Category: Québec

Mariah Carey + Tyler Shaw + Moist 11 juillet 2019 @ Festival d'Ete (Quebec)

En ce 8ème jour du festival d’été de Québec, 52ème édition, pour la première fois la nouvelle scène de la place Georges V ayant une capacité de 15 000 places, affiche complet pour la soirée. On peut dire que les festivaliers ont été nombreux à se déplacer pour assister au concert de +Live+ avec Tyler Shaw en première partie et Moist pour chauffer le rock. D’ailleurs une partie des grandes allées a dû être fermée à la circulation pour permettre aux organisateurs de contenir les files d’attente avant l’ouverture des portes.

 Si Tyler Shaw, malgré un registre s’approchant plus du Pop-Rock, a su animé un public qui visiblement n’attendait que Moist et +Live+. Cependant, la prestation du jeune chanteur a fait son effet du côté de la gent féminine pour laquelle il se déplacera dans la foule pour serrer des mains. 

On retrouve notre public bien plus survolté quand Moist, qui pour l’occasion se réunit pour fêter les 25 ans de leur album Silver, s’empare à son tour de la scène. David Usher n’a pas perdu sa voix et sa prestance, et avec son groupe ils nous déballent leur plus grand succès et les festivaliers en redemandent. +Live+ peut maintenant prendre place, les festivaliers sont surchauffés pour les accueillir.

 Lorsqu’on retourne du côté de la scène Bell, sur les plaines un calme surprenant nous envahit. Les écrans géants sont éteints et aucune musique n’est diffusée pour faire patienter la foule clairsemée. A ce propos, étonnamment la diva américaine, Maria Carey, ne déplace plus autant les foules. Ce n’est pas que les plaines ont du mal à se remplir, mais les festivaliers venus applaudir l’artiste prennent leur temps. Seraient-ils habitués au retard de l’artiste ?

Sur les réseaux, des images des plaines -presque- désertes ( seulement une petite foule devant la scène et des festivaliers dispersés ici et là) et à seulement 30 minutes du show, circulent sur la toile et prouvent l’étonnement général. Il faut dire qu’un avertissement d’orage et de pluie avait été annoncé quelques heures plus tôt.

 Lorsque Mariah se décide enfin à entrer en scène, vêtue d’une minuscule robe à paillette, on découvre une scénographie plutôt discrète avec un M rose géant qui trône en plein milieu. S’en suivra un jeu de lumière  oscillant entre le rose et le bleu, 100% Girly à l’image de l’artiste. Simple, mais efficace.

 Nous offrant A No No, Dreamlover, You don’t Know what to do, on ne devra pas compter sur son hit planétaire de noël, pour lequel une pétition avait été lancée.

 L’artiste n’a rien perdu de ses légendaires 5 octaves, et nous chante des titres comme One Sweet Thing, Always be My baby, ou encore Heartbreaker sans fausses notes.

 La pluie tant redoutée qui jusqu’ici n’était qu’une bruine fera son entrée après 45 minutes de show, et l’on se souviendra longtemps de la hantise de Mariah, de tomber sur scène avec ses chaussures neuves. On aura pu l’entendre le répéter entre chaque chanson.

 Pour sa venue à Québec, l’artiste était plus en forme que jamais, et aura ravi les festivaliers venus montrer leur amour pour l’artiste.

Auteure & Photographe : Sandra Esteves

Wu-Tang Clan @ Place Bell (Laval, Quebec)

Vendredi dernier, Wu tang Clan donnait un concert à Place Bell pour célébrer le 25e anniversaire de leur premier album Enter the Wu-Tang (36 Chambers). À l’entrée de la salle les fans sont reconnaissables la plupart porte le tee-shirt du groupe et certain ont même accordé toute leur garde-robe à la couleur de leur logo jaune. Le show commence à 21h avec quelques minutes de retard, le public est en ébullition et je les comprends nous avons tous envie d’entendre à nouveau les classiques d’Enter the Wu-Tang (36 Chambers), le publics les acclament…

21h les voilà ils arrivent au fur et à mesure… DJ Mathematics, RZA, Ghostface Killah, Young Dirty Bastard, Cappadonna, U-God, Masta Killa, Inspectah Deck, Raekwon et GZA, seul Method-man manquait à l’appel. Chacun déverse son Flow et son style. De là où je suis le public et vraiment en transe : ça danse, ça saute de partout. Chacun profite à sa façon.

Durant le show ils ont interprété l’ensemble des chansons de l’album puis des classiques “shimmy shimmy ya” ” Got Your Money”, des nouveautés.

Le show était vraiment à la hauteur de mes attentes malgré un problème du son, ils ont su partager une belle énergie.

Photographe: Doriane Mazaleigue

Def Leppard @ Centre Bell (Montréal)

La machine rock qu’est Def Leppard était de passage au Centre Bell mercredi soir et ça promettait de déménager solidement! Dans le cadre de cette tournée canadienne, le groupe rock américain Tesla faisait office de première partie.

Tesla : Un rock un peu mou

Avant ce soir, j’avais déjà entendu parler du groupe Tesla à maintes reprises mais je n’avais jamais entendu leur matériel et c’est donc en mode exploration que j’appréhende leur prestation. Je m’attendais à un groupe de glam rock des années 80 assez standard mais Tesla s’approche plus du hard rock à la AC/DC ou du vieux heavy metal pour certaines pièces dont Cumin’ Atcha Live, la première chanson de leur setlist. Trois écrans projetaient des vidéos pendant les chansons et c’était pas mal les seuls artifices de scènes qu’ils avaient. Le vocal de Jeff Keith m’a un peu déstabilisé au début avec son côté parfois très criard mais le tout se mariait assez bien avec l’attitude rock du groupe. Si la première chanson était probablement la plus intense de leur set, le reste a paru un peu plus flat avec beaucoup de ballades dont Miles Away, Changes et Love Song et des chansons limites folk rock comme Little Suzi et Signs. Pour moi, la prestation de Tesla a commencé en lion…mais a fini en mouton, ce qui est un peu dommage.

Setlist : Cumin’s Atcha Live, Modern Day Cowboy, Heaven’s Trail (No Way Out), Taste Like, Miles Away, Changes, Gettin’ Better, Call It What You Want, Love Song, Little Suzi (Ph. D. Cover), Signs (Five Man Electric Band Cover)

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Def Leppard : Comme une tonne de briques!

C’est après un décompte de trente minutes que le groupe Def Leppard est enfin débarqué sur la scène devant une salle très bien remplie. On peut dire que le groupe avait mis le paquet niveau visuel avec un gigantesque écran qui faisait tout l’arrière de la scène ainsi qu’un solide éclairage et des lasers! C’est avec leur succès Rocket que tout a commencé et la foule s’est enflammé le temps de le dire! Tous les fans présents chantaient les paroles à tue-tête et, si le chanteur Joe Elliott donnait toute l’énergie qu’il avait, les fans lui rendaient au centuple. Le spectacle de ce soir tournait autour de leurs plus grands succès et de la sortie récente de leur compilation The Story So Far – The Best Of. On a donc eu droit à plusieurs hits comme Animal, Love Bites et Let’s Get Rocked, qui ont justement rocké la place.

Si certains chanteurs ont tendance à prendre toute la place, ce n’est pas le cas avec Def Leppard et autant le bassiste Rick Savage que les guitaristes Phil Collen et Vivian Campbell prenaient le spotlight, surtout pendant la pièce Switch 625. Et que dire de leur légendaire drummer Rick Allen qui, malgré son handicap, nous a lancé un solo de drum franchement satisfaisant. À quelques occasions j’ai eu l’impression que Joe Elliott manquait de puissance vocale et préférait faire chanter la foule à la place, mais pas au moins où cela devienne gênant. Les deux moments que j’ai préféré de ce spectacle ont été l’interprétation de la ballade bien sentie Two Steps Behind et, bien sûr, de la légendaire Pour Some Sugar On Me. C’est finalement avec les pièces Rock Of Ages et Photograph que le groupe nous a laissé devant une foule complètement en délire. Def Leppard ont offert une prestation très solide à leurs fans montréalais qui sont sûrement partis du Centre Bell satisfaits.

Setlist : Rocket, Animal, Excitable, When Love And Hate Collide, Let’s Get Rocked, Armageddon It, Rock On (David Essex Cover), Two Steps Behind, Man Enough, Love Bites, Bringin’ On The Heartbreak, Switch 625, Hysteria, Pour Some Sugar On Me, Rock Of Ages, Photograph

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Geneviève Hamel

Heart @ Centre Bell (Montréal)

On a eu droit à de la grande visite mardi soir alors que le légendaire groupe américain Heart amorçait sa tournée Love Alive au Centre Bell et ça promettait d’être grandiose! Pour accompagner ces grandes dames du rock que sont les soeurs Wilson, Sheryl Crow et Elle King assuraient la première partie.

Elle King : Une bonne entrée en matière!

Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la voix d’Elle King, qui s’est surtout fait connaître avec sa chanson Ex’s & Oh’s, on ne peut nier son talent ni la puissance de sa voix. On ne peut nier également que son style cadre parfaitement avec Heart, avec sa musique très blues/country et son attitude de rockeuse. C’est justement avec la chanson Chain Smokin’, Hard Drinkin’ Woman, la plus blues de ses compositions, qu’elle a commencé son set. Le tout sonnait assez bien et j’ai même été surpris par le musicianship de ses guitaristes qui y allaient avec des solos bien exécutés et bien sentis. Moi qui ne connaissait pas du tout son matériel, j’ai été agréablement surpris par certaines chansons, surtout Ain’t Gonna Drown, une chanson assez sombre et mélancolique. Par contre, et c’est peut-être parce qu’elle n’est pas habituée à jouer devant autant de personnes, mais j’ai senti une certaine gêne chez Elle King et elle n’avait pas l’air tout à fait à l’aise sur scène, ce qui est dommage. C’est vraiment lors de l’interprétation de Ex’s & Oh’s, sa chanson la plus catchy, que le foule a vraiment embarqué et c’est avec la pièce plus country Little Bit Of Lovin’ que tout s’est terminé. Elle King a offert une bonne prestation mais manquait un peu d’aise sur scène, ce qui en soi n’est vraiment pas dramatique.

SetlistChain Smokin’, Hard Drinkin’ Woman, Good For Nothin’ Woman, Baby Outlaw, Down The MountainAin’t Gonna Drown, Ex’s & Ho’s, Little Bit Of Lovin’

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Sheryl Crow : Une belle leçon de country/folk

C’était au tour de Sheryl Crow de monter sur scène pour nous présenter ses plus grands succès ainsi que quelques nouvelles chansons qui paraîtront sur son nouvel album Threads. Une chose est sûr : Si la présence scénique faisait un peu défaut chez Elle King, c’est tout le contraire avec Sheryl Crow qui était carrément comme un poisson dans l’eau sur scène! Sa voix était puissante et ses interactions avec la foule étaient nombreuses, faisant participer les fans le plus possible. Sa prestation était aussi la moins rock de la soirée, y allant plus dans un country/rock/pop plus radiophonique qui avait moins de mordant. Je dois l’avouer, j’y ai moins trouvé mon compte qu’avec Elle King, et ce à ma grande surprise. Je crois qu’elle aurait beaucoup plus fitté avec Shania Twain qu’avec Heart. Même si les musiciens se donnaient comme ils pouvaient, j’ai trouvé la prestation un peu flat. J’ai aussi été un peu déçu que malgré l’arsenal de la claviériste, elle était inaudible la plupart du temps. Les gens présents ont eu tout de même l’air d’apprécier, surtout lors de ses hits comme Soak Up The Sun et All I Wanna Do, mais la foule était assez tranquille lors des nouvelles pièces comme Prove You Wrong et Still The Good Old Days qui sonnaient comme un country déjà entendu mille fois. Somme toute, Sheryl Crow a offert une prestation bien sentie mais qui tombait un peu à plat.

Setlist : A Change Would Do You Good, All I Wanna Do, My Favorite Mistake, Prove You Wrong, Still The Good Old Days, Leaving Las Vegas, Strong Enough, Steve McQueen, If It Makes You Happy, Soak Up The Sun, Everyday Is A Winding Road

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Heart : Le rock américain à son meilleur

C’était enfin au tour aux soeurs Wilson et leur groupe de fouler les planches du Centre Bell et de rocker la place! Dès les premières notes de Rockin’ Heaven Down, on savait déjà qu’on allait avoir toute une soirée! Si certains doutaient des capacités vocales d’Ann Wilson du haut de ses vénérables 69 ans, les doutes se sont très vite envolés. C’était carrément impressionnant de la voir pousser la note avec justesse et puissance, surtout pendant Magic Man et le duo d’elle et sa soeur Nancy était tout simplement envoûtant. Le décor et l’éclairage étaient très sobres, mais dans le cas de Heart, la musique était justement au coeur de leur performance, sans éléments superflus. Pour ceux qui ne sont pas habitués aux spectacles de Heart, le groupe aime se faire plaisir et interpréter plusieurs covers de groupes qu’ils apprécient. On a donc eu droit à des reprises de Simon & Garfunkel, Pink Floyd et, comme à leur habitude, d’une de Led Zeppelin. J’ai été également surpris par une pièce que je ne connaissais pas, Mistral Wind, un peu plus prog et beaucoup plus sombre que le reste de leurs compositions.

Malgré tout, j’aurais un petit bémol à apporter concernant le milieu de leur prestation. Après l’interprétation de Comfortably Numb, l’enchaînement de pièces beaucoup plus soft a un peu tué l’ambiance. Je ne dis pas que les chansons n’étaient pas bonnes, mais quatres chansons tranquilles d’affiliée, c’est un peu beaucoup. Mais le bémol s’arrête là, car on a eu droit à une finale à tout casser! Se sont donc enchaînées Crazy On You, The Battle For Evermore de Led Zeppelin, Alone de I-Ten et, finalement, Barracuda qui sonnait comme une tonne de brique. Les soeurs Wilson ont donné toute une leçon de rock à leur fans montréalais et ont démontré qu’elles sont encore les reines du rock américain!

Setlist : Rockin’ Heaven Down, Magic Man, Love Alive, Your Move (Yes cover), I Heard It Through The Grapevine (Gladys Knight & The Pips Cover), Straight On, The Boxer (Simon & Garfunkel Cover), Comfortably Numb (Pink Floyd Cover), Back To Avalon, These Dreams, Dog & Butterfly, What About Love (Toronto Cover), Mistral Wind, Crazy On You, The Battle Of Evermore (Led Zeppelin Cover), Alone (I-Ten Cover), Barracuda

Auteur : Maxime Pagé

Chauffer Dans La Noirceur, sur les plages de Normandie ! @ Montmartin-sur-Mer (France)

Sans conteste le coup de cœur de mon été, Chauffer Dans La Noirceur c’est la rencontre providentielle entre une presque-île isolée de Basse-Normandie et un collectif hippie écoresponsable turbo-sympathique. Le mariage polyamoureux parfait entre le militantisme écologique, l’engagement citoyen et la programmation musicale la plus wtf ever. A la fois l’eldorado du voyageur de grand chemin et le sanctuaire d’une scene locale aussi vivante qu’éclectique.

Né d’une collaboration Franco-québecoise en 1993, le festival celebrait cette fin de semaine sa 27ieme édition sous le signe du succès et d’une originalité conservée. Accueillant proche de 12.000 spectateurs et allant même jusqu’à sold-out les journées de vendredi et samedi. CLDN se démarque notamment par son combat contre le modèle conventionnel, éculé et générique sur lequel tous les autres grand rendez-vous musicaux de l’été semblent se calquer mutuellement. Un pari audacieux, comme un doigt d’honneur au processus d’uniformisation culturelle qui nous dévore tous les jours un peu plus. Mais Chauffer Dans La Noirceur c’est aussi une gigantesque famille associative avec ses 400 (!) bénévoles qui débarquent années après années pour s’improviser en Roadies du dimanche et prendre en charge une grande partie des rouages du festival.

Coté musique, des contraintes de temps ont forcé mon séjour de (trop) courte durée à la seule soirée du samedi. J’en ai quand même profité pour me dandiner sur le folklore sombre et poétique du post-punk des islandaises de Kælan Mikla. Ma mâchoire s’est ensuite décrochée devant le génie improbable du Hip Hop trisomique des Belges de Choolers Divison. Sans surprise, l’indémodable Xavier Rudd est venu une fois de plus réchauffer mon cœur et réveiller le #root en moi. La grosse claque de la soirée revient cependant à la performance solo de l’excentrique australien Kirin J Callinan et son hybride rock/électro complètement déjanté. Je vous invite à écouter son “My Moment” et imaginer l’éclairage explosif d’un set du Bal en Blanc Montréalais par dessus, c’est absurdement jouissif.

Par beaucoup d’aspects, Chauffer Dans La Noirceur me rappel avec nostalgie mon séjour au Bukta Open Air en Norvège boréale. Définitivement une de mes plus belles surprises de ces dernières années.

Le rendez-vous est deja pris pour l’an prochain !

Auteur: Paul Blonde

Photographe: Myriam Lusignan

Logic + A Day to Remember + Obey The Brave + Seaway 12 juillet 2019 @ Festival d'été (Québec)

La scène sur la place Georges V se remplit tranquillement pour la soirée Punk Rock. Le groupe Ontarien Seaway avec ses mélodies rock acidulée. Du petit bonbon métal pour débuter la soirée. Il ne faut pas si méprendre, même si parfois le répertoire de Seaway emprunte le chemin du pop-rock, le leader ne manque pas d’énergie pour interpréter London, Suivi de Scatter My Ashes along the Coast, Or don’t et Lula on the beach. Le ton montera d’un niveau avec une foule un peu plus réveillée pour Pleasures, Slam, Shy Guys.  

Des sonorités plus lourdes s’en suivent avec Obey The brave. Le groupe montréalais est en forme et leur expérience sur scène nous offre une superbe performance, de quoi chauffer la scène pour ADTR. Le groupe  en pleine ascension profitera de sa première présence au festival pour présenter leur nouvel album Balance.

 A day to remember qui remplit les scènes à Montréal, ne faillit pas sa réputation pour leur première venue au festival d’été de Québec, car la place Georges V affiche encore une fois complet. Les malheureux qui sont arrivés après la fermeture des portes pourront profiter du concert sur la place d’Youville ou des écrans géants diffuseront le concert en direct. ADTR amorce son set avec  2nd Sucks puis poursuivra avec ses plus gros hits Have Faith in me, All I want, If it Means a lot to you !

On laisse ADTR et son public survolté pour aller voir ce qu’il se passe du côté des plaines. L’ambiance et différente, mais tout aussi énergique. Comme souvent, les plaines sont noires de festivaliers. On arrive après une performance ratée et assommante de GUCCI, selon certains festivaliers. Avec l’annulation de dernière minute de Lil Pump, la soirée rap n’a pas été compromise, Logic, « le petit frère d’Eminem »  comme le surnomme les fans, était très attendu.

Apparaissant dans un t-shirt Mickey Mouse, l’artiste emballe le parterre dès son premier flow. Son niveau d’interprétation est d’ailleurs très impressionnant frisant l’étourdissement des oreilles ! Il n’a pas volé son surnom de petit frère d’Eminem.

Auteure & Photographe: Sandra Esteves

Kygo + Diplo + Loud Luxury + Büllow 10 juillet 2019 @ Festival d'été (Québec)

Ce n’est pas le vent qui soulève la poussière sur les plaines, mais bien la jeunesse survoltée qui déboule à fond les ballons pour être aux premières loges de la soirée Electro  ! On ne va pas se mentir, un certain vent de fraîcheur va animer le festival ce soir. Exit les lunettes noires ou encore les masques à l’effigie de SlipKnot, place aux licornes géantes aux bouées colorées et aux t-shirtjaunes et rose fluo qui habillent nos jeunes festivaliers. 

Büllow, jeune artiste allemande installée en Ontario, casquette vissée sur la tête, un t-shirt noir et une paire de blue-jeans, et chaussée de converses, fait une entrée  discrète sur scène. Cependant les festivaliers l’accueillent avec ferveur et chantent avec elle son premier EP au succès planétaire . La jeune Allemande, agger de tout juste 19 ans a été sacrée révélation de l’année aux prix Juno.

Le ciel se couvre, mais l’ambiance ne descend pas, bien au contraire ! Et ce n’est pas Loud Luxury qui va assagir les plaines ! Le duo de DJ enchaîne les tubes à coup d’effets spéciaux qui ne font que ravir la foule déchaînée. 

 Jump ! jump ! jump !

L’ambiance est survoltée, le service de sécurité ne chôme pas, on sort des dizaines et des dizaines de festivaliers qui se retrouvent étouffées  dans la foule compacte. 

Une licorne passe…

Après un petit temps d’accalmie a peine perceptible, Diplo déclenche une nouvelle vague de folie! Flammes et Feux d’artifice, confettis et jeux de lumière, tout pour faire trembler le sol tant les festivaliers sautent au rythme de la sono qui inondent toute la ville ! 

Entre temps les derniers espaces vides des plaines se remplissent à perte de vue, mais combien de fans d’electro il y a t’il sur les plaines ?

On nous dit dans l’oreillette près de 70 000 festivaliers qui sautent en cadence ! Diplo termine son set avec ses plus gros mix et invite la foule à jumper une dernière fois en brandissant le drapeau du Canada.

Si l’on pensait que Diplo en avait mis plein la vue, Kygo monte le niveau d’un cran face à une foule infatigable ! pyrotechnie et faisceaux lasers, sont au menu de son set et les jets d’immenses confettis enveloppent le premier rang alors que plus tôt dans la journée une erreur de manipulation les avait déclenchés par erreur, forçant les équipes techniques à nettoyer toute la scène avant l’ouverture du festival à 18 heures ! 

 Une soirée 100% exclusive pour les  DJ et pourtant chacun a su se démarquer.

Encore un énorme succès pour la soirée électron édition numéro 52. Les plus courageux, continuerons de Jumper en retrouvant Loud Luxury a l’after FEQ au manège militaire.

 Auteur et photographe : Sandra Esteves

Éric Lapointe + Caravane + July Talk 9 juillet 2019 @ Festival d'été (Québec)

Mais que se passe-t-il sur la plage Georges V qui dès l’ouverture des portes est prise d’assaut ?

Un coup d’œil à la programmation suffit à comprendre le phénomène, Caravane, le quatuor déchaîné originaire de Québec programmé en première partie de July Talk et Strumbellas, attire la foule. Et on comprend mieux pourquoi, car il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que Dominic Pelletier s’offre un plongeon impressionnant dans la foule juste après le titre Louanges. Un crowd Surfing bien particulier, puisqu’il interprète Pyramides au cœur des festivaliers la tête en bas, une marque de fabrique du groupe. C’est complètement déjanté et tellement dingue que lorsqu’il remonte sur scène, son t-shirt est en lambeaux !

Le quatuor s’étonne encore de voir la place Georges V pleine à craquer pour venir les voir, et remercie les fans d’être venus les soutenir ici même, alors que les festivaliers s’entassent à perte de vue sur les plaines pour accueillir Éric Lapointe. Rien d’étonnant, car le show que Caravane nous offre est épique ! On peut se délecter des meilleurs titres tirés de leurs albums Chiens noir et Supernova. Avec un rock qui sonne délicieusement aux oreilles, ceux qui étaient venus pour les découvrir, on eut un véritable coup de cœur pour le groupe de rock québécois.

Après 45 minutes de show intensif, c’est sous un registre tout aussi rock et énergique que jette July Talk, le duo canadien Leah Fay et Peter Dreimanis. Le festival se souvient encore de leur présence en tant que première partie des Red Hot Chili Peppers en 2016. July Talk a marqué les esprits. Que ce soit avec la superbe voix de Leah ou encore la surprenante tessiture de Peter, le duo s’accorde à la perfection avec un rock alternatif qui fait sauter les festivaliers. Le duo s’amuse sur scène avec leur énergie contagieuse en nous offrant avec des titres de leur album July Talk et Touch et présente deux titres inédits : The news et Pretender.

Il fallait venir très tôt si on ne voulait pas perdre patience à trouver une place de stationnement. On peut dire que le rockeur québécois surnommé Ti-cuir par les fans, déplace les foules. Les plaines sont pleines à craquer pour celui qui va bientôt fêter ses 59 ans et ses 25 ans de carrière. 

Avec une entrée à la Jonnhy Hallyday pour lequel il rendra plusieurs fois hommage pendant le show, Monsieur Lapointe arrive à  moto sur les plaines et en direct sur l’écran géant pour que les festivaliers n’en perdent pas une miette. 

La carte blanche est offerte à l’artiste et il ne se prive pas d’inviter ses amis, comptant certaines grandes vedettes du Québec, entre autres Lara Fabian, Garou, Safia Nolin, les sœurs Boulay, Travis Cormier, Mario Pelchat, Marjo, Steve Hill, Colin Moore, Martin Deschamps, Jean-Pierre Ferlant, Marie-Mai, 2 frères, Ginette Reno ; un superbe contraste d’artistes du pays.

Il remercie son public qui compte des festivaliers venus nombreux pour lui « Je ne suis pas là pour chanter pour vous, mais avec vous » et c’est ainsi qu’Éric Lapointe chante en chœur avec les plaines ses titres phares : Terre promise, Bobépine, Un beau grand slow,  Bartendresse, 1500 miles, mon ange et le très attendu N’importe quoi pour clore la soirée.

Il recevra dans la soirée le prix Miroir de la renommée du FEQ et, nombreux s’accordent à dire que l’artiste à offert le spectacle de sa vie. 

Auteur et photographe : Sandra Esteves

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