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Avec le départ de Mustis au clavier et de l’épique I.C.S. Vortex au chant et à la basse, les attentes étaient haute pour la nouvelle mouture de Dimmu Borgir. Un « changement de cap » avec Abrahadabra, dont même le titre se veut un signe de renouveau (le premier titre en 13 ans qui n’était pas composé d’une suite de 3 mots), où le groupe arbore un style plus posé et calme que par le passé.

Grosse commande, donc, pour ces vétérans norvégiens, qui devaient convaincre un public que le nouvel alignement est tout aussi puissant que les précédents. Si le spectacle de Dimmu Borgir a été un assaut massif sur les sens (on notera un bel usage d’encens sur scène), c’est néanmoins le groupe aux allures vikings Enslaved qui a volé la vedette. Ces scandinaves massifs, avec leurs mélodies testostéronées et leur maîtrise du sacre québécois (Un beau « Shut up, du calisse » de la part du chanteur a été suffisant pour déclencher un grand rire collectif), peuvent officiellement ajouter Montréal à leur liste de territoires conquis.

Auteur: Alex Luca

Équipement utilisé: Nikon D700, 24-70mm

Pour en savoir plus: Dimmu Borgir, Enslaved, Blood Red Throne