Category: Album

Album review: Thirty Seconds To Mars – Love Lust Faith + Dreams

LLFD-500Après avoir parcouru le monde entier pendant plus de deux ans et accompli un record du monde « de la  plus longue tournée d’un groupe de Rock » avec 309 shows d’affilée, Jared Leto, son frère Shannon et leur acolyte Tomo Miličević sont de retour avec un nouvel album.

Love Lust Faith + Dreams (Virgin Records, 2013) est un album qui se trouve être dans la continuité de This Is War (2009), mais avec des tendances beaucoup plus électro. Pour les fans de la première heure, la déception risque d’être de rigueur car on ne retrouve que très peu de titres à    tendance très rock, comme The Kill (Bury Me). Seuls deux titres ressemblent encore à ce que faisait 30STM à leurs débuts: Up In The Air (single sorti il y a maintenant quelques temps) et Conquistador. Le reste de l’album est un mélange électro-rock qui ressemble beaucoup à certains titres que nous avions pu découvrir dans le précédent album tels que Alibi ou encore Hurricane (mais malheureusement sans la puissance du chant).

Jared Leto ne cherche plus à faire le rock qui l’a fait connaître, mais bien à expérimenter dans un univers qui lui plaît étrangement. Entre chuchotement de paroles et chœurs omniprésents tout au long du LP, le groupe tente de créer une  passion de foule que l’on pouvait retrouver dans le précédent album. Malheureusement, l’effet n’est pas au  rendez-vous au sein de LLF+D, que cela soit dans les paroles ou dans la musique. Nous savons par ailleurs qu’aujourd’hui les fans de Thirty Seconds to Mars se divisent en deux clans, les amateurs de punk-rock et les demoiselles admiratives du chanteur. Ces dernières seront les plus  ravies par cet album.

Le  groupe avait déclaré peu de temps après This is War qu’ils s’arrêteraient peut être là. Ce doute perçu après la longue tournée se fait ressentir par un album qui ne restera, pour moi, pas dans les mémoires. Les trois titres importants de l’album sont comme cités précédemment, Up In The AirConquistador et Do or Die qui se démarque de la fin de l’album. Northern Lights est pour sa part un titre qui se rapproche plus d’un single. Sa sonorité reste cependant quelque peu bancale.

httpv://youtu.be/y9uSyICrtow

Cote: 7/10

Auteur: David Brieugne

Album review: Amon Amarth – Deceiver of the Gods

Amon-Amarth-Deciever-of-the-GodsLe groupe suédois Amon Amarth nous présente leur neuvième album, Deciever Of The Gods (Metal Blade, 25 juin 2013) En vingt ans de carrière, le groupe de melodic death metal a habitué son public à un son et des riffs particuliers, au point où on peut reconnaître leur musique dès les premières notes. Si leur son a changé depuis leur première démo, l’évolution musicale du groupe s’est fait à un rythme aussi lent que régulier. C’est donc en s’attendant à écouter le petit frère de l’excellent Twilight of the Thunder God (2008) et du moins excellent Surtur Rising (2011) que nos deux reviewers se sont lancés dans Deceiver of the Gods.

En ouvrant sur Deceiver of the Gods, on se retrouve avec un drôle d’animal entre les mains. La pièce ouvre sur une mélodie épiquement fromagée, le créneau typique d’Amon Amarth, et change soudainement de direction pour adopter du riffing à la sauce melodeath bien standard, sans la touche over the top épique à laquelle le groupe nous avait traditionnellement habitué. Ce type de riffing, qui rappelle des groupes comme At The Gates ou le vieux Dark Tranquility, se révèle d’ailleurs être le talon d’Achille de l’album. Le refrain, autant que la mélodie d’ouverture, crient « Amon Amarth »mais les riffs, quant à eux, sonnent comme les 50 000 riffs composés par n’importe quel groupe de melodeath depuis les 15 dernières années. Compte tenu qu’Amon Amarth ouvrent d’habitude leurs albums avec des gigantesques coups de poings dans la face, Deceiver of the Gods s’avère un peu décevante.

Certaines pièces de l’album sont, cependant, particulièrement agréables : Father of the Wolf, avec ses influences à la Manowar à peine voilées. Under Siege, avec ses riffs capables de faire tomber des pans de murs complets. Hel, plus lente, qui intègre un chant clean (une première en vingt ans). L’ajout du chanteur Messiah Marcolin (ex-Candlemass) à cette chanson apporte des saveurs différentes mais qui s’intègrent surprenamment bien dans le son d‘Amon Amarth. Il s’agit probablement de la pièce la plus mémorable de l’album, même si d’autres titres comme Coming of the Tide sonnent davantage comme le reste du matériel du groupe. Warriors of The North, quant à elle, propose exactement ce à quoi on s’attend du groupe : des riffs mémorables, un chant accrocheur et des mélodies qui font pousser le poil. Et ce pendant 8 minutes.

Il s’agit d’un album qui s’apprécie davantage à la seconde écoute. Moins catchy, un peu moins viking que leurs précédents efforts, il démontre des influences beaucoup plus marquées de melodeath, sans que cela améliore le produit final. Néanmoins, comme la pièce Hel le démontre, l’expérimentation sonore chez Amon Amarth peut donner des résultats glorieusement surprenants.

Deceiver of the Gods ne passera pas à l’histoire comme un des grands classiques d’Amon Amarth. Certaines pièces sur l’album, néanmoins, se méritent amplement une place dans les listes de lecture comprenant les meilleures pistes du groupe. Il est cependant dommage que l’album soit inégal en terme de qualité musicale.

httpv://youtu.be/5Z3spJ_z3Es

Cote : 7,5/10 ( Bon – Un voyage en drakkar avec le vent dans les cheveux… mais un soir de tempête)

Auteurs : Phil Mandeville & Alex Luca

Champion – Lancement d’album @ Club Soda (Mtl)

championdegree1La semaine dernière au Club Soda de Montréal, DJ Champion, Maxime Morin de son prénom, lançait son troisième album en carrière. Un album qui aurait pu ne jamais paraître. Un album différent marqué par les épreuves traversées, par la mort, mais surtout… par la fureur de vivre.

C’est mon premier lancement à vie ! Je ne suis qu’armée de mon calepin et de mon bic. Pas de téléphone intelligent, donc pas de réseau sociaux…Juste ma petite personne sans expérience et seule. Au Club Soda, c’est jolie et festif. Le nouvel album de Dj Champion °1 (dire : Degree One) joue dans la salle en harmonie avec une superbe projection composée de courts films réalisés par des amis de l’artiste.

Les gens présent sont beaux, ils sont contents d’être là et de fêter, non seulement la sortie de ce nouvel opus du champion, mais aussi sa rémission. C’est qu’il y a de cela trois ans, en juin 2010, Maxime Morin apprenait être atteint d’un cancer du sang. Aujourd’hui, à cause de cette maladie et de toute la réflexion qu’elle engendre, le DJ avoue son désir d’être tout simplement lui-même au travers d’un projet comme °1. De laisser tomber son « trip d’égo » et de faire ce qui lui tente sans vouloir plaire à tout prix.

Cela se reflète par un album qui est, je dirais, moins dansant qu’à son habitude, mais plutôt planant ; °1 se situe en fait dans une zone hybride entre musique classique et électro. Ses moments marquants selon ma petite personne : la chanson Every New Now, collaboration très réussie avec Fabrizia Di Fruscia de Ramdom Recipe ainsi que les quatre dernières chansons de l’album, de °356 à °359. Interprétées par Champion lui-même et complètement différentes du reste, elles sont plus acoustiques et surtout très vraies.

Ce qui est certain c’est que DJ Champion tourne ici la page sur une époque de sa vie et de sa carrière. Tel un grand artiste, Maxime Morin prouve sa capacité d’évoluer et de se réinventer. Une excellente façon de rester très longtemps dans notre beau paysage musical québécois.

Pour voir les courts métrages projetés pendant l’événement, c’est ici !

httpv://youtu.be/JEO4aoOHa7Y

Auteur : Cateryne Rhéaume

Pour en savoir plus : Champion

Album review: Anvil – Hope In Hell

anvil-hope-in-hellAprès deux ans de tournée et un changement de bassiste, la formation canadienne Anvil est prête pour enregistrer un nouvel album. C’est donc avec le bassiste Sal Italiano (Live After Death et ex Cities) que le groupe enregistre leur quinzième album intitulé Hope In Hell.

C’est sans grande surprise qu’Anvil entame l’album avec la pièce titre. Bien entendu, la musique est axée sur un rythme lent, lourd et saccadé. Le rythme s’accélère rapidement avec le titre Eat Your Words qui met en évidence Robb Reiner à la batterie. Avec son style plus mélodique et la lourdeur des guitares, on pense rapidement aux vieux classiques du groupe comme Jackhammer et 666. Avec ses airs de Smoke On The Water (Deep Purple) la mélodie du titre Through With You est tout de même puissante et rappelle l’excellente pièce Never Deceive Me. La mélodie de guitare est complexe tout en étant entrainante et Lips nous offre un autre excellent solo de guitare. Le groupe continu à nous faire revivre les premiers succès du groupe avec une musique axée sur le style thrash avec le titre The Fight Is Never Won. Après quelques pièces rapides, le style lent et saccadé revient à la charge comme un marteau sur une enclume avec le titre Call Of Duty. Robb Reiner nous démontre qu’il a un excellent sens musical sur ce titre en ajoutant suffisamment de complexité à sa prestation sans toutefois voler la vedette. Ceux qui connaissent le groupe depuis longtemps savent que Lips aime bien avoir du plaisir avec les paroles par moment. Il choisit donc les titres Bad Ass Rock ‘n’ Roll et Shut The Fuck Up pour se satisfaire et pour rendre hommage à ses bons amis de Motörhead. Malgré la simplicité de ses paroles, le rythme entrainant de Bad Ass Rock ‘n’ Roll trouvera rapidement sa place dans le répertoire du groupe, et ce, pour plusieurs années. Le groupe sort de sa zone de confort avec le titre Mankind Machine  et nous offre une prestation au style mécanique. Son tempo est assez lent et contient plusieurs variations musicales afin de capter notre attention. La version digipak contient deux titres supplémentaires (Hard Wired  et Fire At Will) qui valent les quelques dollars supplémentaires que l’amateur devra débourser afin de se la procurer.

Anvil est un groupe au style et au son particulier qui a su conserver son intégrité au fil des temps. Il n’est donc pas surprenant de voir qu’ils continuent à faire la musique qu’ils ont toujours faite, et ils le font encore avec passion. Sans être l’album qui va redéfinir la carrière du groupe, Hope In Hell contient d’excellentes compositions qui plairont aux amateurs du groupe et qui vont trouver preneur chez de nouveaux amateurs avec son style ‘old school’ et sa production moderne.

httpv://youtu.be/9-tNxevH37s

Note : 8.7/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review: Queensrÿche – Frequency Unknown

QRFU

Les amateurs de Queensrÿche savent tous que Geoff Tate ne s’entend pas avec le reste du groupe et qu’il existe maintenant deux formations du même nom jusqu’à la décision de la cour à la fin de l’année 2013. C’est donc accompagné d’une panoplie de musiciens invités qu’il enregistre un premier album depuis la séparation du groupe.

Ceux qui ont vu la pochette de l’album Frequency Unkown savent déjà que cette dernière a suscité beaucoup de réactions dans les médias et les paroles de plusieurs titres ne feront rien pour diminuer la hargne qui existe entre les deux formations. La première pièce (Cold) contient une mélodie intéressante et lourde, mais elle devient répétitive et fait rapidement penser au style musical que l’on retrouve sur l’horrible Q2K. Son seul point positif est le solo de guitare de Kelly Gray. Le titre Dare est quant à lui plus moderne, mais ne contient aucune personnalité et ses paroles simplistes ne sont pas dignes d’êtres sur un album de Queensrÿche. Malheureusement, cette torture musicale continue à l’écoute du troisième titre (Give It To You) sur lequel nous pouvons entendre Geoff dire à son ancien groupe ‘How Do You Like Me So Far?’ le plus souvent possible. L’intensité de la mélodie de la pièce Slave est légèrement plus intéressante, mais la musique est tellement axée sur le rythme que l’on croirait écouter un groupe grunge! Le morceau le plus lourd de l’album est sans contredit Running Backward, mais encore une fois, son moment le plus captivant est l’excellent solo de guitare qui nous est offert par K.K Downing (ex Judas Priest). Geoff nous fait quelque peu revivre une excellente époque du groupe avec le titre Life Without You. Son style musical progressif et obscur ainsi que l’excellent solo Brad Gillis de nous rappelle rapidement The Killing Words de l’album Rage For Order. La seconde moitié de cet album est sans contredit meilleur que la première et cela est grandement dû au titre Everything qui contient une mélodie de guitare aussi entrainante que complexe. L’excellente ballade The Weight Of The World crée la même atmosphère que les pièces I Will Remember, Anybody’s Listening? et Someone Else? avaient générée à la fin de leur album respectif. La voix de Geoff est puissante et contient beaucoup plus d’émotions que sur les autres pièces de l’album. La mélodie de guitare alterne entre les passages acoustiques et électriques et nous avons droit à un autre excellent solo provenant cette fois de Chris Poland (ex Megadeth). Pour une raison que je ne peux expliquer, nous retrouvons à la fin de l’album de nouvelles versions studio des classiques I Don’t Believe In Love, Empire, Jet City Woman et Silent Lucidity. Comme il est tout simplement impossible d’améliorer ces titres, Geoff aurait mieux fait d’enregistrer ces derniers en concert au lieu d’essayer de les améliorer (sans succès) en studio.

En plus de Geoff et des musiciens mentionnés précédemment, Frequency Unknown renferme les excellentes prestations de Rudy Sarzo (ex Dio, Ozzy Osbourne, Quiet Riot) à la basse, Simon Wright (ex Dio, AC/DC) et Paul Bostaph (ex Forbidden, Slayer, Exodus et Testament) à la batterie et de Craig Locicero (Forbidden) à la guitare. Certains diront que c’est un album très lourd et le meilleur des albums solos de Geoff, ce qui est bien entendu très facile à faire compte tenu de la piètre qualité de ses albums solos précédents. En réalité, cet album est exécuté à la perfection, mais la musique manque grandement d’inspiration. Frequency Unknown n’est tout simplement pas à la hauteur des attentes générées par le chanteur.

httpv://youtu.be/WzDJHuxBTUw

Note : 5.5/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review: Joe Satriani – Unstoppable Momentum‏

Joe-Satriani-Unstoppable-MomentumIl s’est déjà écoulé trois ans depuis le dernier album solo de Joe Satriani. Maintenant que son autre groupe (Chickenfoot) lui permet d’explorer son côté plus commercial, Joe peut enfin revenir à son style musical centré sur la guitare sans avoir la pression de succès commercial. Pour ce quatorzième album intitulé Unstoppable Momentum, Joe s’entoure de Mike Keneally aux claviers, du très talentueux Vinnie Colaiuta à la batterie et ainsi que de Chris Chaney à la basse.

Nous remarquons dès la première pièce que Joe est revenu à un style musical moins futuriste qui ressemble davantage à la musique de l’album The Extremist (pour ne nommer que celui-là). La mélodie de la pièce titre est entrainante et ses nombreux changements de rythmes donnent le ton à l’album. Joe est cependant à son meilleur sur les titres Can’t Go Back et Three Sheets To The Wind. La première contient un tempo entrainant et un style blues qui rappelle l’excellente Cool #9 tandis que la seconde contient beaucoup d’harmonies et de claviers qui font penser aux arrangements utilisés par les Beatles. C’est cependant sur la pièce Lies And Truth que Joe nous offre son solo de guitare le plus endiablé. Nous y retrouvons aussi une belle opposition entre les passages joyeux à la guitare et les mélodies sombres de la section rythmique. Comme il l’avait fait sur l’album Flying In A Blue Dream, nous avons droit à un bel interlude instrumental qui a pour titre I’ll Put A Stone On Your Cairn. Shine On American Dreamer est une autre excellente pièce qui contient une mélodie à plusieurs guitares ainsi qu’un son lourd faisant penser à une version plus pesante du titre Flying In A Blue Dream. Jumpin’ In est une autre pièce entrainante dans laquelle Joe utilise énormément d’effets dans ses mélodies au style funk et pour une rare fois des harmonies dissonantes. Ce style musical continue dans la pièce suivante (Jumpin’ Out) sauf que les mélodies sont beaucoup plus graves et l’ajout d’un orgue Hammond donne plus de profondeur à la musique. Le dernier titre de l’album (A Celebration) contient une mélodie complexe et une section rythmique très active. Ce qui devrait garder notre attention malgré la courte durée de ce titre.

Même si le style plus direct d’Unstoppable Momentum est une sorte de retour aux sources pour Joe, ce dernier réussit encore une fois à faire évoluer son style musical. Avec ses excellentes compositions, Unstoppable Momentum sera aimé non seulement par les amateurs de Joe Satriani, mais par tous les mélomanes.  

httpv://youtu.be/5M4BGpdU3pY

Note : 8.8/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review: Adrenaline Mob – Covertá‏

Adrenaline Mob - Covertá (Front Cover) by EneasLe groupe de Mike Portnoy (batterie), de Russell Allen (voix), de Mike Orlando (guitares) et de John Moyer (basse) nous offre un nouvel EP un an après leur premier album. Tout en faisant un clin d’œil à leur premier album au niveau du titre, Covertá nous montre à quel point les musiciens du groupe peuvent avoir du plaisir lorsqu’ils reprennent ces huit pièces classiques.

Connaissant les influences de quelques musiciens du groupe, il ne sera pas surprenant de retrouver les titres Stand Up And Shout (Dio) et Kill The King (Rainbow). Nous y retrouvons aussi la reprise de la pièce The Mob Rules (Black Sabbath) qui était aussi sur le premier EP du groupe. Ces pièces sont bien entendu plus lourdes que les originales, mais c’est le travail de Russell qui est très impressionnant à la voix. Sans tenter d’imiter Ronnie, il nous offre des prestations vocales magistrales dignes des versions originales. On ne peut passer sous silence l’excellent travail de Mike à la guitare sur les mélodies de Toni Iommi, Vivian Campbell et Ritchie Blackmore! Le travail de John Mayer à la basse est un autre élément important qui est mis en évidence principalement dans la reprise du titre de Black Sabbath. Les surprises surviennent cependant lorsque nous découvrons les autres pièces de cet EP. Ceux qui connaissent Mike Orlando savent qu’il est un admirateur de Jake E. Lee, c’est donc tout à fait normal de voir le groupe reprendre un titre de Badlands. Le choix de la pièce High Wire n’est pas surprenant compte tenu du fait que Mike et Russell jouent ce titre depuis plusieurs années dans leur groupe Sonic Stomp. Cette dernière est très dynamique et fait ressortir tous les musiciens. La reprise de la pièce Break On Through (Doors) est un choix inusité, car elle est totalement différente des autres pièces. Centrée sur le rythme de Mike Portnoy et de la basse de John, c’est la lourdeur de la mélodie qui distingue cette reprise de l’original. Bien qu’il soit difficile d’égaler le niveau d’émotion véhiculé par Jim Morrison, cette reprise est très intéressante à écouter et surpasse même l’originale par moments. Le groupe nous offre une autre excellente prestation sur la reprise de Romeo Delight (Van Halen) dans laquelle Mike se donne même la liberté d’intégrer une référence au groupe Led Zeppelin lors du solo de guitare. À la lecture des titres que comprenait l’album, j’anticipais la reprise de Barracuda (Heart) principalement dû au fait que le titre original est chanté par une femme. Force d’admettre que cette nouvelle version est très bonne et qu’une mélodie de guitare plus lourde convient parfaitement à ce titre. Je suis très heureux de voir que le groupe a choisi de reprendre une pièce de Led Zeppelin qui est rarement reprise (The Lemon Song). En plus d’être le titre le plus long de l’album, c’est aussi celui qui contient le plus d’éléments progressifs. Encore une fois, la lourdeur des guitares de Mike Orlando ajoute une autre dimension à la musique, mais sa prestation, et celle des autres musiciens reste très fidèle à l’originale dans son ensemble.

Encore une fois, le groupe Adrenaline Mob nous livre un album d’une excellente qualité. Le choix des titres que nous retrouvons sur Covertá suscitera beaucoup d’intérêt auprès des amateurs de musique. Mais, le point le plus important est que le groupe s’approprie ces pièces sans toutefois les dénaturer.

Note : 8.8/10

httpv://youtu.be/_YAuoGZjcyU

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review: Rob Zombie – Venomous Rat Regeneration Vendor

Rob-Zombie-Venomous-Rat-Regeneration-VendorRob Zombie est un homme fort occupé depuis qu’il partage son temps entre le monde musical et cinématographique. En plus de le retrouver à la voix en compagnie de ses fidèles compagnons John 5 à la guitare et Piggy D à la basse, Venomous Rat Regeneration Vendor marque les premières pièces de Ginger Fish (ex Marilyn Manson) à la batterie.

Comme il aime si bien le faire, Rob utilise à profusion des extraits de film en guise d’introduction à ses compositions. Une fois cette dernière terminée, nous avons droit à une musique axée sur un lent rythme au style industriel martelant sur le titre Teenage Nosferatu Pussy. Comme c’est souvent le cas, la structure musicale est simple et laisse beaucoup de place à la voix de Rob. Avec l’entrainement véhiculé par la voix et la mélodie de guitare sur le morceau Dead City Radio And The New Gods Of Supertown, il n’est pas surprenant que ce dernier ait été choisi comme premier extrait de l’album. Même si la complexité de la musique ajoute de la profondeur sans toutefois dénaturer la musique du groupe, le travail de Ginger Fish à la batterie est direct et servira certainement de tremplin pour animer la foule lors des concerts. Même si toutes les compositions de l’album sont nouvelles, il ne sera pas surprenant que plusieurs amateurs aient le sentiment de déjà-vu. Sans être mauvais, les titres du milieu d’album ne se démarquent pas les unes des autres et ne servent qu’à remplir ce très court album. Le titre Rock And Roll (In A Black Home) se distingue par contre des autres avec sa mélodie centrée sur les claviers et son style musical électronique. La pièce White Trash Freaks est quant à elle celle qui met le plus en évidence le travail de Ginger et de John 5 dans les limites permises par Rob. Un autre moment fort de cet album est la reprise du titre We’re An American Band (Grand Funk Railroad). La musique y est bien entendue plus agressive et plus lourde que celle de la version original, mais Rob réussit tout de même à conserver l’entrain ainsi que les passages de cloche à vache!

Malgré ses douze titres, la durée de Venomous Rat Regeneration Vendor ne dépasse pas 40 minutes. Comme dans le passé l’album axé sur le style métal et industriel contient beaucoup d’attitude et d’énergie, il est cependant dommage de voir qu’il n’y a pas d’évolution au niveau de l’écriture depuis plusieurs albums. Malgré cela, je suis convaincu que ces titres auront plus d’impact lors de la prestation théâtrale du groupe durant les concerts. Mais pour l’album, les seules pièces qui se démarquent des autres sont le premier extrait vidéo et de la reprise du groupe Grand Funk Railroad.

Note : 7/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review: Suicidal Tendencies – 13

st13cdAprès une excellente tournée l’année dernière, le groupe californien Suicidal Tendencies enregistre son neuvième album, son premier en treize ans. Contenant treize compositions, ce n’est donc pas une coïncidence si son titre est tout simplement 13. Nous retrouvons donc Mike Muir à la voix ainsi que Dean Pleasants et Nico Santora aux guitares, Tim ‘Rawbiz’ Williams à la basse et Eric Moore à la batterie.

C’est sans fioritures que s’entame l’écoute du titre Shake It Out. Le groupe nous démontre qu’il est de retour et gonflé à bloc, comme ils le disent si bien à répétition dans les paroles de ce titre (Suicidal’s Back). Mike nous offre une prestation vocale énergique bien supportée par les guitares. C’est cependant sur les titres rapides comme Smash It! et This Ain’t A Celebration que le groupe est à son meilleur. En plus d’y retrouver leur style non traditionnel des premiers albums, nous avons aussi droit à des éléments modernes. L’énergie que dégagent les guitares et la voix de Mike sur ces titres est palpable et entrainera certainement les amateurs dans un moshpit énergique lors des concerts. Suicidal Tendencies n’est pas seulement synonyme de musique punk et thrash, ils ont aussi un côté funk très bien développé comme le démontrent les compositions God Only Knows Who I Am et Make Your Stand qui mettent en évidence l’excellente section rythmique du groupe. Who’s Afraid est cependant l’une des meilleures pièces de l’album qui fait valoir le travail de Tim ‘Rawbiz’ Williams à la basse. Mike nous offre une autre superbe performance vocale au style troublant qui vous donnera des sueurs froides par moment tellement il est convaincant. Le titre Cyco Style met quant à lui le travail de Dean Pleasants et de Nico Santora en évidence aux guitares sur des mélodies très entrainantes ainsi que lors des excellents solos. Cyco Mike est aussi en très grande forme sur ce titre et il nous offre une performance vocale remplie d’énergie qui est comparable à celles des premiers albums du groupe. Nous avons droit à une autre mélodie de guitare entrainante sur titre Slam City, et ce, malgré sa simplicité. Même si le refrain à plusieurs voix est intéressant en début de pièce, sa surutilisation le rend beaucoup plus irritant en fin de pièce. Le style jazz utilisé dans l’autre groupe de Mike (Infectious Grooves) ajoute une autre dimension à la musique de Suicidal Tendencies sur le titre Till My Last Breath. Le seul moment de repos de l’album arrive à la treizième et dernière pièce de l’album (This World).

Après avoir vu le groupe en concert l’été dernier, je savais que Cyco Mike et son groupe pouvaient rendre justice à leur succès en concert, mais l’écoute de 13 nous confirme qu’ils sont aussi capables de nous offrir de nouveaux succès. L’album est actuel, diversifié et sa musique incorpore parfaitement les nouveaux éléments au vieux style musical du groupe qui a fait son succès. Suicidal Tendencies est en grande forme et l’écoute de ce disque est conseillée autant aux amateurs de longue date qu’aux nouveaux Cycos!

httpv://youtu.be/xMekYgyWrhg

Note : 8.9/10 – Suicidal For Life!

Auteur : Phil Mandeville

Album Review: Gamma Ray – Master Of Confusion

master of confusionIl s’est déjà écoulé plus de trois ans depuis le dernier album studio du groupe Gamma Ray. Malgré la parution du CD/DVD Skeletons & Majesties Live, il est grand temps que les maîtres du Power Metal nous offrent du nouveau matériel. Comme ils nous ont habitués par le passé, le groupe ne fait jamais les choses à moitié. L’EP Master Of Confusion n’a rien d’un EP, car en plus de contenir deux nouvelles pièces, nous y retrouvons aussi deux reprises ainsi que six pièces enregistrées au concert de Bochum. De plus, les trois premières pièces de l’album sont les premières du nouveau batteur Michael Ehré qui succède à Dan Zimmermann.

C’est avec un style musical lourd et rapide qui rappelle l’excellent titre Ride The Sky de l’album Walls Of Jericho (Helloween) que s’amorce l’écoute de cet EP. En plus d’être centré sur les guitares, le titre Empire Of The Undead incorpore une excellente performance du nouveau batteur Michael Ehré. Master Of Confusion est quant à lui totalement à l’opposé de cette première pièce. En plus d’avoir un tempo plus lent, le groupe revient au style Power Métal. Kai utilise une voix plus grave et une joyeuse mélodie de guitare pour illustrer la vie à l’intérieur du groupe. La musique laisse aussi beaucoup d’espace à la basse et nous retrouvons Dirk au premier plan de plusieurs passages de ce morceau. Après la reprise de la pièce Heavy Metal Mania en 1995, voici que Gamma Ray reprend à nouveau un titre du groupe Holocaust. Cette fois, le choix du groupe s’arrête sur Death or Glory. Gamma Ray rend encore une fois justice à la musique de ce groupe anglais en lui injectant un son moderne et plus lourd tout en conservant le style obscur du titre original. Lost Angels (The Sweet) est la seconde reprise que nous retrouvons sur cet EP. Malgré son style plus populaire, sa reprise ne semble pas trop hors de place. Bien entendu, nous y retrouvons beaucoup plus de claviers et plus de mordant au niveau des guitares. Les pièces enregistrées lors d’un concert Bochum en Allemagne sont en fait celles que nous retrouvons en boni sur la version DVD de Skeletons & Majesties Live, mais qui sont absentes de la version CD.

Même si Master Of Confusion ne contient que deux nouvelles compositions originales, Gamma Ray nous offre encore une fois un produit de qualité. Que ce soit au niveau des pièces reprises, de la qualité de l’enregistrement en direct ou de la couverture de l’album. Nous avons tout ce qu’il faut pour séduire tout amateur du groupe pour qu’il succombe à la tentation et se procure ce disque de 55 minutes qui vous fera patienté jusqu’à la sortie du prochain album de groupe

httpv://youtu.be/a8a1PXu3hyw

Note : 9/10

Auteur : Albert Lamoureux

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