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20 septembre 2013 – Résumons la situation : l’avion qui devait amener Kaskade à Montréal est resté cloué au sol à Chicago. Par contre, la soirée n’a pas été annulée, et la scène principale étaient loin d’être désertée. Portrait d’une soirée pas tant ratée !

Tout d’abord, pour ceux qui ne sont jamais allés au New City Gas, je vous en fait une courte description. Situé dans Griffintown, proche de l’ÉTS, le New City Gas occupe la bâtisse d’une ancienne usine de transformation de charbon en gaz (d’où le nom). Les rénovations effectuées en font un endroit au décor moderne, notamment avec le mobilier et l’éclairage, mais on a conservé certains vestiges du passé, comme ces belles arches en pierre. La scène principale est au 2e étage, avec des mezzanines réservées à ceux qui réservent des tables. Il y a également un lounge au premier avec de confortables fauteuils pour se reposer momentanément, ainsi qu’une terrasse où l’on peut fumer dehors. La clientèle est jeune (entre 20 et 25 ans), mais rassurez-vous, on ne se retrouve pas dans une garderie comme certains clubs.

Jusqu’à minuit et demi, Cesar “Bass” Romero diffuse sa musique simultanément sur la scène principale et le lounge. Puisqu’il s’agit d’un set d’ouverture, c’est tranquille au début pour gagner du momentum au fur à mesure. Niveau musique, c’était un mélange de techno et de house, mais Romero agrémente le tout de quelques morceaux trance. À 11h30, il commence à y avoir beaucoup d’affluence, puis vers minuit, le deuxième est rempli. Par ailleurs, le système de son est très puissant au New City Gas : je vous recommande vivement de vous procurez des bouchons en pharmacie. Le jeu en vaut largement la chandelle, surtout si vous vous situez à proximité du stage.

Par la suite, le duo montréalais Paris & Simo fait son apparition, et annonce immédiatement que Kaskade ne pourra pas être là… Se faisant huer, ils promettent aussitôt de compenser en mettant le feu au dancefloor. Mais avec de la house commerciale aussi intéressante qu’un rapport d’impôt à compléter le 30 avril, la tâche allait être difficile. Leurs efforts en tant que MC viennent au moins pimenter la foule, et l’intensité des spots lumineux (incluant des stroboscopes utilisés à outrance) donnerait une crise d’épilepsie à un aveugle. Ah, il y a aussi un canon à confetti. Cela m’amène donc à composer une nouvelle citation : “Si on abuse des effets lumineux et des confettis, c’est qu’on ne va pas t’éblouir musicalement…”

Évidemment, nombre de fêtards déçus prennent le chemin de la sortie. Mais, à ma grande surprise la majorité est restée : tant qu’à avoir payé un billet, vaut mieux en profiter. Pendant ce temps, Cesar Romero s’est relocalisé au lounge jusqu’à l’arrivée de Trent Cantrelle à 1am. Par la suite, c’était du gros techno. C’est tout. Franchement, j’aurais préférer que Romero reste. Dommage.

Pour moi, la fin de la soirée est à l’image de la bière que j’ai prise au Brutopia peu après : un peu amère. Au moins, je suis rassuré de savoir que Produkt, l’organisateur de l’événement, a confirmé que Kaskade reviendra le 1er novembre, et que les billets achetés seront honorés pour la nouvelle date. Produkt offre même un remboursement à ceux qui ne pourront se présenter à la nouvelle date : ça, c’est prendre soin de sa clientèle !

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Auteur : Mathieu Bonin

Crédit photo : Kaskade / Brutopia

Pour en savoir plus : Kaskade, New City Gas