Category: Québec

Architects + While She Sleeps + Thy Art Is Murder @ MTelus (Montreal)

C’est une soirée de printemps très relaxe au centre-ville de Montréal, les feuilles poussent et les métalleux sortent le bout de leur nez. Plusieurs centaines de personnes se dirigent vers le Métropolis pour aller enjoy le son d’un bon show de musique forte.

While She Sleeps, Thy Art Is Murder et Architects étaient de passage dans la métropole avec la tournée Holly Hell, titre du nouvel album d’Architects sortie en novembre dernier.

Le premier band a commencé avec force. Le Métropolis était déjà pleins à craquer et la frénésie se faisait ressentir. While She Sleeps a joué pour seulement 30 minutes (malheureusement pour moi), mais ils ont su absorber l‘attention de la foule. Je ne les avais jamais vus en show et j’ai été agréablement surprise. Les moshpits, le body surfing et le criage étaient déjà bien présents dès la première note de musique. 

Est venu ensuite le band de « vrai de vrai » métal, Thy Art Is Murder. Mettons que si tu te sens bien fâché et que t’as besoin de faire sortir le méchant, je te conseille d’écouter ça parce que ça sonne pas bin bin sweet. Encore là, les jeunes et les moins jeunes se préparaient pour le band qu’ils attendaient depuis plus d’un an : ARCHITECTS. Ouuuh, leur nom s’est fait appeler plus d’une fois entre 8h45 et 9h25 je te dis. Ça sentait l’impatience et l’excitation dans cette salle.

Ils sont finalement arrivés sur scène, très peu émotifs comme à leur habitude, mais ils ont donnés tout qu’un show. Si tu es un fan de métal, hardcore, métalcore, etc., et que tu ne connais pas Architects, va écouter ça tout de suite. Ça va bien sonner dans tes oreilles je te promets. C’est avec un beau mixte des albums Holly Crown, Daybreaker, Lost Forever // Lost Togheter, All Our Gods Have Abandonned Us et de Holly Hell qu’Architects a joué plus d’une heure et demie de belles mélodies méchantes. J’ai rarement vue une foule de spectacle hardcore être autant en forme de la première à la dernière minute. Les fans n’arrêtaient pas (legit tout le show) de crier ARCHITECTS, ARCHITECTS, de chanter les paroles et de crier le fameux Ohé, ohé (typique des Canadiens de Montréal) pendant tout le spectacle. On voyait quand même un peu le mélange de malaise et de joie dans le visage du frontman Sam Carter malgré le fait qu’il nommait être plus que content d’être présent dans notre ville. Un hommage à leur frère Tom Searle décédé d’un cancer de la peau en 2016 a aussi été fait lors de cette belle soirée remplie d’émotions. On a déjà bien hâte à leur prochain passage dans notre merveilleuse métropole. 

Auteure: Elizabeth Gauthier

Photographe: Pedro Riot

Your Last Wish @ Piranha Bar (Montréal)

On a eu droit à du metal de qualité samedi soir alors que les groupes Your Last Wish, Uhtcearu et Bane se produisaient au Piranha Bar. C’était au départ un spectacle de la tournée nord-américaine de Bane et Uhtcearu mais ils ont décidé de laisser Your Last Wish faire le headline, ce qui est tout à leur honneur.

Bane : Solide!

Le groupe Bane accumule les passages à Montréal depuis environ un an, et ce, au grand plaisir de leurs fans (et de moi-même!). Leur plus récent album, Esoteric Formulae, a terminé dans mon top 10 des meilleurs albums métal québécois de l’an passé et ce n’est pas pour rien! C’est donc devant une foule respectable en densité que le groupe nous a présenté son matériel très inspiré par Dissection. Tout a commencé avec The True Insomnia tirée de leur premier album Chaos, Darkness & Emptiness et ça sonnait déjà comme une tonne de briques! Branislav Panic est un excellent frontman et dégage une énergie et un enthousiasme contagieux! Tout était réglé au quart de tour et il était carrément impossible de ne pas headbanger durant leur prestation. J’ai un petit faible pour la pièce Bringer Of Pandimensional Disorder, single de leur plus récent album, qui a été très efficace en spectacle! C’est avec Pandemonium qui le groupe a terminé son set et sa finale très militaire a été une finale parfaite. Le groupe Bane ne m’avait jamais déçu en spectacle et je crois que ce n’est pas prêt d’arriver!

Setlist : The True Insomnia, Beneath The Black Earth, Bringer Of Pandimensional Disorder, In Endless Silence, World Of Desolation, Into Oblivion, Pandemonium

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Uhtcearu : Une très belle découverte!

Le groupe du Wisconsin était le deuxième à monter sur la scène du Piranha Bar et je dois avouer qu’avant l’annonce de cette tournée, je n’avais jamais entendu parler d’eux. Ils oeuvrent dans un black metal assez unique, mélangeant agressivité et passages plus ambiants. Ils étaient en tournée pour la promotion de leur plus récent album Madness & Creation sorti au début du mois de mai. C’était leur premier spectacle à Montréal et les gens présents étaient assez curieux d’entendre leur matériel. Le trio y est allé avec une bonne énergie et les pièces sonnaient très bien en live. Le trio y est allé avec une très bonne énergie et leurs chansons sonnaient très bien en live! Leur musique était envoûtante et les gens présents ont vraiment eu l’air d’apprécier. Si vous êtes à la recherche de nouveaux groupes à écouter, Uhtcearu mériterait amplement sa place sur votre liste!

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Your Last Wish : Toute une fougue!

La dernière fois que j’ai vu Your Last Wish en spectacle c’était en 2011 en première partie de Kalmah. À l’époque, je n’avais pas tellement apprécié leur matériel, mais c’était surtout parce que le son était tout simplement horrible. C’est donc huit ans plus tard et avec plusieurs changements au niveau de leur line-up que je les revois sur scène. On va se le dire, leur chanteuse Roxana Bouchard en a dedans! Son vocal est puissant et elle est très énergique sur scène, faisant même participer la foule à plusieurs occasions. C’était aussi impressionnant de voir David Gagné (jouant aussi dans Hollow), shredder comme un malade et je dirais même que les deux guitaristes se complétaient vraiment bien. Blake Lemieux aux drums sonnait comme une machine de guerre et a été tight du début à la fin. Par contre, c’était un peu dommage qu’ils n’avaient pas de bass en spectacle, ce qui aurait donné davantage de punch à leur prestation. Ils ont joué plusieurs nouvelles pièces de leur nouvel album qui est supposé sortir un peu plus tard cette année et ça sonnait assez bien. On a aussi eu droit à un hommage émouvant dédié à Naty Baril (bassiste de Potion 13 et ancienne de BCI), décédée plus tôt de mois-ci d’une tumeur au cerveau. Your Last Wish ont donné une bonne prestation et je suis curieux d’entendre leur nouveau matériel en album.

Auteur : Maxime Pagé

Avantasia @ MTELUS (Montréal)

On a eu droit à un spectacle d’envergure jeudi soir alors qu’Avantasia, projet de Tobias Sammet (aussi chanteur d’Edguy) s’arrêtait au MTELUS dans le cadre de sa courte tournée nord-américaine pour la promotion de son plus récent album Moonglow. Les fans présents avaient besoin d’être prêts car le groupe nous avait prévu un énorme set de trois heures!

Avantasia : Le meilleur rock opera qui soit!

C’était la première fois qu’Avantasia se produisait dans la métropole et, à voir la densité de la foule, ils étaient attendus de pied ferme depuis de nombreuses années. C’est avec un immense écran derrière la scène que tout ce beau monde s’est présenté devant la foule. Tobias Sammet a toujours eu le don de rassembler les meilleurs talents et légendes du métal et ce fut d’ailleurs très old-school. On a donc vu défiler des grands noms comme Jørn Lande, Geoff Tate (ex-Queensrÿche), Ronnie Atkins (Pretty Maids), Eric Martin (Mr. Big) et Bob Catley (Magnum). On a aussi eu la chance de découvrir la jeune Adrienne Cowan, chanteuse du groupe Seven Spires qui a donné toute une performance ainsi que Herbie Langhans qui ne s’en est pas trop mal tiré non plus. Tout le monde était en voix et Tobias Sammet avait vraiment l’air content et ému de la réaction et de l’intensité des fans présents.

Si beaucoup de chansons provenaient de leur plus récent opus Moonglow, le groupe a bien pris soin de concocter une setlist qui allait plaire à tout le monde, survolant la grande majorité de leur discographie. On a eu droit à d’autant de vieux classiques très power metal comme Reach Out For The Light et Avantasia qu’à des monstres comme The Raven Child et Let The Storm Descend Upon You en passant par le cover de Maniac par Michael Sembello. Si tous les vocalistes apportaient chacun une bonne dose d’intensité, j’ai vraiment été impressionné par la prestation de Jørn Lande qui, avec sa présence scénique et sa voix puissante, m’a carrément donné des frissons. J’avais souvent entendu parlé de lui dans le passé et de le voir en spectacle était une chance inespérée! Je dois par contre apporter un petit bémol concernant la prestation de Bob Catley. Du haut de ses 71 ans, c’était tout de même impressionnant de le voir sur scène mais je n’ai pas trouvé son apport aux pièces particulièrement intéressant et j’ai souvent eu l’impression qu’il avait un peu de difficulté à atteindre les notes. Une certaine fatigue due à la tournée? Qui sait! On a eu droit à une finale à tout casser avec un mash-up des pièces Sign Of The Cross et The Seven Angels où tout le monde est monté sur scène et chantait en choeur. C’était tout simplement épique et je n’aurais pas pu demandé mieux pour clore cette soirée. Le spectacle d’Avantasia à Montréal a été un succès retentissant et je crois fermement que tout les gens présents sont sortis du MTELUS amplement satisfaits.

Setlist : Ghost In The Moon, Starlight, Book Of Shallows, The Raven Child, Lucifer, Alchemy, Invincible, Reach Out For The Light, Moonglow, Maniac (Michael Sembello Cover), Dying For An Angel, Lavender, The Story Ain’t Over, The Scarecrow, Promised Land, Twisted Mind, Avantasia, Let The Storm Descend Upon You, Master Of The Pendulum, Shelter From The Rain, Mystery Of The Blood Red Rose, Lost In Space, Farewell, Sign Of The Cross/The Seven Angels

 

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Geneviève Hamel

Majestic Downfall / Helevorn @ Piranha Bar (Montréal)

Les fans de doom se devaient d’être au Piranha Bar mardi soir alors que les formations Majestic Downfall et Helevorn s’arrêtaient à Montréal dans le cadre de leur tournée canadienne. C’était la première fois que ces groupes jouaient dans la métropole et c’était aussi la dernière date de leur tournée. Place à la mélancolie!

Helevorn : Sombre, lourd, magnifique

Mais c’est malheureusement devant une salle pratiquement vide que le groupe espagnol Helevorn est monté sur scène mais cela ne les a pas empêché d’afficher un bel enthousiasme. Avant l’annonce de cette tournée, je n’avais jamais entendu parler du groupe et, après avoir écouté leur dernier album Aamamata, je suis tombé sous le charme. Ils oeuvrent dans un doom metal à l’européenne très mélodique et mélancolique et ils le font de façon très efficace. Vu l’absence de groupe d’ouverture, Helevorn on joué un set plus long, au grand plaisir des fans présents. Le son était très bon et le musicianship était impeccable. Ils sont allés piger dans une bonne partie de leur discographie passant de pièces du plus récent album comme Aurora et Blackened Wave ainsi que de plus vieux titres comme The Inner Crumble et From Our Glorious Days. Le moment fort pour moi a été l’interprétation de A Sail To Sanity, ma préférée du nouvel album. Le tout s’est terminé avec Burden Me, excellente pièce tirée de leur troisième album Compassion Forlorn. Si vous n’étiez pas à ce spectacle, vous avec manqué une excellente prestation de Helevorn et j’espère fortement que ce passage à Montréal ne sera pas le dernier!

Setlist : Aurora, A Sail To Sanity, Delusive Eyes, Goodbye, Hope, Blackened Wave, The Inner Crumble, From Our Glorious Days, Burden Me

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Majestic Downfall : Un doom/death bien senti!

Si la musique de Helevorn était tout de même pesante, Majestic Downfall n’y va pas avec le dos de la cuillère avec un doom/death ultra lourd. Si Helevorn évoque la mélancolie, Majestic Downfall y va avec une grosse dose de désespoir! Enfin, vous avez compris le principe! Le groupe mexicain était en ville pour faire la promotion de son plus récent album Waters Of Fate sorti en décembre dernier. Ce que j’ai tout de suite remarqué est le surplus d’énergie et d’intensité provenant de leur chanteur et bassiste Jacobo Córdova, qui gueulait et headbangait comme s’il n’y avait plus de lendemain. On s’est donc fait envoyé du lourd avec des pièces comme Escape My Thought, Veins et Collapse Pitch Black, toutes accumulant entre treize et quinze minutes chacune. Ils ont même joué une chansons provenant de leur tout premier album, Temple Of Guilt, beaucoup plus mélodique que leur plus récent matériel. Comme pour beaucoup de fins de tournées, les membres du groupe précédent ont pris la scène d’assaut avec des maracas, causant l’hilarité générale. En gros, Les gars de Majestic Downfall ont offert une performance bien sentie et méritaient amplement d’avoir une foule plus dense pour leur prestation.

Auteur : Maxime Pagé

Halestorm @ Halestorm (Montréal)

La formation Halestorm était finalement de passage dans la métropole pour promouvoir leur dernier album qui a pour titre Vicious. Les amateurs de musique rock avaient donc rendez-vous au MTelus pour voir ceux-ci ainsi que les groupes Beastö Blancö et Palaye Royale.

Il y a beaucoup d’amateurs lors que la formation Beastö Blancö arrive sur scène pour partager leur futur apocalyptique. Ayant des costumes qui pourraient provenir de l’univers de Mad Max, Chuck Garric (Alice Cooper) chante et joue de la guitare avec une cagoule en début de concert tandis que Calico Cooper (fille d’Alice) anime la foule tout en partageant le chant avec Chuck. Dès la première pièce Freak, la foule est assommée par cette lourde musique qui fait penser à un mélange de Rob Zombie, Volbeat et Marylin Manson. Le visuel est impressionnant et l’on voit que Calico est totalement dans son élément. Elle danse, chante et hypnotise rapidement de nombreux amateurs qui ne savent pas quoi penser. Ayant seulement que trente minutes, le groupe enchaine rapidement les titres sans vraiment interagir avec la foule entre ceux-ci. Comme leur nouvel album sera disponible sous peu, il est normal que le groupe joue seulement deux titres de celui-ci, soit The Seeker et Solitary Rave. Le guitariste Brother Latham et le bassiste Jan LeGrow sont aussi très dynamiques sur scène et l’on remarque qu’il y a une belle chimie entre les membres du groupe. Le batteur du groupe ne pouvait être de la tournée et il est remplacé par Seven Antonopoulos (Channel Zero) et ce dernier est tout simplement une bête à la batterie. C’est seulement en fin de prestation que les amateurs retrouvent leurs esprits et donnent finalement signe de vie. À voir la réaction de la foule, ces derniers ne s’attendaient vraiment pas à cela et l’on voyait rapidement que ce n’était pas le style musical qu’ils venaient voir ce soir. Cela dit, le groupe a offert une excellente prestation et ils ont aussi recruté plusieurs amateurs lors de ce premier passage dans la métropole.

C’est maintenant au tour de la formation Palaye Royale de s’exécuter et l’on voit rapidement que le style rock classique par ceux-ci est davantage ce que les amateurs recherchent. Il n’est donc pas surprenant de les voir démontrer beaucoup plus d’enthousiasme pour leur musique. Les musiciens interagissent constamment avec la foule, particulièrement le chanteur Remington Leith. Même si leur musique est parfois générique, les amateurs sont très démonstratifs tout au long de leur prestation, plus particulièrement lors des titres Mosochist et Fucking With My Head. Leur place en tant que second groupe était tout à fait adéquate et a très bien préparé les amateurs pour le groupe principal.

Halestorm ne fait jamais les choses comme les autres groupes et cette fois l’innovation du batteur Arjay Hale passe à un autre niveau lorsqu’il entame le spectacle avec son solo de batterie et ses énormes baguettes. C’est bien entendu le groupe que tout le monde est venu voir et la foule se déchaine rapidement au rythme de la musique. On remarque immédiatement que la formation est en grande forme et que Lzzy sait toujours comment prendre le contrôle d’une foule. Même si leur album Vivious date depuis plus d’un an, il est tout à fait normal qu’il soit mis en valeur avec six sélections. Les classiques Freak Like Me et Mz Hyde sont joués très tôt en soirée au grand plaisir des amateurs. On remarque que le jeu de lumière est superbe, mais il y a plusieurs moments où il y a tellement d’éléments derrière les musiciens que cela est tout simplement distrayant. Le style funk de la pièce Do Not Disturb est intense et véhicule beaucoup d’émotion. Lzzy se sert de cette dernière comme tremplin pour enchainer avec l’excellent titre I Get Off en fin de spectacle. Les musiciens ont à peine quitté la scène que les amateurs crient pour les faire revenir. Lzzy revient sur scène avec Joe afin d’interpréter le titre The Silence. C’est sur cette pièce que l’on voit que sa puissante voix peut aussi véhiculer beaucoup d’émotion. Lzzy prend le temps d’informer la foule que ce spectacle est le dernier de la tournée et elle invite les autres groupes à venir sur scène avant d’enchainer avec la pièce Here’s To Us qui est bien entendu chantée par les à pleins poumons par les amateurs. La soirée prend fin avec les titres les plus lourds de groupe, soit Love Bites (So Do I) et I Miss The Misery.

Comme à son habitude Lzzy a remercié les amateurs de Montréal pour une autre excellente soirée et pour s’être déplacés en grand nombre encore une fois.

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Thomas Mazerolles

A Pale Horse Named Death @ Piranha Bar (Montréal)

Même si la formation A Pale Horse Named Death compte sur des musiciens de renom comme Sal Abruscato (ex Life Of Agony et ex Type O Negative) à la voix/guitare, Johnny Kelly (Danzig et ex Type O Negative) à la batterie et Joe Taylor (exDoro) à la guitare, leur popularité s’accentue à chacun de leurs concerts. Ils étaient de passage Piranha Bar dans le cadre d’une petite tournée dans le nord-est de l’Amérique qui inclut le Canada pour la toute première fois.

À la grande surprise des musiciens, il y a beaucoup d’amateurs présents lorsque ces derniers montent sur scène pour enchaîner les titres To Die In Your Arms et Devil In The Closet. Le style doom et gothique de leur musique est tout de même entraînant et les amateurs hochent rapidement leur tête au rythme de la musique. Comme nous pouvons nous y attendre, le style musical implique que les musiciens se déplacent peu sur scène, mais cela n’empêche pas Sal d’interagir régulièrement avec la foule. Il s’efforce aussi pour dire quelques mots en français, au grand plaisir des amateurs. Même si leur nouvel album When The World Becomes Undone date du début de l’année, le groupe joue seulement les pièces Love The Ones You Hate,Voltures et Splinters. La majorité des titres proviennent de leur premier album.  Les amateurs qui attendaient le groupe avec impatience n’hésitent pas à chanter le refrain de plusieurs compositions et cela donne un énorme sourire aux musiciens. Ces derniers sont tellement heureux de la tournure de la soirée que Sal mentionne à quelques reprises qu’ils vont revenir dans la métropole prochainement. Le seul moment qui a paru très long est lorsque le groupe a repris en boucle la fin d’un titre pendant de longues minutes. Mais, à part cela, la sélection des pièces était bien balancée et l’on retrouvait plusieurs compositions au tempo rapide afin de donner du punch à leur prestation. Les amateurs ont particulièrement apprécié les pièces Die Alone et Killer By Night jouées en fin de prestation.

Pour certains amateurs, la venue de la formation A Pale Horse Named Death était une belle découverte alors que pour d’autres, cette soirée était une enfin une réalité, gracieuseté de Dungeon Works Productions. En espérant que le retour de la formation ne se fera pas attendre trop longtemps.

Auteur : Albert Lamoureux

Damso @ Place Bell (Montréal)

Afin de conclure en beauté son Lithopédion Tour, Damso se produisait vendredi à la Place Bell de Laval. C’est en effet dans cette salle qu’a finalement été déplacé le spectacle du fameux rappeur belge qui n’avait mis que quelques heures à sold out le MTelus lors de sa dernière prévente en ligne. Ce simple fait suffisait d’ailleurs à annoncer le succès monstre qu’allait être le premier passage de Damso en territoire nord-américain, sans compter les différentes stories spécialement destinées au public montréalais que l’artiste publiait sur son compte Instagram depuis plus d’un mois, afin d’entretenir la hype autour de l’événement…

Ainsi, après une première partie malgré tout un peu poussive de Lost (plus connu comme faisant parti du célèbre collectif de rap montréalais 5sang14, qui s’apprête d’ailleurs à se produire en spectacle le 15 juins dans le cadre des Francos) qui enchaîne quelques titres issus de sa dernière mixtape Bonhomme Pendu (Chapitre 3) devant une Place Bell qui frémis déjà en attendant l’arrivée de Damso sur les planche, ce dernier entre enfin en scène tandis que résonnent les premières notes de Feu de bois, titre phare de Lithopédion, son dernier projet déjà certifié disque de platine sur le continent européen.  C’est d’ailleurs entre les morceaux issus de ce nouvel opus ainsi que ceux provenant de Batterie faible, son premier album à connaître un grand succès commercial, que le rappeur oscille pendant plus d’une heure et demie de concert. Ce choix de setlist écartant volontairement quelques uns des plus gros succès de Ipséité, son projet précédent, montre d’ailleurs qu’il s’adresse clairement à un public avisé, constitué de spectateurs fans de longue date. Ces derniers sont d’ailleurs ravi de titres interprétés par l’artiste et hurlent leur approbation dès les premières notes de chaque instru, offrant dignement au rappeur belge une démonstration du chaleureux accueil québécois. Ce dernier le remarque évidemment et ne manque pas de communiquer avec son public entre les morceaux, lui faisant entre autre part du fait que la date du concert coïncide avec son vingt-septième anniversaire… C’est donc la tendre absurdité d’une foule en délire chantant Joyeux Anniversaire à Damso qui semble avoir particulièrement touché le rappeur qui, pour sa part, offre à ses fans un généreux rappel se concluant sur Macarena, son plus gros hit.

Ainsi, même si quelques bémols peuvent toutefois être soulevés (la disposition scénique semble par exemple avoir résolument été conçue pour une scène de l’ampleur de celle du MTelus et s’avère donc beaucoup trop modeste au milieu d’une Place Bell pleine à craquer), le premier passage du rappeur bruxellois en territoire montréalais s’avère couronné de succès et il ne nous reste donc plus qu’à espérer le revoir d’ici très bientôt.

Auteur: Jérémie Picard

Crédit photo: Damso

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