Articles Tagged with: Phil

En Entrevue: Mark Osegueda (Death Angel)

DSC_1745

Nous avons eu la chance de rencontrer Mark Osegueda, le chanteur du groupe Death Angel, lors de sa dernière tournée américaine. Nous avons discuté de la longévité du groupe, des nouveaux visages du thrash metal… et de sa traditionnelle bouteille de gin!

Auteur & Entrevue : Phil Mandeville

Photographes & Video : Paul Blondé

Hellfest Open Air Festival 2014 – Jour 3 @ Clisson (France)

Misfits - Hellfest  Toulouse

22 Juin 2014 – Dernier jour de célébration pour ce festival qui nous impressionne d’années en années! A la recherche de toujours plus de sensations les festivaliers débarquent sur le site dès le matin, même si les nuits sont courtes et rock’n roll. Entre deux concerts on se détend pendant un tour de grande roue installée près de la scène de la Valley, on reprendrait bien un petit verre pour commencer la journée, accompagné d’une bonne dose de métal. L’aventure touche à sa fin mais l’ambiance est bien présente.

Year of the Goat

Ces Suédois qui tournent depuis 2006 ont débarqués de bon matin sur le site. Leur dernier album Angel’s Necropolis date de 2012 et malheureusement ils se sont montrés peu convaincants. Alors qu’il aurait fallu envoyer du lourd pour réveiller les campeurs et festivaliers d’un jour, le quintet s’est révélé un brin décevant. Manque d’énergie sur scène et dans l’interprétation des titres les plus connus. On en repart avec un avis mitigé.

Scorpion Child

Et voici venir les texans de ce groupe de hard rock/ Heavy métal. A voir leur look on pourrait se demander si eux aussi sont en train de se réveiller ! Totalement stylé hippie, Aryn Jonathan Black fait son entrée. Un bonne voix bien mise en avant, soutenue par de bons musiciens, complètement habités par leur musique. On aime et on retient l’attitude déjantée d‘Aryn et la frappe entêtante du batteur Jon Rice, notamment sur l’énorme titre Polygon of eyes.

Lofofora

La Mainstage est totalement squatée, alors que les estomacs commencent à grogner, un monde fou s’est amassé devant la scène. Le métal français des 90’s est à l’honneur en ce midi ensoleillé.Au programme, circle pit en pagaille, des premières en matière de live, des pogo et du gros son !
Reuno, le chanteur à la voix si engagé profite d’un interlude pour adresser un message de sympathie aux intermittents du spectacle et relever les décors soignés ainsi que l’efficacité des organisateurs et bénévoles.Les morceaux sont excellents et s’enchainent parfaitement. Le morceau Justice pour tous réveille les révoltes endormies en chacun de nous tandis que Maxime Muscat du petit journal fait une apparition éclair (mais remarquable).

Zodiac

La scène de la Valley accueille un groupe aux accents musicaux bien plus calmes. Un mélange agréable de stoner et de blues-rock qui tinte plutôt bien à nos oreilles. La voix est bien mise en avant, la guitare sonne comme dans un film des 70′ et l’envie nous démange de taper du pied, le tout fonctionne. On apprécie l’univers du groupe qui séduit le public avec la reprise de Neil Young, Cortez the killer. Une setlist relativement courte mais qui suffit à capter l’attention du public.

Crowbar

Comment qualifier ce groupe qui atteint cette année ces 25 ans d’existence? Une atmosphère lourde, parfois menaçante qui épouse un son plutôt métal punk hardcore !Venu de Louisiane, le groupe ouvre le bal au son du morceau Conquering et les titres se succèdent rondement. On remarque avec plaisir la prestance hallucinante du guitariste et chanteur Kirk Windstein. Le groupe fait honneur à son dernier album sortie en début d’année et intitulé Symmetry In Black.

Powerwolf 

Le groupe allemand a pris la Mainstage 2 d’assaut à 14:20 avec leur power metal aux touches religieuses bien apparentes. Ils ont pris le contrôle de la foule encore un peu embrumée de leur soirée, autant avec leur scénographie impressionnante que leur musique. Les chœurs bien présents dans des chansons comme Sacred and Wild, Amen and Attack et Sanctified with Dynamite ont été repris à travers la foule.

Tagada Jones

Du côté de la Warzone on célèbre le milieu d’après midi avec ce groupe bien décidé à tout remuer ! Un nuage de poussière s’élève sur le devant de la scène et on distingue à peine le premier rang. Les pogo vont déjà bon train et les morceaux phares font hurler la foule. Sans aucun doute la plus grosse audience de cette scène avec l’impossibilité d’accéder à la scène 5min avant le concert. L’ambiance est énorme et le groupe échange extrêmement bien avec son public. La foule s’embrase pour le morceau entêtant Karim et Juliette (morceau d’hommage aux Béru) où toute l’assemblée semble crier : Lalalai,lalalalai ! Voix rauques et poings levés sont de rigueur !

Alter Bridge

Après être passé en 2012 au Hellfest en compagnie de SlashMyles Kennedy remet le couvert ! Souriants et heureux de jouer, les membres du groupe présentent leur dernier album Fortress sortie en 2013. Aux influences plutôt post grunge hard rock voire heavy métal, on ne peut s’empêcher de penser à Soundgarden. L’ambiance est présente, l’énergie aussi. On apprécie ce show qui nous amène doucement vers la fin d’après midi.

Dark Angel 

Le groupe thrash metal de Los Angeles a étalé sa musique rapide et complexe avec une force étonnante sur la scène principale.  La performance du groupe a été globalement très satisfaisante, marquant leur retour sur scène depuis l’arrêt de leur dernière réunion en 2005. Le temps a rattrapé le chanteur Ron Rinehart, dont la voix n’a pas toujours atteint les notes hautes qu’on retrouve dans les enregistrements. Il maîtrise toutefois suffisamment bien sa musique pour livrer ses parties vocales de façon cohérente. Avec leur line-up de 1987 Rinehart, Eric Meyer, Jim Durkin, Mike Gonzalez et Gene Hoglan, ont facilement conquis le public, et ces performances annoncent peut-être un retour à l’activité plus définitif pour Dark Angel.

Behemoths

Les géants du blackened death n’ont pas fait les choses à moitié pour leur performance sur la MainStage 2. Lançant leur spectacle avec Blow Your Trumpets Gabriel, tiré de leur plus récent album The Satanist (2014, Nuclear Blast). Les costumes et pyrotechniques étaient bien sûr au rendez-vous, pour un spectacle qui a mis le feu à la foule. Les soucis de santé qui ont affecté le chanteur Nergal sont maintenant loin derrière, et l’énergie qu’il déploie sur scène se transmet facilement à son public. Le dernier opus du groupe est excellent, mais ils ont prouvé encore une fois que leur force se trouve surtout sur la scène.

Misfits

Sans doute pénalisé par leur créneau de passage (en même temps que Soundgarden) le groupe voit peu de monde se rassembler devant la scène. Une setlist plus que complète et un show déguisé attendent ceux qui sont venus apprécier le concert. L’ambiance tarde à décoller mais les fans de la première heure sont là et donnent un peu de pep’s à ce spectacle qui se traîne un peu. Manque d’énergie? On ne saurait dire ce qui fait vraiment défaut à ce groupe qui interprète plus d’une quinzaine de titres. On apprécie cependant les morceaux tels que Scream ! ou Attitude qui ont largement contribué au succès du groupe.

Emperor

Le groupe légendaire mené par Ihsahn célébrait sur la MainStage 2 les 20 ans de l’album In The Nightside Eclipse (1994, Candlelight Records), qui est considérée comme une des meilleures du black metal. Ils l’ont joué en entier, au plus grand plaisir du public. La grande force du groupe a toujours été dans  leurs compositions et non dans leur spectacle, mais la scène black metal s’est plutôt réjouie de l’ambiance lugubre caractéristique  Emperor.

Black Sabbath

Le groupe souvent qualifié de parent du heavy metal est monté sur la scène principale à 23h10, devant un public bien réchauffé, dans tous les sens du terme. La nouveauté d’une réunion ne s’est pas estompée pour plusieurs, malgré les premiers spectacles datant d’il y a plus de deux ans. Jeunes et moins jeunes ont saisi l’occasion de voir  l’ensemble légendaire (malheureusement sans le batteur original Bill Ward) et ont repris en choeur les morceaux les plus classiques du groupe. Black Sabbath ont ouvert leur spectacle avec War Pigs, et ont donné une performance sensiblement identique à celles ayant eu lieu lors de leur tournée mondiale. Ils ont joué deux morceaux tirés de leur plus récent album 13 (2013, Universal), Age of Reason et God Is Dead?, ainsi que plusieurs de leurs classiques comme Into The Void, Black Sabbath, N.I.B., Iron Man et Children of the Grave. Le public, un peu moins nombreux que pour les performances de Iron Maiden et Aerosmith, est rapidement entré dans le jeu de Ozzy Osbourne, qui a lancé ses classiques “Go fucking crazy!” et “We love you all!” tout au long du spectacle. Le guitariste Tony Iommi est apparu en pleine forme malgré sa bataille avec un cancer lymphatique, et Geezer Butler n’a en rien perdu de son aplomb sur scène. Le “jeune” batteur Tommy Clufetos (Ozzy Osbourne, ex-Rob-Zombie) a adapté un peu les partitions de batterie à son style plus vif et rapide que celui de Bill Ward, et a tenu le public en haleine lors d’un impressionnant, mais un peu long, solo en plein milieu du morceau Rat Salad. Black Sabbath ont prouvé qu’ils avaient encore bien leur place au sommet d’une affiche d’un festival comme le Hellfest, mais ceux qui avaient déjà assisté à un spectacle du groupe dans les deux dernières années n’ont eu aucune surprise.

Opeth

C’est sur la scène d’Altar que le festival prend fin devant une foule très condensée. On accueille le chanteur et guitariste Mikael Akerfeldt et son équipe. Venu de suède, ce groupe se classe dans la catégorie du métal progressif bien que certains morceaux sonnent très heavy metal. Le Concert est énergique, parfois planant, avec une bonne dose d’humour de la part du chanteur. On apprécie les morceaux tels que Demon of the fall ou encore Deliverance. Mais la meilleure note va sans hésitation à leur reprise de Black Sabbath Solitude.

L’ambiance retombe doucement sur le festival après trois jours de rencontres, de découvertes musicales et de fête. Il est difficile de redescendre sur terre et de réaliser qu’en si peu de temps le festival nous a offert du si grand. C’est avec respect qu’on salue l’organisation plus qu’efficace ainsi que tout les artistes qui ont répondus présent et réaliser un morceau de rêve pour quelques 50 mille visiteurs par jour.

Auteur: Ottavia Marangoni & Philippe Mandeville

Photographe: Antony Chardon

Hellfest Open Air Festival 2014 – Jour 2 @ Clisson (France)

20140621Hellfest-1090

21 Juin 2014 – Un soleil radieux déverse ses rayons sur la vallée de Clisson et on se presse aux portes du festival. Ce soir une programmation de rêve se prépare et les guichets affichent complet. Des fans de tout âge sillonnent le site, parés de chapeaux pour les plus malins, mais de coups de soleil pour la plupart. L’ambiance est à la fête, au partage et à la boisson !

Stinky Bollocks

Ce groupe issu de la scène locale, inspiré hardcore moderne à la fois mélodique et énervé, réveille le festival en ce samedi matin. Efficaces et motivés, ils présentent leur dernier Ep composé de 5 titres et sorti en Décembre 2013. Redwan à la Basse, Seb et Titouan à la Guitare , Clément au chant et Charly à la Batterie ont mis le feu à la petite scène de ce Hellfest qui s’annonce démentiel.

Of Mice And Men

La mainstage tarde à se réveiller mais le quintet californien est là pour nous secouer avec son Metalcore. Austin Carlile, chanteur et leader du groupe, arpente la scène de long en large à la recherche du contact avec son public.  Leur dernier album Restoring Force est à l’honneur. Le public, bien que peu nombreux se donne à fond. Tandis que certains se réveillent au café, ici on attaque à la bière et en musique !

Benighted

Le groupe envahit la warzone pour l’heure du déjeuner, ou comment venir digérer en pogotant au son de la voix de Julien. Juste mélange en présentation des titres de leur tout dernier album, comme Carnivore Sublime et retour aux sources avec des morceaux tels que Slut. Le tout, sportivement soutenu par des riffs surpuissants et un très bon contact avec le public. Ce groupe force le respect par son équilibre en sonorité travaillée et sauvagerie ambiante.

Skid Row

Une bannière représentant des CRS marchant dans les rues et équipés de masques à gaz, orne fièrement la scène. On est bien dans l’ambiance du dernier opus du groupe intitulé Revolutions Per Minute. Les cinq mauvais garçons de Skid Row déboulent sur la scène, bandanas et collants «so heavy metal». Le guitariste, Dave The Snake occupe la partie gauche de la scène et captive par son sourire et ses mimiques.
Sur le morceau phare des années 90, 18 And Life, les fans de la première heure reprennent en chœur les paroles. Au rythme de morceaux poignants et mélodiques, on se laisse porter. La voix de Johnny Solinger se fait tour à tour douce ou rauque. Alors qu’il s’écrie : “We are the united world rebellion” sous un soleil écrasant, la foule lève le poing en l’air et s’agite.
Les musiciens semblent prendre littéralement leur pied sur scène ! Dave s’éclate avec le chanteur de Pantera, dissimulé en coulisses et balaçant quelques objets collants qui viendront parfaire la coiffure du guitariste à la longue chevelure. Le show prendra fin au son du morceau Youth gone wild, on agite la tête, comblé par ce morceau qui sonne définitivement comme une rebellion.

Buckcherry

Un drapeau affichant fièrement la ville d’origine du groupe, Los Angeles et une tête de mort annoncent la couleur. Alors que les techniciens finissent les derniers réglages la foule réclame déjà : Buckcherry ! Josh au chant, Keith et Stevie à la guitare, Jimmy à la basse et Xavier à la batterie entrent en scène, sourires aux lèvres et lookés façon Hard Rock ! “You like rock’n roll ?” s’écrie Josh à l’allure et au déhanché qui n’ont d’égal que ceux de Jagger. Agile, il maîtrise la scène et le public,  l’équipe s’éclate, la foule est réceptive et en redemande, la sauce prend bien ! Le son est bon, les musiciens assurent et on apprécie ce petit retour dans les 90′. “Who’s going out all night long ?” Et c’est reparti de plus belle, la foule pogote, les regards complices se croisent en partageant une bière. Après un demi strip-tease du chanteur tatoué de partout il met le feu à la scène et à la foule en hurlant : We got the biggest balls ! Avant d’entamer le morceau qui soulève l’hystérie générale Crazy Bitch. Pour finalement nous quitter sur la superbe reprise de Miss you des Rolling Stones.

We Came As Roman

Ces «Jeunes» du métal américain, débarquent comme une nouvelle vague, énergisante et entraînante ! A coups de morceaux tels que Glad you came, on rentre facilement dans cet univers qui fusionne les voix de Kyle et David à merveille. Quelques aventuriers slament dès les premières notes, on est parti pour mordre littéralement la poussière ! On assiste à un show où les musiciens confiants, sautent à l’unisson, font voltiger leurs cheveux dans tous les sens et soulèvent la foule qui jumpe à en faire trembler les murs. On redécouvre avec plaisir Hope, issu de leur dernier album Tracing Back Roots, et même si le public présent reste relativement jeune on ne doute pas de l’efficacité de ce groupe qui n’a pas fini de nous prouver qu’il est venu pour rester.

Extreme

La bannière du groupe s’élève doucement tandis que le quatuor entre en scène. Vêtus de jeans et de cuir, ils attaquent d’emblée et la foule se soulève. Nuno Bettencourt à la guitare démontre une fois de plus son talent par ses solos démentiels et son soutien vocal. Gary Cherone au micro donne tout, entre la puissance de sa voix et son jeu de scène qui l’amène à se jeter au sol, le show est total ! La frappe de Kevin Figueiredo est définitivement très hard rock et ça envoie ! Le partage avec le public est très fort, la foule reprend en cœur les paroles de Hole hearted : “There’s a hole in my heart that can only be filled by you” !! On a la banane jusqu’aux oreilles face à ce groupe dont les membres s’amusent sur scène. L’ambiance se fait alors acoustique et Nuno annonce la couleur : “I’m going to play an emotional song” ! Les mains se lèvent et les voix s’unissent une fois de plus. C’est sur une reprise de Queen, This little thing called love, que le groupe quittera la scène laissant derrière lui de nouveaux fans conquis.

Dagoba

Il est presque 18h sur l’immense site du Hellfest et on accourt de partout pour rejoindre les scènes principales qui accueilleront ce soir un programme de rêve. Alors que la foule s’agglutine de part et d’autre des mainstages, Dagoba frappe ses premiers coups de batterie. Ces français, fans de métal et inspirés de groupes tels que Pantera ou Machine Head, débarquent, hurlant et sautant d’un bout à l’autre de la scène, ils sont bien décidés à mettre le feu ! La setlist, bien qu’un peu courte, déchaîne les slammeurs et autres fans de circle pit, c’est ainsi qu’on assiste au plus fabuleux wall of death de ce Hellfest. Alors que Shawter ordonne au public de se séparer en deux, la poussière s’élève et la pression monte, les festivaliers armés de carafes de bière, chapeaux de paille ou encore bouées en plastique sont prêts à s’affronter. Au premier coup de frappe du batteur, on assiste à une scène hallucinante où les deux parties se rentrent dedans, en musique et de toutes leurs forces ! En bref un concert métal et extrême comme on les aime !

Status Quo

Il est 19h lorsque les papys du rock montent sur la scène numéro 1. Vêtus de chemises plutôt classe et de jeans, simples et dignes, ils s’apprêtent à réjouir les jeunes et les moins jeunes. Le Boogie rock’n roll des années 60 est à l’honneur ce soir. C’est avec un plaisir immense qu’on découvre que la voix d’Alan Lancaster n’a rien perdu de sa puissance et de son timbre. L’humeur est à la camaraderie, les quatre anciens et piliers du groupes se rassemblent autour du batteur, plus jeune recrue. Plongé dans une ambiance parfois country grâce à l’harmonica, le public est conquis. Le clavier résonne comme dans un vieux rade de bord de route et ça nous donne terriblement envie de taper des mains et des pieds.Le rythme est assuré, la démarche aussi, les deux grateux se retrouvent au milieu de la scène pour leur mythique jeu de balancier, tandis que les notes au synthé nous rappellent pourquoi on aime tant ce groupe. Le répertoire est satisfaisant on se trémousse avec joie sur le titre sortie en 1979 Whatever you want et le public s’embrase sur le morceau très connu You’re in the army now. C’est à contre cœur que nous quitteront ces légendes britanniques, au son de Rockin’ all over the world.

Clutch

Clutch, les têtes de file du mouvement stoner rock depuis 1990, ont donné une solide performance dans la Valley. Avec un choix judicieux de nouveaux et d’anciens titres incluant Mice and Gods, The Regulator, One Eye Dollar, Earth Rocker et une nouvelle pièce intitulée Sidewinder, ils ont soulevé la foule à bout de bras pour l’heure qu’a duré leur spectacle. Le chanteur Neil Fallon a pris comme à son habitude toute la place sur scène, porté par l’énergie de la foule autant que par celle de la musique.

Soulfly

Le groupe de métal au leader incontesté, Max cavalera, s’impose sur la mainstage 1. Le groupe prend les armes, les amplis sont ornés du superbe logo qui rappelle légèrement un bouclier. Sueur, bière et cheveux longs sont de rigueur. Le chanteur s’approche du bord de la scène comme pour provoquer son public et s’écrie : Come on friends come here, show me what you got ! Max pousse alors son premier cri, immédiatement repris par la foule dissimulée dans un nuage de poussière. Les festivaliers déchaînés, juchés sur les épaules les uns des autres acclament le groupe. Guitares lancinantes et batterie violente, le fameux groupe de Cavalera secoue l’assemblée. La setlist est parfaite et a de quoi satisfaire fans de la première heure et nouveaux admirateurs. Malgré les changements récurrents de line up, la puissance du son est indiscutable. On apprécie sincèrement les deux morceaux repris de l’époque Sepultura. Refuse/resist sur lequel le chanteur réclame un circle pit, qui lui sera offert par un public enragé qui n’a pas peur de mordre la poussière. Enfin vers la fin du show, la reprise de Roots bloddy roots nous rendrait presque nostalgiques mais les fans de pogos sont sans pitié et ne nous laissent pas de répit.

Deep Purple

Le soleil se couche sur une marée humaine qui fluctue au pied des deux mainstages. Il y a dans l’air quelque chose qui sonne comme une dernière chance de voir le groupe se produire en live. Ce groupe qui approche les 50 ans de scène et de parcours musical. Alors que Into the fire débute, on apprécie la basse de Roger Glover et la sonorité tellement reconnaissable de ce quintet toujours aussi bon dans l’instrumental. Entre notes rock et accents de blues, la foule se laisse porter. Vient enfin le moment tant attendu de l’interprétation du titre au succès monstre Smoke on the water, sur lequel on notera que la voix de Ian Gillan ne faiblit pas, même si elle se laisse entendre un peu trop rarement. Le festival est maintenant plongé dans le noir, seule la scène se détache dans une lumière jaune et le chanteur annonce : I can’t hear you ! La foule reprend alors de bon cœur : Smoke on the water, fire in the sky ! C’est avec un plaisir immense qu’on écoute Hush, reprise de Billy Joe Royal figurant sur le tout premier album du groupe sorti en 1968. Et c’est sur le morceau Black Night que le groupe saluera le public. Un goût de “pas assez” persiste et signe.

Aerosmith

C’est un Steven Tyler en grande forme et complètement dans son monde qui déboule sur la scène, trace de rouge à lèvres aux joues et look presque hippy. Pour ce concert exceptionnel, une avancée dans le public a été installée et Tyler s’en donne à cœur joie. Déchaîné et armé de son pied de micro, il exagère ses grimaces et sa présence éblouit le public. En véritable show man il mène la danse, parfaitement supporté par Joe Perry à la guitare. Il salue son public de larges mouvements de bras, se tord dans tous les sens, joue avec le cameraman qui peine à suivre le rythme, frotte son micro contre les amplis pour provoquer des larsens et nous offre ses fameux éclats de voix.
Deux heures de spectacle, une setlist très complète qui part de Back in the saddle à Walk this way en passant par Cryin‘ ou encore I don’t wanna miss a thing. L’excentrique chanteur à la voix impeccable nous impressionne, nous attire, nous captive.
La foule s’embrase pour la reprise des Beatles : Come together et célèbre à l’unisson l’anniversaire de Joey Kramer, le batteur. C’est le rappel, un final grandiose qui fera monter l’émotion ; la foule sous une pluie de confettis, face à un Steven Tyler seul au piano sur l’avancée de la scène et qui s’entête : Dream on ! Dream on !  Alors que le groupe se retire, on a encore des étoiles plein les yeux et le cœur enchainé aux années 90′.

Avenged Sevenfold

Les membres du groupe s’avancent d’un pas assuré sur une scène embrasée où trône un crâne ailé. Les premières notes inquiétantes de Sheperd of fire résonnent et M.Shadows s’avance, face au public et ouvre grand les bras comme pour signifier qu’il pourrait tous nous contenir. Zack Vengeance nous démontre une fois de plus son habileté à tenir les notes parfois poignantes, comme sur l’intro de Hail to the king, tout en étant un très bon support de voix pour le chanteur. Arin llejay, dernière recrue, fait ses preuves en tant que batteur et maintient la cadence. L’ambiance se fait plus douce sur le titre So far away, jeux de lumière violets et flammes de briquets qui flottent au dessus de la foule, on est totalement dans l’ambiance. Alors que le public est à l’écoute plus que jamais, M.Shadows déclare : Never forget this, life’s too short, so go on and have a great fucking week end ! C’est à contre-cœur que nous saluons le groupe sur le dernier morceau de cette nuit intense : Unholly confessions.

Millencolin

La warzone, se peuple petit à petit, il est presque 1h et les festivaliers ne sont pas prêts à dire “bonne nuit”. On se prépare à entrer dans l’univers punk rock des 90′ avec Erik Ohlsson et Mathias Farm à la guitare, Nokila Sarcevic au micro et à la basse, ainsi que Fredrik Larzon à la batterie. Le son de Farewell my hell, à la fois punk et proche du rock agressif, provoque la foule qui ne se montrait jusqu’alors pas trop réceptive. L’intro à la batterie de No cigar, fait jumper les fans du premier rang et un pogo commence à se former. On sent néanmoins que le public de la warzone est habitué à un son plus costaud, moins punk. Le show s’achève sur un rappel pas très convaincant avec le titre Knowledge.

Auteur: Ottavia Marangoni & Philippe Mandeville

Photographe: Antony Chardon

Steel Panther @ Metropolis (Montréal)

dsc_7405

20 mai 2014 – Le groupe faisant revivre le feu des années 80 pour le glam metal et les maladies vénériennes, Steel Panther, était de passage au Metropolis de Montreal dans le cadre de leur tournée internationale pour la sortie de leur plus récent album, All You Can Eat (2014, Kobalt).

Ils ont lancé leur spectacle devant une salle comble en délire, qui a repris en chœur les hymnes salaces tels que Glory Hole, Eyes of a Panther ou Asian Hooker. Leur spectacle était comme d’habitude entrecoupé de blagues au goût douteux. Le travail que le groupe met dans son spectacle est toujours aussi impressionnant, des chorégraphies parfaitement exécutées jusqu’aux moindres petits détails des costumes. Leurs performances ont toujours un rythme un peu lent avec toutes les interventions du groupe, mais ça fait partie du spectacle. Autant humoristes que musiciens, ils ont su faire rire le public à plusieurs reprises avec leur humour puis l’impressionner avec leurs chansons interprétées sans faille. Le chanteur Michael Starr a fait monter 17 jeunes demoiselles sur scène pour 17 Girls In A Row, qui sont restées quelques chansons sur scène, avant que le groupe procède à leur rappel avec Community Property et Party All Day (Fuck All Night). Le nouveau matériel a été très bien reçu par les spectateurs, qui sont tous sortis avec un riff ou un vers pris dans la tête. Le groupe n’est peut-être pas une sommité pour ce qui est de la composition, mais ils ont prouvé encore une fois qu’ils savent donner tout un spectacle.

Auteur: Phil Mandeville

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Steel Panther

En Route Vers Heavy Montréal 4 @ Coop Katacombes (MTL)

4. Rusted-7

24 avril 2014 – La quatrième et dernière ronde de qualifications s’est déroulée à la coop Katacombes devant une foule bigarrée de fans de hard rock et les juges  Jon Asher (Asher Media Relations), Jason Rockman (CHOM 97.7FM/Slaves on Dope), J-F Michaud (evenko), Max Duhamel (Kataklysm)  et Jee (Silver Wings Studios)

Medusa ont ouvert la soirée avec un hard rock intéressant, mené par la chanteuse Kayla Whynter. Le groupe derrière elle arborait tous des maquillages à la Ziggy Stardust, poussant le jeu de l’image juste un peu trop loin après leurs costumes. Leur musique était bien ficelée, mais pas tout à fait assez pour accrocher les juges.

Eagle Tears ont suivi avec leur rock au son très old school, qui n’est pas sans rappeler la nouvelle vague de groupes suédois comem Graveyard et Witchcraft qui adoptent l’approche analogue plutôt que digitale. Les trois guitares amènent un son lourd et profond, mais parfois un peu superflu. Au contraire, le guitariste et le bassiste s’échangeant les parts vocales font un travail exceptionnel, complété à merveille par les solos et l’ambiance parfaite créée par leur musique. Le seul accroc de leur performance était le manque de communication avec la foule, ce qui n’a pas empêché les juges de leur accorder leur faveur.
Mad Parish ont ensuite pris la scène avec leur musique rappelant la new wave of british heavy metal. Ils ont donné un spectacle incroyablement dynamique pour un groupe quia aligné six musiciens sur une aussi petite scène que celle des Katacombes. Ils ne réinventent toutefois pas la roue et le chanteur Josh McConnell arbore fièrement un look qui n’est pas repris par le reste du groupe. Somme toute un groupe à découvrir en spectacle malgré tout.

Rusted. Les rois incontestés de l’imprimé léopard à Montréal, ont conclu la soirée avec un glam rock puissant et qui a investi la foule. Le groupe a une musique simple et efficace, accrocheuse, et qui a facilement fait embarquer le public. Des costumes au backline couvert de minou, ils vivent leur musique à fond la caisse. Ils exécutent le tout à la perfection, le genre ayant malheureusement trop mal vieilli pour qu’ils remportent la palme.

La finale montréalaise aura lieu vendredi le 8 mai prochain au Théâtre Corona Virgin Mobile, avec les groupes Point Blank Rage, Red Skies, Karkaos, Eagle Tears et From The Deep, les gagnants de la compétition d’Ottawa.

Auteur : Phil Mandeville

Photographe: Mihaela Petrescu

Incoming: Steel Panther @ Metropolis

Le groupe de glam metal Steel Panther sera de passage au Metropolis de Montréal le 20 mai prochain à l’occasion de la sortie de leur nouvel album, All You Can Eat (1er avril 2014, Kobalt Label Services). Gageons que l’ensemble irrévérencieux saura faire courir les foules adeptes de spandex et de solos de guitare à la Van Halen! Ceux qui vous ont déjà surpris avec 17 Girls In A Row et The Shocker reviennent en force avec Bukakke Tears et GloryHole. Ils seront accompagnés pour l’occasion de Future Villains.

steel-panther-520x438

httpv://youtu.be/F_sFafClcUk

Photo copyright Steel Panther.

Auteur: Phil Mandeville

Iced Earth @ Théâtre Corona (Montreal)

20140416-iced-earth-0719

16 avril 2014 – Le groupe Iced Earth était de passage au théâtre Corona Virgin Mobile de Montréal à l’occasion de leur tournée mondiale Worldwide Plagues, organisée pour la sortie de leur plus récent album Plagues of Babylon (2014, Century Media). Ils étaient accompagnés de Sabaton et Revamp.

Revamp ont ouvert la soirée avec un metal symphonique surprenamment lourd. La chanteuse Floor Jansen (Nightwish) a offert une solide performance, appuyée par cinq excellents musiciens. La foule a toutefoissemblé plus charmée par les airs de princesse guerrière de la frontwoman que par la musique, dont la plupart a été tirée de leur plus récent album Wild Card (2013, Nuclear Blast).

Sabaton ont suivi avec leurs hymnes guerriers. Les suédois n’ont pas hésité à prendre la foule d’assaut, le chanteur prenant rapidement le contrôle de la foule. Ils ont joué des chansons de presque tous leurs albums, dont Gott Mit Uns, Ghost Division, Primo Victoria, et une chanson de leur prochain opus Heroes à paraître le 16 mai prochain, To Hell And Back. Leur énergie a conquis la foule qui a repris leurs succès comme Art of War en chœur. Ils ont conclu sur Metal Crüe, en faisant monter des enfants sur scène en leur donnant quelques souvenirs du spectacle.

Iced Earth ont conclu la soirée avec leur heavy metal à la sauce classique. Ils ont joué surtout du matériel de leur plus récent album, Plagues of Babylon (2013, Century Media), dont les morceaux Cthulhu, Democide et la power ballad If I could See You. Ils ont aussi tiré plusieurs pièces de leur vieux répertoire dont The Hunter, Iced Earth, Burning Times et Dystopia. Le groupe, actif depuis 1985, a étalé son expérience tout au long du spectacle de plus d’une heure et demie. La tête pensante et rythm guitar Jon Schaffer a donné comme d’habitude le ton au spectacle, mais c’est le chanteur Stu Block (connu auparavant pour son travail avec Into Eternity) qui a vraiment fait embarquer la foule. Le groupe est reconnu pour son lineup instable, ayant d’ailleurs remplacé leur bassiste et leur batteur depuis leur dernier passage à Montréal, mais aussi pour leur professionnalisme, qu’ils ont démontré encore une fois.

Auteur: Phil Mandeville

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Revamp, Sabaton, Iced Earth

En Entrevue: Inferno (Behemoth)

DSC_5596

Nous avons eu la chance de discuter avec Inferno, le batteur de la formation extrême Behemoth, qui sera de passage au Club Soda le 22 avril prochain dans le cadre du Metal Alliance Tour. On parle du nouvel album du groupe, des meilleurs drums du monde et de ses albums préférés, entre autres.

Thorium – So you just came back from a european tour with Behemoth. How did it go ?

Inferno – We are really happy about it. It was like our last european tour with Cannibal Corpse, pretty much the same venues and lots of the shows were sold out. We had a new setlist, we totally changed it and played five new songs from the Satanist. We felt pretty good about it.

T – What can your North american fans expect from the tour?

I – I can’t wait ! It’s always good to be back in the US and Canada. We always had a great response over there so I just can’t fucking wait !

T – You have released an album earlier this year that came out to tremendous praise. What are you most proud of out of it ?

I – For me, it was the possibility to change my drum sound. This time around, we tried to get a more natural sound from the room where we recorded the album. The songs are also very differents in terms of arrangements and rough structures we never had before in this band.

T – Did you change your kit for this record ?

I – I had a choice to use anything I wanted, so now I moved to Pearl Drums for the european tour.  I just signed with them and and am waiting on a new kit now. They have the best gear on the planet so it was easy to make a decision. The recording session was very confortable, we were very well prepared and rehearsed for a couple months, pretty much everyday except weekends.

T – Is there anything special or unusual about your drumkit ?

I – I used rototoms on the albums this time around. They were used in the eighties in old Sepultura and Kreator albums like Pleasure to Kill. I used splash cymbals for the first time also. It gives more flexibility to arrangements.

T – Behemoth came out as an unstoppable force in the recent years. Do you think anything can stop the band from bringing the music to the masses ?

I – It’s not gonna happen. We are who we are, and the statement behind us  is to stay strong, and we are stronger than ever now.  Nergal is doing well and is totally healthy, and he has even more energy than before, so… no way !

T – Nergal has released a pretty controversial statement about american death metal bands, saying the majority of US bands are boring and generic. Do you feel the same way ?

I – He was probably thinking about the newer generation, nu metal and metalcore shit.  We are all big fans of american bands like Deicide, Morbid Angel and the rest, so it’s probably not about satanic and death, thrash or black metal bands. We have huge respect for the US black metal scene, for the bands like Inquisition which we played with on the european tour and will share the stage with in America, Leviathan… That’s what I think about it.

T – You are one of the fastest drummers ever recorded in the extreme metal scene. Do you think speed is necessary in extreme and death metal ?

I – No, definitely not ! Man, I can say I try to spend more focus on precision and trying to play as well as I can. It’s nothing about speed. The Satanist is not so fast as we were before. It’s focus is more about emotion and atmosphere.  It’s the way I understand it after twenty years of drumming, it’s definitely not about speed. It’s about having an open mind and doing pretty much everything.

T – What are the albums you listen to the most ?

I – For now, the new Titan Blood record, Grand Magus, Dead Can Dance,  and most of the old school stuff like Immortal.

T – Do you feel you have grown since your first american tour in 2003 ?

I – I’m definitely more professional and mature, that’s for sure, and conscious about the music I play. As a band we also dropped our limits. You can hear it in the new album, the riffs and the rock structure, we never would have pulled this kind of stuff on the previous records, it was not possible. This time, we wanted to play the music we wanted to listen to, frankly.

T – Any other bands you would like the share with ?

I – I would have to say The Devil’s Blood, but it is not possible anymore, unfortunately. I remember the tour we did with them a few years ago and it was the best tour we’ve done, ever.

T – What can we hear if we ride in Behemoth’s tour bus ?

I – You can hear some really crazy shit in there, especially during party time ! Stupid music from polish cartoons, old school stuff, pop rock stuff from Poland, and of course, a lot of classic thrash, black metal bands. There’s always Mercyful Fate’s first album and stuff like that to make everyone happy.

T – Do you have anything to say to your Montreal fans ?

I – Can’t wait to play over there !  Thanks so much for your support !

httpv://youtu.be/Czx-OIyrQwQ

 

Auteur: Phil Mandeville

Crédit photo: Paul Blondé (Archives Thorium)

En Route Vers Heavy Montréal 3 @ Katacombes (Montreal)

4. Point Blank Rage-12

27 Mars 2014 – La troisième soirée du concours En Route Vers Heavy Montréal promettait un spectacle à saveur plus thrash que les autres, avec les groupes Venomenon, Kolony, Warsenal et Point Blank Rage. Ils ont donné leur spectacle sous l’oeil attentif des juges Jason Rockman (Slaves on Dope, CHOM), Kevin Jardine (Uplift Studios, Slaves on Dope), Eddie Shahini (DBC), Peter Dehais (evenko) et Heidy Proulx Haiden (evenko).

Venomenon ont ouvert la soirée avec leur old school thrash metal, simple et efficace. Malgré l’absence de prouesse vocale et une sangle de guitare capricieuse, ils ont su donner un spectacle qui a fait headbanger la foule. Leur dernier morceau instrumental démontré que le guitariste aurait tout avantage à se concentrer sur sa guitare ou sur son chant plutôt que de tenter de faire les deux sur scène.

Kolony ont poursuivi avec leur metal mélodique, donnant une performance énergique qui n’a toutefois pas su accrocher la foule. Leur medley de morceaux de groupes comme Slayer et Metallica a fait réagir, mais n’a pas joué en leur faveur aux yeux des juges. Le groupe a démontré des talents de composition et d’exécution qui sont mûrs et intéressants, mais qui n’ont tout simplement pas accroché les spectateurs.

Warsenal ont ensuite pris la scène avec un thrash tout droit tiré des années ’80. Avec un son qui donne l’impression d’être tout droit tiré de Kill ’em All de Metallica et des solos qui vont chercher le meilleur des Hammet et Mustaine de ce monde, ils ont accroché les amateurs stéréotypés de thrash, des manteaux de cuir aux vestes de jeans patchées d’un côté à l’autre. Malgré une très bonne exécution, leur son est trop facile à associer à celui des plus gros groupes du genre, non seulement les légendes des années ’80 mais aussi les plus récents comme Havok. Le groupe est toutefois à découvrir pour les amateurs du genre!

Point Blank Rage ont conclu la soirée avec un death metal beaucoup plus rapide et agressif que ce qu’on avait entendu plus tôt dans la soirée. Avec leurs rythmes effrénés, ils ont su lancer la foule dans un mosh pit infatigable. Flanqués de deux figurants en habit militaire, ils ont utilisé le balcon autant que la scène pour un spectacle presque sans faille. Leur style complètement différent des autres groupes les a portés vers la victoire de la troisième soirée.

Auteur :Phil MAndeville

Photographe: Mihaela Petrescu

Pour en savoir plus: Venomenon Kolony Warsenal Point Blank Rage

Critique d’album: Freedom Call – Beyond‏

freedomcallbeyond_638Après une absence de neuf ans, le bassiste Ilker Ersin fait un retour sur le huitième album du groupe qui a pour titre Beyond. Ce dernier est du même coup le premier du batteur Ramy Ali (Kiske / Somerville) avec le groupe.

Dès la première composition, le style festif de Freedom Call nous frappe de plein fouet. Comme par le passé, la musique est centrée sur de joyeuses mélodies et de puissants refrains contenant plusieurs voix. Cela se manifeste principalement sur les titres Union Of The Strong, Edge Of The Ocean, Heart Of The Warrior, Journey Into Wonderland et Knights Of Taragon. Avec les pièces Coming On Home et Beyond, le groupe s’aventure cependant dangereusement dans le plagiat de leurs propres compositions (Farewell et The Quest) qui proviennent de leur premier (et meilleur) album. Avec un style plus complexe et des mélodies plus obscures, les titres Among The Shadows et Rhythm Of Light se démarquent favorablement des autres compositions de l’album. Chris Bay profite de ces dernières pour nous offrir une prestation vocale plus grave qu’à son habitude. Nous ne pouvons cependant pas en dire autant de la monotone Dance Off The Devil. Le groupe réussi cependant à atteindre un équilibre entre leur style épique et les mélodies de guitares sur la pièce Paladin. Dommage qu’il n’y a pas plus de composition dans ce genre.

Avec quatorze compositions au total et seulement quelques compositions qui se démarquent des autres, nous pouvons croire que le groupe a opté pour un album qui met en évidence le style musical qui a fait leur succès lors de leurs débuts. Cela est cependant un choix logique si l’on considère le peu de succès du groupe lorsqu’ils ont varié leur style musical.

httpv://youtu.be/a8N58–6blA

Note : 7.8/10 – Bon album répétitif qui plaira principalement aux amateurs du groupe

Auteur: Albert Lamoureux

Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from - Youtube
Vimeo
Consent to display content from - Vimeo
Google Maps
Consent to display content from - Google