Category: Québec

Amon Amarth @ Metropolis (Montréal)

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Le Death Metal était à l’honneur ce jeudi avec le passage par le Metropolis de Montréal des Vikings d’Amon Amarth et des Helvètes d’Eluveitie. Une soirée festive dans le mosh-pit qui annonce à grands coups de marteau de guerre une période estivale des plus intenses pour les professionnels du headbanging québécois. Prochain rendez-vous avec la mythologie scandinave le 2 mai avec Tyr, directement en provenance des iles Feroé.

Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Amon Amarth, Eluveitie, Holy Grail

Finntroll @ Club Soda (Montréal)

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Ce samedi annonçait le début du mois du Folk Metal avec le passage par Montréal des Finlandais de Finntroll et MoonSorrow. Une soirée riche en lyrisme celtique et en chants gutturaux, le tout saupoudré d’une bonne dose d’adrénaline festive dans le petit mosh-pit du Club Soda. On retiendra de ce show la découverte de l’excellent groupe de Doom Swallow The Sun et la capacité de Finntroll à piocher dans tout son répertoire musical, depuis l’orgasmique Trollhammaren jusque dans leur première demo-tape (Vätteanda), pour le plus grand plaisir des connaisseurs.

Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Finntroll, MoonSorrow, Swallow the Sun

Avicii @ Circus AfterHours (Montréal)

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Nous sommes de retour une fois de plus sur la piste du Circus Afterhour pour un autre évènement  musical présenté par Citizen. Cette fois-ci ce n’est pas de la trance, mais bien de la musique house qui va faire vibrer la foule. En première partie de show, nous avons eu le plaisir de vibrer sur le beat du jeune montréalais Scott James (22 ans) qui célébrait sa seconde soirée aux commandes de la main room du Circus. Une figure montante du milieu qu’on aura bien vite l’occasion de recroiser. Comme toujours, il a su divertir la foule avec son style versatile haut en son tech et ses techniques de mixing bien avancée (j’ai pu notamment le voir utiliser trois CDJs en même temps en plus de sa boite de filtre, un EFX-1000).

Pour ce qui est de notre headliner, Avicii, ce fut la première fois qu’il venait jouer à Montréal. Si vous pensez que Scott James est jeune pour jouer dans un club aussi réputé, Avicii fait le tour du monde pour mixer dans les plus gros clubs de la Terre à seulement 19 ans. N’étant pas un DJ très dynamique dans le booth, il sut se rattraper par l’énergie que sa musique dégageait.

Auteur : Michael Chidiac

Pour en savoir plus : Avicii, Scott James, Circus Afterhours, Citizen Montreal

Arch Enemy @ Club Soda (Montréal)

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Quoi? Encore un show de Metal? En effet, mon faible pour le son lourd des guitares électriques sursaturées a encore frappé. Cette fois-ci on ajoute un peu de finesse avec une présence féminine sur scène : Angela Gossow. La belle Suédoise à la voix rauque (impressionnante!) a réussi à driver le public du Club Soda à la limite de l’hystérie lundi passé. C’était sans compter le passage d’Exodus juste avant avec ces appels répétés au mosh pit violents, le tout achevé sur un death wall d’une poésie inégalée “those on the right, you wanna slit the throat of those on the left … same stuff for the other side!”

Et oui, Arch Enemy c’est du Death Metal. Si vous avez déjà entendu parler de l’histoire du chevalier qui tue le dragon et tout et tout vous vous souviendrez que cette musique est loin d’être la plus subtile qui soit. Malgré tout, on restera scotché par la performance solo des frères Amott et par la capacité du band à amener ses fans à la limite de l’épuisement physique en passant au travers de tout son répertoire musical (Bury Me An Angel, Blood On Your Hands, et surtout … Nemesis).

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Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Mutiny Within, Arsis, Exodus, Arch Enemy

Soirée fermeture du Club Opéra (Montréal)

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Le début de cette année marque tristement la fermeture d’une des plus grandes boites de nuit que Montréal ai connue. Et ceci suite à des circonstances obscures qui ont poussé la ville à raser tout le quartier histoire d’étendre la zone des spectacles estivaux. On se passe de commentaires et on espère que ce beau projet aboutira sans trop de dépassements de coûts …

Pour ma première et dernière nuit dans cet endroit mythique d’Amérique du Nord je dois dire que j’ai vraiment été agréablement surpris et que j’en aurais repris une dose. On se consolera en apprenant que le staff du Club Opera compte ouvrir une nouvelle succursale sous peu!

Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Club Opera

Rob Zombie @ Metropolis (Montréal)

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“look, I know the supernatural is something that isn’t supposed to happen. But it does happen …”

L’enfant terrible d’Hollywood était de passage à Montréal le 29 novembre passé dans le cadre de la tournée nord-américaine pour la promotion du second opus de son album HellBilly Deluxe. Les attentes étaient grandes pour ce dernier gros show de l’automne, apothéose et clôture de la saison du Heavy Metal. Précédé sur scène par les bonnes performances de Captain Clegg et Nekromantik, le redneck des enfers et ses acolytes ont su nous gâter avant même l’arrivée du père noël.

Pas la peine de connaitre le personnage ou son œuvre pour comprendre très vite que le show sera glauque à souhait. Après les présentations d’usage au son de What lurks on Channel X?, le quatuor enchaine directement en puissance avec Superbeast. Il n’en fallait pas plus au pit chargé de testostérone qui commence rapidement à s’agiter dans tout les sens. Côté mise en scène, adieu la simplicité et place au retour du grotesque format xxl. Au programme : écrans géants diffusant en boucle des comics tendancieux, idoles monstrueuses qui se baladent sur la scène tout au long du show et débauche de lumières couleur hémoglobine. Côté performance, le son est vraiment clean et le groupe en pleine forme. Courant partout et mettant à profit tous les recoins de la (petite) scène du Metropolis. On oubliera difficilement l’attention portée par Rob à la gent féminine qui, après un solo monstrueux de John 5 (Marilyn Manson), leur réserve la piste le temps d’une chanson (What?). N’hésitant pas à jouer avec une flashlight de compétition pour chassez les mâles réticents à laisser leur place.

Mis à part un double rappel orgasmique en achevant le tout sur le bon vieux Dragula, le groupe a réussi à passer au travers de tout son répertoire. Allant jusqu’à remonter le temps vers la période White Zombie (Super-Charger Heaven, More Human Than Human, …). Jeunes ou vieux, fans ou pas, tous s’accorderont pour dire que cette soirée-là restera les mémoires pour longtemps.

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Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Rob Zombie, Nekromantix, Captain Clegg

Marilyn Manson @ Centre Bell (Montréal)

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Le Centre Bell à peine vidé du chaos épique laissé par la double performance de Metallica, c’est Marilyn Manson qui prenait la relève deux jours plus tard pour poursuivre l’enchainement quasi interrompu des shows hard-rock qui pleuvent sur Montréal ces derniers temps. Annoncé comme une grande orgie musicale, célébration du renouveau d’un artiste insolite, le satanique révérant était ce jour-là le sujet de toutes les préoccupations des fondamentalistes du coin…comme à son habitude. Accompagné sur scène par les Ontariens de Die Mannequin, le renommé steam-punk et sa bande célébraient ce soir-là leur grande messe gothique dans la sobriété et la subtilité qu’on leur connait.

Mais Marilyn Manson qui annonce une évolution musicale de son art c’est un peu comme un éléphant qui rentre dans un petit magasin de porcelaine… ça passe ou ça casse. On se souviendra avec émois des albums comme Mechanical Animals et les performances scéniques qui ont suivi (voir notamment The Last Tour On Earth). C’était grotesque, c’était choquant mais c’était beau comme toute insulte à la médiocrité et au conformisme. Descendus en flamme par les critiques au cours des derniers mois, beaucoup sont ceux qui perçoivent chez Manson une régression du personnage gratuitement choquant auquel il nous avait habitués. Tel un Alice Cooper des temps moderne, l’illustre provocateur semble maintenant osciller entre le monde du showbiz et sa position autoproclamée du roi des freaks. Si ce « nouveau Marilyn » semblait parti d’avance pour décevoir les fans ce soir-là, un petit feu de bible et quelques lancées de tessons de verre dans le mosh-pit plus tard ont réussi à ranimer les pulsions spasmiques du public Montréalais.

De ce court mais intense concert, on retiendra notamment l’entrée en scène magistrale sur fond de grande bannière étoilée, un plongeon dans le pit, les jeux de lumières sur The Dope Show et la célèbre reprise du Sweet Dream de Eurythmics. Mais on gardera surtout en mémoire le désormais culte “rock’n roll AIDS beats Swine flu…”

Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Marilyn Manson, Die Mannequin

Metallica @ Centre Bell (Montréal)

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Les légendes du trash métal californien étaient de passage à Montréal les 19 et 20 septembre derniers dans le cadre de la partie nord-américaine de leur tournée World Magnetic. Accompagnés sur scène par Gojira et Lamb of God, les quatre cavaliers ont su, une fois de plus, chevaucher les éclairs en illuminant par deux fois le Centre Bell à grand coup de heavy-metal-dans-ta-face.

C’est sur une scène centrale surplombée par d’immenses sarcophages mobiles, entourée par plus de 20 000 spectateurs et une fosse grouillante, au milieu de la fumée et d’un balai de rayons laser, que James Hetfield, Kirk Hammett, Lars Ulrich et Robert Trujillo ont fait leur entrée rituelle et magistrale au rythme d’Ecstasy of Gold. Passé ce préliminaire obligatoire, le groupe a immédiatement enchaîné sa performance sur mélange de nouveau et d’ancien matériel qui a su faire monter rapidement l’adrénaline et réveiller la bête tapie au fond de chacun des membres de l’assemblée. Le tout doublé par le charisme de James qui a su, sous une pluie d’effets pyrotechniques, driver les fans tout au long du show. Poussant chacun à donner son maximum. Jusqu’à la limite de l’épuisement.

De ces deux soirées mémorables on retiendra notamment l’enchaînement quasi-ininterrompu de Master of Puppets, Blackned, Nothing Else Matters et Enter Sandman. Mais également l’absence bienheureuse de compositions issues des peu populaires Load, Reload et St Anger pour se concentrer sur le dernier opus revival de l’époque du Black Album : Death Magnetic. Même si, après presque 28 ans d’existence, beaucoup prétendent que Metallica a eu tendance à s’asseoir sur ses lauriers. Peu nombreux étaient ceux qui ont douté de leur suprématie ce soir-là.

Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Metallica, Lamb Of God, Gojira

Dream Theater @ Centre Bell (Montréal)

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Les pionniers du métal progressif new-yorkais étaient de passage à Montréal le 12 aout passé dans le cadre de la seconde édition de leur tournée mondiale Progressive Nation. Accompagnés sur scène par Zappa Plays Zappa, Bigelf et Scale the Summit, les anciens étudiants du Berklee College ont littéralement subjugué la foule sous une cascade de riffs et de solos interminables.

Dream Theater est à la musique pop ce qu’un opéra de Beethoven est aux premiers cris tribaux poussés à l’aube de l’humanité. À la fois infiniment complexe et tellement plus enrichissant. Mené sur scène par le batteur Mike Portnoy, le guitariste John Petrucci et le bassiste John Myung, le groupe s’est restreint à jouer majoritairement les pistes de son dernier album Black Clouds & Silver Linings. Malgré cette limitation, la présence des initiés dans la salle s’est largement fait sentir par leurs cris orgasmiques lors du passage à l’acte des virtuoses dans ce qui ressemblait violemment à une performance de masturbation instrumentale. Chaque pièce jouée note-pour-note à la perfection, dans une orgie symphonique qui s’est étalée sur un peu moins de 2 heures.

Après avoir sorti quelques surprises comme On Last Time et As I Am, le spectacle s’est finalement conclu sur les 20 minutes magistrales de The Count Of Tuscany tiré de leur dernier opus. Renvoyant les Montréalais à leur métro, satisfais et la tête encore embrumée par la beauté et la fluidité des accords improbables.

Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Dream Theater, Zappa Plays Zappa

Dream Theatre

Social Distortion @ Medley (Montréal)

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Les Rockabillies de Social Distortion étaient de passage le 5 août passé au Medley de Montréal. Ils ont entrainé dans leur sillage la foule des nostalgiques de Hank William Senior . Précédés sur scène par The Strangers et les femmes fatales de Civet, les californiens d’Orange County ont su allumer le public montréalais comme le ferait un berger corse avec un bâton de dynamique dans une étable pleine à craquer.

Considéré comme un des groupes fondateurs du Punk Rock en Californie du Sud a la fin des années 70, Social D s’est largement inspiré de l’héritage musical laissé par Sex Pistols, Eddie Cochran et les Rolling Stones. Le groupe a évolué par la suite vers le style Rockabilly qui leur est propre en influençant au passage l’apparition d’autres groupes comme Pearl Jam, Rise Against et The Offspring. Sans nouveau matériel depuis 2004 (Love, Sex, and Rock ’n’ Roll) et 6 albums au compteur en plus de trente ans d’existence, la bande à Mike Ness a pourtant su surfer ce soir-là sur ses vieux succès commerciaux comme underground, à la plus grande satisfaction des différentes générations de punks rassemblés pour l’occasion.

Pierre angulaire et voix du groupe, Mike Ness est à ce jour le seul membre original restant. Auteur et compositeur de la plupart des grands succès du groupe. Icône. Enchainant avec dextérité sur scène des pistes comme Reach for the Sky, Ball and Chain et plusieurs covers dont Ring of Fire de Johnny Cash. Beaucoup de sueur a coulé ce soir-là dans l’atmosphère suffocante d’une salle dépassant sa capacité limite d’accueil. Il en fallait plus pour décourager un public conquis d’avance.

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Auteur : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Social Distortion, Civet, The Strangers

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