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Trois Accords @ Le National (Montréal)

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06 décembre 2013 – Haaa un show des Trois Accords, toujours la promesse d’une soirée délirante. Après une ouverture dans une bonne ambiance country/folk par un gars qui s’est présenté comme un entrepreneur en rénovation domiciliaire avec sa toune “Le Coureur”. Un artiste dont le nom m’échappe et dont je cherche encore le nom, merci de mettre ça dans les commentaires plus bas si vous avez une idée ! Il fallait ensuite bien entendu laisser la place aux Trois Accords. Tout nu sur la plage, Pièce de viande et autre. Tout y passent avec des transitions toujours aussi joyeusement absurde. Bref, on savait à quoi s’attendre et on a vraiment pas été déçu !

Auteur & Photographe : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Trois Accords

The Cult @ Metropolis (Montréal)

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8 Décembre 2013 – Le groupe The Cult était de passage au Metropolis le 8 décembre avec sa tournée centrée sur le 25e anniversaire de leur excellent album Electric. C’est donc devant une foule venue en grand nombre que le groupe entame leur spectacle avec Wild Flower qui met littéralement le feu aux poudres. Le groupe nous offre une prestation solide tout au long des compositions de l’album, mais la foule démontre son appréciation pour les titres Bad Fun et Love Removal Machine. Une fois la prestation de l’album terminée, nous avons droit à un petit interlude constitué de la nouvelle vidéo pour le titre Elemental Light. Par la suite, le groupe joue une sélection de pièces très intéressante qui représente bien leur carrière. Que ce soit avec les succès comme Rain et Sweet Soul Sister, She Sells Sanctuary ou l’émotion dégagée par le titre Embers, la foule est conquise et démontre son appréciation. Le concert de deux heures prend fin avec les excellentes pièces Spirit Walker et Sun King. Bien que les musiciens restent assez statiques sur scène et que le décor minimaliste est constitué d’un simple écran sur lequel on projette des images qui ont un lien avec la musique, la prestation du groupe est irréprochable et Ian Astbury a charmé la foule encore une fois en lui parlant en français à plusieurs reprises.

The Cult Setlist Metropolis, Montreal, QC, Canada 2013, Electric 13

Auteur: Albert Lamoureux

Photo : Paul Blonde, Archives Thorium

Pour en savoir plus : The Cult

Daniel Bélanger @ Theatre Corona (Montreal)

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21 novembre 2013 – Daniel Bélanger célébrait ce soir sa grande rentrée montréalaise. Accompagné de ses trois musiciens rockabilly et de son dernier opus, Chic de ville, sous le bras.  Le tout face a un parterre confortablement installé style cabaret. Simples et entraînantes, les nouvelles de compositions Daniel Bélanger auront su trouver leur place parmi des classiques incontournables (et revisites pour l’occasion) comme Fous n’importe oùCruel ou Sèche tes pleurs.

Auteur & Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Daniel Bélanger

Alestorm @ Club Soda (Montreal)

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30 novembre 2013 – Pirates, trolls et autres amateurs de folk metal s’étaient donnes rendez-vous au Club Soda de Montréal pour célébrer le passage du groupe Alestorm accompagné de Gypsyhawk et de Trollfest, dans le cadre de la première tournée en tête d’affiche de l’équipage pirate écossais, qui a attiré près de 700 personnes par une soirée froide et enneigée.

Gypsyhawk ont ouvert le spectacle avec leur hard rock lourd, simple et efficace. Ils ont une attitude typique du stoner rock sur scène, ayant fait réagir la foule avec des phrases comme : “This one goes out the the ones out there who hate their shitty jobs! Quit that shit, get drunk and high and live your fucking life!” Le fait de voir une bande de pirates crier et se jeter dans le mosh pit alors que le trio californien étalait sa musique qui frôle parfois le stoner valait à lui seul le spectacle!

Trollfest sont revenus devant le public montréalais après un passage mémorable au Paganfest America  2013 au début de l’année. L’absurde folk metal du groupe a fait chanter et danser l’assistance qui s’en est donnée à cœur joie pour le crowdsurfing. Leur cover de la chanson Toxic de Britney Spears à connu un succès retentissant, sa performance live presque aussi absurde que son vidéoclip. Ils ont joué quelques chansons de leur plus récent opus, Brumlebassen (2012, NoiseArt Records). You guys are even crazier than I remember! Les sept musiciens ont montré une énergie et une cohésion impressionnante. Le chanteur à lancé son public dans un impressionnant circle pit pour la chanson Der JegerMeister et à séparé la foule en deux à la grandeur de la salle pour Rundt Bålet. Les norvégiens de Trollfest donnent un spectacle intéressant, malgré leur musique particulière. Ils ont été rejoints par les membres de Gypsyhawk et de Alestorm en plus de plusieurs fans pour une conclusion des plus chaotiques à leur spectacle, avec le morceau Helvetes Hunden GARM.

Alestorm ont pris la scène sous les cris du public, se lançant immédiatement à l’équipe avec The Quest et The Sunken Norwegian. La première moitié du spectacle a malheureusement été maudite par un occasionnel feedback de la guitare de Dani Evans. Les roadies ont repoussé les assauts incessants des crowdsurfers tout au long du spectacle,  aussi infatigables que les vagues des sept mers affrontées par les protagonistes des chansons du groupe. À travers un spectacle de plus d’une heure et demie, ils ont joué la plupart de leurs classiques dont Wenches And Mead, Nancy The Tavern Wench,  et Captain Morgan’s Revenge ainsi que des morceaux plus récents, dont une pièce à paraître sur le prochain album, intitulée Surf Squid Warfare et que le groupe a décrit comme suit: “This is a song about travelling to the future and battling undead squids!” Il s’agit d’un morceau dynamique qui fait ressortir l’énergie et le son à laquelle le groupe nous à habitué. L’ajout d’un claviériste à la formation bénéficie vraiment à la nouvelle composition, permettant au chanteur Chris Bowes de se concentrer un peu plus sur son travail vocal tout en continuant à faire ses solos de keytar. Le groupe a aussi surpris avec un cover de In The Navy, de l’ensemble disco Village People, dont l’arrangement a été assez bien fait mais s’écarte un peu trop de leur style habituel. Alestorm ont comme prévu brassé la cage de leur public, donnant encore plus d’énergie que ce à quoi ils nous avaient habitués à travers les années. 

Auteur: Phil Mandeville

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Gypsyhawk, Trollfest, Alestorm

Slayer + Gojira @ CEPSUM (Mtl)

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23 novembre 2013 – Les légendes du thrash de Slayer étaient de passage au CEPSUM de Montréal, six mois après le décès du guitariste et membre fondateur Jeff Hanneman. Le guitariste Gary Holt, du groupe Exodus, a rejoint le groupe pour la tournée 2013. Les groupes 4ARM et Gojira ont participé au massacre.

Gojira, fidèles à leur habitude, ont donné un spectacle solide et efficace. Ils ont tiré une sélecton de choix de leur discographie, avec des choix lourds comme Explosia, The Axe, The Heaviest Matter in the Universe et L’Enfant Sauvage. Le chanteur Joe Duplantier s’est adressé en français pendant le spectacle de plus de 45 minutes. Leur metal technique a un peu surpris une bonne part de la foule, qui s’est rendue sur place pour écouter les riffs thrash et rapides de Slayer. Le son de l’amphithéâtre du CEPSUM n’est malheureusement pas le meilleur et la performance s’en est un peu ressentie: Les aigus se perdaient dans la salle, étouffés par la réverbération de l’aréna.

Le passage de Slayer était attendu depuis longtemps par la foule montréalaise  depuis leur dernier passage, au Heavy MTL 2010. Le groupe avait promis à ses fans un setlist tiré de leur gloire passée, et n’ont pas déçu!  Ils ont joué 19 de leurs chansons les plus connues, ouvrant le spectacle avec Hell Awaits et The Antichrist, et empilant les War Ensemble, Die By The Sword, Seasons in the Abyss, Dead Skin Mask et Raining Blood. Ils ont conclu avec South of Heaven et Angel of Death. Leur spectacle a duré presque deux heures de riffs devenus légendaires avec les années, qui ont malheureusement subi eux aussi le mauvais traitement de la sonorité de la salle du CEPSUM. Holt, qui avait déjà pris la place de Hanneman lors de son absence due à des problèmes de santé, et le batteur Paul Bostaph  de retour dans la formation après quelques années d’absence, ont montré une belle complicité sur scène avec Slayer, et ont même joué Strike of the Beast, un morceau de leur autre groupe Exodus. Plusieurs avaient des doutes quant à la performance du groupe avec un lineup Araya – King – Holt – Bostaph, mais les quatre musiciens ont étalé leur talent et ont vraiment donné l’impression que Slayer est encore loin d’être un groupe fini. Il reste toutefois à voir si le groupe sera encore capable de produire de nouveaux morceaux de qualité…

Auteur: Phil Mandeville

Photographe : Paul Blondé

Pour en savoir plus: Gojira, Slayer

Death Angel + 3IOB @ Foufounes Électriques (Mtl)

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3 novembre 2013 – Le groupe de bay area thrash metal Death Angel sait célébrer la sortie d’un nouvel album! De passage aux Foufs avec 3 Inches of Blood, Battlecross, Revocation et Diamond Plate, ils ont offert aux metalheads une soirée d’une ambiance bien différente d’un dimanche habituel d’élections municipales. Après un samedi passé en compagnie de Overkill et Kreator au Club Soda,  les amateurs de thrash metal se réunissaient une deuxième fois en deux jours, gracieuseté de Extensive Enterprise.

Revocation ont offert une performance solide de leur tech death. Arrivés avec leur nouvel album Revocation paru en août dernier sur Relapse, ils ont servi une bonne dose de brutalité à leur public. Ils ont produit beaucoup de matériel de qualité sur les quatre albums parus au cours des cinq dernières années, et leur performance sur scène vaut vraiment la peine d’être vue… et entendue.

Battlecross est la preuve que le Michigan ne devrait pas être connue que pour ses hot dogs et les Red Wings de Detroit. Portés par leur dernier album War of Will paru en juillet dernier sur Metal Blade et par l’impressionnante pilosité de leur frontman Kyle Gunther, ils ont fait brasser le parterre presque rempli des FoufsActifs depuis 2008 mais présents sur la scène internationale depuis 2011, ils prennent rapidement une place importante dans le coeur des amateurs de thrash. Ils étaient accompagnés du batteur Adam Pierce du groupe All Shall Perish.

3 Inches of Blood sont arrivés directement de Vancouver pour partager leur heavy metal avec leur horde déchaînée de fans. N’ayant plus de bassiste permanent depuis le départ de Byron Stroud (ex-Fear Factory) l’an dernier, ils ont recruté pour cette tournée Pete Griffin (Zappa Plays Zappa) pour compléter leur alignement. Ils ont offert une prestation d’une quarantaine et ont choisi quelques uns de leurs meilleurs titres pour la soirée, dont Metal Woman, Deadly Sinners, The Goatrider’s Horde, Lookout et Battles and Brotherhood. Leur spectacle est toujours aussi intense et énergique, faisant chanter la foule d’un falsetto beaucoup moins impressionnant que celui du chanteur Cam Pipes. Le plus récent album du groupe, Long Live Heavy Metal, est paru en début 2012 sous Century Media, et le groupe nous concoctera du nouveau matériel à la fin de la présente tournée.

Death Angel ont amené leur classique bay area thrash metal aux Foufs, où ils ont joué un nombre incalculable de fois au cours des trente dernières années. Avec la qualité constante de leurs albums, ils se sont assurés de garder une base de fans inébranlable. The Dreams Call For Blood,  paru le 11 octobre dernier sous Nuclear Blast, est une preuve solide que la bande de Rob Cavestany et Mike Osegueda n’a rien perdu de son talent au cours des années. Ils ont joué beaucoup de chansons de cet album, dont la pièce éponyme, Succubus, Left For Dead et Son of the Morning, en plus de Claws in so Deep et Relentless Revolution (tirées de l’excellent opus du même nom paru en 2010), et de classiques comme Mistress of Pain, Thicker Than Blood et Sonic Beatdown. Le chanteur Mike Osegueda n’a pas hésité à interrompre la prestation du groupe à plusieurs reprises pour s’adresser à la foule, remercier les anciens et nouveaux fans, affirmer le statut de Montréai comme “Mecque musicale en Amérique du Nord”, boire à même un 40 onces d’infâme gin, célébrer la fête d’un des roadies et présenter ses collègues sur scène. Ils ont conclu leur soirée sur Lord of Hate, Truce et un medley de Thrown to the Wolves et The Ultra-ViolenceDeath Angel ont pris le temps d’interagir avec leur public tout au long de la soirée, et ont donné une performance longue et énergique. C’était définitivement un des meilleurs spectacles thrash de l’année, et le groupe est définitivement à mettre sur la liste de spectacles à voir, si vous n’avez pas déjà eu la chance de les voir live.

Auteur: Phil Mandeville

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Revocation, Battlecross, 3 Inches of Blood, Death Angel 

Franz Ferdinand @ Metropolis (Montréal)

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23 octobre 2013 – Dans mon cœur, Franz Ferdinand a officiellement gagné la palme d’or du groupe ayant les riffs les plus accrocheurs, peut-être pas de tout les temps, mais quand même ! C’est toujours avec la même immense énergie que le groupe a pris d’assaut la scène du Métropolis en interprétant la chanson Bullet tirée de leur plus récent album Right Thoughts, Right Words, Right Actions sorti en août dernier

Ça n’a pas pris deux chansons que le public était complètement déchaîné, et avec raison ! Le chanteur Alex Kapranos et le guitariste Nick McCarthy sont des bêtes de scène ne cessant à peu près jamais de danser et de sauter. Les pièces de leur répertoire se sont enchaînées les unes à la suite des autres ne nous laissant aucun répit, toujours des rythmes accrocheurs à nous lancer à tue-tête.

Ces Écossais comprennent bien le sens de l’expression « The show must go on » puisqu’un  problème de retour de sons au niveau de la batterie est survenu et qu’il ne les a pas arrêtés. Le groupe a plutôt enchainé avec la chanson titre de leur premier album, guitares seulement pour commencer, le temps que le pépin soit réglé.

Les Ferdinand ont du plaisir à être sur scène et loin d’être blasés de leurs plus anciens hits, ils nous les offrent  même sur un plateau d’or. On parle de chansons comme Do You Want To, This Fire et Take Me Out, tous des morceaux sur lesquels il est im-pos-si-ble de ne pas se laisser aller à sauter de façon beaucoup trop intense.  

Où qu’ils aillent les Franz Ferdinand savent soulever une foule. Espérons qu’ils aient encore des dizaines de rythmes accrocheurs et dansants à nous proposer, car pour ma part ce n’est pas de sitôt que je me tannerai d’eux !

Auteure: Cateryne Rhéaume

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Franz Ferdinand

Bullet For My Valentine @ Metropolis (Montréal)

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02 Novembre 2013 – La bande à Matthew Tuck était de retour ce samedi au Metropolis de Montréal pour nous en mettre plein la face avec leur Metalcore maison à mi-chemin entre le Heavy Métal qui buche et les refrains fromagés. Quand tu commence un show avec Raining Blood de Slayer suivi du très pompeux O Fortuna, la table des opposés qui s’assemblent est vite mise. Et une fois de plus le Metropolis s’est retrouvé jam-packed, rempli à raz-bord de pré-adolescents triste surprenamment énergiques. Les 4 gars de B4MV étaient précédés sur scène des excellents Black Veil Brides qu’a peu-près 50% de l’assemblé s’était déplacé pour voir pour pourtant qu’aucun média n’aura pu shooter ce soir là. Oh rage et désespoir. BVB revenez-nous vite !

Bullet for My Valentine Setlist Metropolis, Montreal, QC, Canada, Monster Energy Outbreak Tour 2013Auteur & Photographe : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Bullet For My Valentine

Orange Goblin @ Foufounes Électriques (Montréal)

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30 octobre 2013 – Le 30 octobre dernier, les amateurs de gros stoner rock ont convergé vers les Foufounes Électriques pour assister à la prestation d‘Orange Goblin, des légendes du genre. Étonnamment, au lieu d’être accompagnés par des groupes d’un acabit similaire, ils ont plutôt joué après Lazer/Wulf, un groupe de métal jazzé et expérimental, et Holy Grail, la quintessence du power métal rapide et fromagé à souhait.

Lazer/Wulf, un trio instrumental, a initié les hostilités avec son style de métal progressif qui, de prime abord, est aux antipodes de ce qu’un fan de stoner metal aime généralement. Néanmoins, malgré l’absence de gros riffs sales, le trio a su sortir son épingle du jeu notamment grâce au talent brut des musiciens. Les quelques amateurs de prog dans l’assistance ont amplement eu de quoi se mettre sous la dent, et il ne fait pas de doute que le groupe a réussi à se gagner de nouveaux fans malgré le mélange de genres.

Holy Grail, des habitués de Montréal, ne se sont pas fait prier pour crinquer l’intensité jusqu’à 11 dès leur arrivée sur scène. Malgré un petit pépin technique en début de spectacle (le public n’arrivait pas à entendre le chanteur et ses 8 couches de reverb), le groupe a réussi à accrocher l’assistance dès les premières notes de leur rock aux saveurs power métal pleinement assumées. Doubles leads de guitare, vocaliste puissant live, riffs ultra “cheesy”, la formule s’est avérée gagnante. Le public a semblé apprécier leur nouveau matériel tout autant que l’ancien, et Holy Grail ont démontré, encore une fois, que si leur matériel studio est adéquat, c’est en spectacle que le groupe se démarque. Pour les avoir vu autant dans des grandes salles que des plus petites, le groupe est systématiquement capable de s’approprier la scène pour donner une expérience live fort agréable.

La recette d’Orange Goblin s’est avérée fort simple : des gros riffs, du “headbang” à la pelletée chez le public et une présence sur scène monumentale. Pigeant des chansons de différentes époques de leur catalogue, les britanniques ont su ravir le public, même si ce dernier était probablement conquis d’avance. Leur style “je-m’en-foutiste” était notamment tangible dans la finale de leur spectacle : au lieu de présenter un rappel, Ben Ward, le chanteur, annonça quelque chose dans ces lignes (traduction libre) : “Ceci était notre dernière chanson. Mais nous n’avons pas le goût de sortir de scène, vous laisser glander quelques minutes puis revenir candidement pour un rappel. Alors nous restons sur scène, et on entame le rappel direct.” Si on devait associer un goût à la musique d’Orange Goblin, ce serait probablement celui d’une bouteille de Jack Daniels consommé dans le fond d’un bar poussiéreux le long d’une autoroute en Arizona. Et à en juger par la proportion de métalleux en boisson un mercredi soir dans le public, le rapprochement est assez approprié.

Auteur: Alex Luca

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Lazer/Wulf, Holy Grail, Orange Goblin

Steve Aoki @ Metropolis (Montréal)

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30 octobre 2013 – Steve Aoki, célèbre DJ américain d’origine japonaise était de passage au Métropolis de Montréal dans le cadre de sa tournée Aokify America Tour 2013. Il était accompagné pour l’occasion des Djs français de Dirtyphonics, Borgore et du rappeur Wacka Flocka.

Aoki est célèbre pour ses spectacles lumineux et particulièrement déjantés. Et le show de ce soir ne fait pas défaut à la réputation du DJ. Dans la foule, de nombreux fans tiennent des pancartes avec le message “Cake Me”. Pour les non initiés comme moi, quelle ne fut pas la surprise de voir Steve Aoki descendre de son booth avec un grand gâteau a la crème et le balancer violemment en pleine face d’un fan choisi au hasard dans les premiers rangs. Quelle ne fut pas la surprise de le voir faire ça plus de 5 fois tout au long du show!

Le point fort d’Aoki, contrairement aux dj-sets habituels et que ce dernier ne lésine pas sur les interactions avec son public. Que ce soit pour entarter quelqu’un, ou sauter du balcon sur un matelas pneumatique tenu à bout de bras par les fans, il donne au public de quoi rire tout en se trémoussant.

Il profite également de la présence de ses invités. Aussi, il invite Wacka Flocka a le rejoindre sur scène le temps d’un morceau. Puis ce sera au tour des Dirtyphonics de s’inviter sur scène au côté de Steve Aoki, et de partir après s’être jetés dans la foule. On note aussi un passage discret du morceau co-écrit avec Mike Shinoda, MC du groupe Linkin Park. Malgré la qualité du titre, le public semble soudainement s’endormir pour se re-réveiller sur la suite du set.

Steve Aoki fait profiter au public montréalais de beaucoup de nouveaux titres qui semblent passer comme dans du beurre. Ceux qui sont en état dansent comme si leurs vies en dépendaient.

Musicalement, c’est sans surprise. L’électro au meilleur de sa forme. Malgré tout, le show en lui même est un tel chef d’oeuvre que cela séduirait n’importe quel novice. Si vous ne savez pas danser, ce n’est pas grave. Faites comme nous, venez voir, hochez la tête avec une pseudo-rythmique-qui-a-de-l’allure, et profitez du spectacle. C’est presque sur que vous sortirez de là avec une vision différente du monde électro.

Auteur: Lauren Gouilloud

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Steve Aoki

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