Category: Québec

Threshold @ Foufounes Électriques (Montreal)

La formation britannique Threshold était de retour dans la métropole pour promouvoir une seconde fois leur dernier album Legends Of The Shires. Les amateurs avaient donc rendez-vous aux Foufounes Électriques pour cette soirée qui incluait aussi le groupe local Ashbreather.

Ces derniers arrivent sur scène devant une salle peu remplie, mais cela n’empêche pas les musiciens d’offrir une prestation très intense. Leur musique est très lourde, mais c’est l’agressivité de la voix qui refroidit les amateurs. Il semble avoir un déséquilibre entre la musique et la voix. La musique n’est pas assez brutale pour accompagner la prestation vocale ou cette dernière devrait être plus contrôlée afin de mieux s’agencer avec la musique. Il faudra que la formation Ashbreather trouve le bon équilibre afin d’avoir un style musical plus homogène.

Il y a beaucoup plus d’amateurs pour voir la formation Threshold, mais ces derniers restent tout de même assez loin de la scène. Comme ce fut le cas l’année dernière le groupe entame leur prestation avec les pièces Slipstream et The Man Who Saw Through Time et la foule démontre rapidement son enthousiasme en chantant les paroles avec Glynn Morgan. Encore une fois, le titre Stars And Satellites fait fureur auprès des amateurs, mais on remarque que ces derniers connaissent moins les vieilles compositions, car c’est pratiquement le calme plat durant la pièce Into The Light. La foule revient rapidement en vie lors des titres Long Way Home et Trust The Process. Comme c’était le cas l’année dernière lors de leur première prestation dans la métropole, les musiciens ont un grand plaisir à jouer devant une foule montréalaise très bruyante. La voix de Glynn est encore une fois puissante et juste alors que le travail de Karl et de Steve est irréprochable. Comme ce fut le cas l’année dernière, leur prestation est orientée principalement sur leur dernier album Legends Of The Shires, mais le choix des titres est légèrement différent et nous avons la chance d’entendre Swallowed et Trust The Process cette fois. Les amateurs ont aussi droit à une excellente version acoustique du titre Innocent provenant de l’album Psychedelicatessen. La soirée prend fin avec une longue ovation pour faire revenir le groupe sur scène pour les pièces Lost In Translation et Small Dark Lines.

Threshold tenait à revenir jouer dans la métropole et les amateurs ont été légèrement plus nombreux qu’à leur premier passage, mais ils ont été largement plus bruyants. Merci au groupe et à La Métropole Du Prog pour une autre superbe soirée.

Auteur: Albert Lamoureux

Limp Bizkit + Dance Laury Dance + Boundaries @ Agora Fest (Port de Québec)

Après Dennis Deyoung la veille, c’est au tour de Limp Bizkit de fouler la scène Telus en tête d’affiche de l’Agora Fest’. On sait que le Québec chérit particulièrement les soirées métal. 

C’est sur un soleil couchant que Boundaries, groupe de la région, lance la soirée pour chauffer la foule qui s’est déjà rassemblée. Boundaries ne se ménage pas, et offre dès les premières minutes un show explosif ! Plus les titres se sont enchaînés et plus la foule s’agglutine devant la scène. On peut dire que pour leur première grande scène, le groupe attire les troupes. Le chanteur, Maxime Maltais, prend plaisir à échanger avec la foule, et l’invite à se défouler en formant des mosh pit. Maxime peut avoir le sourire scotché sur les lèvres, car les festivaliers sont en grande forme. 

En deuxième partie, on ne présente plus le groupe Dance Laury Dance, qui se démarque par son originalité de langage bien salé. Nos grands-mères doivent mourir d’envie de fourrer un savon dans la bouche de Max Lémire, qui demande sans aucune gêne : “Aimez-vous ça, fourrer les loups?” sans parler de sa gestuelle très particulière et bien prononcée au niveau des hanches. Cependant, on ne peut pas lui enlever de chauffer la foule avec de bons titres dans un très bon rock métal. À plusieurs reprises Max s’est inquiété de savoir si le public n’était pas assoiffé, et si la bière coulait à flots. En réponse, un festivalier lui a balancé une bière sur scène (au passage, très bon tir jeune homme!) Max s’est emparé de la canette à la montagne bleue, et a été surpris de la voir pleine au point de se remplir le gosier. 

Le temps d’un changement de plateau, il ne reste plus que quelques minutes avant que Limp Bizkit ne fasse son entrée en scène. Dès que My Way se fait entendre dans les enceintes avec Fred Dust qui débarque affublé d’un bob et de lunettes futuristes, l’ambiance déjà bien surchauffée monte d’un cran. 

My generation, nookie, Blur ou de superbes reprises rock balancées par DJ Lethal surexcite la foule qui bouge en cadence avec le groupe. La connexion est telle, que Fred Dust ne manque pas son plaisir de prendre un bain de foule. Peut être un brin jaloux, son extrentique acolyte Wes Borland, fera de même à deux reprises, se laissant porter dans le mouvement. 

Lorsque Fred Dust, propose à un fan de monter sur scène, on reste sans voix quand celui-ci semble très à l’aise pour partager le titre Full Nelson, à tel point que même la gestuelle du fan est semblable à celle de son idole. Honnêtement, c’était une si belle prestation, à se demander si elle n’avait pas était préparée! 

On aura la joie en fin de soirée, de partager avec le groupe, des titres au succès mondial comme Smells Like Teen Spirits de Nirvana, ou encore Killing in the Name de Rage Against the Machine. C’est avec un petit sentiment de tristesse que le spectacle généreux de Limp Bizkit s’achève proche de 23 heures, mais avec un souvenir bien marqué de leur passage à Québec ! 

Merci à l’Agora Fest’ pour cette belle programmation dont on se souviendra. 

Auteur et photographe : Sandra Léo Esteves

 

Dennis DeYoung + Undercover Legend of Rock @ Agora Fest (Port de Québec)

Quelques heures avant le lancement de la première journée de l’Agora Fest’, le ciel menace de nous inonder de pluie. Seule une belle averse nous rendra méfiants, mais c’est sous une belle soirée que débute les festivités.

Dix minutes avant le Show, une voix familière annonce que l’intégralité de l’album The Grand Illusion, sorti il y a près de 40 ans, sera joué au complet. Quelques secondes plus tard, monsieur Denis Deyoung sort de la pénombre, et se voit acclamé par la foule. Même si le parterre était en place assise pour l’occasion, les admirateurs de l’artiste ne manqueront pas de l’accueillir en se levant d’un bon pour l’applaudir et l’acclamer !  Il suffira de voir le sourire ravi du chanteur pour comprendre que le show va être mémorable. 

Habillé en costume bleu marin avec de belles chaussures rouges, c’est en très grande forme que monsieur Denis Deyoung entame le show. Accompagné de ses fidèles musiciens, ainsi que de sa femme choriste, les chansons Fooling yourself, Come Sail Away, Suite Madame Blue, The Best of times et Renegade comme cerise sur le gâteau, nous sont interprétées avec fougue tout en nous offrant des pas de danse maîtrisés. L’artiste s’amuse avec ses compères sur scène et en plus de nous offrir une prestation fabuleuse, sur un double clavier, les doigts agiles de l’artiste nous en mettent plein les oreilles. À 72 ans, Dennis Deyoung ravi la foule en liesse, qui a du mal à se contenir assise, car elle danse au rythme des chansons.

Très souvent, les admirateurs du premier rang se sont approchés de la scène brandissant leur téléphone pour voir leur idole d’encore plus près et obtenir quelques clichés volés. 

S’exprimant toujours en français à la foule, entre deux chansons, monsieur Deyoung s’inquiète de savoir si le Québec l’avait oublié ‘’Vous ne m’avez pas oublié? Jamais? 5 ans, que je me suis ennuyé de vous!’’ 

Une très belle soirée nostalgique pour démarrer cette première édition de l’Agora Festival.

Non, soyez rassuré, les Québécois ne sont pas près de vous oublier monsieur !

Avec une première soirée plus que réussie, avec en  première partie, le groupe Undercover Legends of Rock qui interprétera les plus grands titres rock de ces dernières décennies, l’Agora Fest’ peut se réjouir d’un très beau succès.

Auteur et photographe : Sandra Léo Esteves 

 

Demons & Wizards @ Théâtre Corona (Montréal)

Après une attente qui ressemblait à une éternité pour plusieurs amateurs, la formation Demons & Wizards était finalement de passage au Théâtre Corona dans le cadre de leur première tournée nord-américaine. En plus de voir ce groupe pour la première fois, les amateurs allaient aussi voir la formation Týr ainsi que la première prestation de la formation Lizzy Borden à Montréal.

La formation Týr arrive sur scène devant une salle à moitié pleine, mais cela n’empêche pas le groupe d’amorcer la soirée avec intensité en jouant uniquement des titres provenant des albums By The Light Of The Northern Star, Hel et Valkyrja. C’est pendant la pièce Tróndur Í Gøtu que la foule se met de la partie et que l’intensité monte d’un cran. Les amateurs créent même un petit moshpit vers la fin de leur prestation. Comme à leur habitude Attila et Gunnar sont très dynamiques sur scène tandis que Heri interagit régulièrement avec la foule dans la seconde moitié de leur prestation.

C’est maintenant le moment pour les amateurs montréalais de faire connaissance avec la formation Lizzy Borden. Le groupe est actif depuis le début des années 80s, mais il ne reste que le chanteur Gregory Charles Harges et son frère, le batteur Joey Scott Harges en tant que membres originaux. Comme c’est leur premier passage dans la métropole, le groupe s’assure que les amateurs vont se souvenir de leur prestation pendant longtemps. On voit donc Lizzy Borden changer des éléments de son costume à chaque chanson, sans toutefois briser la fluidité de leur prestation. C’est cependant son excellente voix qui est le point le plus impressionnant de leur prestation. Le groupe touche l’ensemble de leur discographie, mais ce sont les classiques comme Red Rum, Master Of Disguise, et There Will Be Blood Tonight qui font bondir les amateurs. Lizzy Borden prendra même le temps d’aller dans l’espace de sécurité pendant cette dernière afin de peindre les amateurs avec du sang! Le reste de la formation est composé de musiciens qui n’étaient probablement pas nés lors des belles années du groupe, mais cela n’empêche pas le guitariste Gray Trainer et les frères Steffan et Julian Salas de savourer chaque seconde qu’ils passent sur scène et d’offrir une performance dynamique. L’excellente prestation du groupe prend fin en force avec les pièces American Metal, Me Against The World et Long May Them Haunt Us. Plusieurs amateurs s’étaient déplacés uniquement pour les voir et ils n’ont pas été déçus alors que d’autres ont fait une belle découverte. Il faudra maintenant espérer qu’il ne faudra pas attendre aussi longtemps avant de les revoir.

C’est maintenant le moment que tout le monde attend depuis si longtemps et les amateurs scandent le nom de Demons & Wizards afin de les faire monter sur scène le plus rapidement possible. Il ne faut donc pas s’étonner de voir la réaction du public lorsque Jon Schaffer et Hansi Kürsch arrivent sur scène pour enchainer les titres Heaven Denies, Poor Man’s Crusade et Crimson King. Plusieurs amateurs chantent en cœur avec Hansi alors que d’autres préfèrent se pousser vigoureusement au rythme de la musique. Comme par le passé, Hansi sait exactement quoi dire afin de soutirer le meilleur de la foule montréalaise, mais il est encore une fois impressionné de voir à quel point les amateurs montréalais sont bruyants. Sa voix est toujours aussi puissante et elle est plus qu’adéquate pour chanter les titres Burning Times et I Died For You d’Iced Earth. Le groupe insère aussi deux titres de Blind Guardian, soit Welcome To Dying et Valhalla. Comme il fallait s’y attendre, les amateurs continuent le refrain de cette dernière pendant de longues minutes une fois la pièce terminée, ce qui fera bien entendu sourire les musiciens. On retrouve bien entendu plusieurs crowd surfers tout au long de la soirée, mais ces derniers seront particulièrement actifs pendant les titres Terror Train, Tear Down The Wall, Gallows Pole et My Last Sunrise. Même s’il est tout d’abord une guitariste, Marcus Siepen se débrouille très bien à la basse et on remarque une belle complicité entre celui-ci et Jake Dreyer à la guitare. L’excellente prestation prend fin avec les pièces Blood On My Hands et Fiddler On The Green. Mais, comme la foule du Théatre Corona était insatiable et extrêmement bruyante, le groupe est revenu sur scène pour un second rappel avec le titre Dorian, un titre qui a été seulement joué à trois autres reprises en Europe plus tôt cette année. Les musiciens avaient de hautes attentes pour ce spectacle et les amateurs montréalais ont été encore une fois à la hauteur de leur réputation.

L’attente fut longue, mais le sourire des amateurs indique à quel point ces derniers vont se souvenir de cette soirée pendant longtemps.

Auteur : Albert Lamoureux

Photographe: Alexandre Guay

Grim Reaper @ Piranha Bar (Montreal)

La formation Grim Reaper était de retour dans la métropole afin de promouvoir leur nouvel album At The Gates. Leur passage au Piranha Bar se faisait en compagnie des formations locales Dissymmetry et Dizastra ainsi que le groupe américain Trip 6.

Dissymmetry avait la tâche d’entamer la soirée avec leur musique lourde et intense. Comme on peut s’y attendre, il y a peu d’amateurs dans la salle, mais cela n’empêche pas le groupe d’offrir une solide prestation même si les musiciens ont peu d’espace sur scène. Certains amateurs sont arrivés tôt afin de ne pas manquer leur prestation et ces derniers ont immédiatement hoché leur tête au rythme de leur musique tout au long de leur courte prestation.

Dizastra arrive rapidement sur scène et l’agressivité de leur musique rejoint rapidement les amateurs. Ces derniers ne se gênent pas pour démontrer leur appréciation pour le groupe. Même si la scène est encore très chargée, les musiciens sont très dynamiques et ils interagissent constamment avec les amateurs. Leur prestation est très énergique et l’on voit que les musiciens aiment se retrouver sur scène.

Peu de gens connaissent la formation Trip 6, mais ils font rapidement connaissance avec le chanteur Nate DeVan ainsi que leur musique hard rock. Leur musique est entrainante et rapide, mais c’est le dynamisme du chanteur Nate qui capte l’attention des amateurs. Ce dernier est non seulement très dynamique sur scène, mais il séjourne aussi à quelques reprises dans la foule pendant leur prestation. Même si l’on peut décerner une certaine ressemblance physique entre celui-ci et Russell Allen, c’est davantage au niveau de sa présence sur scène que l’on remarque des similitudes entre les deux chanteurs. Les amateurs ont eu une belle découverte et ont rapidement démontré leur appréciation pour leur musique.

C’est maintenant au tour de Steve Grimmet et des autres membres de Grim Reaper d’arriver sur scène. On remarque rapidement le retour de Charles ‘Chaz’ Grimaldi à la basse en remplacement de Martin Trail. Étant membre du groupe pendant plus de huit, on voit rapidement la complicité entre ce dernier et Ian Nash à la guitare. Le groupe ne perd pas de temps pour jouer la pièce titre de leur nouvel album At The Gates ainsi que la pièce Venom. Même si les amateurs apprécient ces dernières, ce sont les classiques tels Rock You To Hell, Lust For Freedom, All Hell Let Loose et Rock Me ’till I Die qui soulèvent la foule. La voix de Steve est toujours aussi bonne même si elle montre quelques signes de fatigue par moment. Le groupe en surprend plusieurs en jouant les pièces Dead On Arrival et All Hell Let Loose. Même si Steve ne peut se déplacer avec aisance, Chaz et Ian démontrent beaucoup d’enthousiasme et de dynamisme sur scène. Le groupe offre aussi une excellente reprise de Don’t Talk To Strangers (Dio) avant de terminer leur prestation avec les classiques Wasted Love et See You In Hell.

Même si le Piranha Bar n’était pas plein, les amateurs ont grandement apprécié la prestation de Grim Reaper. Il faut cependant mentionner que plusieurs d’entre eux étaient déçus de ne pouvoir se procurer leur nouvel album. Le groupe a cependant noté l’information de ceux-ci afin de communiquer avec eux dans les jours à venir afin de remédier à cette situation quelque peu embarrassante.

Auteur : Albert Lamoureux

Crédit photo : Grim Reaper

Vortex @ Piranha Bar (Montréal)

C’était une grosse soirée riche en epicness qu’attendait les gens présents au Piranha Bar samedi soir alors que le groupe rimouskois Vortex s’arrêtait à Montréal dans le cadre de sa mini tournée québécoise. Pour agrémenter cette soirée des plus métalliques, le groupe de Québec Wrath Of Echoes et le groupe américain Windfaerer assuraient la première partie.

Wrath Of Echoes : Magnifique!

J’avais déjà entendu parler de Wrath Of Echoes dans le passé mais je n’avais jamais entendu leur matériel. C’était donc une belle occasion pour découvrir le groupe et quelle excellente découverte ce fut! Ils oeuvrent dans un melodic doom/death, un style que j’apprécie beaucoup et ils l’ont très bien exécuté. Ce que j’ai entendu sonnait comme un habile mélange de Swallow The Sun et de Crematory, surtout au niveau du vocal. Le chanteur David Habon, aussi connu pour son autre groupe Daedelean Complex, avait une très bonne présence sur scène et l’ensemble sonnait aussi très bien. Ils ont interprété des chansons tirées de leur plus récent album Progeny Of The Fallen One mais aussi de leur EP A Fading Bloodline. J’ai vraiment apprécié la performance de Wrath Of Echoes et je m’en veux presque de ne pas avoir été écouter leur matériel plus tôt!

SetlistA Fading Bloodline, The Last Heir, Progeny Of The Fallen One, The Asphodel Meadows, Weighting Of The Heart, Wrath Of Echoes

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Windfaerer : Un mur de son

Le groupe du New Jersey était le prochain à monter sur scène pour nous lancer en pleine face son black/folk metal décapant. Une chose que l’on a tous pu remarquer dès le début de leur prestation était que le volume était pas mal plus élevé que pour le groupe précédent. C’était aussi probablement le groupe le plus intense et agressif de la soirée mais, dans l’ensemble, tout se tenait bien. Leur musique était assez variée, d’un côté black metal assez puissant aux passes plus ambiantes avec leur violoniste Valček qui se donnait corps et âme avec son instrument. Par contre, j’ai parfois trouvé que certaines parties étaient un peu trop répétitives mais rien pour gâcher mon appréciation de leur set. Dans l’ensemble, j’ai plutôt apprécié la prestation de Windfaerer et si vous êtes fans de groupes comme Saor, cela devrait grandement vous plaire!

Setlist : Dawn Of Phantom Light, Becoming, Journey, The Everlasting, A Glimpse Of Light

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Vortex : Majestueux!

La dernière fois que j’ai vu Vortex en spectacle, c’était en première partie de Kalmah en 2016 et beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis! Leur plus récent opus Lighthouse m’a carrément flabbergasté par la qualité de la production et de la composition, ce qui en a fait un de mes albums de metal québécois préférés de 2018. C’est justement avec la première pièce de l’album Lighthouse (Part I) que tout a commencé et, sérieusement, ça sonnait comme une tonne de briques. Le vocal d’Alex Labrie était bien gras et l’interprétation musicale était réglée au quart de tour. La grande majorité des pièces provenaient de leur plus récent album ainsi que quelques-unes de l’album précédent The Asylum. Mais je dois avouer que j’ai trouvé la transition entre les chansons de ces deux albums un peu étrange vu les différences de sonorités. The Asylum a une vibe plus metalcore alors que Lighthouse s’approche plus du melodeath symphonique. Mais à part ce léger détail, je n’ai absolument que des éloges pour ce groupe du bas du fleuve et je crois que plusieurs groupes de la grande ville devraient prendre exemple sur eux. Nous étions malheureusement peu nombreux au spectacle samedi soir mais je crois fortement que les absents ont manqué tout un spectacle. Si vous avez la chance de voir Vortex en spectacle, garrochez-vous sur l’occasion! Un gros merci à DMBH Prod pour ce superbe show!

Setlist : Lighthouse (Part I), Offshore, Conscription, At War, The Forbidden Room, Battle Of The Atlantic, Strategy Of Terror, The Asylum, Let Me Take Care Of The Baby, December 1941

Auteur : Maxime Pagé

Arkona @ Les Foufounes Électriques (Montréal)

Les fans de folk metal ont été gâtés en ce mercredi pluvieux alors que le groupe russe Arkona s’arrêtait aux Foufounes Électriques dans le cadre de leur tournée Pagan Rebellion Pt. II. Pour agrémenter cette soirée déjà riche en festivités, le groupe estonien Metsatöll et le groupe montréalais Inner Turmoil assuraient la première partie. Le groupe Wind Rose a été contraint de rater la tournée dû à un problème de visa.

Inner Turmoil : Efficace!

Cela faisait un bon moment que j’entendais parler du groupe Inner Turmoil et j’étais curieux de voir à quel genre de matériel on aurait droit vu qu’aucun album n’a été sorti jusqu’à maintenant. Ils oeuvrent dans un melodeath pigeant ses influences à gauche et à droite et, dans l’ensemble, j’ai trouvé ça assez efficace! Le vocal de Philippe Comeau était solide et l’instrumental rentrait bien au poste. Le son n’était vraiment pas génial au début mais le tout s’est réglé assez rapidement. Il est vrai que, musicalement, ce n’est pas le truc le plus original que j’ai entendu mais j’ai tout de même bien apprécié leur musique et leur énergie. Les gars d’Inner Turmoil ont offert une bonne prestation et il est grandement temps qu’ils nous offrent un premier album!

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Metsatöll : un folk metal unique!

La dernière fois que j’ai vu Metsatöll en spectacle, c’était en 2013 en première partie de Finntroll et j’avais vraiment aimé leur musique et leur prestation. C’est donc six ans plus tard et avec des attentes assez élevées que j’anticipais la performance du groupe. Malheureusement pour eux, le son était tout simplement horrible lors du début de leur set et ça a pris plusieurs chansons avant que ça devienne décent. Qu’à cela ne tienne, le groupe était très énergique et on va se le dire, je n’ai jamais entendu autant de basse dans une voix que celle de leur multi-instrumentiste Varulven (c’était carrément impressionnant). Ils ont pigé dans une bonne partie de leur discographie pour nous concocter une setlist vraiment bien et diversifiée, passant de chansons plus vieilles comme Metsaviha 2 jusqu’au plus récentes tirées de leur nouvel album Katk Kutsariks comme Kurjajuur et Ballaad Punastest Paeltest. Les musiciens de Metsatöll avaient visiblement l’air content d’être sur scène devant nous et je crois fermement que la foule leur a bien rendu! Metsatöll est un groupe qui ne nous visite pas assez souvent et si vous avez la chance de les voir en spectacle, ce sera une découverte que vous ne regretterez pas!

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Arkona : Une bonne prestation, sans plus

Les musiciens du groupe Arkona sont maintenant devenus des habitués de la scène montréalaise avec de multiples passages dans la métropole, et ce, depuis 2011. Leur dernier spectacle à Montréal remontait à novembre 2018 avec Korpiklaani et ils avaient offert une excellente prestation. Mais c’est peut-être aussi à cause des passages trop fréquents que la salle n’était clairement pas pleine et s’était même vidée quelque peu après Metsatöll. J’avais certaines appréhensions en vue de ce spectacle, surtout dans une salle qui n’est pas réputée pour sa qualité sonore et, malheureusement, c’est exactement ce qui est arrivé. Dès la première pièce, le son était tellement brouillon que tout ce qu’on entendait c’était le drum et un peu de vocal et j’ai eu l’impression que le son du drum était nettement trop fort tout au long de leur prestation. Le clash était assez marquant surtout avec des pièces comme В погоне за белой тенью avec ses parties plus calmes et ambiantes et quand le drum repartait dans le tapis, on perdait tout ou presque. La chanteuse Masha se donnait corps et âme comme à son habitude et son vocal était des plus efficaces. Certains sont plus fans du côté festif du groupe et d’autres du côté ambiant mais je crois que c’est surtout la deuxième catégorie qui a été choyés avec de longues pièces comme Целуя жизнь qui affiche un bon 17 minutes au compteur. Il y a eu certes des moment solides comme l’interprétation de Гой, Роде, Гой! mais j’ai pu sentir un certain lassement chez les spectateurs. Somme toute, Arkona ont offert une bonne prestation, mais qui, en bout de ligne, n’était pas tellement mémorable.

Auteur : Maxime Pagé

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