Articles Tagged with: Alex

Metal Alliance Tour @ Le National

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25 Mars 2012 – Le Metal Alliance Tour, cette tournée tant anticipée, mettant en vedette surtout des bands de death metal, était enfin de passage à Montréal le soir du vendredi 23 mars. Plusieurs centaines de fans se sont rassemblés au National pour une soirée débile remplie de moshpits, de crowd surfing, de headbanging et, surtout, de bonne musique. On comptait parmi les invités Endast, Wretched, Impending Doom, 3 Inches of Blood, Job For A Cowboy, Dying Fetus, The Faceless et DevilDriver.Read More

Album Review : OSI – Fire Make Thunder

OSI (Office of Strategic Influence) est le projet de Jim Matheos (de Fates Warning), Gavin Harrison (Porcupine Tree) et Kevin Moore (ex-Dream Theater). Comme de grosses pointures, dans le genre Mike Portnoy, Sean Malone ou Mikael Åkerfeldt, sont passées par cette formation, on peut considérer qu’il s’agit d’une sorte de « Supergroup » du prog. On est loin des Dream Theater, Symphony X et autres maniaques des prouesses techniques. Ici, on fait dans la subtilité : chansons bien ficelés, tonalités riches et structures d’album jouant avec plusieurs tensions.

Donc, avec ça en tête, Fire Make Thunder, ça sonne comment? Ça dépend de l’angle sous lequel on le regarde. C’est un relativement bon successeur à Blood, précédent album du groupe ayant reçu d’excellentes critiques, en ce sens qu’OSI emploie une formule similaire. Le son n’a pas drastiquement changé, perdant peut-être un peu de lourdeur. Donc, comme règle générale dans ce cas-ci, si on a aimé Blood, on aimera Fire Make Thunder. Et l’inverse est aussi vrai.

Les membres d’OSI ont la réputation de beaucoup jouer avec différents niveaux de tension musicale, et ne décevront pas avec cette récente sortie. De fait, l’ensemble se lie bien, et devrait être écouté d’un trait. Quand on le prend pièces par pièces, par contre, c’est là que les problèmes apparaissent. Des morceaux comme Indian Curse ou For Nothing, par eux-mêmes, sont relativement vides comparativement au reste de l’album. À l’inverse, des morceaux comme Cold Call, Guard, Big Chief II ou Enemy Prayer sont très bien construits et apportent cette petite touche de richesse mélodique qui ferait sinon cruellement défaut à l’œuvre.

Aussi, quand on compare avec son prédécesseur, Fire Make Thunder manque de couilles. L’essentiel de la testostérone est concentré dans la piste Big Chief II. Bon, rendons à César ce qui est à César, quand j’écoute cette piste j’ai le goût d’aller chasser l’ours uniquement d’un tomahawk et de mon chest poilu. Elle se termine cependant trop tôt pour aboutir sur les harmonies country de For Nothing, et ça, c’est du grand art de cockblocking pour mes oreilles. Pour un amateur de métal, c’est l’équivalent de se faire inviter à manger un steak de bison hors de prix par une blondasse 34DD pour finalement se retrouver au Burger King avec sa grand-mère.

Est-ce que Fire Make Thunder est un bon album? Oui, si on le regarde comme un album de rock progressif. Il y a un beau souci artistique dans la recherche tonale et rythmique, sans que ça devienne du n’importe quoi. Sinon, on sera cruellement déçu si on s’attend à du lourd de chez lourd.

Note : 7/10 (Très bon)

OSI “Fire Make Thunder” album sampler by Metal Blade Records

Auteur : Alex Luca

Album Review : Cannibal Corpse – Torture

REVIEW BARBARE – Cannibal Corpse – Torture (14 mars 2012, Metal Blade Records)

Cannibal Corpse nous offre avec Torture, qui sera disponible le 14 mars 2012 sur Metal Blade Records, leur 12e album studio en 22 ans. Vétérans du death metal, leur son a su garder son aspect « classique » en se différenciant du tech death moderne qui cherche à en mettre plein la gueule avec des rythmiques impossibles et aucune limite de vitesse. Avec ce dernier opus, le groupe nous démontre encore une fois qu’il est là pour rester et qu’il mérite sa position de tête de peloton de la scène death metal.

À quoi peut-on s’attendre en écoutant un album de Cannibal Corpse ? à se faire défoncer la gueule, tout simplement, et avec Torture, on ne risque pas d’être déçu.

L’album démarre sur Demented Aggression, l’équivalent d’un coup de poing en pleine face à six heures le matin et qui donnera le ton pour la suite. Malgré qu’elle se répète beaucoup, elle fait ce qu’elle a à faire. Si l’album sonne comme du Cannibal Corpse auquel on est habitué, il atteint sa vitesse de croisière à partir de la cinquième chanson, As Deep As The Knife Will Go. Cette dernière, avec ses variations de vitesse surprenantes et le travail vocal de Corpsegrinder, est une des pièces les plus satisfaisantes que Torture a à nous offrir. Ça ne veut pas dire que le reste de l’album part en dégringolade, au contraire. C’est dans la seconde moitié du disque que le groupe sort les gros canons avec Followed Home Then Killed, certainement la plus belle pièce de Torture et Strangulation Chair, un rouleau compresseur avec un solo de bass en plein milieu. L’oeuvre se conclut, après Caged…Contorted et Crucifier Avenged, sur Rabid, dont le titre traduit bien le riffing enragé puis Torn Through, un aboutissement ultra-violent à l’album avec une légère touche de modernisme.

Torture, pour un douzième album d’un groupe aussi vieux que Cannibal Corpse, construit sur l’expérience amassée pendant 22 ans des musiciens. On déplore toutefois le manque d’originalité du batteur Paul Mazurkiewicz malgré sa présence depuis les touts débuts : On se serait attendus à ce qu’il apprenne plus que 2 patterns différents… Somme toute ? Torture est un album qui fait partie des bonnes sorties de 2012 qui n’aura pas réinventé la roue, mais qui est plus que digne de faire partie de la discographie de Cannibal Corpse.

Cote : 8/10

Auteurs : Alex Luca, Phil Mandeville

Ce que vos chroniqueurs barbares ont dit…

Attention, cette chronique contient des didascalies et a été alimentée à grandes lampées de whisky.

[Intestinal Crank commence] Alex: Crisse, Phil, ton chien a pété!

Alex : Sarcophagic Frenzy, avec un titre demême, ça commence à jouer dans les platebandes de Nile ça.
Phil : J’pense que c’est intentionnel. Ça sonne pareil. Un vieux son de momie !

Alex : J’écoute ça pis, man, Patrick O’Brien vient tu juste de découvrir que les arpèges, ça existe ?

Phil : C’est quoi, ça, une Strangulation Chair? [Cherche sur wikipedia ] Ah, c’est comme un garrot accroché sur un siège. Logique.

Alex: Check le premier lien, c’est quoi ça un Thugee tabarnak ?

(Pour l’information de notre très cher lectorat, les Thugees sont une secte d’assassins indiens et non pas des gangsters en snuggie)

Phil : Scourge of Iron, c’est pas de la rouille, ça ?

Alex : J’sais pas, on comprend pas ce qu’il dit anyways…

Phil : Sauf brrr brrr brr… Scourge of Iron ! brr brr brr

Alex: Bon point.

Valfreya @ Café Chaos

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12 Février 2012 – Thorium Photography a eu la chance de se faire inviter au lancement du premier album du groupe de folk metal Montréalais Valfreya, intitulé Path To Eternity, ce samedi 11 février au Café Chaos, décoré et rebaptisé Taverne du Chaos pour l’occasion. Ils avaient cette soirée-là comme compagnons d’armes Distoriam, de Longueuil, et Protokult, de Toronto. La salle s’est remplie très rapidement de vikings et autres barbares en plus des habituels métalleux de l’endroit, qui se sont vus offrir une soirée intense par les musiciens.Read More

Album Review : Lay Down Rotten – Mask of Malice

C’est une sortie dans les règles de l’art du death metal que Lay Down Rotten nous offre avec Mask of Malice : des guitares qui sonnent comme une grosse scie à chaîne, des progressions chromatiques qui envoient un doigt d’honneur aux gammes traditionnelles, des growls juteux et seulement deux vitesses : « Coups de poing dans la face » et « Formule 1 », bref, que du bonheur.

Cet album ne fait pas dans la subtilité : mis à part pour la piste Nightfall, d’une durée de 49 secondes, les musiciens allemands ont opté pour des compositions maximisant le moshpit au mètre carré. Malgré une intro un peu trop facile (un « Forgive me Father, for I have sinned… » chuchoté), la première chanson, Death-Chain, se rattrape dès les premiers chugs.

L’album est relativement homogène, et, à part les 49 secondes de Nightfall, aucun morceau ne sort complètement du lot. J’ai évidemment accroché sur certaines pièces plus que d’autres : la pure violence derrière The Devil Grins ou Mask of Malice, ou bien encore la richesse harmonique derrière A Darker Shade of Hatred ou The Loss. On remarquera au passage que le début de Swallow The Bitterness est presque le même que celui de « I, Voyager », chanson iconique de Nevermore sortie 9 ans plus tôt.

Bref, un album de bon death metal, avec de légères influences de black metal, qui rappellera un peu le riffing des groupes à la God Dethroned. Le plus gros bémol que je peux apporter à cette sortie est qu’on ne sort pas beaucoup des sentiers battus. Un album qui ne convertira probablement pas beaucoup de gens au death metal, mais qui saura satisfaire les amateurs du genre.

Lay Down Rotten – Mask Of Malice – Death-Chain by Lay Down Rotten

Note : 7.5/10

Auteur : Alex Luca

Symphony X & Iced Earth @ Metropolis

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6 Février 2012 – Au menu de la soirée du dimanche 5 février : trois groupes de métal bien diversifiés pour satisfaire tout fan s’étant pointé au Metropolis de Montréal ! Du thrash au progressif en passant par du bon vieux heavy, les métalleux de la métropole ont pu terminer leur fin de semaine en se garochant dans un mosh pit débordant d’énergie ou encore en surfant par-dessus la foule pour avoir une meilleure vue de la scène. Avec un line up composé de Warbringer, Iced Earth et Symphony X, il était impossible de quitter la salle déçu !Read More

Alcoholica @ Club Soda

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15 Janvier 2012 – Ce samedi 14 janvier le célèbre groupe hommage à Metallica nous a offert une performance électrisante dans un Club Soda rempli à bloc. Les billets gratuits offerts par le Club Hommages ont fait salle comble de fans jeunes et vieux de ces légendes du metal. En bonus, Alcoholica avait invité le groupe Close2hell à réchauffer la foule!Read More

Devin Townsend Project @ Foufounes Électriques

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14 Décembre 2011 – Pour la deuxième fois en 2011, le  Devin Townsend Project était de passage à Montréal. Le Bearded and the Bald Tour servait à promouvoir les deux derniers albums du groupe, intitulés Ghost et Deconstruction, et le ce dernier partageait la scène avec Demise Of The Crown, de Montréal, et Today I Caught The Plague, d’Ottawa. Une soirée haute en couleurs et en démonstrations musicales techniques des plus impressionnantes.Read More

Album Review : Animals As Leaders – Weightless

Tosin Abasi (qui devrait être au-delà de toute présentation si vous lisez ceci) est un sale guitariste. Tout le monde a ses préférences niveau grattage de guitares, mais il est indéniable que le chef d’orchestre derrière Animals As Leaders et joue dans une classe complètement à part. Il est donc normal que Weightless ait été aussi désiré par les fans de métal progressif qu’un gros gâteau dégoulinant par un obèse en appétit. Et cet album, je peux garantir l’avoir consommé avec autant de voracité que l’obèse sus-mentionné.

Il est difficile de parler de Weightless sans parler de son prédécesseur, l’album Animals As Leaders. Ceux qui attendaient un clone du premier opus du groupe ont certainement été amèrement déçus : Weightless est une bête très différente que ce qu’on aurait pu être en droit de s’attendre.

Tosin Abasi pioche encore plus large dans son univers musical et on retrouve, disséminé à travers l’album : de l’électro, du jazz, de l’ambiant, du lounge, et ce, dans des proportions beaucoup plus grandes que sur Animals As Leaders. Les moments épiques, mémorables prennent davantage de place, parfois au détriment de la technique pure et dure qui avait fait le renom de leur précédent opus. Cette diversification dans le vocabulaire musical donne à chaque chanson un caractère vraiment unique. Ces chansons donc, ne forment pas systématiquement un ensemble cohérent, et sont reliées entre elles davantage par le style de composition.

L’album présente néanmoins les caractéristiques clés du style que le groupe s’est forgé : effusions de technique, polyrythmie à fond la caisse, que de l’instrumental, explorations jazzy dans l’harmonisation. Bref, c’est incontestablement un album d’Animals As Leaders. On ne peut en rejeter la paternité.

Il m’a fallu plusieurs écoutes pour digérer cet album. Il est amer, corsé, et impossible à écouter à moitié. Au final, il est légèrement moins facile d’accès que son petit frère, déjà assez aride pour le commun des mortels.

Moments forts : Weightless, Isolated Incidents, Cylindrical Sea, An Infinite Regression

Note : 8.5/10

Auteur : Alex Luca

Cynic @ Foufounes Électriques

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09 Novembre 2011 – Ce mercredi, le groupe Cynic s’est arrêté aux Foufounes Électriques pour promouvoir leur dernier EP, Carbon Based Anatomy, disponible deux jours plus tard. Accompagnés des excellents groupes The Ocean, Scale The Summit et 3, eux aussi de la scène prog metal, Paul Masvidal, Sean Reinert et leurs deux collègues de tournée Brandon Griffin (ex-The Faceless) à la basse et Max Phelps à la guitare se sont assurés de nous offrir une soirée haute en couleurs et en émotions transportées de façon magistrale par leur musique.Read More

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