Category: Québec

Infected Mushroom @ Red Lite (Montréal)

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La Trance psychédélique (Goa, pour les intimes) d’IM était à l’honneur au Red Lite dans la nuit de vendredi à samedi passé. La bande à Duvdev et Erez était clairement venue nous prouver qu’ils ont toujours de leur énergie légendaire à revendre, un pari remporté haut la main!

Au cours d’un set malade mentale d’un peu moins de deux heures, les Israéliens ont majoritairement exploré le contenu des derniers opus de leur répertoire. Exécutant efficacement des compos fleuves comme Becoming Insane, Killing Time et Special Place. On notera au passage une reprise jouissive et agréablement surprenante de Personnal Jesus (Depeche Mode).

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Photo: Paul Blondé, Michael Chidiac

Matériel : D3s (Nikon), 24-70 mm, 105 mm, 14-24 mm

Pour en savoir plus : Infected Mushroom, Benoit Vinet, Insomnia, Playground Productions

The Black Dahlia Murder @ Petit Campus (Montréal)

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The Black Dahlia Murder était de passage par le Café Campus lundi passé pour nous servir une bonne dose de leur Punk Metalcore à la sauce Melodic Death. Parce que “oui”, la bande à Trevor Strnad est comme ça, très difficile à catégoriser pour un rendu final très généreusement énergique qu’on labellisera tout simplement “Heavy Metal”.

Pour cette soirée de débauche de décibels, les petits gars de Detroit (Rock city!) ont réussi à nous pondre un show aussi intimiste que jouissivement débauché, le tout devant un public de fans boostés en mode headbanging. Un autre groupe à ajouter à ma liste de découvertes agréablement surprenantes de cette année.

Photo: Paul Blondé

Matériel : D300 (Nikon), 24-70 mm, 70-200 mm vr

Pour en savoir plus : Black Dahlia Murder, Goatwhore, Arkaik, Paroxysm

Josh Wink @ Piknic Electronik (Montréal)

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Le pionnier de la musique électronique, Josh Wink, était de passage cette semaine sur les pelouses et sous le ciel clément du parc Jean-Drapeau. Malgré la fraicheur de cette fin de septembre, le public s’était déplacé massivement pour cette avant-dernière édition annuelle du Piknic Electronik. Après une performance scénique audacieuse de X-Cube et John Juster (Sax), c’était au tour de la légende américaine de s’exécuter. Un exercice de style progressif qui s’est étalé sur plusieurs heures au cours desquels Josh Wink a réussi à passer au travers de la majeure partie de son répertoire récent.

Photo: Paul Blondé, Michael Chidiac

Matériel : D300 (Nikon), D90 (Nikon), 24-70 mm, fisheye lense, 70-200 mm vr1, sb-900

Pour en savoir plus: Josh Wink, Piknic Electronik

Comeback Kid @ Studio JPR (Montréal)

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Le punk hardcore de CBK était de passage samedi dernier par Montréal. Autant dire que la petite salle du Studio JPR a eu du mal à contenir toute la violence dégagée par la prestation énergique des gars de Winnipeg.

En tournée nord-américaine jusqu’à la fin du mois de décembre pour la promotion de leur dernier album, Symptoms + Cures, les Canadiens ont su relever haut la main le défi posé par le passage des Américains de Sick Of It All la semaine précédente. À savoir : fournir à leur tour un show mémorable, tout simplement.

Malgré un public initialement végétatif, la prestation musclée des New-Yorkais de Madball à permis de déclencher l’étincelle qui a enflammé le reste de la soirée. Circle-pit par-ci, moshing désordonné par-là … bref, un show de punk hardcore comme on les aime.  Le tout orchestré par un “nouveau”  Comeback Kid au sommet et sa forme.

Parce que oui, avec les évolutions récentes dans le band, dont un nouveau front-man et une approche différente de leur musique (voix plus dynamiques, travail approfondit sur la composition), on pouvait craindre l’engagement sur une direction artistique avec un son radicalement différent. Mais CBK a réussi à nous prouvé le contraire cette soirée-là avec une performance qui transpirait définitivement les éléments qui  ont fait leur renommé : vélocité, gang vocalssing alongs, et half-time bridges.

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Auteur : Paul Blondé

Matériel : D300 (Nikon), 24-70 mm

Pour en savoir plus : Comeback Kid, Madball, A Wilhelm Scream

Anti-Flag @ Studio JPR (Montréal)

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Le Punk Rock libertaire et revendicateur d’Anti-Flag était de passage ce vendredi par la petite salle du Studio JPR. Au programme : un peu de nouveau matériel (Sodom, Depression, Economy) et beaucoup de classiques (Turncoat, Press Corpse, Fuck Police, This Machine), le tout accompagné d’une bonne dose d’autodérision explosive. Une recette efficace … et on en redemandera toujours plus!

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Auteur : Paul Blondé

Matériel : D700 (Nikon), 24-70 mm, 70-200 mm vr

Pour en savoir plus : Anti-Flag, Vulgaires Machins, The Menzingers

Sick of it All @ Foufounes Électriques (Montréal)

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Voir Sick of it All en show c’est un peu comme s’enfiler un vieux whisky directement à la bouteille : ça sent l’expérience, ça réchauffe mais ça passe toujours beaucoup trop vite.

Les rois de la scène Hardcore new-yorkaise étaient donc de passage par la petite salle des foufes ce dimanche. Au programme de la soirée : textes tranchants, mosh-pit violent et punks débridés. La vraie recette du bonheur pour ceux d’entre nous qui étaient en manque d’action depuis le passage d’Hatebreed à Montréal la semaine passée.

Sur le point de fêter leurs 25 ans de carrière, les ancêtres du Queen’s ont su délivrer une fois de plus une performance aussi efficace qu’énergique. Devant une salle comble, portés par une foule crinquée à mort et venue avec la ferme intention d’en découdre, les américains ont enchainé sans discontinuité des titres de leur plus récent opus (Death or Jail, A Month of Sundays) à côté de matériel beaucoup plus ancien remontant jusqu’à leur première demo-tape (My Life, Injustice System). Une soirée jouissivement explosive qui restera dans les mémoires.

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Auteur : Paul Blondé

Matériel : D700 (Nikon), 24-70 mm, 70-200 mm vr

Pour en savoir plus : Sick of it All, Wisdom in Chains, Mongoloids, Hold a Grudge

Katatonia @ Café Campus (Montréal)

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Katatonia était de passage ce dimanche par un Café Campus comble pour nous délivrer une bonne dose de leur Métal Death/Doom progressif. Leur tournée nord-américaine à peine commencée, les Suédois écument en effet les routes et remplissent les salles jusqu’à la fin du mois de décembre pour la promotion de leur dernier opus Night is the new Day.

Accompagné sur scène par le Folk Metal israélien d’Orphaned Land et l’excellent Death Metal finlandais de Swallow the Sun, Katatonia s’est essentiellement concentré sur le contenu de ses deux derniers albums studio avec quelques morceaux jouissifs comme July, Forsaker et Departer. Profitant d’une bonne acoustique et des faveurs d’un public conquis d’avance, les Suédois n’ont eu aucun mal à nous driver dans une transe extatique du début à la fin de leur set.

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Auteur : Paul Blondé

Matériel : D700 (Nikon), 24-70 mm, 70-200 mm vr

Pour en savoir plus : Katatonia, Swallow the Sun, Orphaned Land

Hatebreed @ Club Soda (Montréal)

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La sympathique bande Metalcore à Jamey Jasta était de passage jeudi dernier par le Club Soda avec la ferme intention de botter des culs. Un peu moins de 3 mois après leur dernière visite à Montréal (pour le HeavyMTL), les pionniers du Punk Hardcore américain avaient encore de l’énergie débordante à revendre … le tout saupoudré d’une bonne dose de surprises à destination de leurs fans les plus survoltés.

Précédé sur scènes des gros bourrins Deathcore d’Emmure, Hatebreed s’est taillé la part de lion sur un public déjà crinqué en mode turbo. Un enthousiasme que le groupe s’est empressé de nourrir en fournissant une set-list très variée, composée de matériel ancien (Puritan, Betrayed by Life) comme plus mainstream (Leave for this, Destroy Eveything).

On a aimé : le charisme de Jamey Jasta, la qualité du son et une vue imprenable depuis les hauteurs sur le mosh-pit le plus violent que j’ai jamais vu.

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Auteur: Paul Blondé

Matériel : D700 (Nikon), 24-70 mm

Pour en savoir plus: Hatebreed, Emmure, Straight Line Stitch, Dead and Divine

Bukta Open Air @ Tromsø (Norvège)

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Le Bukta Open Air a lieu tout les ans au milieu du mois de juillet dans la municipalité norvégienne de Tromsø … au nord du cercle polaire arctique. À 69°39′30″ de latitude nord pour être bien précis. Une région du monde où le soleil oubli de se coucher pendant environ 4 mois tous les étés. Car oui, le rayonnement de Thorium* est à ce point intense qu’on se permet d’envoyer nos journalistes jusque dans les contrées les plus reculées de la planète. Après avoir eu la chance de rencontrer successivement Cœur de Pirate et Robert Trujillo l’année passée j’en viens à rêver qu’un jour ce magnifique webzine serait capable de me décrocher une place média pour la station spatiale internationale.

Historique

Mais revenons à nos moutons, car c’est pas ça qui manque dans les contrées du soleil de minuit. Le Bukta Festival est donc né à l’horizon 2004 sous le nom de North of Nowhere pour se tenir deux années successives sur les plaines du campus d’Åsgård, le tout avant de prendre sa dénomination actuelle et de déménager vers les bords du fjord du Telegrafbukta. Entièrement organisé par une horde de bénévoles et initialement conçu comme une rencontre familiale
gratuite et sans-alcool, le Bukta Festival a rapidement succombé aux lois du marché pour adopter sa très populaire devise actuelle : « bière, fruits de mer & rock’n roll »

À partir de 2004 le Bukta Open Air a alors très rapidement gagné un succès phénoménal, remportant plusieurs années de suite le prix du meilleur festival rock distribué par la Norsk Rockforbund (équivalent scandinave d’un Emmy Award). Une montée en puissance qui lui a permis, l’année suivante, d’accroitre considérablement son cheptel d’artistes tout en rassemblant un public de plus en plus nombreux et conquit. Au cours des années se sont succédés sur les plaines de Tromsø des noms tel que Iggy & The Stooges, The Hives, Supergrass, Patti Smith, Leningrad Cowboys ou encore Motörhead.

Édition 2010

Mais l’édition 2010, elle, ressemblait à quoi ? Commençons par trois chiffres : 3 jours, 31 groupes, 2 1000 personnes. Depuis sa création il y a neuf ans, le Bukta est devenu l’évènement musical majeur de tout le grand nord scandinave. Et cette année encore, pour notre plus grand plaisir, l’organisation avait mis les bouchées doubles en nous offrant une programmation qui promettait de décoiffer des poneys. Rassemblant sur la même scène une combinaison éclectique de personnalités comme Juliette Lewis, Dinosaur Jr., Mew, Hayseed Dixies, Clutch et Danko Jones… on pouvait très difficilement être déçu du résultat. Un joyeux mélange redneck rempli de country et de hard rock. Une grande réunion d’artistes talentueux et charismatiques, le tout saupoudré d’une pincée l’énergie débordante à revendre. Et paf, vous avez la vraie recette pour établir un contact sans pareil avec le public.

La première journée s’est ouverte sur les performances scéniques du leader de The Disciplines, allant jusqu’à laisser déborder son enthousiasme en s’offrant un bain de foule musical d’une bonne vingtaine de minute. Le festival était lancé, la foule déjà en feu. Une mention spéciale pour les Norvégiens survolté de Turdus Musicus et leur hard rock rafraichissant. Mais l’apogée de ce 9e opus du Bukta Open Air, que tout le monde voyait dans la présence de Dinosaur Jr, restera la performance de la sulfureuse Juliette Lewis. Après la déception offerte par le manque de punch des papi du punk hardcore américains, la californienne est venue nous offrir un show mémorable placé sous le signe de l’amour et de l’abus de LSD.

Danko Jones

La relation qui existe entre Danko Jones et le Bukta Open Air est comparable à une grande histoire d’amour. Attendu comme une déité ultime du rock’n roll, le canadien rendait une fois de plus sa visite biannuelle régulière à ses fans scandinaves. Figure de virilité évoquant un Chuck Norris des temps modernes, transpirant la testostérone, il en faut beaucoup pour surpasser l’énergie et le charisme dégagé par la bande à Danko quand ce dernier met les pieds sur scène. Avec un répertoire musical composé de titres comme Lover Call ou Sticky Situation, on comprend facilement l’image de tombeur badass qui lui colle à la peau.

Après 14 ans sur la route et 5 albums au compteur, Danko Jones peut se vanter d’avoir tourné avec les plus grands noms de l’industrie, des Rolling Stones à Motorhead en passant par Guns’n’Roses et Turbonegro. Se revendiquant d’une influence mixte faite de hard-rock, de blues et de punk, le canadien cite volontiers des groupe comme The Ramones, Slayer, AC/DC ou encore Kiss parmi ses sources d’inspiration. Le tout en surfant sur des thèmes majoritairement dirigé vers la gente féminine (She’s Drugs, Baby Hates Me), voire carrément sexuel (I keep the backseat for loving).

Danko Jones était donc là, et bien là. Survolté au possible. Descendu du ciel parmi les mortels le temps d’une soirée de luxure. Sa Gibson Explorer solidement ancrée dans sa main gauche. Assenant la toute puissance machiste et auto-dérisoire de son dernier opus, Below the Belt, de sa main droite. Un show haut en couleur pour les apôtres de la subtilité et une de mes plus belles découvertes de ce festival.

Hayseed Dixies

Fondé au début du siècle comme un groupe de covers et d’abord principalement orienté vers des reprises bluegrass d’AC/DC, les rednecks tennessiens se retrouvent rapidement à sortir leur propres composition et à tourner à leur sauce tous les plus grand classiques du hard-rock. Une inspiration qui va de Queen jusqu’a Neil Young et Black Sabbath en passant par Motörhead.

Assister à un show d’Hayseed Dixie c’est un peu comme passer une soirée à écouter une bande de vieux cowboys en salopette vider leur sac, le banjo à la main. Genre country, caustique et désabusé. Loin d’être la ballade tranquille et mélancolique, façon « I’m a poor lonesome cowboy », à laquelle vous pourriez vous attendre. Les quatre gars de Nashville vous serviront un rock cinglant, à grands coups d’accords improbables au violon et à la mandoline, le tout saupoudré d’une bonne dose d’humour hillbilly. Leurs histoires vous parleront de tout mais surtout de mariages ratés, d’alcool, de guerre civile, de coup du sort et des femmes. Où, comme ils l’ont si bien dit eux-même cette soirée là : « There are exactly four key ingredients to any song worth singing: dinking, cheating, yelling and hell ».

Hayseed Dixie restera pour moi la découverte majeure de ce festival. Pourtant loin d’être considéré comme une tète d’affiche par l’organisation, les américains ont su nous servir un show aussi efficace que divertissant. Et je dois avouer que les reprises dementielles du Bohemian Rhapsody et du Duelling Banjos de Rememberance ont beaucoup joué en leur faveur.

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(*) Un grand merci à William Sanger du PolyScope (et Thorium) pour son aide dans la procédure d’obtention des accès média.

Auteur : Paul Blondé, paru dans le hors-série culturel du PolyScope du 18 Aout 2010

Pour en savoir plus : Disciplines, The Sonics, Navigators, Hayseed Dixie, MEW, Danko Jones, John Olav Nilsen & Gjengen, Let’s Wrestle, Jim Jone Revue, Tellusalie, Datarock, Mondo Generator, Dinosaur JR., Hellbillies, Bad County, Clutch, Juliette Lewis, Turdus Musicus, Sivert Høyem

Warped Tour @ Parc Jean Drapeau (Montréal)

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Chaque été apporte sa nouvelle édition du légendaire Warped Tour, festival itinérant ayant contribué à créer des carrières et à perpétuer des générations de Punks. Ce 16ième opus nord-américain était une fois de plus sous le signe de la débauche d’énergie et de la bonne ambiance cheap. On a aimé : la brutalité de Bring Me The Horizon, la présence de Sum 41 et les frasques scénique de The All American Rejects.

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Photographe : Michael Chidiac

Texte & Post-traitement : Paul Blondé

Pour en savoir plus: Warped Tour, Sum 41, Bring Me The Horizon, The All-American Rejects

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