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Heavy Montreal, le retour aux sources ! samedi 27 juillet @ Heavy Montréal

En plus de renouveler avec le parc Jean-Drapeau fraîchement rénové, cette dixième édition du Heavy Montreal est aussi la dernière chance des amateurs de voir Slayer dans la province. Bien entendu, le Heavy Montreal est bien plus que cela, et les amateurs auront la chance de voir d’autres formations comme Anthrax, Corrosion Of Conformity, Gamma Ray, Quiet Riot, Evenescence, Hatebreed, Ghost et Beast In Black pendant la fin de semaine.

Ce nouveau site est très vaste et bien aménagé et contient de nombreux points d’eau de plusieurs toilettes. Malgré cela, on voit de longues files d’attente aux endroits les plus accessibles, ce qui incite bien évidemment quelques festivaliers à improviser au lieu de se déplacer vers un endroit moins central et moins achalandé. La colline est toujours utilisée et bien aménagée avec quelques terrasses et des escaliers en béton. Il est cependant dommage qu’elle n’ait plus autant d’ombre qu’avant. Cela dit, on retrouve plusieurs zones ombragées ailleurs sur le site ainsi qu’une superbe zone familiale qui inclut des jeux gonflables et un endroit pour des tatouages temporaires.

Comme c’est le cas chaque année, il est difficile de plaire à tout le monde avec le choix des groupes et cette année n’est pas une exception. Il est cependant difficile de croire qu’un amateur ne peut trouver chaussure à son pied à l’une des quatre scènes ou d’aller se divertir à l’emplacement de lutte en attendant son groupe préféré.

Une programmation pour tous les goûts !

Cela dit, le premier groupe à s’exécuter sur Scène de l’apocalypse est la formation Galactic Empire. Comme le nom l’indique, les musiciens arrivent sur scène vêtus de costumes provenant de l’univers de Star Wars. Que ce soit par curiosité ou par intérêt pour la franchise, les amateurs se massent rapidement devant la scène pour entendre les adaptations métal des compositions de cet univers. En plus d’être très bons avec leurs instruments, les musiciens donnent un excellent concert et les extraits vocaux de Darth Vader sont à point pour entamer la journée avec humour et énergie.

Parlant d’énergie, que dire de la formation Fever 333, ce trio ne fait pas seulement parler sa musique, on y retrouve aussi un batteur qui saute fréquemment et un guitariste qui fait une excursion non pas dans l’espace de sécurité devant la scène, mais sur la terrasse installée devant la ScèneHeavy pour y jouer la pièce Hunting Season en fin de prestation. Ce dernier lance même sa guitare dans la foule avant de revenir sur scène. Avec une telle énergie venant des membres du groupe, il n’est pas surprenant de voir les amateurs sauter et faire des circle pits pendant leur prestation. Parlant de ceux-ci, les amateurs se sont donné à fond devant l’excellente performance du groupe local Kataklysm et les circle pits étaient encore une fois gigantesques.

De nombreux amateurs attendaient avec impatience le retour de la formation Metal Church, mais ces derniers ont annulé leur présence pour des raisons familiales. C’est donc la formation montréalaise Anonymus qui a été appelée en remplacement à la dernière minute. Comme le groupe fête leur trentième anniversaire, il n’y avait pas un meilleur endroit pour célébrer cela et le groupe a donné encore une fois une excellente prestation. Les amateurs se sont donc poussés violemment et chantés à plein poumon avec Oscar pendant Un Pied Dans La Tombe, Envers Et Contre Tous, Décrisse, Sous Pression et Un Poing C’est Tout.

Un autre artiste qui est très apprécié du public montréalais est Devin Townsend. Ce dernier s’exécutait seul avec une guitare acoustique sur la Scène de la forêt en début de journée. Un peu tôt pour voir ce génie musical, mais celui-ci était en grande forme et, comme a son habitude, il ne se gêne pas pour raconter des anecdotes entre ses chansons. Malgré la simplicité de sa prestation, Devin offre un spectacle très intense et il donne des frissons à la foule qui s’est massée pour entendre les pièces Deadhead, Love?, Ih-Ah! et Life. Même si sa musique n’est pas pour tous le monde, Devin inclut non seulement précision et émotion, mais aussi une bonne dose d’humour dans sa musique. De plus, ce dernier s’améliore d’année en année, comme une bonne bouteille de vin. Il est cependant dommage que sa prestation soit si courte.

Les amateurs qui désiraient rester dans un terrain plus accessible attendaient avec impatience l’arrivée sur scène du groupe Quiet Riot. Mais à leur grande surprise, Frankie Banali, le seul membre de l’ère classique de la formation, n’est pas à la batterie et est remplacé par Johnny Kelly (Danzig et A Pale Horse Named Death). Même si cette formation affiche davantage un air de groupe hommage que d’une formation originale, leur prestation est très dynamique et la voix du chanteur James Durbin est puissante et juste. Comme le groupe se produit rarement dans la métropole, il est normal de voir les amateurs chanter les titres les plus connus comme Mama Weer All Crazee Now, Slick Black Cadillac, Cum On Feel The Noize et Metal Health (Bang Your Head), mais, ces derniers semblait complètement perdus lors des pièces plus obscures comme Love’s A Bitch et Sign Of The Times.

Hatebreed est un autre groupe extrêmement populaire dans la métropole et il n’est pas surprenant de voir une marée d’amateurs attendre avec impatience que le groupe arrive sur la Scène de l’apocalypse. Cet amour est aussi partagé par les musiciens et nous pouvons remarquer que ces derniers adorent jouer ici. Le groupe fête son vingt-cinquième anniversaire et pige principalement dans l’album Perseverance. Comme d’habitude, les amateurs font du crowd surfing sans arrêt pendant la totalité de leur prestation et chantent haut et fort avec Jamey Jasta, particulièrement pendant Destroy Everything.

C’est à ce moment que les amateurs se séparent en deux, ceux qui aiment la musique lourde se déplacent vers la Scène de la forêt et du Jardin afin d’assister aux prestations des groupes Municipal Waste, Cattle Decapitation, Watain et Dying Fetus alors que ceux qui préfèrent une musique plus mélodieuse et populaire restent devant la Scène Heavy et de l’apocalypse pour voir les formations Steel Panther, Godsmack, Evanescence et Ghost.

De nombreux amateurs se souviennent sans doute que le dernier passage de la formation Municipal Waste au festival fût marqué par des circle pits autour d’arbres. Plusieurs d’entre eux voulaient répéter l’expérience, mais malheureusement pour eux, la nouvelle configuration du site ne permet pas cette activité. Ceux-ci se sont donc défoulés dans un intense moshpit alors que quelques nostalgiques ont tout de même décidé de grimper les arbres qui se trouvaient à proximité de la scène. Voir la formation Watain s’exécuter à la noirceur avec un éclairage rouge et quelques flambeaux donne littéralement des frissons. Dying Fetus est un autre groupe qui était attendu de pied ferme par une grande quantité d’amateurs. L’intensité est le mot clé de ses deux prestations et la grande quantité d’amateurs qui se sont déplacés pour voir ces groupes démontre qu’autant le death que le black metal ont bel et bien leur place dans ce festival. Du côté de Steel Panther, c’est du pareil au même depuis quelques années, sensiblement les mêmes costumes, les mêmes blagues et pratiquement les mêmes pièces mis à part All I Wanna Do Is F**k (Myself Tonight) qui paraitra plus tard cette année sur leur prochain album. Malgré cela, il y a toujours une bonne foule pour apprécier leur musique et leur style loufoque.

Du côté de Godsmack, ces derniers ont offert une autre bonne prestation centrée sur le dernier album When Legends Rise. On y retrouve bien entendu quelques crowd surfers qui se font bercer au rythme de la musique alors que d’autres n’hésitent pas à chanter avec Sully Erna, particulièrement pendant Something Different. On retrouve aussi ce dernier derrière une seconde batterie afin d’accompagner le batteur Shannon Larkin dans Batalla de los Tambores. La machine est bien rodée et les musiciens offrent une excellente prestation sans toutefois vouloir en donner plus que le client en demande.

Il s’est écoulé sept ans depuis le dernier passage de la formation Evanescence et les amateurs avaient bien hâtent de revoir Amy Lee sur la Scène de l’apocalypse. Les amateurs en quête de musique gothique se sont donc rassemblés pour démonter leur appréciation au seul groupe préconisant ce style musical. Ils ont été particulièrement démonstratifs pendant les pièces Going Under et Bring Me To Life. Le groupe centre leur prestation sur leur album éponyme et offre aussi un excellent medley composé des titres Haunted, My Last Breath, Cloud Nine, Everybody’s Fool, Weight Of The World et Snow White Queen.

Ghost

C’est maintenant le temps de voir le groupe le plus attendu de la journée. Il y a énormément de personnes devant la Scène Heavy et ces derniers démontrent beaucoup d’enthousiasme dès que la formation Ghost joue les pièces Ashes et Rats.

Cardinal Copia est vêtu de rouge et est bien entendu l’élément central sur la scène. Les vitraux de cathédrale sont en fond de scène et génèrent une belle atmosphère, mais les musiciens semblent manquer un peu d’énergie. Le groupe enchaine rapidement avec le titre Absolution mais c’est avec l’excellente Ritual que la foule se met de la partie. Même si le groupe centre sa prestation sur ses deux derniers albums plus accessibles, le groupe n’hésite pas à inclure des titres plus lourds comme Faith, Cirice et Year Zero. Comme il se doit, Papa Nihil fait une courte apparition pour son solo de saxophone durant le titre Miasma. Après une longue interlocution du Cardinal Copiavoulant que la foule crie oui à plusieurs reprises, le groupe joue finalement le titre Mummy Dust qui inclut un petit solo de Keytar. La prestation du groupe prend fin avec les pièces Danse Macabre, Square Hammer et Monstrance Clock sous les feux d’artifice Loto-Québec.

Ghost a livré une excellente performance même s’ils ont pris un certain temps à trouver leur vitesse de croisière et ils ont démontré qu’ils étaient un bon choix pour clore l’une des journées du Heavy Montreal.

Nos photos des festivaliers

Nos photos des groupes

Auteur: Albert Lamoureux

Photographes: Alexandre Guay et Geoffrey Bernad

77 Montréal, la grande famille du Punk Rock ! @ Parc Jean Drapeau

De retour pour sa 3ème édition, le festival Montréal 77 rendant hommage au mouvement punk depuis 1977 nous revient avec une journée haute en couleur et en émotion avec une programmation digne des plus grands festivals en Amérique du Nord. Avec un nouveau site complètement aménagé pour les évènements de grande envergure de la sorte, c’est donc le rassemblement des punks, jeune et moins jeune pour partager leur amour et leur nostalgie pour des groupes qui, en grande majorité, se présente en spectacle depuis plus d’une vingtaine d’années. La température est de notre bord, avec du gros soleil du début à la fin de la journée, peut-être un peu trop chaude pour l’évènement, mais l’ajout de fontaines ici et là sur le site améliore grandement le confort des festivaliers. Voici mon expérience 77 2019!

Pulley

Ma première découverte de cette nouvelle édition (eh oui, je suis plus de 20 ans en retard!), cette formation de skate punk californien présente une courte performance de musique rappelant les autres groupes bien établis de la sorte comme Strung Out ou Millencolin. Le groupe emprunte quelques covers du groupe Ten Foot Pole (dont le chanteur Scott Radinsky fait aussi parti des membres fondateurs) avec My Wall et Never Look Back. Malheureusement, vu que la prestation est assez tôt dans la journée, on manque d’ambiance et de présence dans la foule. Assez compréhensible, alors qu’on ne fait que commencer le festival à 15h un vendredi! 

Four Year Strong

Un des groupes les plus jeunes de ma soirée (malgré leur quelques 18 années d’existence), la formation de Four Year Strong présente leur spectacle de musique dite mélodique hardcore devant, encore une fois, un public assez réduit et une ambiance quelque peu absente pour débuter cette journée.  On se régale tout de même avec les classiques du groupe comme Go Down in History, Maniac et Find My Way Back. Fait intéressant, le groupe se fait prendre par leur échantillonnage artificiel leur faisant défaut au milieu du spectacle. Oupsi! Moi qui pensais que toute la magie était interprétée sans ajout artificiel, et bien pas pour Four Year Strong

Mute

Mon seul spectacle sur la scène du jardin au festival, et mon seul des (très rares) groupes québécois, la formation de Québec de punk rock Mute déballent leurs pièces rapide, mélodique et franchement très avancée musicalement parlant. On commence enfin à voir une audience respectable, et un vrai début de trash en avant scène. On se permet même un wall of death à la mi-performance qui animera la foule pour le reste du spectacle. Certains classiques y passent, incluant les finales du spectacle avec Bates Motel et To Be With You. Devant les icônes du punk aujourd’hui avec des gros noms comme Pennywise et Bad Religion sur la liste des groupes de l’événement, très dur d’avoir une meilleur groupe que Mute pour représenter notre province! Très content de mes 40 minutes avec Mute! Pour les curieux, ceux-ci se présenteront dans un spectacle gratuit le 24 août au Club Soda

Pendant ma petite pause souper, j’ai porté mon attention sur le site et le festival pour constater les différences et améliorations depuis l’an dernier. Franchement, beaucoup de changement qui montre une belle évolution du site, des scènes montées et de l’organisation générale. Tout est beaucoup plus accessible que lors de la dernière édition, avec beaucoup d’espace pour manger, se rafraîchir, s’étendre sur des toiles, style hamac, ou simplement s’installer sur des tables à pique-nique déposées ici et là. On regrette par contre le manque la bière intéressante (pas nécessairement de la Coors light…) soit cachée au fond du site, loin des scènes, mais au moins, installé à côté du ring de lutte (?!) qui présentait un petit match divertissant vers 18h. Dans tous les cas, cette place des festivals du parc Jean-Drapeau est indéniablement au top pour ce type d’événement.

Bigwig

De retour devant les planches pour le numéro de Bigwig, groupe de punk rock du New Jersey qui est un autre groupe habitué du Québec, y étant revenu environ 5 fois dans les 3 dernières années. Comme à pratiquement chaque concert, Bigwig présente les mêmes chansons, mais dans un ordre différent. Moosh, Waste et Sore Losers, on reconnaît pratiquement toutes les pièces à mesure qu’elles nous sont rentrées dans les dents. Le chanteur Tom Petta, prend une petite pause pour dédier la chanson Friends à la chanteuse du groupe The Horny Bitches Marie Lavigne qui nous a quittés l’hiver dernier. Une chanson parfaite qui a bousculé la foule d’une vague d’amour à ce moment-ci. Le spectacle se termine un bon 15 minutes à l’avance (c’est ce qui arrive quand on a juste des chansons de 3 minutes et qu’on les joue trop rapidement!) et laisse les spectateurs sur leur faim. 

Pennywise

Après cette petite pause de musique momentanée sur le site, c’est l’une des têtes d’affiche qui prend les planches, le groupe très attendu Pennywise. Comme à chacun de leur concert, on part le mosh pit du début à la fin avec des pièces en grande majorité sorti des premiers albums. On entend donc Same Old Story, Perfect People, Pennywise et bien sûr, on termine avec Bro Hymn en invitant quelques spectateurs à monter sur scène pour partager le moment avec les fans. Des faits plus surprenants du spectacle, on apprend qu’aujourd’hui est en fait le 53ème anniversaire du chanteur Jim Lindberg qui se voit offrir un gâteau d’anniversaire par ses filles. On lui chante bonne fête et lui décide de faire des reprises de TNT d’AC/DC et de Fight For Your Right des Beastie Boys. Dans la section cover, on entreprend aussi Stand By Me de Bob Marley, version punk rock. Un bon spectacle de Pennywise comme on aime. 

Streetlight Manifesto

Pas le temps de jaser, alors que le (seul?) groupe ska Streetlight Manifesto du New Jersey dévoile ses pièces rapides, mélodiques et surtout, dansantes. Nous avons simplement droit à un “Hello Toronto” un peu baveux de la part du chanteur Tomas Kalnoky pour se moquer de la foule et enchaîner les prochaines pièces. N’ayant sorti aucun album depuis 2013, le groupe se rabat sur les succès antérieurs comme Somewhere in the Between, The Three of Us et bien sûr, We Will Fall Together pour une performance complètement déjantée. De tout mon festival, c’est certainement durant la partie de Streetlight Manifesto que j’ai pu être témoin des plus intenses trash et du plus de bodysurf de la veillée, tout comme chaque concert de SM. L’énergie, c’est durant ce set que ça se retrouve! Le concert se finit avec un ras de marée d’applaudissement et une forte demande pour un rappel, mais pas de retour pour les musiciens. Dommage! 

Bad Religion

Bad Religion; le clou de la soirée ferme donc cette 3ème édition du festival avec plus d’une heure trente de musique, dont certaines pièces qui ont traversé près de 4 décennies. Décuplant les pièces préférées des habitués avec entre autres Stranger Than Fiction, My Sanity, 21st Century (Digital Boys), Generator et American Jesus, on en a vraiment pour notre argent avec ce concert plus que complet du groupe mythique. 

Ainsi se termine cette (grosse) journée de punk entouré des admirateurs les plus dédiés et des groupes les plus iconiques de la scène punk rock. Chapeau à l’organisation qui a su nous offrir ce festival accessible et pourrait-on dire des plus confortable. La barre est haute pour l’an prochain!

Auteur: Francis Desmarais

Photographe: Paul Blondé

Black Crown Initiate @ Les Foufounes Électriques (Montréal)

Ça promettait d’être une soirée riche en pesanteur mercredi soir alors que le groupe américain Black Crown Initiate s’arrêtait aux Foufounes Électriques dans le cadre de leur tournée nord-américaine, mais surtout canadienne. Dans le cadre de cette tournée, ils étaient accompagnés des groupes Inferi, Warforged ainsi que du groupe local Shape The Above. Les gars de Vale Of Pnath ont dû annuler leur présence sur cette tournée, au grand désarroi des fans.

Shape The Above : Une solide performance

La première fois que j’ai vu Shape The Above en spectacle, c’était en octobre 2018 avec Revocation et j’étais tombé sous le charme de leur death prog très mélodique avec des parties très ambiantes. C’est donc avec la même fougue et le même professionnalisme que le groupe nous a présenté son matériel tiré de son unique album At The Hands Of Loss. Le chanteur/guitariste William Arseneau est un bon frontman et interagissait avec la foule le plus souvent possible. J’ai eu un faible pour la pièce Cessation que je trouve très solide et j’ai également été content d’entendre une toute nouvelle pièce qui paraîtra sur leur prochain album. J’ai été également surpris par le jeu de lumières dont ils ont bénéficié durant leur set, ce qui est assez rare pour un groupe d’ouverture! La prestation de Shape The Above était très tight et si la foule était quelque peu timide au début, elle a vite été conquise par leur excellente musique. Une solide performance!

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Warforged : Pas facile d’approche!

J’avais souvent entendu parlé du groupe death/black prog Warforged avant ce spectacle, comme quoi ça valait amplement le détour. Je dois avouer que sur le coup, je n’ai vraiment pas été convaincu. Le musicianship était impressionnant et l’énergie sur scène y était, mais les compositions avaient franchement l’air d’un espèce de chaos organisé. Mais après les premières pièces et une fois mon oreille habituée, j’ai commencé à détecter les subtilités dans leur son, surtout le clavier atmosphérique et certaines passes qui sonnaient très jazz. Il est vrai qu’avec un son comme le leur, il n’est pas toujours évident de bien faire sonner le tout en live et c’est probablement le seul défaut que je pourrais trouver concernant leur prestation. Warforged n’est clairement pas un groupe facile d’approche mais une fois qu’on s’habitue à leur son, ça vaut la peine! Il est clair que je vais me pencher sur leur matériel dans les prochains jours!

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Inferi : Un seul mot…WOW

Je dois le dire d’emblée : je suis un grand fan du groupe américain Inferi! Et j’avais été très déçu la dernière fois que je les avais vu en première partie de Rivers Of Nihil, surtout parce que le son était franchement dégueulasse. C’est donc avec beaucoup d’espoir que j’appréhendais leur prestation et j’avais surtout hâte de voir comment le nouveau chanteur Steve Boiser allait s’en sortir en live. Je ne passerai pas par quatre chemins : la prestation d’Inferi m’a carrément flabbergasté! Non seulement le son était impeccable, mais l’interprétation et l’énergie étaient tout simplement sans faille! La plupart des pièces provenaient de leur re-recording de leur album The End Of An Era avec deux pièces de Revenant et de The Path Of Apotheosis. Steve Boiser a été carrément impressionnant et le duo de voix avec Malcolm Pugh était parfait. Le seul bémol que je pourrais apporter c’est que c’était vraiment trop court comme set! Ce n’est pas mêlant, j’en aurais pris encore pendant une autre demie heure et les fans présents aussi qui scandaient “one more!” à la fin de leur set! Les gars d’Inferi ont offert une prestation mémorable qui se classe facilement dans les meilleures que j’ai pu voir cette année.

Setlist : The Endless Siege, Cursed Unholy, Onslaught Of The Covenant, Quest For Trinity, Behold The Bearer Of Light

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Black Crown Initiate : Solide!

C’était maintenant au tour de Black Crown Initiate de monter sur scène devant une foule qui s’était quelque peu amoindrie depuis le groupe précédent, ce qui est dommage. J’ai vu le groupe assez souvent dans le passé et pas une fois j’ai pu entendre une qualité de son décente pour leurs sets. C’est donc avec des attentes assez basses que j’attendais leur prestation et, enfin, la qualité de son rendait justice à leurs compositions! Par contre, j’ai été surpris de constater que leur bassiste Nick Shaw n’était pas sur scène avec eux et qu’aucune explication n’a été donné concernant cette absence. Qu’à cela ne tienne, le groupe a offert à ses fans une setlist assez variée avec des chansons provenant de tous ses albums et même une, Stench Of The Iron Age, présente sur son EP Song Of The Crippled Bull.

J’ai pu remarqué que même si la voix d’Andy Thomas était bonne, il avait pas mal de difficulté à atteindre les notes plus hautes et celle de James Dorton semblait également manquer de puissance. Mais malgré tout, les compositions ont été bien rendues en live, surtout pour Selves We Cannot Forgive qui sonnait très bien. Ils ont même joué une toute nouvelle chanson dont le vrai titre n’a pas été mentionné. On a même eu droit à un très bref featuring avec William Arseneau qui est venu chanté un petit bout de la pièce Withering Waves. Je suis sorti de la salle content de ce que j’ai vu et entendu, et surtout du fait que la donne a enfin été changée concernant leur son en spectacle. Black Crown Initiate a offert un bon spectacle mais les gars seraient franchement dus pour sortir un nouvel album.

Setlist : A Great Mistake, The Fractured One, Matriarch, Selves We Cannot Forgive, Stench Of The Iron Age, Nouvelle Chanson, Malignant, Withering Waves, Purge

Auteur : Maxime Pagé

Blink-182 + The Offspring + Neck Deep 14 juillet 2019 @ Festival d'Ete (Quebec)

C’est le groupe britannique Neck Deep qui a la lourde tâche d’ouvrir la soirée Punk Rock en ce dimanche de fermeture au Festival d’été de Québec. Pour leur première visite au Québec, ils ne pouvaient pas espérer meilleur accueil, les plaines remplies au bouchon ! Par contre, détrompez-vous, les amateurs de punk de Québec sont venus pour chanter. Surtout sur les pièces She’s a God, In Bloom et Where Do We Go When We Go. La table est mise pour The Offspring.

Offspring qui fait son entrée sur des Claps! Clap! Assez retentissant, rien d’inconnu ici puisque le groupe groupe américain à plus d’un fan ici à Québec, et ce depuis longtemps! Ils entament leur prestation avec Americana et All I want suivie de la délicieuse Come out and play! Wow. C’est un mosh pit en règle qui a lieu tout près de la scène. Dexter se présente au micro ‘’ Hello!! Fuck Yeah! Fuck Yeah! Avant que Noodles le remette à l’ordre :’’ I think that what you mean to say is FUCK YEAH QUEBEC!! Ils nous ont offert un nouveau morceau d’un album qui devrait paraître sous peu : It won’t get better. Ils ont rapidement mitraillé avec Original Prankster et Want You Bad en passant par Walla Walla. La foule a littéralement déchirée durant Staring at the Sun. The Offspring ne sont pas décevant, absolument pas! Les gars reçoivent toute qu’une Ovation après Bad Habit. ‘’This is incredible’’ lance Noodles. C’est au piano que Dexter nous interprète Gone Away. Je vous mentirais si je vous disais que tous les poils de mon corps ne sont pas dressés. L’interprétation s’est terminée avec des milliers de lumières dans la foule. Brillant. Ont ensuite retenti Why don’t you get a Job et Can’t get my head around you Classiques par dessus classiques, les festivaliers sont plus que gâtés! Juste avant  Pretty fly for a White Guy, Noodles a lancé à la foule :’’ Québec, vous êtes Sexy!’’ Le sol a tremblé sous Kids aren’t alright.

Blink-182 s’est laissé désirer pendant quelques minutes, mais l’attente en valait amplement la peine! Le trio qui a livré toutes les pièces de l’album Enema of the state, sortit en 1999, est entré en force! Jeux de lumière, fumés et même des aliens gonflés qui ont surfé sur la foule. Travis, fidèle à ses habitudes, est spectaculaire avec son maniement de baguettes et que dire du toujours très charismatique Mark! C’est une explosion de projectiles qui s’est emparée du ciel juste avant All the Small Things, au grand plaisir des nombreux fans! ‘’I Am Stupid, Give me a Break’’ lance Mark juste avant d’interpréter Bored to death. Les boules de feu qui sortent de partout, les milliers de rayons LED, un spectacle lumineux et électrisant! ‘’This song is for the ladies, gentlemen, don’t listen’’ dit Mark juste avant le célèbre I Miss You. La version jour par Blink sur les plaines est beaucoup plus rapide que la version Studio, ce qui en fait une version unique! Vient ensuite la nouvelle Blame It on My Youth! Les festivaliers sont plus que servis par cette belle variété de leurs hits. Seul point négatif, le spectacle s’est terminé un peu rapidement, tout juste en dessous des 60 minutes et le trio n’a offert aucun rappel. Léger goût amer dans la bouche des festivaliers, surtout pour une soirée de clôture.

Auteur : Olivier Lachance 

Photographes : Sandra Esteves / Olivier Lachance

Imagine Dragons + Bishop Briggs + Kongos 13 juillet 2019 @ Festival d'Ete (Quebec)

Tout comme Éric Lapointe, il fallait venir tôt et s’armer de patience pour venir voir la tête d’affiche très attendue du jour : Imagine Dragons.

Kongos, quatuor qui a l’habitude de se produire aux quatre coins du monde ouvre le bal de cette 10ème journée du festival d’été de Québec. Avec un son rock alternatif mélangé aux mélodies multiculturelles, Kongos mélange les genres et ça fait du bien aux oreilles. Fils du célèbre auteur-compositeur John Kongos, les quatre frères nous offrent des tonalités sud-africaines, américaines et anglaises. Une première partie que les festivaliers apprécient, car on peut lire sur les lèvres qu’ils accompagnent le quatuor avec Undergroung, I don’t mine, The World Would Run Better issue de leur album Egomaniac.

 C’est ensuite avec un immense sourire que Bishop Briggs s’empare de la scène. L’artiste apparaît sur scène avec la tête rasée, un ensemble sport, des baskets montantes, de quoi se défouler confortablement sur la scène. Et on peut dire que Sarah Mc Laughlin ne manque pas d’énergie en arpentant la scène de part et d’autre. Elle avouera après avoir interprété Higher, que les larmes lui sont montées quand elle a aperçu les plaines débordantes de festivaliers : «  I have tears in my eyes ! »

Une très belle performance, pour Bishop Briggs, artiste montante de sa génération ! Elle a su motiver la foule et l’inviter à chanter et danser avec elle notamment sur son hit River, que les festivaliers entonnaient en cœur.

Les orages deviennent de plus en plus menaçants et les météorologistes annoncent des rafales de vents à plus de 90 km/h. On ferme les accès du côté des grandes allées, Imagine dragons attire les foules, et affiche complet ! Seul l’accès du Cap Blanc reste encore ouvert pour quelques petites places. Pour l’heure, le ciel semble être stable, mais Dan Reynolds et sa bande prennent les commandes et décident d’avancer le spectacle de 15 minutes. Ils n’ont pas le temps d’entamer Believer que la pluie nous inonde déjà ! Qu’à cela ne tienne, il en faut plus pour arrêter Dan Reynolds. Ce moment est magique, la pluie, la foule survoltée, et un groupe généreux qui n’a pas peur de se mouiller. La pluie redouble et le vent se lève, Imagine Dragons sent bien que le spectacle va être de courte durée, alors ils nous servent un de leur plus gros titre, It’s Time ! Pendant son interprétation fabuleuse, tout en dansant et chantant sous la pluie, complètement douché, Dan Reynolds n’hésite pas à retirer sa chemise et terminer sa chanson torse nu, avec l’eau qui ruisselle sur sa peau, pour le plus grand bonheur des photographes.

Comme tout le monde l’avait pressenti, la pluie se transforme en tempête ! Le Festival ne prend pas de risques et interrompt momentanément le show. Les capteurs météo dont les plaines sont équipées enregistrent moins de 70 km/h de rafales et à ce stade on peut encore espérer que le spectacle reprenne. En attendant, comme si la douche ne lui avait pas suffi, Dan Reynolds s’offre un bain de foule et traverse de long en large les plaines pour le plus grand plaisir des festivaliers. Le bonheur ne sera que de courte durée, car les capteurs annoncent maintenant des rafales qui soufflent les plaines à plus de 90 km/h. Désormais, selon la procédure de sécurité, nous sommes sommés d’évacuer les lieux immédiatement.

 Plus tard, Imagine dragons annoncera dans les médias, qu’ils reviendront prendre leur revanche dès que possible. Le festival avait annoncé une foule de plus de 80 000 personnes, et le site a été évacué en une demi-heure et sans encombre.

Même si l’on a eu droit qu’à deux seules chansons, le passage d’imagine dragons marquera les esprits ! C’était tout simplement mémorable ! On rentre tout mouillés, les chaussures remplies d’eau, mais ça valait tellement la peine ! 

Auteure : Sandra Esteves

Photographes : Sandra Esteves et Olivier Lachance
 

Saor @ Piranha Bar (Montreal)

On a eu droit à un line-up tout simplement extraordinaire lundi soir alors que le groupe écossais Saor s’arrêtait au Piranha Bar pour la dernière date de leur tournée nord-américaine. C’était la première fois que le groupe se produisait à Montréal et ça promettait d’être tout un succès. Dans le cadre de ce spectacle, les groupes américains Wayfarer et Falls Of Rauros faisaient office de première partie.

Falls Of Rauros : Une belle découverte!

Falls Of Rauros avait la tâche de réchauffer la salle et on peut dire que ça n’a pas été très difficile! La foule était déjà très dense à l’arrivée du groupe sur scène et plusieurs semblaient être là pour eux. Ils oeuvrent dans un black metal teinté de folk avec un son très ambiant, ce qui se marie très bien avec la musique de Saor. Je dois dire que, dès les premières notes, j’ai été conquis! Leurs compositions sont à la fois prenantes, belles mais agressives et le son était vraiment excellent. Ils ont interprété des chansons de leur plus récent album Patterns In Mythology ainsi qu’une chanson plus vieille et, dans tous les cas, j’ai grandement apprécié. J’ai été également surpris lorsqu’un des guitariste s’est adressé à la foule entièrement en français, ce qui a vraiment eu la cote chez les gens présents. C’était la première fois que je voyais Falls Of Rauros en spectacle et j’espère que ce ne sera pas la dernière! Une très belle découverte!

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Wayfarer : Une solide performance!

Si la musique de Falls Of Rauros se voulait ambiante et plus douce, c’est un peu le contraire avec Wayfarer. Leurs compositions sont beaucoup plus black metal que folk et ça rentrait solidement au poste. C’est drôle à dire, mais pour certaines pièces, j’ai eu l’impression d’entendre une influence country western derrière toute la distortion (surtout pour la pièce Animal Crown) et j’ai trouvé ça franchement intéressant. Malheureusement pour le groupe, des problèmes techniques se sont immiscés lors de leur performance, mais cela n’a pas affecté l’ambiance, heureusement! C’était également la première fois que je voyais le groupe en spectacle et il est clair que je vais me pencher sur leur discographie dans les prochains jours. Somme toute, j’ai vraiment aimé la prestation de Wayfarer et ils ont clairement acquis de nouveaux fans avec leur performance de qualité et disons que, maintenant, la barre était très haute pour le groupe principal!

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Saor : Magique!

Pendant le set de Wayfarer, il a été annoncé que le spectacle était maintenant à guichet fermé et disons qu’avec la quantité de gens et la chaleur, on s’en doutait un peu! C’est donc devant une salle pleine à craquer qu’Andy Marshall et sa bande se sont présentés sur la scène du Piranha Bar devant une foule en délire. Dans le cadre de cette tournée, ils faisaient la promotion de leur plus récent album Forgotten Paths que j’ai trouvé vraiment excellent du début jusqu’à la fin. C’est justement avec la pièce titre de cet album que tout a commencé et c’était grandiose…sauf pour le son du violon qui a été inaudible une bonne partie de leur spectacle, ce qui est extrêmement dommage. Mais qu’à cela ne tienne, les musiciens se sont donné corps et âme lors de leur prestation et l’intensité était palpable. La setlist qu’ils nous avaient concoctée passait par toute leur discographie, allant de Roots et Aura jusqu’aux chansons plus récentes comme Monadh. Les interactions d’Andy Marshall était courtes mais comiques, préférant laisser parler la musique à la place. Pendant une des chansons, les gars de Wayfarer ont envahi la scène pour déconner un bon coup, une tradition des derniers spectacles de tournées. C’est finalement avec la pièce Tears Of A Nation tirée de leur album Guardians que tout s’est terminé. J’ai adoré la performance de Saor et j’espère les revoir bientôt, et ce, dans une plus grande salle!

Setlist : Forgotten Paths, Roots, Carved In Stone, Aura, Monadh, Tears Of A Nation

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Thomas Mazerolles

Mariah Carey + Tyler Shaw + Moist 11 juillet 2019 @ Festival d'Ete (Quebec)

En ce 8ème jour du festival d’été de Québec, 52ème édition, pour la première fois la nouvelle scène de la place Georges V ayant une capacité de 15 000 places, affiche complet pour la soirée. On peut dire que les festivaliers ont été nombreux à se déplacer pour assister au concert de +Live+ avec Tyler Shaw en première partie et Moist pour chauffer le rock. D’ailleurs une partie des grandes allées a dû être fermée à la circulation pour permettre aux organisateurs de contenir les files d’attente avant l’ouverture des portes.

 Si Tyler Shaw, malgré un registre s’approchant plus du Pop-Rock, a su animé un public qui visiblement n’attendait que Moist et +Live+. Cependant, la prestation du jeune chanteur a fait son effet du côté de la gent féminine pour laquelle il se déplacera dans la foule pour serrer des mains. 

On retrouve notre public bien plus survolté quand Moist, qui pour l’occasion se réunit pour fêter les 25 ans de leur album Silver, s’empare à son tour de la scène. David Usher n’a pas perdu sa voix et sa prestance, et avec son groupe ils nous déballent leur plus grand succès et les festivaliers en redemandent. +Live+ peut maintenant prendre place, les festivaliers sont surchauffés pour les accueillir.

 Lorsqu’on retourne du côté de la scène Bell, sur les plaines un calme surprenant nous envahit. Les écrans géants sont éteints et aucune musique n’est diffusée pour faire patienter la foule clairsemée. A ce propos, étonnamment la diva américaine, Maria Carey, ne déplace plus autant les foules. Ce n’est pas que les plaines ont du mal à se remplir, mais les festivaliers venus applaudir l’artiste prennent leur temps. Seraient-ils habitués au retard de l’artiste ?

Sur les réseaux, des images des plaines -presque- désertes ( seulement une petite foule devant la scène et des festivaliers dispersés ici et là) et à seulement 30 minutes du show, circulent sur la toile et prouvent l’étonnement général. Il faut dire qu’un avertissement d’orage et de pluie avait été annoncé quelques heures plus tôt.

 Lorsque Mariah se décide enfin à entrer en scène, vêtue d’une minuscule robe à paillette, on découvre une scénographie plutôt discrète avec un M rose géant qui trône en plein milieu. S’en suivra un jeu de lumière  oscillant entre le rose et le bleu, 100% Girly à l’image de l’artiste. Simple, mais efficace.

 Nous offrant A No No, Dreamlover, You don’t Know what to do, on ne devra pas compter sur son hit planétaire de noël, pour lequel une pétition avait été lancée.

 L’artiste n’a rien perdu de ses légendaires 5 octaves, et nous chante des titres comme One Sweet Thing, Always be My baby, ou encore Heartbreaker sans fausses notes.

 La pluie tant redoutée qui jusqu’ici n’était qu’une bruine fera son entrée après 45 minutes de show, et l’on se souviendra longtemps de la hantise de Mariah, de tomber sur scène avec ses chaussures neuves. On aura pu l’entendre le répéter entre chaque chanson.

 Pour sa venue à Québec, l’artiste était plus en forme que jamais, et aura ravi les festivaliers venus montrer leur amour pour l’artiste.

Auteure & Photographe : Sandra Esteves

Wu-Tang Clan @ Place Bell (Laval, Quebec)

Vendredi dernier, Wu tang Clan donnait un concert à Place Bell pour célébrer le 25e anniversaire de leur premier album Enter the Wu-Tang (36 Chambers). À l’entrée de la salle les fans sont reconnaissables la plupart porte le tee-shirt du groupe et certain ont même accordé toute leur garde-robe à la couleur de leur logo jaune. Le show commence à 21h avec quelques minutes de retard, le public est en ébullition et je les comprends nous avons tous envie d’entendre à nouveau les classiques d’Enter the Wu-Tang (36 Chambers), le publics les acclament…

21h les voilà ils arrivent au fur et à mesure… DJ Mathematics, RZA, Ghostface Killah, Young Dirty Bastard, Cappadonna, U-God, Masta Killa, Inspectah Deck, Raekwon et GZA, seul Method-man manquait à l’appel. Chacun déverse son Flow et son style. De là où je suis le public et vraiment en transe : ça danse, ça saute de partout. Chacun profite à sa façon.

Durant le show ils ont interprété l’ensemble des chansons de l’album puis des classiques “shimmy shimmy ya” ” Got Your Money”, des nouveautés.

Le show était vraiment à la hauteur de mes attentes malgré un problème du son, ils ont su partager une belle énergie.

Photographe: Doriane Mazaleigue

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