Category: Québec

Avantasia @ MTELUS (Montréal)

On a eu droit à un spectacle d’envergure jeudi soir alors qu’Avantasia, projet de Tobias Sammet (aussi chanteur d’Edguy) s’arrêtait au MTELUS dans le cadre de sa courte tournée nord-américaine pour la promotion de son plus récent album Moonglow. Les fans présents avaient besoin d’être prêts car le groupe nous avait prévu un énorme set de trois heures!

Avantasia : Le meilleur rock opera qui soit!

C’était la première fois qu’Avantasia se produisait dans la métropole et, à voir la densité de la foule, ils étaient attendus de pied ferme depuis de nombreuses années. C’est avec un immense écran derrière la scène que tout ce beau monde s’est présenté devant la foule. Tobias Sammet a toujours eu le don de rassembler les meilleurs talents et légendes du métal et ce fut d’ailleurs très old-school. On a donc vu défiler des grands noms comme Jørn Lande, Geoff Tate (ex-Queensrÿche), Ronnie Atkins (Pretty Maids), Eric Martin (Mr. Big) et Bob Catley (Magnum). On a aussi eu la chance de découvrir la jeune Adrienne Cowan, chanteuse du groupe Seven Spires qui a donné toute une performance ainsi que Herbie Langhans qui ne s’en est pas trop mal tiré non plus. Tout le monde était en voix et Tobias Sammet avait vraiment l’air content et ému de la réaction et de l’intensité des fans présents.

Si beaucoup de chansons provenaient de leur plus récent opus Moonglow, le groupe a bien pris soin de concocter une setlist qui allait plaire à tout le monde, survolant la grande majorité de leur discographie. On a eu droit à d’autant de vieux classiques très power metal comme Reach Out For The Light et Avantasia qu’à des monstres comme The Raven Child et Let The Storm Descend Upon You en passant par le cover de Maniac par Michael Sembello. Si tous les vocalistes apportaient chacun une bonne dose d’intensité, j’ai vraiment été impressionné par la prestation de Jørn Lande qui, avec sa présence scénique et sa voix puissante, m’a carrément donné des frissons. J’avais souvent entendu parlé de lui dans le passé et de le voir en spectacle était une chance inespérée! Je dois par contre apporter un petit bémol concernant la prestation de Bob Catley. Du haut de ses 71 ans, c’était tout de même impressionnant de le voir sur scène mais je n’ai pas trouvé son apport aux pièces particulièrement intéressant et j’ai souvent eu l’impression qu’il avait un peu de difficulté à atteindre les notes. Une certaine fatigue due à la tournée? Qui sait! On a eu droit à une finale à tout casser avec un mash-up des pièces Sign Of The Cross et The Seven Angels où tout le monde est monté sur scène et chantait en choeur. C’était tout simplement épique et je n’aurais pas pu demandé mieux pour clore cette soirée. Le spectacle d’Avantasia à Montréal a été un succès retentissant et je crois fermement que tout les gens présents sont sortis du MTELUS amplement satisfaits.

Setlist : Ghost In The Moon, Starlight, Book Of Shallows, The Raven Child, Lucifer, Alchemy, Invincible, Reach Out For The Light, Moonglow, Maniac (Michael Sembello Cover), Dying For An Angel, Lavender, The Story Ain’t Over, The Scarecrow, Promised Land, Twisted Mind, Avantasia, Let The Storm Descend Upon You, Master Of The Pendulum, Shelter From The Rain, Mystery Of The Blood Red Rose, Lost In Space, Farewell, Sign Of The Cross/The Seven Angels

 

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Geneviève Hamel

Majestic Downfall / Helevorn @ Piranha Bar (Montréal)

Les fans de doom se devaient d’être au Piranha Bar mardi soir alors que les formations Majestic Downfall et Helevorn s’arrêtaient à Montréal dans le cadre de leur tournée canadienne. C’était la première fois que ces groupes jouaient dans la métropole et c’était aussi la dernière date de leur tournée. Place à la mélancolie!

Helevorn : Sombre, lourd, magnifique

Mais c’est malheureusement devant une salle pratiquement vide que le groupe espagnol Helevorn est monté sur scène mais cela ne les a pas empêché d’afficher un bel enthousiasme. Avant l’annonce de cette tournée, je n’avais jamais entendu parler du groupe et, après avoir écouté leur dernier album Aamamata, je suis tombé sous le charme. Ils oeuvrent dans un doom metal à l’européenne très mélodique et mélancolique et ils le font de façon très efficace. Vu l’absence de groupe d’ouverture, Helevorn on joué un set plus long, au grand plaisir des fans présents. Le son était très bon et le musicianship était impeccable. Ils sont allés piger dans une bonne partie de leur discographie passant de pièces du plus récent album comme Aurora et Blackened Wave ainsi que de plus vieux titres comme The Inner Crumble et From Our Glorious Days. Le moment fort pour moi a été l’interprétation de A Sail To Sanity, ma préférée du nouvel album. Le tout s’est terminé avec Burden Me, excellente pièce tirée de leur troisième album Compassion Forlorn. Si vous n’étiez pas à ce spectacle, vous avec manqué une excellente prestation de Helevorn et j’espère fortement que ce passage à Montréal ne sera pas le dernier!

Setlist : Aurora, A Sail To Sanity, Delusive Eyes, Goodbye, Hope, Blackened Wave, The Inner Crumble, From Our Glorious Days, Burden Me

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Majestic Downfall : Un doom/death bien senti!

Si la musique de Helevorn était tout de même pesante, Majestic Downfall n’y va pas avec le dos de la cuillère avec un doom/death ultra lourd. Si Helevorn évoque la mélancolie, Majestic Downfall y va avec une grosse dose de désespoir! Enfin, vous avez compris le principe! Le groupe mexicain était en ville pour faire la promotion de son plus récent album Waters Of Fate sorti en décembre dernier. Ce que j’ai tout de suite remarqué est le surplus d’énergie et d’intensité provenant de leur chanteur et bassiste Jacobo Córdova, qui gueulait et headbangait comme s’il n’y avait plus de lendemain. On s’est donc fait envoyé du lourd avec des pièces comme Escape My Thought, Veins et Collapse Pitch Black, toutes accumulant entre treize et quinze minutes chacune. Ils ont même joué une chansons provenant de leur tout premier album, Temple Of Guilt, beaucoup plus mélodique que leur plus récent matériel. Comme pour beaucoup de fins de tournées, les membres du groupe précédent ont pris la scène d’assaut avec des maracas, causant l’hilarité générale. En gros, Les gars de Majestic Downfall ont offert une performance bien sentie et méritaient amplement d’avoir une foule plus dense pour leur prestation.

Auteur : Maxime Pagé

Halestorm @ Halestorm (Montréal)

La formation Halestorm était finalement de passage dans la métropole pour promouvoir leur dernier album qui a pour titre Vicious. Les amateurs de musique rock avaient donc rendez-vous au MTelus pour voir ceux-ci ainsi que les groupes Beastö Blancö et Palaye Royale.

Il y a beaucoup d’amateurs lors que la formation Beastö Blancö arrive sur scène pour partager leur futur apocalyptique. Ayant des costumes qui pourraient provenir de l’univers de Mad Max, Chuck Garric (Alice Cooper) chante et joue de la guitare avec une cagoule en début de concert tandis que Calico Cooper (fille d’Alice) anime la foule tout en partageant le chant avec Chuck. Dès la première pièce Freak, la foule est assommée par cette lourde musique qui fait penser à un mélange de Rob Zombie, Volbeat et Marylin Manson. Le visuel est impressionnant et l’on voit que Calico est totalement dans son élément. Elle danse, chante et hypnotise rapidement de nombreux amateurs qui ne savent pas quoi penser. Ayant seulement que trente minutes, le groupe enchaine rapidement les titres sans vraiment interagir avec la foule entre ceux-ci. Comme leur nouvel album sera disponible sous peu, il est normal que le groupe joue seulement deux titres de celui-ci, soit The Seeker et Solitary Rave. Le guitariste Brother Latham et le bassiste Jan LeGrow sont aussi très dynamiques sur scène et l’on remarque qu’il y a une belle chimie entre les membres du groupe. Le batteur du groupe ne pouvait être de la tournée et il est remplacé par Seven Antonopoulos (Channel Zero) et ce dernier est tout simplement une bête à la batterie. C’est seulement en fin de prestation que les amateurs retrouvent leurs esprits et donnent finalement signe de vie. À voir la réaction de la foule, ces derniers ne s’attendaient vraiment pas à cela et l’on voyait rapidement que ce n’était pas le style musical qu’ils venaient voir ce soir. Cela dit, le groupe a offert une excellente prestation et ils ont aussi recruté plusieurs amateurs lors de ce premier passage dans la métropole.

C’est maintenant au tour de la formation Palaye Royale de s’exécuter et l’on voit rapidement que le style rock classique par ceux-ci est davantage ce que les amateurs recherchent. Il n’est donc pas surprenant de les voir démontrer beaucoup plus d’enthousiasme pour leur musique. Les musiciens interagissent constamment avec la foule, particulièrement le chanteur Remington Leith. Même si leur musique est parfois générique, les amateurs sont très démonstratifs tout au long de leur prestation, plus particulièrement lors des titres Mosochist et Fucking With My Head. Leur place en tant que second groupe était tout à fait adéquate et a très bien préparé les amateurs pour le groupe principal.

Halestorm ne fait jamais les choses comme les autres groupes et cette fois l’innovation du batteur Arjay Hale passe à un autre niveau lorsqu’il entame le spectacle avec son solo de batterie et ses énormes baguettes. C’est bien entendu le groupe que tout le monde est venu voir et la foule se déchaine rapidement au rythme de la musique. On remarque immédiatement que la formation est en grande forme et que Lzzy sait toujours comment prendre le contrôle d’une foule. Même si leur album Vivious date depuis plus d’un an, il est tout à fait normal qu’il soit mis en valeur avec six sélections. Les classiques Freak Like Me et Mz Hyde sont joués très tôt en soirée au grand plaisir des amateurs. On remarque que le jeu de lumière est superbe, mais il y a plusieurs moments où il y a tellement d’éléments derrière les musiciens que cela est tout simplement distrayant. Le style funk de la pièce Do Not Disturb est intense et véhicule beaucoup d’émotion. Lzzy se sert de cette dernière comme tremplin pour enchainer avec l’excellent titre I Get Off en fin de spectacle. Les musiciens ont à peine quitté la scène que les amateurs crient pour les faire revenir. Lzzy revient sur scène avec Joe afin d’interpréter le titre The Silence. C’est sur cette pièce que l’on voit que sa puissante voix peut aussi véhiculer beaucoup d’émotion. Lzzy prend le temps d’informer la foule que ce spectacle est le dernier de la tournée et elle invite les autres groupes à venir sur scène avant d’enchainer avec la pièce Here’s To Us qui est bien entendu chantée par les à pleins poumons par les amateurs. La soirée prend fin avec les titres les plus lourds de groupe, soit Love Bites (So Do I) et I Miss The Misery.

Comme à son habitude Lzzy a remercié les amateurs de Montréal pour une autre excellente soirée et pour s’être déplacés en grand nombre encore une fois.

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Thomas Mazerolles

A Pale Horse Named Death @ Piranha Bar (Montréal)

Même si la formation A Pale Horse Named Death compte sur des musiciens de renom comme Sal Abruscato (ex Life Of Agony et ex Type O Negative) à la voix/guitare, Johnny Kelly (Danzig et ex Type O Negative) à la batterie et Joe Taylor (exDoro) à la guitare, leur popularité s’accentue à chacun de leurs concerts. Ils étaient de passage Piranha Bar dans le cadre d’une petite tournée dans le nord-est de l’Amérique qui inclut le Canada pour la toute première fois.

À la grande surprise des musiciens, il y a beaucoup d’amateurs présents lorsque ces derniers montent sur scène pour enchaîner les titres To Die In Your Arms et Devil In The Closet. Le style doom et gothique de leur musique est tout de même entraînant et les amateurs hochent rapidement leur tête au rythme de la musique. Comme nous pouvons nous y attendre, le style musical implique que les musiciens se déplacent peu sur scène, mais cela n’empêche pas Sal d’interagir régulièrement avec la foule. Il s’efforce aussi pour dire quelques mots en français, au grand plaisir des amateurs. Même si leur nouvel album When The World Becomes Undone date du début de l’année, le groupe joue seulement les pièces Love The Ones You Hate,Voltures et Splinters. La majorité des titres proviennent de leur premier album.  Les amateurs qui attendaient le groupe avec impatience n’hésitent pas à chanter le refrain de plusieurs compositions et cela donne un énorme sourire aux musiciens. Ces derniers sont tellement heureux de la tournure de la soirée que Sal mentionne à quelques reprises qu’ils vont revenir dans la métropole prochainement. Le seul moment qui a paru très long est lorsque le groupe a repris en boucle la fin d’un titre pendant de longues minutes. Mais, à part cela, la sélection des pièces était bien balancée et l’on retrouvait plusieurs compositions au tempo rapide afin de donner du punch à leur prestation. Les amateurs ont particulièrement apprécié les pièces Die Alone et Killer By Night jouées en fin de prestation.

Pour certains amateurs, la venue de la formation A Pale Horse Named Death était une belle découverte alors que pour d’autres, cette soirée était une enfin une réalité, gracieuseté de Dungeon Works Productions. En espérant que le retour de la formation ne se fera pas attendre trop longtemps.

Auteur : Albert Lamoureux

Damso @ Place Bell (Montréal)

Afin de conclure en beauté son Lithopédion Tour, Damso se produisait vendredi à la Place Bell de Laval. C’est en effet dans cette salle qu’a finalement été déplacé le spectacle du fameux rappeur belge qui n’avait mis que quelques heures à sold out le MTelus lors de sa dernière prévente en ligne. Ce simple fait suffisait d’ailleurs à annoncer le succès monstre qu’allait être le premier passage de Damso en territoire nord-américain, sans compter les différentes stories spécialement destinées au public montréalais que l’artiste publiait sur son compte Instagram depuis plus d’un mois, afin d’entretenir la hype autour de l’événement…

Ainsi, après une première partie malgré tout un peu poussive de Lost (plus connu comme faisant parti du célèbre collectif de rap montréalais 5sang14, qui s’apprête d’ailleurs à se produire en spectacle le 15 juins dans le cadre des Francos) qui enchaîne quelques titres issus de sa dernière mixtape Bonhomme Pendu (Chapitre 3) devant une Place Bell qui frémis déjà en attendant l’arrivée de Damso sur les planche, ce dernier entre enfin en scène tandis que résonnent les premières notes de Feu de bois, titre phare de Lithopédion, son dernier projet déjà certifié disque de platine sur le continent européen.  C’est d’ailleurs entre les morceaux issus de ce nouvel opus ainsi que ceux provenant de Batterie faible, son premier album à connaître un grand succès commercial, que le rappeur oscille pendant plus d’une heure et demie de concert. Ce choix de setlist écartant volontairement quelques uns des plus gros succès de Ipséité, son projet précédent, montre d’ailleurs qu’il s’adresse clairement à un public avisé, constitué de spectateurs fans de longue date. Ces derniers sont d’ailleurs ravi de titres interprétés par l’artiste et hurlent leur approbation dès les premières notes de chaque instru, offrant dignement au rappeur belge une démonstration du chaleureux accueil québécois. Ce dernier le remarque évidemment et ne manque pas de communiquer avec son public entre les morceaux, lui faisant entre autre part du fait que la date du concert coïncide avec son vingt-septième anniversaire… C’est donc la tendre absurdité d’une foule en délire chantant Joyeux Anniversaire à Damso qui semble avoir particulièrement touché le rappeur qui, pour sa part, offre à ses fans un généreux rappel se concluant sur Macarena, son plus gros hit.

Ainsi, même si quelques bémols peuvent toutefois être soulevés (la disposition scénique semble par exemple avoir résolument été conçue pour une scène de l’ampleur de celle du MTelus et s’avère donc beaucoup trop modeste au milieu d’une Place Bell pleine à craquer), le premier passage du rappeur bruxellois en territoire montréalais s’avère couronné de succès et il ne nous reste donc plus qu’à espérer le revoir d’ici très bientôt.

Auteur: Jérémie Picard

Crédit photo: Damso

Riverside @ Club Soda (Montréal)

Le prog était à l’honneur mercredi soir alors que le groupe polonais Riverside s’arrêtait au Club Soda dans le cadre de sa tournée promotionnelle pour leur plus récent album Wasteland. Une longue file s’était déjà formée devant la salle avant l’ouverture des portes où la moyenne d’âge était, disons le, plus près de la cinquantaine que de la vingtaine! Le groupe australien Contrive faisait office de première partie.

Contrive : Un résultat peu convainquant

C’est devant une salle bien remplie que le duo composé de Paul et d’Andrew Haug s’est présenté sur scène. Leur style musical est quelque peu difficle à décrire : groove metal mélangé avec du metalcore avec une touche de punk? Le côté punk pour moi était surtout présent dans le vocal du chanteur mais qui semblait avoir de la difficulté à garder la note et, au final, était assez monocorde. Il est difficile pour un groupe contenant seulement deux membres d’avoir un son englobant en spectacle et c’est un peu ce qui est arrivé avec Contrive. J’ai trouvé ordinaire d’avoir des lignes de basse et de claviers préenregistrées et leurs compositions trop linéaires. Ce n’était pas désagréable ou quoi que ce soit, mais c’était tout simplement ordinaire et ne fittait pas tellement avec Riverside. Bref, Contrive ne m’a franchement pas impressionné et après avoir écouté leurs chansons en album, je me rend surtout compte que le rendu en live n’est clairement pas satisfaisant. Dommage!

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Riverside : Le prog à son meilleur!

Cela faisait quatre ans depuis le dernier passage de Riverside à Montréal qui avait eu lieu au Théâtre Plaza. C’est donc devant une salle nettement plus grande et, surtout, pleine à craquer, que le groupe est venu nous présenter son nouveau matériel mais aussi plusieurs vieux classiques. C’était aussi le premier spectacle en ville depuis le décès de leur guitariste Piotr Grudziński, mort subitement il y a trois ans. C’est avec Acid Rain tirée de leur plus récent album Wasteland que tout a commencé et je dois dire que cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu un son aussi clair! Mariusz Duda et sa bande avait visiblement l’air contents d’être là et ils le rendaient bien à la foule avec une très belle énergie. Le leader du groupe avait l’air très à l’aise sur scène, y allant avec des interactions teintées d’humour et faisant participer la foule le plus possible, ce qui a été grandement apprécié par celle-ci et par moi-même!

On s’est donc lancé dans une prestation totalisant un gros deux heures de matériel qui est passé par tous les albums de la formation. De vieilles compositions comme Out Of Myself, 02 Panic Room et Second Life Syndrome jusqu’aux plus récentes comme Vale Of Tears et The Struggle Of Survival, bref il y en avait pour tous les goûts! Les moments forts et touchants pour moi ont été l’interprétation de Lament et Guardian Angel, chansons plus tranquilles mais ô combien prenantes! Il ne faudrait pas non plus oublier la pièce Wasteland avec son ambiance à la Ennio Morricone qui a été tout simplement géniale. C’est finalement avec la pièce River Down Below que le groupe a mis fin à sa prestation devant une foule amplement satisfaite. C’était la première fois que je voyais le groupe Riverside en spectacle et j’ai grandement apprécié leur prestation très prog, mais sans prétention!

Setlist : Acid Rain, Vale Of Tears, Reality Dream I, Lament, Saturate Me (Intro), Out Of Myself, Second Life Syndrome (Part I), Left Out, Guardian Angel, Lost (Why Should I Be Frightened By A Hat?), The Struggle For Survival, Egoist Hedonist, Wasteland, 02 Panic Room, River Down Below

Auteur : Maxime Pagé

Perturbator @ Société des arts technologiques (Montréal)

Je suis sorti de ma zone de confort  lundi soir et je me suis dirigé vers la Société des arts technologiques (SAT) pour le spectacle de Perturbator, grand maître du synthwave français. C’était ma première fois dans cette salle qui n’accueille que les spectacles d’electro et à voir la densité de la foule, ça promettait d’être une soirée réussie! Pour l’occasion, Gloom Influx assurait la première partie, Gost n’ayant pas pu passer la frontière canadienne.

Gloom Influx : Un synthwave efficace!

J’avais eu la chance de voir Gloom Influx en première partie de Dance With The Dead en octobre passé et j’avais bien apprécié son matériel. C’est donc avec une excellente qualité de son et d’éclairage que Luc Leclerc (aka Gloom Influx) s’est présenté sur scène vêtu de son hoodie et de son masque. Ses compositions sont très punchées et l’ajout d’une guitare électrique en live ajoute vraiment un son plus organique que j’apprécie énormément. Malheureusement pour lui, des problèmes techniques sont survenus lors de la deuxième chanson et ça a pris de longues minutes avant que tout revienne à la normale. Les gens présents ont eu l’air d’apprécier ses compositions et je crois qu’on aurait pas pu avoir une première partie qui fitte autant avec Perturbator que Gloom Influx. Il a donné une très bonne prestation, même que j’en aurais pris encore un peu!

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Perturbator : Plein la vue!

Lorsque Perturbator est arrivé sur scène, la salle était pleine à craquer et on pouvait sentir la fébrilité dans l’air. Mais je ne crois pas que les gens s’attendaient à autant d’intensité au niveau du son et surtout de l’éclairage. C’était carrément un mur de lumières qui tapissait le fond de la scène et je crois même que ma rétine a quelque peu fondu! Le tout a commencé avec Birth Of The New Model tirée de son plus récent EP New Model. Je dois l’avouer, je suis un peu moins fan du nouveau matériel qui a un son beaucoup plus industriel et sombre que son matériel précédent mais j’ai trouvé qu’en live c’était beaucoup plus intéressant! La setlist de ce soir était surtout concentrée sur le matériel plus récent, soit New Model, The Uncanny ValleyDangerous Days ainsi qu’une nouvelle pièce, Excess. On s’est donc fait envoyé des bombes comme Neo Tokyo, Diabolus Ex Machina et Humans Are Such Easy Prey dont la finale de cette dernière a tout simplement fait explosé le parterre! Je ne pensais pas voir de moshpit dans un show d’electro et pourtant cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un mouvement de foule aussi intense et constant presque du début à la fin du spectacle! C’est finalement avec The Cult Of 2112, une de mes pièces préférées que Perturbator a quitté la foule montréalaise qui en aurait volontiers pris plus! Le spectacle de Pertubator était excellent et je plains le personnel d’entretien de la SAT qui on dû ramasser les corps des épileptiques décédés lors de sa prestation! Wow!

Setlist : Birth Of The New Model, Neo Tokyo, Future Club, She Is Young, She Is Beautiful, She Is Next, Corrupted By Design, Excess, She Moves Like A Knife, Diabolus Ex Machina, Humans Are Such Easy Prey, God Complex, Vantablack, Tactical Precision Disarray, Welcome Back, Perturbator’s Theme, The Cult Of 2112

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Thomas Courtois

Anvil @ Petit Campus (Montréal)

La formation Anvil était de retour dans la métropole pour promouvoir leur dernier album Pounding The Pavement. Les amateurs avaient donc rendez-vous au Petit Campus pour cette soirée qui incluait aussi le groupe local Vantablack Warship.

Ces derniers arrivent sur scène devant une salle peu remplie, mais cela n’empêche pas les musiciens d’offrir une prestation dynamique. Comme à son habitude, le chanteur Yannick Pilon déborde d’énergie et interagit régulièrement avec la foule. Même si cette dernière se tient loin de la scène, plusieurs amateurs hochent leur tête au rythme de la musique thrash et death préconisée par le groupe. Ces derniers ont donné une autre bonne prestation qui a bien préparé la foule pour le groupe principal.

Les amateurs sont maintenant prêts pour voir la formation Anvil et ils se massent rapidement devant la scène afin d’avoir une place de choix. Comme par le passé Lips rejoint les amateurs dans la foule en début de prestation pour lors du titre March Of The Crabs ! Entouré d’amateurs qui s’empressent de prendre des photos avec le guitariste, ce dernier a un énorme sourire en voyant comment la foule est énergisée en ce début de spectacle. Lips rejoint ses compatriotes sur scène pour enchainer avec les titres 666 et Oooh Baby, deux vieux titres qui feront le bonheur des amateurs de longue date. Même si leur dernier album date de l’année dernière, le groupe intègre seulement les titres Doing What I Want et l’excellente Bitch In A Box à travers les nombreux classiques. On remarque rapidement que le Petit Campus est une salle idéale pour le groupe et la qualité du son est très bonne. Le choix des titres est bien balancé et les amateurs ne se gênent pas pour se pousser vigoureusement tout au long de leur prestation, mais particulièrement lors des vieux classiques. Les musiciens sont très dynamiques sur scène et l’on voit que la complicité entre le bassiste Chris Robertson et Lips est excellente. Comme à son habitude, ce dernier interagit constamment avec les amateurs et raconte de nombreuses anecdotes. C’est cependant l’incontournable solo de guitare avec vibrateur qui hypnotise les amateurs lors de la pièce Mothra. Robb s’exécute à la perfection encore une fois et utilise la pièce Swing Thing pour faire un autre excellent solo de batterie.  C’est cependant avec les classiques comme Metal On Metal et Forged In Fire que la foule sera la plus vocale.  Comme le veut la tradition depuis quelques années, la soirée prend fin avec la reprise de la pièce Born To Be Wild.

Malgré les nombreux passages de la formation au cours des dernières années, plusieurs amateurs se sont déplacés pour voir Anvil offrir encore une fois une excellente prestation.

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Geneviève Hamel

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