Category: Québec

Sir Sly + CHVRCHES + Alt-J 5 juillet 2019 @ Festival d'été (Québec)

Au moment où les horloges affichaient 19h, les gars de Sir Slysont entrés sur scène sous des applaudissements relativement soutenus pour la mince foule qui s’était entassée à quelques mètres de la scène Bell. Le frontman Landon Jacobs a mis les pieds sur scène, cigarette à la main, signe qu’il se sentait un peu comme à la maison ! Ils ont débuté leur spectacle avec Welcome the Pressure suivi d’une très solide Altar. S’ils ont réussi à me séduire avec leur style et leur intensité, Sir Sly s’est assurémentfait de nouveaux fans. Juste avant Material Boy, Landon a retiré sa veste rouge pour nous dévoiler un bon vieux chandail d’IronMaiden! Le trio américain a terminé sa solide prestation sur &RUN.

La foule, elle, déjà s’était gonflée en quelques minutes pour l’arrivée du très attendu band écossais : CHVRCHES. C’est une Lauren très pétillante qui a sauté sur scène pour nous interpréter Get Out. Ils ont enchainé avec Bury it et We Sink, dans laquelle la jeune chanteuse s’est permis quelques bons headbangsGraffiti s’est ensuite fait entendre sur les plaines. Une foule très homogène et jeune se trouvait en sol québécois pour ce spectacle. La formation de Synth-Pop a poursuivi son show avec GravesThe Mother We Share pour terminer leur solide performance sur Leave a trace.

Alors que les derniers rayons de soleil se couchaient derrière le manège militaire, le très attendu groupe alt-J s’est présenté sur une scène bien décorée, remplie de LEDs et de fumée. La formation d’indierock, originaire de l’Angleterre a bien gâté les festivaliers présents sur les plaines d’Abraham vendredi soir, en interprétant pas moins de 19 chansons. Après un léger problème de micro sur Something Good, ils ont notamment joué Pleader3WWBloodflood et Deadcrush. Les fans entassés sur la grille juste à l’avant était très attentifs en écoutant la voix de Joe Newman. Le spectacle s’est éteint sur la très applaudie Fitzpleasure, pour qu’ils reviennent quelques instants plus tard avec Left Hand FreeIn Cold Blood et Breezeblock pour séduire à nouveau leurs fans ! C’est ce que j’appelle un vendredi réussi !

Auteur : Olivier Lachance 

Photos : Sandra Esteves et Olivier Lachance 

Corey Hart + Lou Doillon + A Flock of Seagulls 4 juillet 2019 @ Festival d'été (Québec)

Le soleil et la chaleur sont au rendez-vous pour le lancement du 52ème festival d’été de Québec

C’est Corey Hart qui lance les festivités, et on peut dire que les organisateurs ont eu une très bonne intuition en ajoutant l’artiste au dernier moment à la programmation. 

Avec presque une demi-heure de retard, le festival a failli rater sa soirée d’ouverture. Il faut dire que l’artiste se produisait à Tokyo 48 heures avant son arrivée à Québec et que les aléas du trajet ne l’ont pas épargné. Cependant, le chanteur est en grande forme et anime la foule dès sa première chanson Dreaming time again. S’en sont suivi les titres Bang et Boy in the box qui ont ravi les festivaliers affublés de lunettes noires. L’artiste prend le temps de partager ses péripéties de voyages et raconte avec un très bon français sur les lèvres et avec amusement les raisons de son retard. Il s’en excuse presque mais lance aussitôt « je n’aurais manqué pour rien ma venue ici près de vous ». 

Les festivaliers ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme la choriste Julie Masse, qui n’est autre que l’épouse du chanteur. Ils ont repris ensemble Là-bas, une reprise très appréciée dans la foule qui chantait en chœur avec le duo.  

On soulignera l’incroyable gentillesse et générosité du chanteur, maintes fois applaudit par la foule. Corey Hart a réussi son pari, celui d’embarquer le festival dans les années 80 avec beaucoup de peps et de chaleur. 

Un peu plutôt dans la soirée, le groupe A Flock of Seagulls animait les célèbres plaines d’Abraham. 

On ne manquera pas de souligner la venue de Lou Doillon, qui  inaugurait la nouvelle scène Loto-Québec, qui a su charmer son public avec sa prestance et sa voix envoûtante. 

Journaliste et photographe : Sandra Esteves

Thérapie Taxi + Laurence Nerbonne @ MTelus (Francofolies de Montreal)

C’est à l’occasion de la dernière édition des francos de Montréal que la formation de pop française Thérapie Taxi a foulé les planches du MTelus quelques mois seulement après leur passage assez remarqué au Club Soda en septembre dernier.

En effet, le trio composé de la chanteuse Adélaïde Chabannes, du guitariste Raphaël Faget-Zaoui et du batteur / claviériste Renaud Bizart Vincent connaît un succès considérable de l’autre côté de l’atlantique depuis la sortie de son album Hit Sale en 2018 et dont il termine à présent de promouvoir la réédition. Toutefois, avant d’entendre le groupe interpréter ses derniers succès, le public assez conséquent qui s’était rassemblé au Mtelus en ce 19 juin.

En effet, l’ancienne membre du collectif pop Hôtel Morphée qui avait sorti un premier album solo en 2016 semble dernièrement vouloir se convertir en pseudo-rappeuse (ou en pâle copie de Marie-Gold, qui sait?) et assure à cet effet la promotion de Feu, son dernier opus sorti il y a quelques mois et s’avère être une succession de textures hip-hop toutes moins inspirées les unes que les autres. L’ajout en live de réels instruments  (la chanteuse est en effet accompagnée d’une bassiste et d’un batteur) s’avère donc être le seul élément qui permet de sauver un set assez poussif et forcé auquel le public semble toutefois plutôt réceptif, mais c’est sans surprise l’entrée en scène du groupe principal sur les notes de PVP qui soulève la foule.

Le frontman s’adresse d’ailleurs à celle-ci en ces termes: “Montréal, vous avez une réputation à tenir… nous aussi!!” avant de se mettre à sauter sur place avec une énergie renouvelée et résolument contagieuse. Dès lors, le public se verra plongé dans une sorte de transe collective, dont il ne sortira qu’après un généreux rappel de la formation, qui se plaira à interpréter un mélange de gros succès et de chansons inédites. L’interaction entre les interprètes et leurs fans est d’ailleurs omniprésente et devient rapidement une partie intégrante du spectacle, que ce soit lors du passage sur scène d’un spectateur invité afin de remplacer Roméo Elvis sur la chanson Hit Sale ou encore lors de la marche de Raphaël à travers le public, une bouteille de rhum à la main.

En gros, formidable soirée en compagnie d’artistes qui ont tout donné sur la scène. Seul petit hic, la déception de ne pas entendre certains de leurs plus grand tubes tels que Chula, succès planant de la réédition Xtra Cheese de leur dernier album.

Journaliste & Photographe : Jeremie Picard

Voïvod, le Heavy Metal s’invite au FIJM ! @ Club Soda (Montreal)

La programmation de la 40e édition du Festival International de Jazz de Montréal en a surpris plusieurs lorsqu’ils ont inclus la formation Voïvod à l’horaire. Les amateurs se demandaient bien pourquoi ils étaient inclus dans la programmation et encore plus quel type de prestations ils allaient offrir.

Il y a peu d’amateurs dans le Club Soda lorsque le guitariste René Lussier arrive sur scène accompagné du batteur Robbie Kuster. Ne sachant pas à quoi s’attendre, les amateurs assistent à une prestation instrumentale expérimentale qui est centrée sur le travail de René. Armé par moment d’une laine d’acier, d’un archet ou d’une brosse à dents électrique, il crée des sons et des rythmes saccadés qui sont accompagnés par l’excellente prestation deRobbie. Le style musical est difficile d’accès, mais les nombreuses interventions de René sont à point et font bien rire le public. Ce dernier mentionne à plusieurs reprises que la participation des amateurs sera requise. Cela se produit en fin de prestation lorsqu’il demande à la foule de crier Voïvod en guise de refrain de la dernière pièce.

Avant d’accueillir le groupe principal sur scène, André Ménard, le directeur de la programmation du Festival présente le groupe Voïvod et affirme premièrement qu’il est un grand admirateur du groupe. De plus, il mentionne qu’il réalise un rêve en voyant le groupe jouer dans son festival lors de sa dernière année comme organisateur et compare cette prestation à celle de Motörhead au Montreux Jazz Festival.

C’est donc devant une très grande foule que les musiciens entament leur prestation avec la pièce Post Society. Le groupe offre une prestation très intense et les musiciens ont un énorme plaisir à jouer devant une foule qui démontre beaucoup de passion pour leur musique. On retrouve bien entendu les titresObsolete BeingsIconspiracy et Always Moving de leur dernier album The Wake, et ces derniers s’agencent parfaitement avec les classiques comme The ProwOverreaction et l’excellente VoïvodSnake mentionne que le groupe a gagné l’album métal de l’année aux derniers Juno, mais que Francis Perron, le réalisateur de l’album n’avait toujours pas eu sa précieuse statuette. Le groupe prend donc le temps de remédier à cette situation sur scène sous les applaudissements de la foule. Bien que le groupe soit reconnu pour sa musique agressive et son style progressif, le guitariste Daniel ‘Chewy’ Mongrain a fait un excellent travail pour donner un petit style jazz à la pièce The End Of DormancySnake explique ce qu’ils s’apprêtent à jouer pendant que le quintette de cuivre s’installe sur scène. Quelle réussite et quelle bonne idée de vouloir profiter pleinement de ce moment pour faire quelque chose d’inusité, même si c’est que pour une seule chanson. Le résultat était tout simplement grandiose et les amateurs ont pleinement savouré ce moment privilégié dont ils étaient témoins. Le tout prend fin avec l’enchainement des titres The Unknown Knows et de Astronomy Domine, qui est bien entendu jouée en l’honneur de Piggy.

À voir la réaction des amateurs qui se sont poussés énergiquement durant la prestation du groupe, il faut admettre que l’idée d’inviter la formation Voïvodau Festival International de Jazz de Montréal était loin d’être farfelue. Il faudra maintenant voir si cela va ouvrir la porte à d’autres groupes du même style lors des prochaines éditions.

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Alexandre Guay

Mocheeba + Molly Johnson + Nick Murphy / Chet Faker + … 2 juillet 2019 @ Festival International de Jazz (Montréal)

On commence la soirée avec l’excellent spectacle déambulatoire du Urban Science Brass Band, que j’avais déjà vu l’année dernière. J’adore leur concept de nous emmener d’une scène à l’autre pour le début du show. En plus de cela le groupe est composé de talents très variés offrant une musique de “fanfares” très dansantes, des danseurs de hip hop, des rappeur… Ils savent faire le show et c’est parfait pour partir mon festival !

Notre déambulation nous emmène à la scène du Casino de Montréal où le groupe d’origine tchadienne H’Sao va rentrer en piste. La prestation est pleine d’énergie et on appréciera les invités qui viendront prêter leur voix a l’ensemble. On a envie de danser, le public est loin d’être indifférent, le contrat est rempli !

On passe ensuite sur la scène Hyundai juste à côté pour voir Jenie Thai. On change de registre pour une musique beaucoup plus blues. Les chansons sont accrocheuses et leur paroles touchantes. Cela sort un peu de mon répertoire habituel mais le pubkic semble lui conquis.

Puis direction le MTelus pour le show de Morcheeba avec en première partie Léonie Gray. Malheureusement pour elle, le public n’était pas vraiment là pour la voir et les compositions soul et rnb de la chanteuses se retrouvaient régulièrement dérangés par les bruits de la foule. Il faudra aller la revoir sur scène devant un public à elle afin de mieux se faire une idée. Vient alors Morcheeba et leur rythme trip hop. Les compositions sont mélancolique, douce, on penserait généralement que cela risque de nous endormir, mais dans le cas présent, cela nous donne envie de danser. Ce qui m’a le plus frappé, en dehors de l’excellent show de lumière, est le charisme incroyable de la chanteuse. Si vous aimez le style, c’est à voir!

Enfin la soirée se termine avec Nick Murphy / Chet Faker. Des morceaux plus pop, plus soul. On reste dans un registre plutôt calme ou le groove est au centre des composition. Cela ne bouge pas beaucoup sur scène et on regrettera un peu le manque de présence  du chnateur sur scène, mais je pense qu’il va falloir my habitué, le festival de jazz, c’est pas le heavy Montréal. En tout cas les morceaux s’enchaînent bien et le public satisfait répond de bon coeur aux sollicitations de Nick.

Photographe : Thomas Courtois

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