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Album Review : Primus – Green Naugahyde

Primus a sorti son 7e album le 16 septembre dernier, intitulé Green Naugahyde. Les Claypool et sa bande nous ont concocté un nouvel album aux sonorités étranges, distordues et lourdes de basses, après une longue pause entre 2000 et 2010, pendant laquelle le Colonel Claypool s’est consacré à ses autres projets et les tournées et enregistrements de Primus se sont faits très sporadiques. En 2010, le batteur Jay Lane a rejoint Claypool et le guitariste Larry ”Ler” LaLonde pour reformer Primus comme groupe de tournée, et ils ont commencé à écrire du nouveau matériel. Green Naugahyde était né!

Cet album, a été comparé par Les Claypool à Frizzle Fry, le premier album du groupe, et on comprend pourquoi dès la première écoute. Le rapprochement se fait très presque tout seul, les chansons sont structurées à peu près de la même façon et on y entend des rythmes hypnotisants tels que ceux qui ont fait de Too Many Puppies une des chansons clé de Primus. Le groupe n’a pas réinventé son style, mais ce dernier est tellement unique que, de toute façon, il aurait été décevant qu’il change drastiquement. On reconnaît instantanément le funk criard de la guitare de Ler LaLonde, et bien sûr chant nasillard et le ton de basse unique de Les Claypool. Jay Lane ne se démarque pas particulièrement du lot des batteurs, mais le slap exceptionnel de Claypool assure que la section du rythme du groupe est plus que complète: Elle est exceptionnelle. L’album est digne de ce qu’on pouvait s’attendre du groupe, avec ses paroles extravagantes qui parlent de pêche, de héros western et de se rentrer des rêves dans les fesses. Les compositions sont toujours aussi bien exécutées, et réflètent bien l’univers étrange de Primus sans faire décrocher l’auditeur jusqu’à la fin de l’album.

L’auditeur se fera accrocher dans les chansons comme The Last Salmon Man (The Fisherman’s Chronicles, part IV), Eternal Consumption Engine ou encore Lee Van Cleef. Il n’y a pas vraiment de temps mort au long de l’album, mais il se conclut toutefois de façon un peu décevante avec Extinction Burst. Ne nous le cachons pas, nous ne sommes pas en présence d’un Sailing the Seas of Cheese ou d’un Pork soda, qui sont des pierres marquantes dans l’oeuvre de Primus. Cet album est par contre entièrement digne de ce qu’on attendait de Primus: Une expérience impressionnante, déjantée et qui embarque l’auditeur dans l’imaginaire mis en musique de Les Claypool.

Primus sera en spectacle au Métropolis le 4 octobre prochain!

La Cote du Diable: 8.5/10

Auteur : Phil Mandeville

Album Review : Les Guenilles – De Marde

Les Guenilles en sont à leur deuxième album, et ils ne doivent pas s’être lavés depuis, parce qu’ils sont encore plus crasseux qu’avant… et c’est une bonne chose! Pour les amateurs de tout ce qui est thrash et local, l’album De Marde est pour vous!

L’album De Marde est un trip stoner rock qui, comme diraient les membres du groupe, vous garroche une tonne de brique dans face, pis toute. On y retrouve le son caractéristique des Guenilles, où la distortion transforme la guitare en une substance qui pourrait être comparée à de la mélasse auditive. L’effet est particulier et propre aux Guenilles, et ils m’ont affirmé que c’était l’effet recherché. Le rythme digne d’une crise d’épilepsie du batteur Jonathan Bigras et la basse de Simon Gauthier assurent que l’auditeur comprenne l’essentiel de la musique en compensant pour le manque de crunch de la guitare, alors que les deux guitaristes s’égosillent sans relâche en nous mettant devant des réalités crues et obscènes de la vie dans des chansons comme Pu Capab’ De Bander, Les Balles Plus Longues Que L’Gun, et Lendemain d’Speed.

Leur approche musicale allie les influences punk au stoner  et au rock n’roll d’une manière assez spectaculaire. L’album De Marde est, du début à la fin, un album lourd et qui ne laisse presque aucun répit à l’auditeur. Les chansons les plus appréciables, selon moi, sont Richard Blass et son douze, El Père (Un tribut à nos paternels, en particulier ceux qui virent leurs bobettes de bord, et qui tuent des sasquatches à main nues), et Fuis moé j’te tue (Pour laquelle ils ont produit un vidéoclip). Il n’est pas sans ses défauts et attirera un public bien particulier, mais c’est encore une preuve que le Québec est un terreau fertile aux musiciens en tout genre.

Cote: 7.5/10

Auteur : Phil Mandeville

Kamelot & Alestorm @ Club Soda

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2 Septembre 2011 – Les amateurs de Power Metal ont eu de quoi se réjouir le 2 septembre dernier avec le passage à Montréal de The Agonist, Blackguard, Alestorm et Kamelot dans le cadre du Pandemonium Over North America Tour de ces derniers en promotion de leur dernier album, Poetry for the Poisoned (À noter que les autres groupes ont aussi produit un nouvel opus dans la dernière année, dont celui de The Agonist qui devrait être disponible début 2012.). Petit mélange de genres qui, en bout de ligne, a donné un résultat très réussi.Read More

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