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Project 46 + Rebecca & Fiona @ New City Gas (Montréal)

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10 mai 2014 – La majorité du temps, quand j’assiste à un concert, j’en ressors assez content, soit d’avoir pu expérimenter quelque chose de nouveau, soit parce que la musique était VRAIMENT bonne. Puis, il arrive qu’une soirée soit moche. Comme pour Project 46 et Rebecca & Fiona, samedi passé.

Entrent en scène Rebecca & Fiona. Avec leur veste courte en fourrure blanche, elles me font immédiatement penser à Paris Hilton. Et musicalement parlant, je ne suis pas impressionné non plus : du house commercial soit disant « progressif » qu’on peut retrouver dans n’importe quel club « branché » de la rue Crescent. Pire encore : sur leurs chansons, telles que « Turn It Down » (coproduite avec Kaskade), elles poussent l’audace jusqu’à faire du lip sync. Derrière leur apparence surfaite, force est de constater que la musique semble plaire à la foule. Mais étant journaliste, j’ai à l’occasion le droit de me plaindre. Je dois ainsi rapporter que leurs chansons deviennent rapidement agaçantes: les voix ont la même tonalité monotone et répètent les mêmes notes, chanson après chanson. J’ai ma dose, au suivant s’il-vous-plait ..

Project 46, le duo de Vancouver, commence le set avec « One Last Chance » de Kaskade, morceau déjà joué dans le set des deux suédoises. Et, quelle surprise, ils enchaînent avec encore plus de « trouse »! Ce style de house se prend pour du trance avec les longs breakdowns et les voix mélodieuses. Le résultat n’est pas vilain, mais je n’embarque pas : je trouve le tout très artificiel. On constate aussi qu’il définitivement moins de monde que Rebecca & Fiona. C’est assez étrange, sachant que Project 46 était la tête d’affiche de la soirée. Que s’est-il passé?

Voici deux de mes hypothèses. Premièrement, la musique ne se différencie pas assez : Project 46 n’apportent pas grand chose de nouveau par rapport aux DJs précédant. Deuxièmement, il y a la concurrence de Figure dans le lounge au premier étage : ce DJ américain retient l’attention des fêtards avec son dubstep aussi abrasif qu’un tampon à récurer.

Morale de cette soirée? Si vous êtes un amateur de bonne musique électronique, je dois vous déconseiller Rebecca & Fiona et Project 46. Épargnez votre argent pour un autre spectacle, vous en sortiriez beaucoup plus satisfaits. Et des bons shows, il n’en manque pas au New City Gas !

Auteur : Mathieu Bonin

Credit photo : Julien Kauffmann (collaboration NCG)

10 conseils pour le fêtard @ Igloofest (Montréal)

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Chez Thorium Magazine, on veut votre bien. On a donc rédigé cette liste de dix conseils aux fêtards qui s’apprêtent à braver le froid et à converger vers le Vieux-Port pour profiter de la plus récente bordée de beat de l’Igloofest afin que vous puissiez profiter au maximum du festival. Vous êtes les bienvenus.

1. HABILLEZ-VOUS CHAUDEMENT

Les météorologues sont unanimes : au Québec, l’hiver, il ne fait pas froid, IL FAIT FRETTE! À -20 degrés (sans compter le refroidissement éolien), les pieds en souliers de course souffrent le martyr. Prenez soin de vous, enfilez plusieurs couches de vêtements, quitte à en enlever au cours de la soirée, et achetez des bottes chaudes. Sinon, des bas thermiques sont toujours une bonne idée. Rien n’est plus désagréable que de geler comme un glaçon lors un spectacle extérieur.

2. N’arrivez pas trop tard

Les Quais Jacques-Cartier ouvrent leurs portes à 19h pour l’Igloofest. Généralement, vers 21h30, les scènes Sapporo (principale) et Vidéotron sont remplies de monde, et ce, même si l’enfer est congelé. Inévitablement, il faudra éventuellement aller aux toilettes ou reprendre une consommation. Se faufiler à travers la marée humaine devient alors complexe, et il est assez difficile de se trouver un bon emplacement.

3. Explorez les lieux

L’Igloofest, c’est plus qu’une série de spectacles : c’est un festival. Cela veut donc dire qu’il y a beaucoup d’autres attractions. Côté bouffe, on retient le stand à guimauves de la STM, et les kiosques de nourriture (hot-dogs, poutine et autres). Toutefois, le vrai bonbon, c’est la présence d’une glissoire en glace et du jeu «Sapporo Héros», un genre de «Rockband» avec des tambours japonais diffusé sur écran géant.

4. Arrivez en gang

Le dicton « plus on est de fous, plus on rit » prend tout son sens à l’Igloofest. Parlez-en aux quatre gars avec d’imposants manteaux de fourrure qui dansaient croche sur la scène Vidéotron!

5. Se déguiser est accepté, voire encouragé

Le concours du one-suit le plus laid est une tradition à l’Igloofest. Toutefois, certains enfilent des costumes par-dessus leur manteau, et ça ajoute de la folie à une ambiance déjà festive. On prend l’occasion ici de faire un clin d’œil au groupe de joyeux lurons déguisés en «whoppy cushions»!

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6. Pourquoi pas ne prendre un verre?

Bonne idée! Ça réduit les inhibitions et ça encourage le monde à relaxer, et des fois, à danser. Le site de l’Igloofest regorge de comptoirs prêts à vous vendre de l’alcool. Le drink de choix : les cafés alcoolisés! Si vous prenez une bière Sapporo, prenez la 500mL : celle à 650mL a tendance à virer en slush. Évidemment, Thorium vous recommande d’user de modération.

7. Les médias sociaux sont bien, mais avec modération

Oui, un écran diffuse les tweets envoyés avec le hashtag Igloofest en direct. Oui, c’est drôle de voir du monde se prendre en photo en train de s’amuser. Mais comme l’alcool, la modération a bien meilleur goût : vos doigts vous remercieront!

8. Bougez un peu!

Non seulement ça vous réchauffera, mais vous serez plus en communion avec la musique. Référez-vous au point #6 si vous vous sentez gênés.

9. L’Igloofest, c’est principalement pour la musique

Et quand les deux reines du deep-house montréalais, Mistress Barbara et Maus, commencent leur set, vous devez écouter. De plus, certains artistes se donnent bien du mal pour faire enflammer la foule : l’artiste techno Stephan Bodzin (Allemagne) est monté sur le stage EN T-SHIRT, et contrôlait sa musique à distance avec un mixer compact. Ça, c’est du dévouement!

10. Ayez du plaisir!

Parce que les bougons, on n’en veut pas :D

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Auteur : Mathieu Bonin

Credit photos : Paul Blondé & Julien Kauffmann

Pour en savoir plus : Igloofest

Michael Chidiac + Julien Lepage + Tomac @ Bar Passeport (Mtl)

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27 décembre 2013 – À chaque fois que je prends une Boréale Blanche, je me visualise systématiquement au comptoir du Bar Passeport. La raison pour cette nostalgie est bien simple : j’y suis allé à de très nombreuses reprises, et je commençais invariablement ma soirée par une pinte de Boréale Blanche. Mais résumer l’attrait du Passeport à une bière est très réducteur : en fait, il s’agit selon moi d’un des meilleurs endroits à Montréal pour écouter de la musique électronique durant les heures de club régulières (22h à 3h). Les vendredi soirs, le techno, le house et le trance sont à l’honneur, et en ce 27 décembre, notre propre photographe Michael Chidiac a performé à cette institution de l’underground montréalais.

Malheureusement pour Michael et les autres DJs, Julien Lepage et Tomac, cette soirée a été très tranquille. Ce n’était pas juste le Passeport qui est affecté, mais une grosse partie de la rue St-Denis. Même le populaire Abreuvoir semble déserté, et malgré le déneigement en cours, du stationnement est disponible sur le boulevard. La cause principale : lendemain de veille collectif des fêtes, probablement…

La prestation de Michael Chidiac s’est déroulée de 22h à minuit, et le DJ a surtout fait jouer du progressive house. Julien Lepage a pris le relais jusqu’à 1h, et le résident Tomac a conclu la soirée avec du uplifting trance. Tous les trois ont bien performé : les transitions étaient fluides, et la musique, très recherchée. Toutefois, je mentirais si je dis que ça a soulevé des passions. Quoiqu’avec une soirée comme le 27, même un super-héros des platines aurait eu de la difficulté à faire exploser la baraque…

J’ai tout de même eu le temps de m’entretenir avec Michael, notamment sur son opening set. L’entrevue est transcrite ci-dessous pour votre intérêt collectif. Bref, ce n’est que partie remise pour Michael et le Passeport.

Thorium: J’ai toujours l’impression qu’un opening set est beaucoup plus discret, voire effacé que l’événement principal. Y a-t-il une rèlge non-écrite qui stipule qu’un DJ qui ouvre doit forcément laisser la place au DJ principal?

Michael Chidiac : Ça va vraiment dépendre de la soirée. Dans le cas de la soirée du Passeport, on jouait tous ensemble et personne avait un set plus important que l’autre disons, le seul facteur dans mon choix musical va être la foule. Par contre, si j’ouvre pour un DJ international, ça devient plus difficile. Il faut faire attention à ce que l’on joue afin de ne pas jouer trop en force.

Thorium: Ce soir, tu as surtout mixé du progressive house. Avoir mixé de 1h à 3h, aurais-tu fait jouer un style différent?

MC : Mon style principal est un mélange de progressive house et de techno. Avoir eu la chance de jouer plus tard, j’aurais sûrement joué similairement à mes dernières 20 minutes de mon opening set, mais avec plus de techno dedans et un peu plus d’énergie.

Thorium: Avoir l’occasion, insérerais-tu une chanson d’un genre différent dans ton set principal? Par exemple, du dubstep mélodique dans un set de house ou progressive trance?

MC : J’aime bien mettre du deep house dans mes sets quand je le peux, mais principalement je vais jouer des classiques de progressive house. Même si c’est le même style musical que je joue en ce moment, le son était très différent au début des années 2000; c’est pourquoi je trouve que ca fait changement quand j’en joue.

Thorium: Finalement, quelle est ta meilleure expérience en tant que DJ à ce jour?

MC : C’est bizarre à dire, mais j’ai fait un party pour le Frosh du département d’art de McGill la session dernière. La musique n’est vraiment pas mon genre, mais la réaction des gens dans la pièce était inégalée, ce qui a rendu la soirée vraiment mémorable. En plus, étant donné que c’était le département d’art, la foule était constituée à 80% de filles, et elles voulaient vraiment danser!

Auteur: Mathieu Bonin

Credit photo: Michael Chidiac

Pour en savoir plus: Michael Chidiac, Julien Lepage, Tomac

Cosmic Gate @ New City Gas (Montréal)

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21 décembre 2013 – Il fallait être motivé pour se présenter au New City Gas en ce soir du 21 décembre : une énième tempête de neige rendait les déplacements très difficiles. Pour se stationner, j’ai même dû me pelleter une place de stationnement. Peu importe, la programmation alignant Max Graham de 10h à 1h et Cosmic Gate de 1h jusqu’à la fermeture à 3h faisait saliver n’importe quel amateur de trance. Et avec des billets coûtant moins de 20$, pourquoi s’en priver?

En début de soirée, le natif de Londres Max Graham était relativement seul dans la salle de spectacle, les fêtards étant retardés par la météo. Au menu : du techno, du tech-trance, et encore du techno. Malheureusement, j’ai trouvé la partie de Max Graham très redondante : j’ai beau ne pas dédaigner le techno (loin de là), mais lorsque les chansons se suivent et se ressemblent, je décroche. Autre déception : l’absence de l’excellent morceau « Nothing Else Matters », composé par Max Graham lui-même avec la collaboration de la chanteuse Ana Criado.

Fort heureusement, Cosmic Gate, duo allemand formé par Nic Chagall (né Claus Terhoeve) et Stefan Bossems (aka Bossi), reprend en force avec « Flashback » de Arty : ce tube de house progressive met instantanément le feu à la foule. L’écran géant DEL est solidement mis à contribution pour projeter des images d’étoiles. Toutefois, lors de chansons plus mouvementés comme leur remix «Pulsar», l’éclairage et les stroboscopes peuvent calciner vos rétines et objectifs de caméra…

Contrairement au set de Max Graham, celui de Cosmic Gate ne manque pas de mélodie : j’ai particulièrement aimé « Wayfarer » de Audien. De plus, les DJs allemands n’ont pas peur de d’insérer quelques chansons avec des paroles dans leur set; un remix de « Falling » de First State est toujours enchanteur. Puis, il ne faut pas oublier leur collaboration avec Emma Hewitt avec le superbe morceau « Be Your Sound ». Puis, pour la finale, les DJs allemands nous ont réservé leurs classiques les plus mémorables : « Firewire » et « Exploration of Space ». Dois-je préciser que la foule et moi-même avons grandement apprécié?

Le set de Cosmic Gate était vraiment ravissant, mais j’ai personnellement été déçu par Max Graham. Par curiosité, j’ai écouté quelques uns de ses podcasts sur SoundCloud. Étonnamment, j’ai beaucoup apprécié : on y retrouvait un bon mélange de plusieurs sous-genres de trance, dont du vocal et du uplifting. Ce sera donc partie remise pour son retour à Montréal 21 février. Finalement, j’ai terminé ma soirée en pelletant une fois de plus, mais des nuits musicales de ce calibre justifient  ce désagrément.

Auteur: Mathieu Bonin

Crédit photo : New City Gaz / Moe Labade

Pour en savoir plus : Cosmic Gate, New City Gas

The St-Leonard Chronicles‏ @ Centaur Theatre (Montréal)

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30 octobre 2013 – On n’est pas à un revirement près. Annoncé en tant que comédie, The Saint-Leonard Chronicles surprend par sa tournure dramatique où les révélations choquantes et les prises de becs colorées abondent. On n’assiste pas à un autre Mambo Italiano (également scénarisé par Steve Galluccio), mais on ne distribue pas non plus les mouchoirs. Portrait d’un souper italien…

La pièce se déroule entièrement dans la cuisine et salle à manger d’un duplex à Saint-Léonard. Venant confirmer le stéréotype italien, le repas est tout sauf tranquille : lorsque le jeune couple annonce à leur famille leur intention de déménager dans la banlieue du West Island, c’est le « facepalm » collectif. Hormis les proverbiaux plants de tomates de jardin, le spectateur peut également saisir de nombreuses références à la sous-culture de l’arrondissement italien : on parle notamment du supermarché multiculturel Bonanza et de cette «compétition» de la maison ayant le plus beau pavé uni. Les expressions typiques ne manquent pas non plus, comme en témoignent le syntaxiquement incorrect « Me, I […] » et les populaires vulgarités « Minchia » et « Vafangula ».

Très expressifs, les acteurs ne se gènent pas pour augmenter le volume de leur voix. J’aime particulièrement la grand-mère Dora (interprétée par Jocelyne Zucco) : très crue, elle dit tout ce que son esprit légèrement teintée de sénilité cogite, le tout sans aucun filtre : souvenirs de guerre et d’immigration, commentaires osés (surtout du type too much information), jugements désapprobateurs… Puis, il y a Carmine (interprété par Michel Perron), toujours présent pour sortir une réplique amusante, même lorsque l’atmosphère est au drame.

Recommandable la pièce ? Oui. Évidemment, ça aide beaucoup si on est bilingue et qu’on baigne dans la culture montréalaise. Connaître quelques mots d’italien vient complémenter certains segments, mais n’est pas essentiel à la compréhension générale de l’histoire. Dans sa version originale, la pièce est présentée en supplémentaires jusqu’au 1er décembre, mais M. Galluccio nous promet une version française pour bientôt. Avis aux amateurs de chicanes de famille!

Auteur : Mathieu Bonin

Crédit photo : Luce Tremblay-Gaudette

Pour en savoir plus : The St-Leonard Chronicles

Incoming: The St-Leonard Chronicles @ Centaur Theatre (Mtl)

Avez-vous oublié que Thorium couvre également des pièces de théâtre ? Ce spectacle anglophone relate les (més)aventures d’une famille italienne qui déménage de leur champ de tomates (de jardin) de St-Léonard pour aménager dans la très anglophone banlieue de Beaconsfield. Sacrilège pour la famiglia italiana? Il faudra voir. L’auteur de ces lignes (ayant habité presque toute sa vie cet arrondissement très italien) pourra d’ailleurs confirmer si les artistes de la troupe du Centaur Theatre maîtrisent bien le « dialecte » Saint-Léonardois. CIAO!

Edit: Le théâtre Centaur, ainsi que toute la distribution et équipe de production de The St. Léonard Chronicles sont heureux d’annoncer l’ajout de 2 semaines de représentations, supplémentaires qui se termineront le dimanche, 1 décembre, 2013. Les billets sont maintenant en vente!

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Crédit photo : Centaur Theatre

Pour plus de détails et pour l’achat de billets, cliquez ICI.

Auteur : Mathieu Bonin

Quand Kaskade manque son show @ New City Gas – L’auteur finit sa soirée au Brutopia

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20 septembre 2013 – Résumons la situation : l’avion qui devait amener Kaskade à Montréal est resté cloué au sol à Chicago. Par contre, la soirée n’a pas été annulée, et la scène principale étaient loin d’être désertée. Portrait d’une soirée pas tant ratée !

Tout d’abord, pour ceux qui ne sont jamais allés au New City Gas, je vous en fait une courte description. Situé dans Griffintown, proche de l’ÉTS, le New City Gas occupe la bâtisse d’une ancienne usine de transformation de charbon en gaz (d’où le nom). Les rénovations effectuées en font un endroit au décor moderne, notamment avec le mobilier et l’éclairage, mais on a conservé certains vestiges du passé, comme ces belles arches en pierre. La scène principale est au 2e étage, avec des mezzanines réservées à ceux qui réservent des tables. Il y a également un lounge au premier avec de confortables fauteuils pour se reposer momentanément, ainsi qu’une terrasse où l’on peut fumer dehors. La clientèle est jeune (entre 20 et 25 ans), mais rassurez-vous, on ne se retrouve pas dans une garderie comme certains clubs.

Jusqu’à minuit et demi, Cesar “Bass” Romero diffuse sa musique simultanément sur la scène principale et le lounge. Puisqu’il s’agit d’un set d’ouverture, c’est tranquille au début pour gagner du momentum au fur à mesure. Niveau musique, c’était un mélange de techno et de house, mais Romero agrémente le tout de quelques morceaux trance. À 11h30, il commence à y avoir beaucoup d’affluence, puis vers minuit, le deuxième est rempli. Par ailleurs, le système de son est très puissant au New City Gas : je vous recommande vivement de vous procurez des bouchons en pharmacie. Le jeu en vaut largement la chandelle, surtout si vous vous situez à proximité du stage.

Par la suite, le duo montréalais Paris & Simo fait son apparition, et annonce immédiatement que Kaskade ne pourra pas être là… Se faisant huer, ils promettent aussitôt de compenser en mettant le feu au dancefloor. Mais avec de la house commerciale aussi intéressante qu’un rapport d’impôt à compléter le 30 avril, la tâche allait être difficile. Leurs efforts en tant que MC viennent au moins pimenter la foule, et l’intensité des spots lumineux (incluant des stroboscopes utilisés à outrance) donnerait une crise d’épilepsie à un aveugle. Ah, il y a aussi un canon à confetti. Cela m’amène donc à composer une nouvelle citation : “Si on abuse des effets lumineux et des confettis, c’est qu’on ne va pas t’éblouir musicalement…”

Évidemment, nombre de fêtards déçus prennent le chemin de la sortie. Mais, à ma grande surprise la majorité est restée : tant qu’à avoir payé un billet, vaut mieux en profiter. Pendant ce temps, Cesar Romero s’est relocalisé au lounge jusqu’à l’arrivée de Trent Cantrelle à 1am. Par la suite, c’était du gros techno. C’est tout. Franchement, j’aurais préférer que Romero reste. Dommage.

Pour moi, la fin de la soirée est à l’image de la bière que j’ai prise au Brutopia peu après : un peu amère. Au moins, je suis rassuré de savoir que Produkt, l’organisateur de l’événement, a confirmé que Kaskade reviendra le 1er novembre, et que les billets achetés seront honorés pour la nouvelle date. Produkt offre même un remboursement à ceux qui ne pourront se présenter à la nouvelle date : ça, c’est prendre soin de sa clientèle !

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Auteur : Mathieu Bonin

Crédit photo : Kaskade / Brutopia

Pour en savoir plus : Kaskade, New City Gas

Above & Beyond @ New City Gas (Mtl)

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21 Septembre 2013 – À chaque fois qu’un DJ du Top 10 de DJ Mag est les montréalais se garrochent en masse à la salle de spectacle pour assister au spectacle. Celui du collectif trance Above & Beyond (8e rang) au New City Gas n’y échappait surtout pas.

L’ouverture est assurée par le montréalais Wizz, et sans surprise, les chansons jouées tombent surtout dans le genre progressif. J’ai toutefois observé que les chansons affichaient le même son répétitif, et à la longue, ça devenait un peu ennuyant. Néanmoins, c’est toujours apprécié d’entendre un bon breakdown de trance, et parmi les morceaux joués, j’ai détecté ce qui me semblait être du Ferry Corsten : neat! À 1h précisément, la salle principale est plongée dans l’obscurité. Une mélodie de piano se fait entendre, et les mots « It’s time » apparaissent à l’écran géant situé derrière les consoles des DJs. Démontrant une ponctualité hors pair, Paavo Siljamäki et Tony McGuinness s’apprêtent à enflammer le New City Gas.

En effet, en plus d’utiliser leur musique pour rejoindre les fans, les DJs écrivent souvent des messages personnalisés sur l’écran géant. Comme leur émission de radio, Above & Beyond appellent leurs sets «Group Therapy», une dénomination qui sied bien à cette stratégie d’interaction avec la foule. Côté supports visuels, on a atteint un équilibre irréprochable : formes  et lignes multicolores ainsi que paysages sont superposés à l’écran, et les jets lumineux sont dynamiques tout en étant pas trop éblouissants.

En contrepartie, tout ça est bien secondaire au trance d’Above & Beyond : chaque mélodie force un sourire sur le visage de chacun. Que ce soit les voix féminines et masculines envoutantes, ou les douces balades de piano où toutes les personnes dans la salle lèvent leurs mains vers le ciel, force est d’admettre que cette musique apporte une joie immense à chacun. Évidemment, on peut remarquer que la structure des chansons est la même : introduction progressive, breakdown, drop et climax. Cependant, la variété des mélodies, des sons électroniques et du tempo font de ce spectacle une réussite musicale à mes yeux. La foule? Conquise, à en juger que la plupart connaissent les paroles des chansons, moi y compris : lors du morceau «Alchemy», je me suis surpris à chanter avec la foule!

Au cours de la soirée, Siljamäki et McGuinness ont également mixé des chansons composés par d’autres artistes (mais tombant tous sous leur propre label Anjunabeats) : «Need Your Love» d’Andrew Bayer avec un breakdown émouvant, «Stranger» de Jaytech, et «The Great Divide» de Velvetine (une collaboration entre Aruna avec Myon & Shane 54) ne sont que quelques exemples. Le duo ne pouvait pas partir sans faire jouer le futur classique «Sun & Moon» : les fans étaient on-ne-peut-plus reconnaissants. Et en fait de conclusion, une version acoustique d’«On a Good Day» a été choisie pour clore la soirée.

Above & Beyond nous quittent avec ce mot de la fin : « Life is made of small moments like this ». Je ne peux être plus d’accord avec ça. Oui, il y avait beaucoup trop de monde pour mon confort personnel, mais la beauté de la musique m’a permis d’oublier ce désagrément; je dois d’ailleurs préciser que le trance est un genre de musique qui me permet de faire la paix intérieure. Quoiqu’à la prochaine « Group Therapy », je ne serais pas fâché si ledit groupe soit plus restreint !

Auteur : Mathieu Bonin

Crédit photo : New City Gas

Pour en savoir plus : Above & Beyond, New City Gas

St-Jean-BASStiste @ Domaine des Aigles

Oubliez un instant les partys du Beach Club ou les DJ sets des afterhours. Le Festival St-Jean-BASStiste, c’est 69 heures de musique électronique CONTINUE, du vendredi 21 juin au lundi 24. Ce sont une quarantaine de DJs qui se relaient pour faire exploser vos oreilles avec du psychedelic trance et du techno. Pas assez? Il y aura également un spectacle de feu, des performances de cirque, du body painting ultra violet, de la décoration 3D avec des couleurs hallucinantes et j’en passe, le tout en pleine nature. Ai-je mentionné que le camping est gratuit? Venez célébrer la St-Jean avec nous, ça va être hors de ce monde !

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Crédit Photo : Festival St-Jean-BASStiste 2013

Retrouvez toute la programmation, tous les détails de l’événement ainsi que l’achat de billets sur Facebook ICI

Auteur : Mathieu Bonin

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