Le soleil et la chaleur sont au rendez-vous pour le lancement du 52ème festival d’été de Québec

C’est Corey Hart qui lance les festivités, et on peut dire que les organisateurs ont eu une très bonne intuition en ajoutant l’artiste au dernier moment à la programmation. 

Avec presque une demi-heure de retard, le festival a failli rater sa soirée d’ouverture. Il faut dire que l’artiste se produisait à Tokyo 48 heures avant son arrivée à Québec et que les aléas du trajet ne l’ont pas épargné. Cependant, le chanteur est en grande forme et anime la foule dès sa première chanson Dreaming time again. S’en sont suivi les titres Bang et Boy in the box qui ont ravi les festivaliers affublés de lunettes noires. L’artiste prend le temps de partager ses péripéties de voyages et raconte avec un très bon français sur les lèvres et avec amusement les raisons de son retard. Il s’en excuse presque mais lance aussitôt « je n’aurais manqué pour rien ma venue ici près de vous ». 

Les festivaliers ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme la choriste Julie Masse, qui n’est autre que l’épouse du chanteur. Ils ont repris ensemble Là-bas, une reprise très appréciée dans la foule qui chantait en chœur avec le duo.  

On soulignera l’incroyable gentillesse et générosité du chanteur, maintes fois applaudit par la foule. Corey Hart a réussi son pari, celui d’embarquer le festival dans les années 80 avec beaucoup de peps et de chaleur. 

Un peu plutôt dans la soirée, le groupe A Flock of Seagulls animait les célèbres plaines d’Abraham. 

On ne manquera pas de souligner la venue de Lou Doillon, qui  inaugurait la nouvelle scène Loto-Québec, qui a su charmer son public avec sa prestance et sa voix envoûtante. 

Journaliste et photographe : Sandra Esteves