Category: Québec

1349 @ Piranha Bar (Montreal0

Même si c’est un soir d’Halloween pluvieux et froid, les amateurs se déplacent en grand nombre au Piranha Bar pour voir le groupe 1349. En plus de ces derniers, on retrouvait les formations Uada et Cloak.

La salle est pratiquement remplie au maximum de sa capacité lorsque la formation Cloak arrive sur scène pour jouer leur musique lente et lourde. Peu d’interaction de la part des musiciens sauf pour mentionner les titres et très peu de place sur une scène qui est réduite de moitié pour les premiers groupes. Malgré cela, le groupe offre une solide performance qui comble de nombreux spectateurs qui ne voulaient pas manquer leur prestation. Les rythmes changent rarement de vitesse, mais le batteur Sean Bruneau trouve tout de même une manière de varier son travail afin de se démarquer. Le seul point négatif est la voix du chanteur Scott Taysom qui n’est tout simplement pas assez forte pour se démarquer de la musique.

Les amateurs attendent maintenant avec impatience la formation Uada et ces derniers arrivent sur une scène noire avec pour seul éclairage des lampes blanches installées en fond de scène. Pour créer une ambiance encore plus sombre, leur prestation se déroule avec de la fumée qui est parfois trop dense pour pleinement apprécier leur prestation. Leur musique est intense et cela déteint rapidement sur les amateurs qui n’hésitent pas à se pousser vigoureusement tout au long de leur prestation. Le chanteur Jake Superchi à une excellente voix, il a cependant de la difficulté à trouver le bon équilibre au niveau de la sonorisation et sature à quelques reprises au début de leur prestation. Cela dit, les amateurs ont grandement apprécié leur prestation et auraient bien aimé qu’elle se prolonge quelque peu.

La tâche de suivre cette excellente performance revient au groupe 1349 et ces derniers profitent finalement d’une scène de pleine grandeur.  Fidèle à leur habitude, le groupe utilise uniquement l’éclairage rouge, le corpse paint et les bracelets de clous pour créer l’ambiance lugubre requise pour leur musique.  Les Norvégiens restent dans leur bulle et interagissent très peu avec la foule sauf pour Ravn qui demande régulièrement aux amateurs de lever les poings au rythme de la musique. Le travail d’Archaon à la guitare est sublime, de même que celui de Nils Fjellström qui enchaine les blastbeats comme si sa vie en dépendait. Ce dernier remplace bien entendu le légendaire Frost qui est absent de la tournée. Comme on peut s’y attendre, le groupe centre leur prestation sur leur nouvel album en y interprétant cinq titres. C’est bien entendu la folie au niveau de la foule et les amateurs se poussent intensément tout au long de la prestation des Norvégiens.

À voir la quantité d’amateurs qui se sont déplacés pour cette soirée black métal, il aurait été préférable d’avoir une salle plus grande afin de permettre aux amateurs d’apprécier davantage leur soirée, particulièrement ceux qui étaient au fond de la salle.

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe; Thomas Mazerolles

Magic Sword @ Théâtre Fairmount (Montréal)

Le synthwave était à l’honneur mercredi soir alors que le trio américain Magic Sword s’arrêtait au Théâtre Fairmount dans le cadre de sa tournée nord-américaine. Ça s’annonçait pour être une soirée épique et surtout très rétro et ça devait l’être encore plus avec Droid Bishop en première partie!

Droid Bishop : Au coeur des années 80!

Droid Bishop est monté sur scène devant une foule pas très nombreuse mais enthousiaste armé de ses lunettes lumineuses et de sa Fender Stratocaster. Comme beaucoup d’autres projets synthwave, sa musique est un saut dans les années 80 agrémenté d’une touche moderne et de projections très polygonales où les palmiers sont rois. Je suis habituellement pas très fan des musiciens qui ne jouent que par dessus une track mais son jeu de guitare et son chant ont vraiment fait la différence dans mon appréciation de sa musique. En plus de ses propres compositions, il nous a lancé un cover de Drive de The Cars ainsi qu’un bref clin d’oeil à Depeche Mode avec un bref refrain de Enjoy The Silence et même à Super Mario World, ce qui a eu la cote auprès du public. Droid Bishop avait une bonne interaction avec la foule, laissant même quelques élus devant la scène tapoter le floyd de sa guitare (non ce n’est pas un innuendo sexuel!). Même si les rythmiques étaient peut-être un peu trop similaires plus les chansons avançaient, je ne me suis pas du tout ennuyé avec la musique, les projections et le jeu de lumières impeccable. Dans l’ensemble, j’ai bien apprécié la performance de Droid Bishop qui a offert un synthwave efficace et bien senti!

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Magic Sword : Une quête épique!

La foule était devenue plus dense plus la soirée avançait et on sentait une excitation palpable. On avait même passé des épées lumineuses en plastique à quelques personnes dans l’assistance et, dans le noir, ça détonnait pas mal! C’est alors que les lumières se sont éteintes et que trois silhouettes masquées se sont présentées devant nous. Contrairement à beaucoup de groupes du genre qui y vont avec des thématiques d’horreur ou d’univers dystopiques, Magic Sword y vont avec une saga épique de leur invention. Les trois musiciens vont ainsi sous le nom de The Keeper Of the Magic Sword à la console, The Seer Of All à la guitare et The Weaver Of Hearts And Minds à la batterie. Ils avaient peut-être moins de visuel que Droid Bishop mais le jeu de lumières était nettement à un autre niveau et les masques des membres étaient vraiment biens! Le groupe a joué des pièces tirées de toute leur discographie dont certaines de leur plus récent EP Awakening. Au niveau du visuel c’était assez réussi et l’ambiance qui règnait dans la salle était, sans vouloir faire de jeu de mot foireux, magique! Même si le tempo des pièces est quelque peu répétitifs et ne punchait peut-être pas assez à mon goût, c’était vraiment cool les voir aller et de voir la réaction du public, surtout quand ils sortaient la légendaire Magic Sword toute illuminée de sous la console. Somme toute, j’ai vraiment apprécié le set de Magic Sword et, même si je sortais quelque peu de ma zone de confort pour ce spectacle, c’était vraiment du gros fun noir!

Auteur : Maxima Pagé

Photographe : Thomas Mazerolles

Half Moon Run @ MTelus (Montreal)

Sans grande surprise, les membres de Half Moon Run ont réussi avec brio leur pari ambitieux de lancement d’album au MTelus en cette soirée d’Halloween. En effet, les détails de l’événement tant attendu (le concert avait d’ailleurs été sold out presque immédiatement après la mise en vente des billets) visant à la promotion de A Blemish in the Great Light invitaient les fans à se présenter au spectacle en étant costumés, dans l’esprit d’un immense party d’halloween collectif.

C’est donc déguisés en rockers hippies que sont montés sur scène Devon Portielje, Conner Molander, Isaac Symonds et Dylan Phillips (dont les quelques mots en français adressés aux fans ne purent passer inaperçus), acclamés par le public montréalais auquel ils avaient visiblement manqué. En effet, même si la formation s’était dernièrement produite en sol québécois à quelques reprises, cela allait bientôt faire plus de quatre ans que les fans attendaient la sortie de son nouvel album. Sans surprise, les chansons issues de ce dernier (Favourite Boy, Then Again, Flesh & Blood, etc.) composaient donc une partie importante de la setlist, sur laquelle figuraient tout de même les plus gros hits du groupe (Turn Your Love, Narrow Margins, Sun Leads Me On) aux premières notes desquelles la salle semblait continuellement s’embraser. Ainsi, dire que le public d’Half Moon Run était réceptif en ce soir du 31 octobre semble bien sûr un affreux euphémisme tant son énergie était palpable tout au long de la soirée. Je dois avouer qu’un MTleus remplis à craquer de types déguisés en vampires et en momies qui chantent en cœur Full Circle, ça avait un certain charme…

Enfin, mention spéciale à Vince James qui a eu le mérite d’ambiancer la foule avant ce spectacle légendaire.

Journaliste: Jérémie Picard

Photographe: Alexandre Guay

Taking Back Sunday @ Theatre Corona (Montreal)

Hier soir j’ai eu le grand plaisir d’assister au show que Taking Back Sunday donnait au Corona dans la cadre de leur tournée spéciale 20e anniversaire. À cette occasion, la formation d’emo-rock originaire de Long Island avait d’ailleurs fait paraître un album judicieusement nommé Twenty en janvier dernier, sur lequel figurait un sélection de leurs plus grands succès. C’est donc à un show résolument axé greatest hits que le public montréalais était en droit de s’attendre en ce mercredi  29 octobre et c’est exactement ce qu’il a reçu!

Ainsi, après une solide première partie de Red City Radio, John, Eddie, Adam, Mark et Shaun ont sans surprise livré un spectacle extrêmement énergique et généreux à un public qui semblait principalement composé de fans de la première heure (le Corona m’apparaissait toutefois relativement vide avec ses balcons fermés et un parterre à peine rempli) ravis d’entendre leur groupe préféré ouvrir le show avec You Know How I Do & Bike Scene. La réelle surprise vint toutefois juste après ces deux dernières dans la setlist, avec Cute with the E (Cut from the Team), sans conteste le plus gros hit du groupe. Ainsi, avec autant de titres phares écoulés en si peu de temps, le public était en effet en droit de se demander ce que Taking Back Sunday avait en réserve pour la suite… C’est à ce moment que le chanteur choisit d’entamer un discour de remerciement adressé aux fans qui supportent la formation depuis plus de deux décennies et d’annoncer à ceux-ci que ses musiciens et lui joueraient en live l’intégralité de leur premier album Tell All Your Friends avant d’enchaîner avec le plus de chansons possible issues de l’ensemble  de leur discographie.

J’ai donc finalement assisté à un voyage musical live de plus de deux heures à travers le répertoire d’une des formation iconique du rock des années 2000 et je n’aurais pu demander mieux!

Journaliste: Jérémie Picard

Photographe: Thomas Mazerolles

Sabaton @ MTELUS (Montréal)

 

Les fans de metal épique et cheesy ont été gâtés mercredi soir alors que les gars de Sabaton s’arrêtait au MTELUS dans le cadre de leur tournée nord-américaine. Et pour ajouter une couche de plus à cette soirée déjà riche en batailles et en histoires héroïques, le groupe HammerFall assurait la première partie.

HammerFall : Une performance énergique mais…

La dernière fois que j’ai vu HammerFall en spectacle, c’était lors de la première édition du Heavy Montréal en 2008 et disons que beaucoup d’eau à coulé sous les ponts depuis! Le groupe faisait la promotion de leur album Dominion, leur onzième en carrière, et j’avais bien hâte de voir comment ils allaient s’en sortir après tant d’années sans les avoir vu. Le tout a commencé avec Never Forgive, Never Forget tirée de leur nouvel opus et je dois bien avouer que je n’ai pas été impressionné outre mesure. Le son était bon et l’énergie y était mais le problème avec des groupes comme HammerFall…c’est qu’ils n’ont pratiquement pas évolué au niveau de leur son depuis leur début. Plus de onze ans après les avoir vu, c’est comme si je les avais vu la veille. Le vocal de Joacim Cans était bon mais il semblait un peu fatigué mais on voit encore que les gars d’HammerFall ont encore du plaisir à faire ce qu’ils font et ça fait une grosse différence dans mon appréciation de leur set. J’ai tout de même été content d’entendre des classiques comme Renegade, Blood Bound et Let the Hammer Fall qui ont titillé ma nostalgie. Et sans sortir des sentiers battus, des pièces comme Hector’s Hymn et Any Means Necessary étaient très efficaces en live. C’est finalement avec leur grand classique Hearts On Fire que le groupe a terminé sa prestation et, si beaucoup de gens présents n’avait jamais vu HammerFall avant ce spectacle, je crois que le groupe a gagné plusieurs fans. HammerFall ont offert une performance énergique et même s’ils ne réinventent plus la roue depuis belle lurette, c’était tout de même bien agréable.

Setlist : Never Forgive, Never Forget, One Against The World, Renegade, Blood Bound, Any Means Necessary, Hector’s Hymn, Last Man Standing, Let The Hammer Fall, Hammer High, (We Make) Sweden Rock, Hearts On Fire

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Sabaton : Une machine de guerre bien huilée!

Les fans de Sabaton ont eu droit à la totale en fait d’équipements de scène mercredi soir : le drum se trouvait sur un tank grandeur nature, un écran géant projetait des vidéos lors des chansons et on a même eu droit à la pyrotechnie au MTELUS, ce que je n’avais jamais vu auparavant! Les musiciens sont arrivés sur scène sous une pluie de cris et d’applaudissement alors qu’ils entamaient leur set avec Ghost Division et ça sonnait vraiment comme une tonne de briques (ou un tank en pleine gueule). Une des premières choses que j’ai remarquées, c’est à quel point les nouvelles chansons sonnaient excessivement bien en live! Je n’étais pas le plus grand fan de certaines chansons comme The Attack Of The Dead Men mais en spectacle ça sonnait tellement bien que je l’écoute en album depuis! On a donc eu une avalanche de nouvelles pièces comme The Red Baron, Fields Of Verdun et Great War. Le chanteur Joakim Brodén avait carrément l’air subjugué par la réaction de la foule montréalaise qui était excellente et très intense! Je croyais qu’une foule qui ramait était seulement réservée aux spectacles d’Amon Amarth mais c’est bel et bien arrivé pour Sabaton durant la pièce Bismarck! Mais pour moi, le moment fort a été l’interprétation des pièces Lion From The North et Carolus Rex qui ont été tout simplement excellentes! Par contre, les fans des vieux albums n’ont pas été aussi gâtés alors que seulement Ghost Division, The Price Of A Mile et Primo Victoria ont été jouées. Mais, qu’à cela ne tienne, on a eu une finale à tout casser avec Primo Victoria, Swedish Pagans et, finalement, To Hell And Back! Les gars de Sabaton ont offert une excellente prestation et je ne serais pas surpris de les revoir dans une salle plus grande dans un avenir rapproché!

Setlist : Ghost Division, Great War, Resist And Bite, Fields Of Verdun, The Attack Of The Dead Men, The Red Baron, The Price Of A Mile, Bismarck, The Lion From The North, Carolus Rex, Shiroyama, Night Witches, The Lost Batallion, The Last Stand, 82nd All The Way, Primo Victoria, Swedish Pagans, To Hell And Back

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Geneviève Hamel

Chelsea Wolfe @ Le National (Montréal)

On a eu droit à une soirée très spéciale dimanche alors que Chelsea Wolfe s’arrêtait au National dans le cadre de sa tournée nord-américaine. En effet, on a eu droit à une formule entièrement acoustique et ça promettait d’être magique! La chanteuse Ioanna Gika faisait office de première partie.

Ioanna Gika : Puissant

Ioanna Gika a été la première à monter sur scène pour nous présenter des pièces de son album Thalassa. Je dois vous avouer que je suis sorti de ma zone de confort avec cette artiste qui oeuvre dans un genre d’electro qui parfois frôlait le trip-hop et le synthwave. Une chose qui frappait déjà dès le début de sa prestation a été à quel point la voix de Ioanna Gika était magnifique et puissante. En plus de chanter et de faire ses propres samples, elle était aussi accompagné d’un autre musicien aux claviers/basse/guitare électrique/voix et les deux se complétaient très bien. L’éclairage lors de cette prestation était aussi excellent et se mariait vraiment avec les pièces. Celle que j’ai préférée a été sans aucun doute la pièce Roseate avec son côté electro très punché et son côté folk rock et, mélangé avec la voix cristalline de Ioanna Gika, c’était vraiment parfait! Ce fut pour moi une très belle découverte musicale et si vous avez la chance de la voir en spectacle, vous ne serez pas déçus!

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Chelsea Wolfe : Envoûtant!

C’est dans un cercle formé de branches et de chandelles que Chelsea Wolfe s’est pointée sur scène avec la pièce Flatlands et on savait déjà à quoi s’attendre du reste du spectacle : de la pure magie! Elle était en tournée pour faire la promotion de son plus récent album Birth Of Violence qui, pour plusieurs fans, est un peu décevant contrairement au reste de sa discographie. J’étais quelque peu sceptique avant le début du spectacle quant au déroulement de la soirée et j’ai malheureusement cru à tort qu’un set entièrement acoustique allait peut-être être un peu flat et répétitif. On peut dire que je m’étais vraiment trompé! Une chose qui est sûre, c’est que les nouvelles pièces sonnent à merveille dans une formule acoustique (surtout Deranged For Rock & Roll, The Mother Road et Be All Things) et c’était vraiment intéressant d’entendre les vieilles chansons sous un nouveau jour. Encore une fois, l’éclairage a joué un énorme rôle lors de cette soirée. Il était nettement moins flashy que pour Ioanna Gika mais tout aussi bien réalisé! Mais on s’entend pour dire que même si la musique est très bonne, le clou du spectacle était vraiment la voix parfois feutrée, parfois aérienne de Chelsea Wolfe, mais dans tous les cas c’était tout simplement envoûtant et je suis sorti de la salle en transe! C’était la première fois que je voyais Chelsea Wolfe en spectacle et, sérieusement, ce ne sera pas la dernière! Quel moment magique!

Setlist : Flatlands, American Darkness, Birth Of Violence, The Mother Road, Erde, Sick, Appalachia, Be All Things, Cousins Of The Antichrist, Pale On Pale, Night Of The Vampire (Roky Erickson Cover), Deranged For Rock & Roll, Woodstock (Joni Mitchell Cover), Boyfriend, Little Grave, Preface To A Dream Play, Highway, The Way We Used To

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Thomas Mazerolles

Pup @ Theatre Corona (Montreal)

C’est une tournée très attendue par les fans du groupe de PUP. Enfin, un spectacle avec ce groupe qui semble être l’un des pionniers du « nouveau punk » se présente en tête d’affiche dans l’une des grosses salles importantes de Montréal; le théâtre Corona. On se souvient de leurs nombreuses prestations dans le cadre du Pouzzafest, Santa Theresa ou même au Rockfest de Montebello, mais c’est enfin lors de cette tournée Falls Apart pour célébrer la venue du nouvel album Morbid Stuff, sorti au courant de l’année,  que l’on a la chance de voir le quatuor punk pour un concert de plus de 30 minutes.

Pour cette tournée pancanadienne, le groupe a fait appel à la formation Nobro, groupe de rock garage de Montréal pour assurer la première partie. Dans un Corona déjà assez rempli, les 4 filles nous déballent des pièces un peu punk, un peu rock, qui rappelle d’une part des groupes classiques comme AC/DC ou, dans le plus récent, Monster Truck. Une belle énergie sur scène qui se reflète plus discrètement sur le parterre. Pourtant, les pièces sont accrocheuses, dynamique et vraiment entraînante. Gros props pour la percussionniste/claviériste Lisandre Bourdages qui rajoute avec ces instruments une couleur peut-être subtile, mais qui fait toute une différence pour démarquer le groupe des groupes de rock garage plus « classiques ». Des solos de congas sur du hard rock? Pourquoi pas! Les pièces sont disponibles sur Spotify, mais un peu plus dures à trouver sur les autres plateformes, mais vraiment, la découverte est recommandée pour tous fans de The Datsun ou Bikini Kill! Bonne chose que Nobro soit un groupe local! J’ai déjà hâte de me réinviter à l’une de leurs performances!

Suite à cette première partie de feu, l’attente se fait courte pour accueillir le groupe Ontarien. Pas de flafla sur scène, simplement le drapeau aux couleurs du nouvel album Morbid Stuff qui se déroule pour entamer le spectacle. Avec trois albums relativement courts, on passe au travers de pratiquement la moitié du matériel de PUP au courant de la soirée. Beaucoup d’ajout du dernier album sorti en avril dernier avec Morbid Stuff, Kids ou même Closure, sans oublier certaines pièces favorites de l’audience avec Mabu, Dark Days ou même Reservoir. Donc côté répertoire, pas beaucoup de surprise (appart peut-être l’ajout de l’introduction de War Pigs de Black Sabbat, joué de concert avec les auditeurs!), mais c’est ce qu’on est venu entendre! Un choix de pièces assez solide, quoiqu’il soit dur de trouver une pièce qu’on n’aime pas de PUP, avec des mélodies complexes, des textes qui nous rejoignent facilement et une énergie limpide.

Au parterre, un public intéressant et un peu différent de ce qu’on est habitué pour un spectacle punk; beaucoup de jeunes, pratiquement autant de filles que de gars (comparé à une surpopulation de la gent masculine dans les concerts du même genre). Du début à la fin, c’est un bourdonnement de trash et de body-surfing pêle-mêle et ce, partout au plancher (contrairement au petit amas en avant-scène qu’on est habitué de retrouver dans les évènements punk plus « traditionnels »).

Beaucoup de pièces qui passent très vite au final. Fin du spectacle (sans rappel); environ 22h15! Pas juste de la musique aussi, le chanteur Stefan Babcock s’adresse au public à quelques reprises, parfois avec un français d’Ontarien un peu casser, pour exprimer sa gratitude d’être ici avec nous et de faire ce métier. Le guitariste Steve Sladkowski prend aussi la parole pour un petit discours plus politiser, en souhaitant la bienvenue à tous dans leurs spectacles, incluant les personnes voilées (petit clin d’œil à leur protestation envers la loi 21), et en parlant de leur initiative lors de leur tournée. Dans le cadre de cette tournée les musiciens ont choisi un organisme avec qui s’affilier dans le but de récolter des dons durant le spectacle pour leur venir en aide. C’est donc l’organisme Raven (organisme venant en aide aux entrepreneurs autochtones) qui va bénéficier de l’aide du groupe de l’heure. 

Le temps passe vite quand on s’amuse! Ce fut une soirée vraiment agréable qui donne déjà le gout de revoir PUP en spectacle demain matin. Le tout dans une belle ambiance chaleureuse et festive, malgré des textes un peu déprimants (!!). Pour ceux qui sont intrigués de voir la formation en live, je mettrai ma main au feu qu’ils seront de retour prochainement pour les nombreux festivals un peu partout au Québec!

Auteur: Francis Desmarais

Crédit photo: Pup (Facebook)

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