On commence la soirée avec l’excellent spectacle déambulatoire du Urban Science Brass Band, que j’avais déjà vu l’année dernière. J’adore leur concept de nous emmener d’une scène à l’autre pour le début du show. En plus de cela le groupe est composé de talents très variés offrant une musique de “fanfares” très dansantes, des danseurs de hip hop, des rappeur… Ils savent faire le show et c’est parfait pour partir mon festival !

Notre déambulation nous emmène à la scène du Casino de Montréal où le groupe d’origine tchadienne H’Sao va rentrer en piste. La prestation est pleine d’énergie et on appréciera les invités qui viendront prêter leur voix a l’ensemble. On a envie de danser, le public est loin d’être indifférent, le contrat est rempli !

On passe ensuite sur la scène Hyundai juste à côté pour voir Jenie Thai. On change de registre pour une musique beaucoup plus blues. Les chansons sont accrocheuses et leur paroles touchantes. Cela sort un peu de mon répertoire habituel mais le pubkic semble lui conquis.

Puis direction le MTelus pour le show de Morcheeba avec en première partie Léonie Gray. Malheureusement pour elle, le public n’était pas vraiment là pour la voir et les compositions soul et rnb de la chanteuses se retrouvaient régulièrement dérangés par les bruits de la foule. Il faudra aller la revoir sur scène devant un public à elle afin de mieux se faire une idée. Vient alors Morcheeba et leur rythme trip hop. Les compositions sont mélancolique, douce, on penserait généralement que cela risque de nous endormir, mais dans le cas présent, cela nous donne envie de danser. Ce qui m’a le plus frappé, en dehors de l’excellent show de lumière, est le charisme incroyable de la chanteuse. Si vous aimez le style, c’est à voir!

Enfin la soirée se termine avec Nick Murphy / Chet Faker. Des morceaux plus pop, plus soul. On reste dans un registre plutôt calme ou le groove est au centre des composition. Cela ne bouge pas beaucoup sur scène et on regrettera un peu le manque de présence  du chnateur sur scène, mais je pense qu’il va falloir my habitué, le festival de jazz, c’est pas le heavy Montréal. En tout cas les morceaux s’enchaînent bien et le public satisfait répond de bon coeur aux sollicitations de Nick.

Photographe : Thomas Courtois