Category: Québec

Une soirée brutale à l’Imperial Bell (Québec) Get The Shot + Northwalk + Los Viejos + Ibex

L’atmosphère chargée d’énergie brute régnait devant l’Impérial Bell, alors que les fans de hardcore metal attendaient avec impatience l’ouverture des portes. La soirée s’annonçait agressive, avec en tête d’affiche Get The Shot, qui avait promis sur les réseaux sociaux de mettre le feu à la scène de l’Impérial. Le groupe avait attisé l’excitation des fans avec des teasers prometteurs, les incitant à venir se défouler avec eux. Et les fidèles adeptes ont répondu présents. Dans la file d’attente lorsqu’on leur a demandé ce à quoi ils s’attendaient ce soir, la réponse était : « On est venu pour écouter du métal qui fesse ! » ou encore « On s’attend à brasser solide ! »

Invités pour les 10 ans du Festival Phoque OFF, le groupe, originaire de la ville de Québec, n’avait pas foulé les planches de sa ville natale depuis près de 15 ans. En 2023, Get The Shot a remporté un GAMIQ dans la catégorie METAL ALBUM/EP pour leur album « Merciless Destruction ».

Le duo Ibex a donné le coup d’envoi de la soirée, les circles pit étaient encore timides, mais les métalleux se sont échauffés avec cette mise en bouche.

La température est montée d’un cran avec l’entrée en scène de Los Viejos, affublés de leurs masques de vieux. Le contraste était curieux, mais étrangement efficace. Le parterre s’est enflammé, et il n’y avait plus de faux-semblants dans les bousculades.

C’est lorsque Northwalk a pris possession de la scène, invitant clairement la foule à se déchaîner comme jamais, que l’énergie est montée d’un autre niveau. Certains aventuriers n’ont pas hésité à monter carrément sur scène pour s’offrir un plongeon dans la foule.

La transition vers l’extrême brutalité a été fulgurante lorsque Get The Shot a pris le relais. Le groupe s’est littéralement emparé de la scène, se jetant dans la foule avec une ferveur sans pareille. Les cercles de mosh se formaient sans interruption, et rester à proximité de la scène devenait périlleux, à moins d’apprécier les sensations fortes. Get The Shot avait tenu sa promesse : la soirée était d’une violence et d’une brutalité inouïes !

Avec un final explosif, Jean-Philippe Lagacé, le charismatique chanteur du groupe de Metal Hardcore, a littéralement survolé la foule, porté par l’enthousiasme débordant des fans, tel un souverain acclamé par son peuple.

Auteure et photographe : Sandra Léo Esteves

THE BLAZE @ Igloofest (Montréal)

Dernier Igloofest de la saison pour moi ce soir ! J’ai de la chance, il ne fait pas vraiment froid. Je retrouve des amis et direction le Vieux-Port de Montréal. C’est au tour d’Oden & Fatzo et de The Blaze de fouler la scène du festival le plus froid du monde. N’étant une aficionada d’aucun des deux groupes, j’entre dans l’Igloofest sans vraiment d’attente.

Je sais seulement que The Blaze est un duo français réputé autant pour sa musique que pour sa démarche artistique visuelle. Leur style mélange deep house, électro et techno avec des éléments de musique électronique plus atmosphérique, accompagné de voix envoûtantes et mélancoliques. Visuellement, leur esthétique est très travaillée et leurs mises en scène racontent des histoires émotionnelles et humaines profondes, souvent centrées sur des thèmes de fraternité et d’amour. Ce qui les rend unique, c’est leur approche cinématographique du genre musical, intégrant des visuels puissants et narratifs dans leurs clips et leurs performances live.

Ils entrent d’ailleurs sur scène tout doucement, avec des visuels naturels, rappelant l’esthétique de leur dernier album, Jungle. C’est très beau mais c’est lent. L’utilisation de lumière naturelle, de plans larges et fixes et d’une mise en scène soignée tente de créer une atmosphère immersive et touchante. Cependant, ça contraste avec le cadre froid et industriel de l’Igloofest. Mes amis pleurent mais je n’y arrive pas. Ils scandent leurs paroles comme des hymnes, j’imagine alors qu’ils ressentent des vraies émotions. Je suis triste de pas les saisir. Leur musique est mélodieuse et les sonorités à la fois introspective et exaltante, créent une expérience très mentale. Je ne décolle pas car je me dis que leurs chefs-d’œuvre n’ont pas leur place dans un endroit si artificiel.

Après Oden & Fatzo en première partie, qui ont fait bouger tout le monde sur de la funk hyper groovy, c’est triste à dire mais The Blaze tombait à contretemps.

L’entièreté du set de The Blaze est subtile et nuancée, mais il n’y a pas vraiment de grosse montée. Avec un style contemplatif et des éléments sonores souples, presque paresseux, le set a du mal à s’éloigner des 100 BPM. Je trouve beaucoup d’espaces vides et j’ai du mal à comprendre la construction, qu’ils ont l’air de trop réfléchir. Les morceaux restent apaisants mais trop mesurés, sereins mais trop tranquilles. Pour eux, l’atmosphère est plus importante que le tempo, mais malheureusement je ne rentre pas dans cette immersion universelle. Je n’ai jamais atteint le climax.

Des fois, je m’ennuie un peu. Je n’ai pas de jolies choses à regarder autour, aveuglée par les lasers et la machine à fumée. J’ai vraiment du mal à comprendre comment une musique si pure et contemplative puisse être jouée dans un lieu si dénué de charme.

The Blaze ça se ressent, ce sont des sonorités profondes qui viennent te lire de la poésie dans l’oreille. Ça s’accompagne d’un coucher de soleil à Djerba ou des nuages à Chamonix, d’un orchestre dans une salle d’opéra mais pas d’une foule habillée en combi de ski et bonnets fluos. The Blaze c’était la bonne personne au mauvais moment.

 

Journaliste: Léna Dalgier

Crédit photo: Thomas Courtois (Thorium Mag) + Igloofest

WarEnd @ Newspeak (Montréal)

Cela fait un peu plus de 6 mois que j’ai quitté ma douce Toulouse pour vivre à l’autre bout du monde. Mais ce soir, je suis émue. Je m’en vais au Newspeak, voir le concert de WarEnd.

Avant de commencer, j’aimerais shoutout Mac The Fire qui a chauffé la salle en première partie. Avec un flow à la KAYTRANADA, une belle gestu et une esthétique assez techno boy, cet artiste prometteur m’a intriguée. Les prods étaient bonnes et ont fait bounce toute la salle malgré une acoustique qui laissait à désirer à causes des basses trop présentes.

C’est pas si grave, c’est ça aussi qui fait l’essence des bons concerts de rap. La salle est petite, il fait trop chaud et les balances ont pas été soignées mais le public est survolté. Tout le monde est là pour soutenir les artistes de la relève et bouger la tête sur des prods lourdes. La petite scène, l’ambiance intimiste et la chaleur de la salle me ramène au Connexion Live et je me sens, le temps d’un show, un peu à Toulouse.

WarEnd, originaire de Créteil est un rappeur presque toulousain. Gagnant du Buzz Booster en 2021, il représentait l’Occitanie. Ce concours, plateforme importante de détection et de promotion des talents émergents du rap français a servi de tremplin à l’artiste, lui donnant les ressources pour se faire un nom sur la scène nationale. Son style atypique et ses diverses influences se reflètent dans ses œuvres, qui paraissent très travaillées. Son univers, marqué par des thèmes sombres et la présence de son alter-ego, John, est tant éclectique qu’il est difficile de le comparer à d’autres du rap game. Cette singularité propre à WarEnd fait de lui un artiste clivant et je pense que c’est ce qui m’intéresse précisément chez lui. Cette aura qui divise.

Le 27 janvier 2024, un an pile après sa date au Connexion, scène toulousaine mythique qui lance les artistes émergents, je retrouve WarEnd sur scène à Montréal. Le voir devant moi, si loin de chez nous me donne un peu le tournis. Je réalise le chemin qu’il a parcouru et je ne peux pas m’empêcher d’avoir cette petite fierté au fond, il porte nos couleurs, il représente Toulouse. Cette petite fierté commence à devenir immense quand tout le public commence à backer ses sons. Les gens autour de moi connaissent toutes ses paroles, ils chantent même le slang du sud-ouest et le verlan qu’ils ne connaissent pas.

La scène est trop petite pour l’aura magnétique de l’artiste. Ses yeux sont chafouins mais son énergie est pure. Moi, je plonge corps et âme dans cette once lumineuse de ce clair-obscur. Moi, il me plait mais je sais qu’il divise. Peut-être parce qu’il ne rentre pas dans les codes ou peut-être parce qu’il vient du futur.

Après le concert, j’ai reçu des messages qui disaient que WarEnd était mauvais et qu’il fallait arrêter avec la mode des rappeurs bourrés de la Daurade. Ils n’ont absolument pas réussi à remettre en cause mon opinion du rappeur mais ils ont conforté la définition que je me fais d’un artiste. Et WarEnd en est un. Ce n’est pas un artiste car il est critiqué mais c’est un artiste car il ose. Il va là où personne n’est encore allé, il pousse son délire à l’extrême et il est à l’aise avec ça. Il s’affranchit de tous les codes établis et les gens ont du mal. C’est ce que je trouve beau dans la musique d’aujourd’hui, surtout des artistes de la relève, ils prennent des risques et brouillent les frontières des arts et des genres.

WarEnd est un artiste car il ose en être un tout simplement. C’est sa raison d’être et ça se voit. À 5000km de Toulouse, WarEnd a réussi et il vient de s’en rendre compte.

Ce soir, emportée par Warren à travers l’Atlantique sur un voilier, j’ai adoré partager avec lui une petite éternité. Plus rien n’était nwar, l’énergie était pure et c’est comme ça que je me suis noyée dans son clair-obscur.

Journaliste: Léna Dalgier

Marc Rebillet @ Igloofest (Montréal)

Ce soir, 18 janvier, je m’en vais sous -16° à l’ouverture de l’Igloofest. Emmitouflée dans mon gros set de neige, je me rends pour la première fois à ce festival mythique. J’ai déjà froid aux pieds mais à peine entrée sur le site, l’ambiance me réchauffe vite. Le lieu est bien agencé, les gens sont colorés et prêts à danser pour contrer les températures négatives. Les outfits sont tellement cool qu’ils me font repenser le mien. J’achète un bonnet fluo pour que mes amis puissent me repérer dans l’énorme foule qui commence à se créer devant la scène. La musique est déjà bonne mais les gens sont là pour le dernier set, celui de Marc Rebillet.

Artiste américain, il est connu pour son style unique et improvisé. Ce DJ éclectique a la particularité d’enregistrer tous ses sons en une seule prise. En créant sa musique en direct, il amène toujours une touche d’humour et un style théâtral à ses compositions. Connu aussi sous le pseudo de Loop Daddy, il utilise un looper pour superposer des voix, des claviers et des rythmes couvrant une variété de genres, en restant ancré dans l’électro et le funk.

Star des médias, il gère son Instagram comme un influenceur en partageant des vidéos de ses sessions musicales. Proche de son public donc, Marc Rebillet interagit souvent avec pendant ses shows, pour prendre des suggestions de thèmes ou de sujets à improviser. Ses performances, pleines d’énergie et d’originalité lui ont valu une reconnaissance considérable.

Ce soir, à l’Igloofest, comme pour la majorité de ses sets, ce grand malade entre sur scène en peignoir. Marc Rebillet a la présence scénique d’une rockstar et n’a rien à envier à Mick Jagger. Il commence en samplant les cris de la foule, il les mixe n’importe comment et débute son set avec un bpm plutôt lent, sur des notes d’afrobeat et de DnB. Le public est déjà très chaud et toutes les têtes bougent, dans un chaos quand même ordonné. Il crie beaucoup de charabias au micro et superpose des voix très aigues sur ses compos. Moi, je découvre un aspect de la musique jusque-là inconnu à mes oreilles, comme si j’entrais dans une dimension parallèle. Je suis prise dans cette composition que je n’arrive presque pas à décortiquer. J’ai l’impression d’être face à Mozart tant ce que je ressens est spectaculaire. Dans tout ce désordre sonore, je suis en plus persuadée qu’il sait ce qu’il fait et c’est presque frustrant.

L’énergie du set monte crescendo, mais il a seulement une heure, alors c’est un crescendo relativement rapide. Il improvise en français, qui est bon, puisqu’il a passé une partie de sa jeunesse à Aix-en-Provence. A partir de ce moment, le set devient très acide et expérimental. La scénographie hyper-pop psychédélique nous aide à rentrer dans son univers fucké dans tête. Les basses ultra puissantes me tapent dans le cœur, j’ai jamais ressenti ça. C’est tellement fort et je comprends rien à ce qu’il se passe que je lui en veux presque de ne pas nous avoir avertis. Tout ce qu’il fabrique est lunaire et je me fais même la réflexion que si ce n’était pas Marc Rebillet derrière les platines, ça serait sans doute considéré comme très mauvais. Mais ça en devient bon.

Il entame la fin du set avec une compo douce au clavier ; Loopy Daddy arrive à trouver le parfait équilibre entre les moments sérieux de, factuellement, « bonne musique » et les moments crash tests où il se permet des dingueries. Il nous envoie des sonorités RnB et Old School à la fin, sur un beat moins fluo mais tout aussi rythmé. L’immense foule danse encore et moi, j’ai pas envie que ça finisse. C’est probablement le meilleur Dj set que j’ai jamais entendu. Il finit sur son banger Girl’s Club et je me mets à crier les paroles.

Je ne sais pas si Marc Rebillet est fou ou s’il utilise 100% de son cerveau mais en tout cas, il touche tous les boutons et ça fonctionne. Je ne sais pas ce qu’il prend, mais je voudrais la même chose.

Journaliste: Léna Dalgier

Photographe: Alex Guay

Sword + Anonymus @ Club Soda (Montréal)

Pour une deuxième année consécutive, Sword revient au Théâtre Beanfield pour offrir le premier concert métal de l’année. La formation Anonymus était aussi présente afin d’y célébrer ses 35 ans. Les groupes Vantablack Warship et Atomik Train étaient les deux autres premières parties. 

Avec la neige qui est récemment tombée, il est normal de voir peu de gens dans le Théâtre Beanfield lorsque le groupe Atomik Train commence la soirée avec leur musique rock. On remarque rapidement que leur influence alternative est bien présente et fait penser à la musique de Foo Fighters par moments. Avec seulement vingt minutes, et peu d’espaces sur scène, la formation enchaine rapidement les pièces. Le chanteur/guitariste François Babin interagit régulièrement avec la foule et mentionne que ce spectacle est leur plus grosse prestation jusqu’à maintenant. Leur musique est entrainante et contient de très bonnes mélodies de guitare, mais on voit que les amateurs sont davantage en mode découverte qu’en mode participatif. La pièce Playground sera celle qui aura capté le plus l’attention des amateurs alors que plusieurs d’entre eux hochaient leur tête pendant celle-ci.  

Il y a plus d’amateurs lorsque Vantablack Warship commence leur courte prestation avec les titres We Shall Not Sleep et Hunting The Recruiter. L’agressivité de leur musique Thrash se transmet directement aux amateurs et ses derniers se poussent énergiquement. Les musiciens ont une excellente chimie sur scène et leur dynamisme démontre à quel point ils ont beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Comme à son habitude, le chanteur Yannick Pilon est très démonstratif sur scène et il utilise tout l’espace disponible. Ayant un nouvel album paru l’année dernière, le groupe profite de l’occasion pour jouer cinq titres de celui-ci. 40 Acres et The Pit seront les pièces ayant le plus d’impact au niveau des amateurs et ils n’ont pas hésité à se pousser vigoureusement pendant ces dernières. 

Le Théâtre Beanfield est maintenant bien rempli lorsqu’Anonymus arrive sur scène avec les pièces Sous Pression et Un pied Dans La Tombe. Les amateurs sont survoltés et se poussent énergiquement dès les premiers instants. Il ne faudra pas attendre très longtemps pour voir le premier crowd surfer apparaitre lors du titre Invisible Man. Cette soirée est spéciale pour Anonymus, car ils fêtent leurs trente-cinq ans et pour l’occasion, ils sélectionnent des titres pour représenter leur discographie au maximum.  Les musiciens sont très excités même s’ils jouent des pièces qu’ils n’ont pas jouées depuis plusieurs années. Ayant une durée relativement courte pour leur célébration, Oscar Souto minimise ses interlocutions, mais mentionne tout de même qu’un moshpit n’est pas un endroit pour vouloir se battre. Il faut croire que la personne en question n’a pas écouté Oscar, car un agent de sécurité a dû intervenir quelques instants plus tard pour l’escorter vers la sortie. Sans surprise, Marco Calliari arrive sur scène un peu plus tard et nous pouvons voir qu’il est extrêmement heureux de participer à cette célébration. Les amateurs vont se déchaîner pendant le titre Evil Blood, mais le groupe à garder le meilleur pour la fin alors que Mononc’ Serge arrive sur scène pour chanter la pièce Les Patates. Quelle excellente prestation d’Anonymus et je suis certain que les musiciens et les amateurs vont se souvenir longtemps de cette soirée inoubliable.  

C’est maintenant le moment de voir le groupe qui a rendu cette soirée possible. Les musiciens de la formation Sword arrivent sur scène pendant l’introduction préenregistrée de Surfacing et entament leur prestation avec la pièce Unleashing Hell. Cette sélection est un peu surprenante, mais son groove est contagieux et met en vedette l’excellente section rythmique composée de Mike Larock à la basse et de Dan Hughes à la batterie. Rick Hughes est encore une fois en très grande forme et nous pouvons remarquer que la puissance de sa voix augmente au fur et à mesure qu’il s’exécute. Il arpente la scène de long en large et interagit constamment avec les amateurs. C’est cependant la justesse de sa voix qui est la chose la plus impressionnante. Malgré son âge, il est toujours capable d’atteindre les notes aiguës qu’il a enregistrées il y a plus de trente-sept ans. Nous connaissons de nombreux groupes qui ont ajusté leurs mélodies pour palier avec la réalité de leur chanteur, mais pas Sword, c’est comme écouter l’album en direct. Il suffit d’écouter les pièces comme Children Of Heaven ou Evil Spell. Ce qui est encore plus impressionnant, c’est de voir l’aisance avec laquelle Rick atteint ses notes. Sword, c’est aussi l’excellent travail du gaucher Mike Plant à la guitare et la lourdeur de la tonalité de sa guitare. Ses solos sont captivants et son travail est tout simplement impeccable. Pour l’occasion, le groupe joue leur premier album (Metalized) en entier, et cela fait le plaisir de nombreux amateurs qui se poussent tout au long de leur spectacle.  

Malheureusement, le groupe joue peu de titres provenant de leur second album. Cela dit, Land Of The Brave, The Trouble Is et Life On The Sharp Edge ont donnés des frissons aux amateurs. En plus du premier titre de leur prestation, nous avons aussi entendu quelques autres pièces de leur plus récent album, comme Took My Chances qui a martelé les amateurs avec un style digne de la grande époque de Black Sabbath. Bien évidemment, les titres les plus connus comme F.T.W., Stoned Again, Dare To Spit et Outta Control ont grandement été appréciés par la foule. 

Sword a offert une autre excellente performance qui a pulvérisé tout sur son passage. Comme c’était le cas lors de leur spectacle de l’année passée, Rick a célébré son anniversaire avec nous et il a vraisemblablement été touché lorsque les amateurs lui ont chanté bonne fête.  

L’année dernière, Sword a joué leur album III en entier, cette année ils ont joué Metalized en entier. On se donne donc un rendez-vous l’année prochaine à la même date et au même endroit, afin de boucler la boucle pour qu’ils jouent l’album Sweet Dream en entier !? 

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