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Birdy Nam Nam @ Le Bikini (Toulouse)

Birdy Nam Nam

Birdy Nam Nam @ Garorock 2013 (Archive Thorium Magazine)

21 janvier 2016 – Nous l’attendions tous impatiemment. Birdy Nam Nam revient en terre toulousaine après sa dernière venue en 2011 au Phare, et pour la première fois au Bikini, il affiche complet avec en première partie Dogg Master.

Dogg Master a l’honneur de faire partie de la tournée française de Birdy Nam Nam. Il utilise la plupart du temps une talk box et un sampler mélangeant les style funk, électro funk, hip hop. Sa musique a des sonorités semblables à celles des Daft Punk ou encore Roger Troutman, sa principale influence. Le grenoblois jouera pendant 25 min le temps de bien remplir la salle du Bikini en attendant Birdy Nam Nam.

Birdy Nam Nam a derrière lui quinze ans de carrière, le trio français composé de Dj Need, Crazy B et Little Mike, va sortir très prochainement son nouvel album Dance Or Die. L’arrivée sur scène du groupe est très attendue et le public est euphorique. Pendant quarante minutes ils nous transportent dans leur univers très personnel mélangeant avec brio des sons hip-hop électro années 90 et des sons plus électro minimale. Cette variation dans leurs sets apporte des sons anciens et des sonorités plus actuelles. Entre deux morceaux ils nous balancent des solos de scratch dont seuls ces ex-champions du monde ont le secret. Dogg Master que l’on a vu en première partie, reviendra sur scène jouer avec le trio sur trois longs morceaux très hip-hop pendant une quinzaine de minutes, renversant invraisemblablement l’atmosphère précédente. Le public toulousain ne se gênera pas d’ailleurs pour huer l’artiste. Birdy Nam Nam enchaînera ensuite sur des morceaux que l’on ne présente plus : Defient Order et Abesses. Les plus grands classiques du groupe dégagent une ambiance plus électrique par cette note de nostalgie.

Birdy Nam Nam a signé ce soir un live magnifique en symbiose avec leur public. On regrettera le quart d’heure joué avec Dogg Master mais malgré ce petit loupé c’est toujours un plaisir d’accueillir le groupe dans la région.

Auteur : Sarah Nougue

Photo : Antony Chardon (Archive Thorium Magazine)

M pour Montréal @ Café Campus (Mtl)

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23 novembre 2013 – Samedi, 15h. Jarrive au Café Campus. Sur la scène, Jimmy Hunt sactive sur son synthétiseur. Caché par sa masse de cheveux informe, on devine son visage fluet. Mais lallure na plus rien du petit homme maigrichon que javais découvert il y a deux ans aux mêmes Francos M du festival M pour Montréal. Nous assistons à une révélation. Car si le garçon semble tout autant timide, l’énergie et lassurance qui sen dégage est renversante. Exit le chanteur de folk sifflant doucement dans son harmonica. Avec son nouvel album, Maladie damour, paru cet automne, Jimmy Hunt se réinvente. Les sonorités ont pris une tournure pop des années 80. Les envolées de guitare électrique mêlées au synthétiseur m’évoquent la B.O de Drive. Parfaitement envoûtant.

Comme pour tout showcase, linstant de grâce passe trop vite. Les milliers de bulles qui tombent sur la salle ont à peine éclos que le chanteur et ses musiciens doivent nous quitter. Les lumières se rallument. Tout le monde dehors. Direction l’étage du bas, où les rockers psyché grunge de Ponctuation sactivent déjà. Toute mèche sortie, Guillaume Chiasson au micro nous offre un rock rebondissant à l’énergie contagieuse. La salle est sous le charme. Lambiance est électrique. Encore une fois le show, trop court, nous laisse sur notre faim. Une trentaine de minutes pour séduire. Cest court. Mais efficace!

Il est déjà temps de rejoindre Jason Bajada et sa bande dans la salle du haut. La voix du garçon est douce, voire mielleusement pop. On croirait par moment entendre un Louis-Jean Cormier en version édulcorée. Limpression de déjà-vu se renforce quand Camille Poliquin joint sa voix. Un duo Louis-Jean Cormier et Coeur de Pirate se dessinerait presque. Les ballades damour senchaînent et ma montre semble ralentir. Un showcase peut donc être long parfois. Mais heureusement, la jolie Camille réveille les coeurs par un solo vocal aux variations mélodieuses. Un pur bonheur pour les oreilles. La demoiselle ne manque pas de talent. Elle sera sans aucun doute le clou du spectacle.

16h15. Forêt sapprête à entrer en scène. À vrai dire, jattendais ce groupe avec impatience. Après les avoir entendus ici ou là, je mourais denvie de les découvrir live. Comme souvent quand on en attend trop de quelque chose, jen suis ressortie un brin déçue mais revigorée par l’énergie débordante d’Émilie Laforest. Cette fille est une pile électrique. La voir sur scène, un pur plaisir. Entre deux castagnettes, elle sautille, sagite et minaude. Une belle façon de trancher le tempo de sa voix poussée comme un gémissement. Si je ne me suis pas laissée emportée par le rock psychédélique et alternatif du groupe, jen suis très certainement sortie charmée.

16h45. Rendez-vous dans la grande salle du Café Campus. Après quelques remerciements de rigueur au festival qui touche à sa fin, on nous annonce un OVNI. Prise de curiosité, je décide de rester découvrir ce qui sannonce comme une bombe. Le DJ de Dead Obies, bière à la main, crucifix en évidence, entre en scène. Il est vite suivi par sa bande dacolytes qui explosent en un hip hop à faire frémir les murs. Une chose est sûre, les six trublions ont le sens de la scène. On en oublierait presque de prêter attention aux chansons en elles-même tant lenvie de danser en cadence est forte. « Attention, vous pourriez bien en tomber amoureux! » nous avait-on prévenu. On comprend, on comprend!

Auteur & Photographe: Sarah Meublat

Pour en savoir plus: M pour Montréal

Soweto Gospel Choir @ Festival de Jazz (Montréal)

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6 juin 2013 – Ce samedi, la majestueuse Maison Symphonique de Montréal se transformait en cathédrale au son éclairé du Soweto Gospel Choir. Un concert coloré et énergisant, offrant à une salle pleine à craquer une messe musicale entraînante. Un voyage chargé d’âme aux couleurs Sud-Africaines.

Prêchant la bonne parole aux quatre coins du monde depuis 2002, la formation musicale du Soweto Gospel Choir poursuit son ascension fulgurante. Originaire du célèbre township en banlieue de Johannesburg, où naquit la révolte anti-apartheid, la troupe aux deux Grammy Awards s’est hissée par son chant fédérateur comme ambassadrice de la liberté Sud-africaine. À l’heure où s’éteint son héros, le spectacle du Soweto Gospel Choir avait par conséquent une saveur toute particulière.

Vêtus de longues robes colorées, les neuf femmes et onze hommes composant la troupe ont distillé leur joie de vivre. Les chants classiques de gospel (This Little Light of Mine , Amen) se mêlaient harmonieusement aux chansons africaines traditionnelles ou contemporaines, et mêmes aux  hits internationaux (Bridge Over Troubled Water de Garfunkel, Many Rivers to Cross de Jimmy Cliff et Angel de Sarah McLachlan). Sublimés par des voix aux multiples teintes, ces chants étaient soutenus par un ou deux djembés, quelque fois un clavier, et rythmés par des danses tantôt zouloues, tantôt hip hop ou gumboot, cette danse née sous les pieds des mineurs noirs durant l’Apartheid.

En ce samedi après-midi, les pieds claquaient, les jambes s’élançaient, les corps vibraient. Acrobatiques, théâtraux, chargés d’humour, spirituels et généreux, les artistes Sud-africains ont conquis le public montréalais qui, bien que frileux pendant la majorité du spectacle, s’est enfin levé, traversé d’applaudissements. À la demande de la troupe pleine d’entrain, la foule a dandiné sur le célébrissime Pata Pata de Miriam Makeba. Nous étions loin des églises africaines et de leur énergie transportante. Les chants étaient propres, maîtrisés. Mais leur beauté n’en était pas moins resplendissante.

Je retiens de ce concert haut en couleurs trois instants mémorables, empreints de magie et d’engagement poignant. Asimbonanga chanté par une femme à la voix claire et puissante, soutenue par un djembé et les chœurs. Célèbre chanson du groupe sud-africain mixte Savuka, Asimbonanga (« Nous ne l’avons pas eu ») a été écrite en zoulou et en anglais comme un cri musical et politique dédié à Mandela, quand celui-ci croupissait dans la prison de Robben Island. Un chant qui fût à l’époque l’effet d’une bombe tant il était audacieux. Je retiens également l’hymne à la liberté, chanté avec une joie de vivre débordante, en hommage à Madiba. Un hommage retentissant à défaut d’être larmoyant. Car c’est la joie vie qu’on retiendra en sortant avec la foule compacte et revigorée de la Maison Symphonique de Montréal. Une vie célébrée en couleurs, avec cœur, humour et engagement. Les notes de Oh Happy Day, dernière chanson (on ne peut plus prévisible mais non moins mémorable) retentissent encore.

Finalement, le Soweto Gospel Choir est une belle introduction au Gospel. La formation a su occidentaliser le genre, lui conférant des allures de grand spectacle et le professionnalisant. Le show était brillant et vivifiant. Mais rien ne vaudra jamais la sincérité, la simplicité et la dévotion musicale des petites chorales en terres reculées. Certes, les chansons seront bien souvent méconnues, point de grands titres internationaux, mais l’authenticité et l’énergie frisant la transe en seront décuplées.

Auteur: Sarah Meublat

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Festival de Jazz, Soweto Gospel Choir

Osheaga (jour 3) @ Montréal

05 aout 2012 – Cette dernière journée d’Osheaga a été, comme prévu, la plus folle. Musicalement bien sûr, mais pas seulement. Alors oui il a plu comme jamais. Il nous a fallu tristement tirer un trait sur Aloe Blacc. Mais quelle journée mémorable !Read More

Osheaga (jour 2) @ Montréal

04 aout 2012 – Hier samedi, je reprenais le chemin de Jean Drapeau, pour une deuxième journée intense de festival Osheaga. Au programme, quelques artistes que j’affectionne particulièrement, The Raveonnettes et Feist, et deux concerts pour le moins intriguant, celui de Garbage d’abord, qui avait été récemment assassiné par la critique, et l’éternel Snoop Dogg aka Snoop Lion. Un concert qui attisait au plus haut point ma curiosité.Read More

Osheaga (jour 1) @ Montréal

03 aout 2012 – Hier, le coup d’envoi du plus gros festival de musique rock à Montréal était lancé. Prêts pour 3 jours intenses de musique, nous entrions dans l’antre d’Osheaga sur l’île Jean Drapeau*.Read More

Caravan Palace @ Métropolis

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02 juillet 2012 – Il y a des shows dont on sait d’avance qu’on se souviendra bien longtemps. Des shows qui procurent une boule d’énergie dans laquelle la simple évocation permet de puiser. Indéfiniment. Celui offert par Caravan Palace hier soir au Métropolis dans le cadre du Festival de Jazz de Montréal en fera résolument partie. Un spectacle comme on aimerait en voir plus souvent. Propulsé par une troupe d’un dynamisme contagieux, généreux, sympathique et simple. Une ambiance électrique et survoltée. Devant une marée humaine qui ondule en cadence et sans retenue, les bras levés au plus haut, les yeux rivés sur la scène, hypnotisés par une Zoé Colotis à l’énergie increvable, tout en féminité et intensité explosive.Read More

Cali @ Astral

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16 Juin 2012 – Existe-t-il plus belle façon de finir les Francofolies, cette célébration de la langue française, que par un concert de Cali? Un peu à l’aveuglette, pour ne pas bien connaître ce chanteur,  hormis peut-être par ses quelques chansons reprises à la radio, j’ai pris le chemin de l’Astral ce samedi soir. Arrivée un peu juste, j’arrive dans une petite salle plongée dans l’obscurité où il est bien difficile de trouver une place. Direction le bar, sur le côté. Sur la scène, Steve Nieve a déjà pris place au piano. Le pianiste anglais, connu pour avoir accompagné pendant plus de vingt ans Elvis Costello, partage pendant cette tournée internationale l’affiche avec Cali. Un élégant duo, pour un concert des plus grands titres du chanteur, en acoustique.Read More

Keane @ Olympia de Montréal

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18 Juin 2012 – Hier soir, les planches de l’Olympia accueillaient le groupe Keane, de retour après près de quatre années d’absence avec un tout nouvel album, Strangeland. Souvent comparé à Coldplay ou Travis, quelques guitares en moins mais une explosion de claviers en plus, les britanniques offrent un rock pop efficace et agréable.Read More

Booba @ Metropolis

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09 Juin 2012 – Samedi dernier, 21h45, rue Sainte-Catherine à Montréal. La faune des quartiers afflue vers le Métropolis. Dans quelques minutes seulement, le Duc de Boulogne (ou Saddam Hauts-d’Seine pour les intimes), AKA Booba, le rappeur le plus controversé de la scène musicale hexagonale, s’apprête à faire son OPA. Les billets s’échangent, se négocient, certains tentent de filouter le portier. En vain. Billet tendu, sac fouillé, corps palpé, j’entre dans le célèbre théâtre. Ambiance radicalement différente de toutes mes dernières visites, notamment celle de la veille pour un tout autre genre de poète, Bénabar.Read More

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