[simpleviewer gallery_id=”402″]

02 Mai 2012 – Le groupe Nashville Pussy était de passage aux Foufounes Électriques le mercredi 2 mai dernier. Invités par evenko et Greenland Production, ils étaient accompagnés de leurs amis du groupe Supersuckers, et ont invité le groupe punk local The BCASA à ouvrir la soirée.

The BCASA est un groupe de Montréal qui ne se prend pas au sérieux, avec son style punk un peu fou qui parle de Street Fighter, de Mortal Kombat et de Teenage Mutant Ninja Turtles. Ils avaient quelques amateurs qui connaissaient leurs chansons par coeur dans la salle, et le groupe a présenté une très belle énergie pour leur prestation d’une demi-heure.

Le groupe Supersuckers, autoproclamé the best rock band in the world (Le meilleur groupe rock du monde) a ensuite pris la scène avec leur musique débridée et sans complexes. Avec des titres comme Beat To Shit, Hot Rod Rally. Bad Bad Bad, This Is Rock n’ Roll et How to Maximise Your Kill Count, ils ont montré qu’ils avaient leur musique dans le sang. Le guitariste “Metal” Marty Chandler a fait lever la foule avec ses solos et les Supersuckers ont démontré qu’ils étaient d’excellents rockers, mais de là à être les meilleurs du monde? Vous aurez le loisir d’en décider si vous avez l’occasion de les voir performer.

Nashville Pussy sont montés sur scène avec leur habituelle classe et élégance – c’est à dire qu’ils n’avaient ni l’une, ni l’autre. Leur bassiste habituelle Karen Cuda n’ayant pu se joindre à la tournée, Eddie Spaghetti des Supersuckers s’occupait des basses fréquences. Ils ont commencé à jouer vers 23h45 et ont ouvert leur spectacle avec Say Something Nasty, en enchaînant rapidement à cause de l’heure tardive. Ils ont joué autant de vieux que de nouveau matériel, de leur premier single, Johnny Hot Rod, à quelques chansons de leur dernier album, From Hell To Texas (2009, Steamhammer Records) dont les excellentes I’m So High et Why Why Why. L’ambiance était à la fête dans la foule et la bière y coulait à flots, malgré l’absence flagrante des back vocals et de la guitare de Ruyter Suys dans le mix sonore. Le groupe a passablement ralenti sur scène avec les années et n’ont pas amené de nouveau matériel depuis 2009, mais ont réussi à offrir une performance intéressante qui a fait bouger le public.

Auteur : Phil Mandeville

Photographe : Alex Luca

Pour en savoir plus : Nashville Pussy, Supersuckers