Category: Québec

Creeping Death / Fuming Mouth @ Lopez (Montréal)

C’est dans une salle TRÈS underground qu’avait lieu le spectacle de Fuming Mouth et Creepin Death samedi soir! Le Lopez, magasin vendant des vêtements de skate, est aussi muni d’un sous-sol presque entièrement bétonné où l’accès se trouve dans la ruelle derrière. C’est pas mêlant, on se sentait comme dans un meeting secret durant la prohibition! Mais malgré tout, comment ça sonnait?

Fuming Mouth : Intense…mais trop court

Les gars de Fuming Mouth étaient les premiers à monter sur scène…ou presque! Le drum et les amplis prenaient toute la place au point où le bassiste/chanteur et le guitariste ont joué en bas! Avec leur album The Great Descent, le groupe a acquis une belle notoriété dans la scène death underground et, plus ça avance, plus on en entend parler! Ils y sont allés avec une belle énergie devant une salle qui, à ma grande surprise, était vraiment pleine. Leur musique était lourde, agressive et tu ne pouvais pas ne pas headbanger! Et pour une salle en béton dans le fin fond d’un sous-sol, contre toute attente, ça sonnait plutôt bien! Par contre, leur set a été BEAUCOUP trop court avec seulement 20 minutes de matériel environ! Mais pour le peu qu’on a eu, c’était une très bonne performance!

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Creeping Death : Tout simplement pesant!

Avec un mélange de death metal et de hardcore, il était clair que la prestation de Creeping Death allait être violente! Leur plus récent EP Specter Of War est incroyablement solide (en plus d’avoir une pochette hallucinante) et j’avais hâte de ressentir toute cette intensité en live! On a justement eu droit à plusieurs titres de ce EP dont les pièces Revenge et Trail Of Confusion qui se sont avérées très brutales et efficaces en spectacle. Si certains essayaient de thrasher comme ils pouvaient, c’est plutôt le hardcore dancing qui était à l’honneur et dans un espace aussi restreint, il fallait faire attention pour éviter les coups de poings qui fusaient de partout. Le groupe a aussi interprété une nouvelle chanson qui paraîtra sur un prochain EP qui sortira peut-être cette année (aucune date pour l’instant). C’était la première fois que Creeping Death présentait son matériel à la foule montréalaise et c’est avec surprise qu’ils ont constaté tout l’engouement et l’intensité de la foule. On a donc été gâtés avec un rappel complètement improvisé où tout le monde s’est donné pour une dernière fois. Creeping Death a offert une prestation énergique mais trop courte à mon goût! Vivement un retour de ce groupe à Montréal!

Auteur : Maxime Pagé

Délétère @ Piranha Bar (Montréal)

C’était une soirée riche en ténèbres qui attendait les gens au Piranha Bar samedi soir alors que le groupe Délétère était de passage dans la métropole dans le cadre du lancement de leur plus récent EP Theovorator: Babelis Testamentum. Pour ajouter une bonne dose d’obscurité à ce spectacle déjà très grim, les groupes Cantique Lépreux et Blood Sacrifice faisaient office de première partie.

Blood Sacrifice : Prometteur!

Le groupe montréalais Blood Sacrifice était le premier à monter sur scène et, pour une première partie, il y avait déjà pas mal de monde. Avec seulement un seul demo sorti, j’étais assez curieux de voir comment le tout allait être rendu en live. Ils oeuvrent dans un black metal qui certes ne réinvente pas la roue, mais qui était tout de même drôlement efficace. La chanteuse Amanda Blodøks avait une très bonne présence scénique et son vocal était puissant. Les pièces se ressemblaient un peu trop par moment mais pas au point d’être dérangeant et les gens présents ont vraiment eu l’air d’apprécier leur prestation. Somme toute, Blood Sacrifice ont donné une bonne performance et risque d’être un groupe à surveiller dans les prochaines années!

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Cantique Lépreux : Puissant et contemplatif

J’avais souvent entendu parler du groupe Cantique Lépreux dans le passé et j’avais enfin la chance de voir pourquoi les gens en parlent autant. Si le groupe est connu pour ses thématiques hivernales, il est clair qu’il ne faisait pas froid lors de leur prestation tant ils y sont allés avec énergie! Le chanteur Blanc Feu avait une bonne communication avec la foule et avait une assez bonne prestance. Leur black metal se veut plus contemplatif avec des textes assez poétiques. On a même eu droit à une toute nouvelle pièce intitulée Lune défroquée qui s’éloigne des thématiques habituelles en s’inpirant des écrits du Marquis de Sade. Si leur musique était puissante, j’ai toutefois eu l’impression à certains moments que les pièces s’étiraient un peu trop en long et en large et finissaient par être quelque peu répétitives. Malgré tout, j’ai bien apprécié la musique de Cantique Lépreux et j’ai enfin compris la source de tout cet engouement!

Setlist : Le froid lépreux, Paysages polaires I, L’adieu, Lune défroquée, Le feu secret, Les étoiles endeuillées, La meute, Paysages polaires III

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Délétère : Black metal pour pestiférés

C’était maintenant l’heure où Délétère montait sur scène pour faire déferler sa musique cryptique et violente sur les fans présents. La salle était tout de même assez pleine et ça promettait d’être intense! J’ai vraiment apprécié leur plus récent EP Theovorator: Babelis Testamentum et j’avais bien hâte de finalement entendre ça en spectacle. Dès les premières notes de Theovoratoris Aduentus, on savait déjà à quoi s’attendre pour le reste du spectacle : Une performance complètement folle avec une intensité remarquable! Tous les musiciens se donnaient corps et âme et le chanteur Thorleïf avec sa carrure imposante s’époumonait pour notre plus grand plaisir. Le groupe est allé piger dans toute sa discographie pour monter la setlist de ce soir, allant des vieilles chansons comme Sales vestales jusqu’aux plus récentes comme Cantus II – Sagina Caedendis et Babel Insanifusor. Cette dernière fut d’ailleurs ma pièce préférée de ce spectacle, plus lente que les autres mais ô combien excellente. C’est finalement avec Complies – Une garce vénale en majesté tirée de leur premier album que le groupe a terminé son set. Délétère a offert une performance incroyable et je dois même avouer qu’après ce spectacle, le groupe est monté en première position dans mon top des groupes de métal noir québécois! Un immense merci à Sepulchral Productions pour ce spectacle!

Setlist : Theovoratoris AduentusBabel InsanifusorMilites Pestilentiae III – Babylonia MagnissimaMatines – PortepestePrime – Exitiabilis VenatusCantus II – Sagina CaedendisCantus III – Ichthus Os Tremoris, Sales VestalesComplies – Une garce vénale en majesté

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Thomas Mazerolles

Gloryhammer @ L'Astral (Montréal)

Les fans de power metal épique ont été très choyés mercredi soir alors que le groupe Gloryhammer était de passage à l’Astral dans le cadre de sa tournée nord-américaine pour la promotion de leur plus récent album Legends From Beyond The Galactic Terrorvortex. Pour agrémenter cette soirée déjà riche en licornes, dragons et batailles légendaires dans l’espace, les groupes Æther Realm et Valfreya assuraient la première partie.

Valfreya : Décevant…

Les musiciens de Valfreya sont des habitués de la scène montréalaise et encore plus des premières parties de spectacles de groupes internationaux. C’est devant une salle tout de même assez pleine que le groupe a commencé son set mais déjà certaines choses n’allaient pas. Le son était tout simplement horrible au point où tout ce qu’on entendait vraiment c’était le drum et le vocal. Ils avaient invité Maude Théberge (Sanguine Glacialis) comme violoniste mais on ne l’entendait pas du tout ou presque. Pire, lors d’une de leurs chansons, les backtracks enterraient le violon, ce que je trouve inacceptable. Deux personnes vêtues de tuniques blanches sont venues faire les fanfarons sur scène pour lancer des chandails du groupe dans la foule, ce que j’ai trouvé un peu gênant et inutile. Malgré tout, les dernières pièces ont mieux sortis que les autres et étaient nettement plus agréables à l’oreille. Mais on va se le dire : c’est peut-être à cause des changements de personnel un peu trop fréquents mais je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait une vraie chimie entre les membres du groupe. Chacun semblait joué pour lui-même et le seul qui démontrait vraiment de l’enthousiasme et de l’énergie était le bassiste…qui a été remplacé par quelqu’un d’autre durant la dernière chanson pour aucune raison apparente. J’ai été vraiment déçu de la prestation de Valfreya qui, pour un groupe roulant depuis dix ans, n’était pas à la hauteur.

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Æther Realm : Une bonne prestation

La dernière fois que j’ai vu Æther Realm en spectacle c’était en première partie d’Alestorm en 2017 et je n’avais pas vraiment apprécié leur performance. Le son n’était pas bon, ni le vocal et le groupe manquait de cohésion sur scène. C’est donc avec des attentes plutôt basses que j’attendais leur prestation et je dois dire que j’ai été agréablement surpris! Cette fois-ci, le groupe avait vraiment l’air d’un groupe avec une bonne chimie et les gars avaient visiblement l’air contents d’être sur scène. Si le son était un peu brouillon au début de leur prestation le tout s’est réglé par la suite et le tout sonnait très bien. Par contre, si le vocal sur album est assez efficace, en live c’était encore une fois problématique. Les screams de Vincent Jones avaient l’air émoussés et il semblait toujours à bout de souffle. La foule a tout de même eu l’air d’apprécier leur prestation et les moshpits étaient respectables. Pour ma part, mon opinion sur Æther Realm a changée, et ce, pour le mieux! Le groupe a offert une bonne prestation et si on fait abstraction du vocal chambranlant, c’était assez agréable!

Setlist : The Chariot, Death, Swampwitch, Kings Of Cups, The Tower, The Magician, The Sun, The Moon, The Star (extrait)

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Gloryhammer : Plus épique que ça, tu meurs!

Après un passage très remarqué à l’édition 2018 du Heavy Montréal, c’est maintenant en tête d’affiche que les gars de Gloryhammer nous reviennent devant une salle à guichet fermé. Leur plus récent album, Legends From Beyond The Galactic Terrorvortex, a été bien reçu par la critique et les fans et j’avais très hâte d’entendre les nouvelles chansons en live. C’est avec The Siege Of Dunkeld (In Hoots We Trust) que tout a commencé et c’est aussi là que le parterre à explosé! La voix de Thomas Winkler était excellente et tout sonnait à merveille. Cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu une foule s’époumoner autant à chaque chanson et c’était franchement beau à voir. En parlant de Thomas Winkler, cela faisait longtemps aussi que je n’avais vu un chanteur entretenir la foule avec une telle ardeur, la faisant participer le plus possible. Les nouvelles pièces sonnaient vraiment bien en spectacle dont Gloryhammer et ma préférée du nouvel album, The Land Of Unicorns. On s’est donc fait envoyé des classiques plus épiques les uns que les autres comme Legend Of The Astral Hammer, Goblin King Of The Darkstorm Galaxy ou encore Angus McFife. Mais je crois que c’est pendant la pièce Universe On Fire et son côté très dansant que l’intensité de la foule a été à son comble. C’est finalement avec The Unicorn Invasion Of Dundee que le groupe nous a laissé et quelle intense finale c’était! C’était le premier spectacle en tête d’affiche à Montréal pour Gloryhammer et ce fut un immense succès. Ils ont offert une performance exceptionnelle et ce spectacle fait maintenant partie de mon top des meilleurs spectacles cette année!

Setlist : The Siege Of Dunkeld (In Hoots We Trust), Gloryhammer, Questlords Of Inverness, Ride to The Galactic Fortress!, The Land Of Unicorns, Masters Of The Galaxy, Legend Of The Astral Hammer, Goblin King Of The Darkstorm Galaxy, Magic Dragon, The Hollywood Hootsman, Hootsforce, Heroes (Of Dundee), Angus McFife, Universe On Fire, The Unicorn Invasion Of Dundee

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Geneviève Hamel

Deicide @ L'Astral (Montréal)

Les légendes du death metal américain Deicide débarquaient à l’Astral mercredi soir dans le cadre de leur tournée nord-américaine. Avec un nouvel album derrière la cravate et étant accompagné des groupes The Absence, Jungle Rot et Origin, ça promettait d’être brutal à souhait!

The Absence : Un melodeath très efficace!

La dernière fois que j’ai vu The Absence en spectacle, c’était en première partie d’Amon Amarth il y a de cela plus de dix ans et j’avais vraiment aimé leur performance. C’est donc devant une salle assez bien remplie que le groupe s’est executé et ça sonnait comme une tonne de briques! Je dirais même que ça faisait très longtemps que je n’avais pas entendu une première partie avec un aussi bon son! Comme dans mon souvenir, le groupe était très énergique en spectacle et leurs nouvelles pièces tirées de l’album A Gift For The Obsessed rentraient solidement au poste, surtout Celestial Hysteria qui fut pour moi le moment fort de leur prestation. Le chanteur Jamie Stewart était très à l’aise sur scène, faisant participer la foule le plus souvent possible. On a aussi eu droit à une toute nouvelle pièce intitulée Walking Shadows qui était rapide, brutale et efficace. C’est finalement avec la pièce Dead And Gone que le groupe a terminé son set. Les gars de The Absence ont offert une excellente prestation qui fut très appréciée par les gens présents.

Setlist : The Murder, Necropolis, Septic Testament, Walking Shadows, Celestial Hysteria, Dead And Gone

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Jungle Rot : Old school!

À chaque fois que j’ai eu la chance de voir Jungle Rot en spectacle, c’était un véritable carnage! Leur prestation de ce soir n’a vraiment pas fait exception! Le tout a commencé avec la pièce Doomsday et le niveau de brutalité est vraiment monté d’un cran comparé au groupe précédent. Vous voyez, Jungle Rot ne fait pas dans la dentelle mais plus dans le camo et dans le sang! Le vocal de Dave Matrise était gras à souhait et mélangée avec un death metal old school et brutal, on a une combinaison parfaite! Dans le cadre de cette tournée, on a eu droit à toute une setlist qui est autant allée piger avec leur vieux matériel que dans le nouveau. On s’est donc fait défoncer la gueule avec pièces comme Burning Cinder, Strangulation Mutilation ou la très directe Eat Fuck Kill. Si le pit était petit mais respectacle lors de The Absence, la foule s’est vraiment déchaînée pendant Jungle Rot et tout le monde headbangait à l’unison. En guise de finale, on a même eu droit à une vieille pièce tirée de leur tout premier demo, Psychotic Cremation. Jungle Rot ont vraiment mis la barre haute avec une performance digne de mention et c’est probablement leur meilleure que j’ai pu voir jusqu’à maintenant!

Setlist : Doomsday, Worst Case Scenario, Send Forth Oblivion, Burning Cinder, Stay Dead, Strangulation Mutilation, Eat Fuck Kill, Terror Regime, Strong Shall Survive, Psychotic Cremation

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Origin : Un chaos structuré

On va se le dire, Origin était probablement le groupe le moins accessible de la soirée. Avec un brutal death ultra technique qui bûche du début à la fin, il est clair que cela n’allait pas rejoindre tout le monde, et malheureusement je fais partie de cette catégorie. Même si le son était bon et que je voyais les musiciens se démener avec leurs instruments, j’ai eu de la difficulté à y trouver mon compte et j’ai surtout eu l’impression que toutes les pièces se ressemblaient, voire même un peu trop. Je dois par contre admettre que Jason Keyser est un très bon frontman avec son vocal ultra puissant et son énergie débordante. Mais mon niveau d’appréciation s’arrête un peu là. Je vois la qualité du musicianship et surtout l’endurance du drummer qui a été une véritable machine, mais je ne m’y suis pas retrouvé. Dommage!

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Deicide : Une prestation correcte, sans plus.

C’était enfin au tour de Glen Benton et de sa bande de se présenter à la foule montréalaise devant une salle qui était maintenant pleine à craquer! Cela faisait presque cinq ans depuis leur dernier passage à Montréal et la tension était palpable. Malheureusement, si le son pour les autres groupes était impeccable, ce n’était vraiment pas le cas pour Deicide. Dès les premières notes de Dead By Dawn, le son de la basse et du drum était beaucoup trop fort et c’est tout ce qu’on a entendu pendant les premières chansons. Mais ce n’est pas le seul détail qui m’a gêné. Le groupe au complet avait l’air sur le pilote automatique et ce qui m’a le plus déçu est le vocal de Glen Benton qui avait l’air de marmonner plus qu’autre chose. Si vous êtes habitués au vocal bien défini et puissant que l’on retrouve sur les albums, ce n’est pas du tout à ça qu’on a eu droit. Même la foule m’a paru beaucoup moins intense pendant Deicide que pendant Origin ou Jungle Rot, ce qui est en soit un peu anormal. On a tout de même eu droit à plusieurs vieux hits comme Once Upon The Cross ou Serpents Of The Light sans oublier leur classique Scars Of The Crucifix. Mais, malgré tout, j’ai eu de la difficulté a vraiment apprécier leur set à cause du son et du manque visible d’enthousiasme du groupe. Certains me diront que c’est normal et que Deicide et Glen Benton sont toujours comme ça en live, mais pour moi ça n’a tout simplement pas cliqué. Je suis sorti du spectacle un peu déçu et j’aurais aimé que la prestation du groupe soit aussi intense que leur musique.

Setlist : Dead By Dawn, When Satan Rules His World, Scars Of The Crucifix, Crawled From The Shadows, They Are The Children Of The Underworld, One With Satan, Once Upon The Cross, Defying The Sacred, Serpents Of The Light, Seal The Tomb Below, Oblivious To Evil, Excommunicated, Dead But Dreaming, In The Minds Of Evil, Sacrificial Suicide, Homage For Satan

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Thomas Courtois

Hernan Cattaneo @ Piknic Electronik (Montréal)

On peut dire que mère nature nous a été très généreuse suite à ce samedi plutôt gris et nous a donné un agréable aperçu d’une journée typique d’été comme on les aime.

Et dans le monde de musique électro à Montréal, qui dit été dit Piknic Électronik !

Par cette belle journée, il fallait donc bien évidemment arriver tôt, s’armer de patience et d’une bonne attitude pour affronter cette belle foule assoiffée (De musique!) …

Cette année, l’équipe de la programmation s’est surpassée avec un line-up de feu et accueillait ce dimanche El Maestro en personne, Hernan Cattaneo, maître de la house progressive. Pour ceux qui ne connaissent pas Hernan, je vous dirai seulement qu’il est dans l’industrie depuis le début des années 90, et que c’est un incontournable en son genre alors je vous laisse imaginer tout le plaisir que vous allez avoir à fouiner sur sa discographie. 

Hernan est resté plutôt fidèle à lui-même. J’aurais préféré un set un peu plus rythmé dès le début puisqu’on avait seulement droit à une courte prestation. Bon d’accord, il a joué un set de 3 heures, mais il faut dire que pour les connaisseurs et fervents admirateurs de ce dernier, c’était plus comme un appetizer, lui qui a l’habitude de nous donner une prestation beaucoup plus longue (Je pense surtout aux fameux Open to Close légendaires qu’il fait avec Guy J Des nuits mémorables!). J’avais adoré le voir au Stereo (Montréal). Probablement que l’ambiance en général y a joué pour beaucoup. Pour moi, la house progressive, c’est comme une aventure. Ce genre musical a la capacité de nous faire voyager, mais malheureusement, je ne me suis pas laissée emporter cette fois-ci.

J’ajoute aussi une petite mention à Simply City qui a bien préparé le terrain pour El Maestro! J’ai raté le début mais ce n’est que partie remise! (DJ local oblige!)

Le Piknic Électronik, je m’y rends pour me déhancher sur le son de mes artistes préférés. Je reviens pour profiter pleinement de la saison estivale, du beau monde et des bons drinks.

Auteure & Photographe: SABE D FOTO

Abyssal @ Coop Katacombes (Montréal)

Si t’aimes le metal cryptique, voire d’outre-tombe, il y a de fortes de chances que tu te trouvais au concert du groupe britannique Abyssal à la Coop Katacombes mardi soir. Le groupe nous offrait son seul spectacle en sol canadien et, pour l’occasion, il était accompagné des groupes Tchornobog et Basalte.

Basalte : Du lourd!

C’est avec un éclairage ultra sombre que le groupe Basalte est monté sur scène pour nous présenter son matériel ultra lourd. Dès les premières notes, toute la salle vibrait au son des basses fréquences et la salle était tout de même bien remplie pour une première partie. Leur musique est assez lente et expérimentale et tout le monde semblait en transe à l’écoute de leurs chansons. Bien que les compositions étaient très heavy, j’ai eu un peu de difficulté à vraiment embarquer dans leur univers. La performance était bien sentie, mais j’ai trouvé qu’il manquait un petit quelque chose, que ce soit au niveau de l’ambiance ou des mélodies. C’est cool quand c’est lourd, mais on fait le tour assez rapidement. Bref, j’ai trouvé la prestation de Basalte correcte mais leur musique ne m’a pas interpelé plus que ça. Dommage!

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Tchornobog : Catastrophique…

Je dois vous l’avouer, j’étais surtout venu à ce spectacle pour enfin voir Tchornobog en spectacle. J’ai trouvé leur album éponyme très intéressant et je me demandais comme le tout allait être rendu en live. Je ne passerai pas par quatre chemins:  J’ai été horriblement déçu. Le son lors de leur prestation était tout simplement dégueulasse au point que je n’ai même pas pu reconnaître la première chanson. La basse était inaudible et les riffs se perdaient dans un bruit sourd. Le leader du groupe, Markov Soroka, est arrivé sur scène avec un make-up occulte, mais les autres n’en avaient pas, ce qui ajoutait au manque de cohésion au sein du groupe. J’ai même réécouté l’album en retournant chez moi et je ne comprends pas comment cela a pu virer au fiasco comme ça. Les gens présents semblaient médusés par la performance et, même après la dernière pièce, la plupart n’applaudissaient même pas (ça en dit long). J’ai entendu par la suite que c’était la troisième prestation du groupe à Montréal et que c’est celle qui sonnait le mieux (aouch.). En gros, Tchornobog n’a pas réussi à retranscrire leur album en live, ni au niveau des mélodies que de l’ambiance. Extrêmement décevant.

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Abyssal : Symphonie des profondeurs

C’était maintenant au tour d’Abyssal de pousser la noirceur à un niveau rarement vu. Il est quelque peu difficile de décrire leur musique qui mélange death, black et doom metal mais avec une ambiance sombre et lourde qui leur est propre. Si tous les musiciens étaient tout simplement encapuchonnés, le chanteur lui était couvert de la tête aux pieds par un voile noire avec lequel il était impossible de distinguer son visage. Ce déguisement de scène marchait parfaitement bien avec le genre de musique qu’ils font! La plupart des pièces provenaient de leur plus récent album Antikatastaseis mais ils sont tout de même allés piger quelques titres sur les deux albums précédents comme Deus Vult et The Headless Serpent. J’aurais aimé entendre quelques titres du nouvel album dont la sortie est prévue pour juin mais il n’en fut rien malheureusement. Et la seule autre critique que je pourrais apporter est que leur set a été extrêmement court, n’allant pas au delà du 45 minutes. Mais, somme toute, je dois dire que la prestation d’Abyssal a été très solide du début à la fin, au point de me donner le goût de me relancer dans leur discographie.

Setlist : I Am Alpha And Omega, The Cornucopian, Deus Vult, The Headless Serpent, Under The Wretched Sun Of Hattin, Chrysalis

Auteur : Maxime Pagé

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