Articles Tagged with: Alex

Victor Wooten @ Club Soda

[simpleviewer gallery_id=”469″]

1er Juillet 2012 – On est habitués de voir Victor Wooten, génie de la basse électrique (tiens, ça ferait de belles cartes d’affaires ça), accompagné de ses frères qui l’ont fait tomber dans la musique alors qu’il était petit. Surprise, donc, en apprenant que Wooten ne serait pas entouré  de sa tribu, mais bien d’une équipe formée autour du concept du jam. De fait, le géant de la basse électrique aurait formé son band de tournée en fonction de son idée selon laquelle il serait intéressant d’avoir plusieurs bassistes qui jouent autre chose que leur instrument naturel, en y adjoignant deux batteurs (JD Blair et Derico Watson) et la chanteuse Krystal Peterson. Également, les bassistes Steve Bailey, Anthony Wellington et Dave Welch étaient aussi sur scène pour s’agiter un peu les basses fréquences.Read More

Finale En Route Vers Heavy MTL @ Théâtre Corona

[simpleviewer gallery_id=”430″]

8 juin 2012 – Après six longs mois d’événements et de spectacles, le concours En Route Vers Heavy MTL, organisé par Dungeon Works et Evenko et présenté au Théâtre Corona, s’est conclu avec une prestation remarquable de chacun des cinq finalistes choisis lors des soirées précédentes : Spelldown, Trainwreck Architect, Bookakee, Hollow et Dark Century. Ils se sont produits devant un panel de juges remarquable constitué de Jason Rockman (Slaves on Dope, CHOM), Mike Babin (Galaxie Metal), Jon Asher, Daniel Glick (evenko, Heavy MTL), Mikey Heppner (Priestess), Max Duhamel et Stéphane Barbe (Kataklysm), et Jean-Ives “Blackie” Thériault et Dan “Chewy” Mongrain (Voivod). La compétition s’annonçait féroce dès que les noms des groupes ont été dévoilés, et ils ont tous offert une performance de gros calibre…Read More

Meshuggah & Decapitated @ Olympia

[simpleviewer gallery_id=”414″]

20 Mai 2012 – Après trois années interminables depuis leur dernière visite à la métropole, voilà que les maîtres du métal progressif extrême Meshuggah étaient de passage à L’Olympia de Montréal le soir du dimanche 20 mai pour souligner leur dernier opus, Koloss. À leurs côtés, on retrouvait Decapitated, un band de technical death metal absolument débile, ainsi que Baroness, un groupe qui joue un genre de métal plutôt unique qui combine des éléments du sludge metal avec certains concepts de la musique progressive.Read More

Album Review : Trioscapes – Separate Realities

Quand tu t’appelles Dan Briggs et que ta principale fonction dans la vie, c’est de jouer la basse dans le groupe Between the Buried and Me, la communauté musicale a tendance, de base, à t’identifier comme un gars potentiellement bien éclaté. C’est pourquoi personne n’a été surpris outre mesure quand le bassiste en question a sorti son album de jazz fusion Separate Realities avec son projet Trioscapes, accompagné de Walter Fancourt au saxophone et de Matt Lynch à la batterie. En voyant qu’il n’y aurait ni guitare ni clavier, je sentais que j’allais me lancer dans de la bizarrerie format géant. Et je ne peux pas dire que j’ai entièrement eu tort.

L’album ouvre avec l’explosive Blast Off, et ça sent dès les premières secondes le gros jazz fusion sale à plein nez : une basse qui court partout, du riffing de saxophone accoté, une batterie sur 8 sortes de stimulants différents. Presque hyperactive, c’est une des pièces plus joyeuses de l’album.

Suit Separate Realities, pièce éponyme durant 11 :27, plus sombre, voire carrément malsaine.

Curse of the Ninth, la troisième piste, crée une toile très riche harmoniquement, avec un thème récurrent envoûtant.

Wazzlejazzlebof, aussi éclectique que son nom le laisse entendre, est une pièce aux textures ambiantes chargées, avec des rythmes mystiques, qui finit par aboutir dans un espèce de jazz bien sale.

Celestial Terrestrial Commuters, une autre des pièces un peu plus joyeuses, tombe dans un son un peu plus funk, avec des sons de basse qui rapelleront du Les Claypool par moment.

Pour finir, Gemini’s Descent est une pièce un peu trippy, assez gentille, basée sur une ligne de basse en 5/4.

Mais de décrire chaque chanson individuellement ne rend pas forcément justice à l’œuvre. Trioscapes chevauche jazz, métal, fusion et funk avec beaucoup de flair. Une pièce peut commencer avec une atmosphère très posée, calme, pour plus loin tomber dans des patterns beaucoup plus inspirés du métal où le saxophone roule avec de la distorsion et la basse avec un fuzz bien gras, pour retomber sur un autre pattern plus fusion-esque peu après. Et pour compenser l’absence de guitare et de clavier, on a parfois plusieurs couches d’instruments, chacune avec sa propre section à jouer. Bref, l’ensemble sonne très tight, très riche, et même si on a l’impression de chevaucher plusieurs genres, le tout est excessivement cohérent. Mieux, les chansons ont toutes un caractère unique et, malgré le genre un peu flyé, elles s’accrochent au cerveau et refusent de lâche prise. À vous de voir si c’est un effet secondaire désirable, mais le présent reviewer trouve ça fantastique.

Trioscapes “Blast Off” by Metal Blade Records

Note : 9/10

Auteur : Alex Luca

Album Review : Fates Warning – Inside Out

Écouter du Fates Warning, c’est revenir 30 ans en arrière. Même sur les productions récentes, le tout sonne comme mes vieux albums d’Iron Maiden : ça sent les cheveux longs, les pantalons serrés qui font chanter une octave plus aiguë, et une légère odeur de boule à mite rappelant quand on sort du vieux stock du fond de son garde-robe. La comparaison avec la bande à Steve Harris s’arrête là, cependant, car au lieu de créer des hymnes galopants et épiques, les membres de Fates Warning font dans du bon vieux prog. Et quand je dis vieux, je dis assez vieux pour avoir servi d’influence à Dream Theater quand ceux-ci ont commencé. On est donc loin des chansons de 10 minutes aux structures éclatées et des prouesses techniques à plus finir qu’on associe de nos jours au mot « prog ». Au contraire, tous les éléments pour des chansons « radio-friendly » (ou du moins, « radio-friendly » pour les années 80 et les CHOM FM de ce monde) sont là : un chant bien présent, des harmonies digestes, des mélodies assez accrocheuses, aucune séquence technique superflue. Ce qui colle l’étiquette « Prog » à Fates Warning, c’est la simplicité avec laquelle les signatures de temps non conventionnelles s’entremêlent pour construire des textures très subtiles. Composer une balade truffée de 5/4 mais dont la rythmique semble parfaitement naturelle, ce n’est pas à la portée de tout le monde.

Le son lui-même n’a pas changé à travers les années. Contrairement à beaucoup de groupes dont le son a évolué pour atteindre un niveau beaucoup plus moderne, les membres de Fates Warning conservent exactement les mêmes sonorités qu’à leurs débuts. Les guitares sonnent mince comme une feuille de papier, la basse est punchée, le treble est dans le tapis, le bass drum est tout doux. C’est à peine si la qualité de la production a changé avec les années.

Fates Warning est donc une bête bien étrange : ça sonne comme n’importe quel groupe de rock des années ’80 au premier plan, mais si on se penche sur le châssis des riffs, on se rend compte que ceux-ci sont beaucoup plus complexes qu’il n’y paraît. On est donc à l’opposée de la mode actuelle qui voit apparaître plein de jeunes musiciens valorisant la complexité à tout prix, désireux de coller l’étiquette prog à chacune de leurs compositions, et pourtant incapable de jouer quoi que ce soit de décent ou écoutable. Étonnamment, ils jouent tous un dérivé de hardcore. Bref, fermons la parenthèse, et revenons à nos grands-papas du prog. Ceux-ci refusent d’adopter les conventions modernes pour tout ce qui est son ou composition et gardent leurs caractéristiques signatures. Ça, c’est tout à leur honneur.

L’album Inside Out est un digne représentant de la discographie de Fates Warning. Avec des balades comme Island in the Stream, des singles comme Pale Fire (dont le chorus nous fait avaler une belle couleuvre en 7/8, tout de même!) ou des chansons fantastiquement proggy comme « Monument », c’est un album complet qui représente plutôt bien l’étendue musicale que les musiciens derrière Fates Warning sont capables d’aller chercher.

La version Extended de l’album « Inside Out » comprend aussi une version live de l’album. Malgré une acoustique qui rend moyen, cette bande de vieux routards sonne incroyablement tight. La version live, en tant que tel, n’apporte pas une meilleure compréhension, forcément, des pièces. Il n’y a pas de grand jeu entre le groupe et le public, ce qui est un des rares intérêts des versions live. Même si Ray Alder, le chanteur, y met de l’énergie, le public est amorphe et assez timide.

Pour finir, cette version inclus aussi une version démo de l’album. Cette démo, mis à part quelques petites surprises dont je vous laisse le plaisir de la découverte, ne rehausse pas vraiment l’intérêt de l’album. Exception faite des fans fous furieux (et des reviewers obsessifs-compulsifs), il y a peu de personnes qui vont se rouler en boucle la démo. La version remasterisée est nettement plus intéressante.

Fates Warning “Pale Fire (Remastered)” by Metal Blade Records

Note : 7.5/10

Auteur : Alex Luca

En entrevue : Christopher Bowes (Alestorm)

[simpleviewer gallery_id=”403″]

01 Avril 2012 – Thorium avait cette fois-ci la chance de rencontrer Christopher Bowes, lead-singer et claviériste d’Alestorm. S’en est suivit une entrevue fleuve et déjantée de plus d’une vingtaine de minutes. Au programme : histoires de piraterie, de femmes et d’alcool. En voici un condensé.Read More

Nashville Pussy & Supersuckers @ Foufounes Électriques

[simpleviewer gallery_id=”402″]

02 Mai 2012 – Le groupe Nashville Pussy était de passage aux Foufounes Électriques le mercredi 2 mai dernier. Invités par evenko et Greenland Production, ils étaient accompagnés de leurs amis du groupe Supersuckers, et ont invité le groupe punk local The BCASA à ouvrir la soirée.Read More

Lisa Leblanc @ Chasse-Galerie

[simpleviewer gallery_id=”397″]

26 Avril 2012 – L’arrivée de Lisa Leblanc a eu l’effet d’une bombe dans le microcosme de la chanson francophone au Québec. De fait, cette artiste dédaignant les chansons de filles fait dans un chant folk brutalement honnête, un peu auto-dérisoire qui résonne puissamment avec son public, lui aussi foutrement tanné des mièvreries radiophoniques qu’on déballe à chaque nouvelle édition de Star Académie.Read More

Hunter Heritage Tour @ Metropolis

[simpleviewer gallery_id=”387″]

6 Avril 2012 – Opeth, Mastodon et Ghost ont rempli le Metropolis à craquer à l’occasion du Hunter Heritage Tour, présenté par evenko et BCI. La tournée fait la promotion des plus récents albums des deux groupes principaux, alternant en tête d’affiche tout au long de la tournée, qui ont eu l’occasion de développer plus d’une heure de matériel chacun, en ce Vendredi Saint de pleine lune.Read More

Rufus Reid @ Upstairs

[simpleviewer gallery_id=”379″]

01 Avril 2012 – Les 30 et 31 mars 2012, les Montréalais ont eu la chance d’avoir, à la veille du Jazz Apreciation Month (avril, pour ceux qui ne consomment pas de jazz en quantités industrielles), la visite de Rufus Reid au Upstairs. L’incontournable de la contrebasse était accompagné de Steve Allee au piano et Duduka Da Fonseca à la batterie.Read More

Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from - Youtube
Vimeo
Consent to display content from - Vimeo
Google Maps
Consent to display content from - Google