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Bombay Bicycle Club @ Théâtre Corona (Montréal)

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4 mai 2014 – Qu’est-ce qu’on obtient en entassant six hommes-orchestres sur scène? Royal Canoe! Ce soir-là j’ai découvert un groupe canadien franchement original et, déjà, deux de mes coups de cœur de l’été, Birthday et Bathtubs. Les musiciens jouent avec leurs nombreux instruments : plusieurs claviers, deux batteries et une guitare mise à plat sur le sol pour un tout vraiment particulier et une ambiance psychédélique sur la scène du Théâtre Corona.  Le groupe se démarque notamment en se concentrant sur des longues pauses instrumentales électroniques dans presque chacune des chansons. Royal Canoe a l’étoffe d’un groupe accompli : le groupe est définitivement prêt à affronter la scène à Osheaga cet été, en espérant qu’il gagne quelques cœurs d’ici-là avec leur nouvel album!

En 2011, Bombay Bicycle Club faisait l’un des premiers actes du désormais connu groupe Two Door Cinema Club au Club Soda à Montréal. Trois années plus tard, le groupe londonien remplit les salles partout en Amérique du Nord aussi bien que dans son coin natal. On comprend vite pourquoi dès qu’ils entrent sur scène. Le spectacle est complet, avec de belles animations assorties aux mélodies, un éventail de morceaux provenant surtout de leur dernier album So Long, See You Tomorrow, mais aussi avec leurs chansons les plus connues telles que Always Like This, Lamplight, Lights Out, Words Gone et Shuffle. Le chanteur et auteur principal du groupe, Jack Steadman, affirme « Nous sommes ravis d’être ici », eh bien, c’est réciproque! Le Théâtre Corona rempli à craquer en témoigne. Bien qu’on perdait souvent les musiciens dans la brume (littéralement, beaucoup trop de fumée et trop peu de lumière), le son, lui, est parfait. Avec Feel, c’est un véritable plancher de danse qui fait irruption l’instant de cette dixième chanson aux tonalités arabes, histoire de démontrer l’étendue de leur registre. Enfin, on a droit à une très belle finale avec Royal Canoe sur scène pour le morceau plutôt électro Carry Me. La boucle est bouclée.

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Bombay Bicycle Club et Royal Canoe (psst, allez voir ça)

Band of Skulls @ Théâtre Corona (Montréal)

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25 avril 2014 – Dès les premières notes du morceau qui débute le dernier album sorti en mars dernier, Himalayan, la foule est conquise par le son brut et l’intensité qui se dégage de la scène du Théâtre Corona. Asleep At The Wheel est tout-à-fait à l’image de Band of Skulls et cela en fait donc la chanson parfaite pour débuter une soirée qui promet d’être mémorable.

Asleep At The Wheel n’est pas la seule réussite de ce petit chef-d’œuvre d’album. Les connaisseurs qui étaient présents ce vendredi 25 avril dernier ont eu droit à une belle prestation en direct de plusieurs compositions de ce récent album, notamment Hoochie Coochie, Nightmares, Toreador et Himalayan. La chanson Brothers and Sisters était particulièrement marquante, et il ne serait pas étonnant qu’elle gagne en popularité au fur et à mesure que la renommée du groupe prend de l’expansion. Déjà en aussi peu que 6 ans sous le nom Band of Skulls, les trois Londoniens originaires de Southampton en sont à une tournée mondiale allant de l’Amérique du Nord jusqu’en Italie, avec une escale en Australie, accrochant de plus en plus de rockeurs d’âge moyen en quête de cette authenticité agressive et libératrice que seul leur groupe est capable d’offrir aujourd’hui. Et c’est sans le moindre doute que j’affirme qu’ils ont été plaisamment rassasiés au Théâtre Corona! Tout était idéal : le son franc qui déchire les tympans (cet aspect-là était prévisible étant donné le caractère purement blues rock alternatif intense de Band of Skulls!), le décor simple et pourtant très esthétique de la scène, tous deux complétés par un jeu de lumières dynamique très réussi. Par contre, on aurait pu s’attendre à un peu plus d’action sur scène. On n’a d’yeux que pour Russell Marsden, le talentueux guitariste et chanteur du groupe, bien qu’il soit important de noter qu’aucun des trois musiciens du groupe n’aient fait de faux pas lors du spectacle. Un peu moins de la moitié de celui-ci était dédié à la promotion du dernier album, avec des insertions par-ci par-là de morceaux désormais cultes des deux disques précédents. Il est étonnant que, parmi les titres les plus appréciés et connus du groupe, I Know What I Am, Patterns, Cold Fame et Hollywood Bowl se classent en tête de liste alors qu’ils proviennent tous du premier album en carrière de Band of Skulls! Malgré les critiques mitigées face à la sortie de Baby Darling Doll Face Honey en 2009, il est clair que les membres du groupe avaient dès lors déjà trouvé leur son distinctif. C’est d’ailleurs cet aspect que l’on retrouve aussi facilement dans chacun des morceaux de Himalayan et Sweet Sour, dont le titre éponyme débute le rappel du spectacle de vendredi. S’en suit Light of the Morning qui a été selon moi le clou du spectacle avec une version allongée et arrangée de telle sorte qu’on attend avec impatience d’être transpercé par le prochain coup de guitare. La soirée est finalement couronnée avec brio par Death by Diamonds and Pearls, dont la performance sans faute persuade que Band of Skulls, au sommet de son art, est définitivement un groupe à voir live.

En première partie, Sacco a réussi un exploit : on ne les oublie pas, même après plus d’une heure d’écoute de Band of Skulls, et ce n’est pas peu dire! Le groupe originaire de Californie (avant de déménagé vers New York) a atteint son objectif de nous faire sentir comme à la maison avec leur musique. Ils ont su gardé le côté insouciant et jovial qu’on associe à la Californie : le genre de musique lumineuse qui fait du bien, parfait pour le printemps! Seulement trois jours après la sortie de leur premier album, Sacco nous offre un avant-goût lors d’une quasi-première. Les mélodies reposantes et diversifiées font qu’on ne s’en tanne pas, et les différents styles offerts par de nombreux changements d’instruments et de vocalises en font définitivement un groupe à suivre.

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Band of Skulls et Sacco

MGMT @ Metropolis (Montréal)

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9 décembre 2013 – Kuroma écrit en grosses lettres en arrière-plan pour qu’on n’oublie pas le nom mais, malheureusement, le groupe en tant que tel n’est en rien mémorable. Les chansons présentées ce 9 décembre sont restées plutôt linéaires. Le son mal ajusté au Métropolis n’a certainement pas dû aider à rendre justice au groupe : une deuxième écoute sur leur site Internet permet de les apprécier davantage bien que, selon moi, il leur reste encore à trouver leur son qui les différenciera des autres, sans quoi Kuroma passera inaperçu. Et heureusement que les lettres du décor s’animaient avec les sons joués, car les membres du groupe psycho-rock n’avaient aucune vie sur scène. De l’autre côté de la médaille, un ou deux morceaux ont retenus mon attention de par leur rythme franc et joyeux, contrastant avec la voix quelque peu criarde du leader et chanteur du groupe, Hank Sullivant. Je pense notamment à Running People de l’album Psychopomp et à quelques autres introuvables…

Lorsque MGMT entre sur scène, on passe déjà aux choses sérieuses avec Alien Days, un des deux singles du dernier album éponyme du groupe sorti cette année, histoire de nous faire entrer d’aplomb dans l’ambiance psychédélique qui fait la renommée de MGMT. Et que dire des décors! Cela commence en force avec une animation d’écrevisse semi-humaine, semi-parapluie pour poursuivre tout au long de la soirée avec de l’art abstrait hypnotisant, ou encore avec un O.V.N.I. parcourant la salle. Time to Pretend en second semble particulièrement combler la foule qui s’époumone à n’en plus finir. Quoique toujours très expressive, celle-ci est nettement plus bruyante lorsque les premières notes d’un titre de Oracular Spectacular se font entendre. De ce côté-là, MGMT a été très généreux puisque, cela ne surprendra personne, Weekend Wars et Electric Feel restent des plus populaires. Oracular Spectacular, Congratulations et MGMT ont tout de même été représentés également, avec un léger avantage pour le premier, au plus grand bonheur des fans. Des chansons telles que Flash Delirium et Your Life Is a Lie (avec une petite fille invitée aux percussions), bien qu’elles soient très réussies dans leur style alternatif-expérimental, ont manqué un peu de vigueur dans leur prestation sur scène. Seul aspect moyen de la soirée, on peut donc passer outre. Mon moment favori du spectacle : Of Moons, Birds & Monsters (et oui, encore du même album…), avec un solo intense vraiment marquant, et Andrew VanWyngarden qui filme sur scène avec une caméra GoPro en projetant les images au grand écran. Pour clore le spectacle, une version allongée très réussie de Kids est offerte. Ils n’auraient pas pu choisir un morceau plus adapté, et tout le monde part heureux (et un peu hypnotisé…), après deux courts rappels qui revisitent les trois albums studio du groupe.

Si vous avez envie d’une courte intrusion dans un monde démentiel fluorescent, un spectacle de MGMT est l’événement de choix. Le groupe des États-Unis est définitivement à la hauteur de l’excentricité de ses trois albums studios : poétique et introspectif, tout en étant empli de mouvement et de couleur. C’est bel et bien ce à quoi les Montréalais ont eu droit ce lundi dernier au Métropolis.

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Paul Blondé

Pour un aperçu de leur univers fluo ou pour tout simplement perdre son temps, c’est ici. Pour entendre Kuroma, c’est .

Leagues @ Il Motore (Montréal)

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9 novembre 2013 – Le groupe encore méconnu qui a inauguré la soirée du 9 novembre au Il Motore  a été une véritable révélation. Première action faite en revenant à la maison? Acheter leur album Give In, et le faire jouer en boucle depuis lors. Avec clavier, guitare, basse et batterie, ON AN ON est un groupe assez simple, mais qui sait sans aucun doute créer une mélodie complexe et recherchée à chaque nouvelle chanson. Leur premier single, Ghosts, en est un bon exemple. En incluant ce single, chacun des morceaux performés cette soirée-là était différent du précédent, tout en conservant le petit côté mystérieusement envoûtant qui caractérise le travail du groupe. War is Gone et The Hunter sont particulièrement exceptionnels. Une découverte véritablement mémorable de cette année!

Présent à Montréal dans le cadre de leur tournée avec nul autre que ON AN ON, le second groupe a ensuite foulé la scène. Tennis est légèrement plus conformiste et a été moins remarquable que le groupe précédent ce 9 novembre dernier, mais ils sont toutefois plus populaires avec leurs trois albums studio en carrière. Ces États-Uniens ont somme toute offert aux quelques centaines de personnes présentes au Il Motore une performance acceptable. Des mélodies parfois répétitives laissent place à quelques morceaux sortant réellement du lot, notamment Marathon et Pigeon. Pour résumer grossièrement, le groupe est un mélange d’indie, surf-pop et old school, composé d’un jeune couple attachant, et dont la chanteuse fait penser à du vieux No Doubt : bon, sans être un coup de cœur.

Pour finir en beauté, Leagues avait la lourde tâche de nous garder éveillés et ils ont très bien réussi! Ils sont entrés sur scène aux alentours de 23h30(!) avec Haunted, une chanson parfaite pour revigorer la foule ensommeillée. Les musiciens du groupe originaire de Nashville ont fait monter l’enthousiasme d’un cran avec une énergie nouvelle et communicative. Les trois membres sont en effet très vivants sur scène et leur performance était sans anicroche. Thad Cockrell, le chanteur, nous avait pourtant avertis qu’il s’était réveillé ce matin-là avec un vilain mal de gorge mais, n’eut-il rien dit, nous n’aurions jamais remarqué. Sa voix sonnait juste, comme d’habitude. Il a donc enchainé pas mal tous les succès de leur premier album, dont Mind Games et mon préféré, Walking Backwards, en ajoutant aussi une toute nouvelle chanson, Walking on Water, qui est très prometteuse!

Les membres du groupe ont franchement bien fait de délaisser leur ancien métier respectif pour se consacrer à la musique. J’ai personnellement très hâte d’assister à la suite de leur carrière musicale et, si c’est aussi réussi que leur premier album You Belong Here, ils auront su prouver qu’eux aussi appartiennent bel et bien à ce monde.

Leagues est un groupe mature, qui mérite toute notre attention (et pas juste les quelques secondes de popularité qui vont suivre l’utilisation de leur single, Spotlight, pour une annonce publicitaire de Bose). Sur leur page Facebook, on peut lire que leur musique est caractérisée par des « explosions de joie éthérée de pop et de rock » et, bien que ce soit un peu étrange, c’est tout-à-fait vrai. Leagues crée une atmosphère joyeusement rêveuse, de manière qu’il soit donc impossible de quitter l’un de leur spectacle sans un sourire aux lèvres. Surtout pas lorsqu’ils terminent ce dit spectacle par le désormais fameux morceau Spotlight.

Et pour compenser l’absence de photos, voici quelques écoutes qui vous convaincront sans doute!

httpv://youtu.be/UF6swPyyic0

httpv://youtu.be/xTL0zqioZ88

Auteure : Jeanne Mercier

Crédit photo : Leagues

Pour en savoir plus : On An On, Tennis et Leagues

Groenland @ Sala Rossa (Montréal)

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30 octobre 2013 – Déjà, rentrer six musiciens sur scène relève du miracle, sans compter les innombrables instruments. Mais le véritable exploit de cette soirée ne s’arrête pas là. Comme ils l’ont mentionné hier soir, l’hiver s’en vient vite à Montréal, mais on l’a oublié l’instant d’une soirée avec la chaleur communicative de Groenland.

On a aimé : la tentative (réussie!) de nous mettre dans l’ambiance de l’Halloween avec costumes et décorations, la complicité du groupe et son énergie, la voix suave de Sabrina Halde, l’éclairage intime mais, surtout, les petits rythmes singuliers qui peuplent les chansons et qui leur insufflent un caractère bien distinctif. Après une hymne aux fantômes, performée par des fantômes, Groenland enchaîne avec The Chase, le single de leur premier album du même nom sorti en avril dernier. En seulement un peu plus de six mois, les Montréalais ont eu le temps d’apprendre par cœur toutes les pièces de ce petit chef-d’œuvre et de les chanter avec le groupe. Les spectateurs ont effectivement démontré leur enthousiasme pour trois morceaux particulièrement remarquables, Superhero, Immune et Criminals. On peut dire qu’avec tout l’amour qu’ils ont reçu hier soir, Groenland doit bien avoir oublié leur dernière prestation à la Sala Rossa, où seulement huit personnes étaient présentes (selon leurs dires du moins)! C’était quand même bien mérité car ils ont tous été à la hauteur des attentes, avec une chanson jamais faite en spectacle, une performance solo au ukulélé et un beau parlé québécois! Groenland ne fait en effet pas salle comble pour rien, et le show d’hier soir a fait honneur à la popularité grandissante du groupe. Si vous les avez manqués le 30 et 31 octobre, pas de soucis, ils passent aux choses sérieuses avec une soirée au Théâtre Corona en mars prochain.

En première partie on a eu droit à un duo de folk expérimental, Fire/Works. Un autre groupe québécois excellent pour créer une bulle pénétrante avec leur musique, le genre qu’on écoute la lumière fermée dans la tranquillité. Et pour ceux qui étaient là (ou plus précisément, ceux qui étaient là mais pas vraiment présents), iriez-vous vous planter devant l’écran en criant pendant une représentation au cinéma? Non? C’est pourtant ce que vous avez fait hier soir en n’ayant aucun respect pour Fire/Works. Est à noter l’exceptionnel professionnalisme des deux musiciens qui ont passé outre les nombreux impolis et qui nous ont livré une performance digne de ce nom. Un morceau a spécialement retenu mon attention, soit Grand Voyageur. Je vous conseille de vous procurer leur dernier album pour une écoute tranquille cet hiver, en espérant que personne n’ira vous crier dans les oreilles jusque dans votre salon!

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Benoit Daoust

Pour en savoir plus sur Groenland sur c’est ici, ici ou ici et Fire/Works c’est ou , ou .

Bonobo @ Metropolis (Montréal)

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15 octobre 2013 – Le DJ d’origine anglaise Bonobo, de son vrai nom Simon Green, a rendu visite aux adeptes de downtempode Montréal ce mardi dernier au Métropolis : retour mitigé sur un bain de foule singulier.

Il faut croire que cela ne prend que quelques beats simples de clavier ou de guitare jumelés à une abondance de basse pour faire sautiller d’extase le Métropolis. Car en effet, le théâtre faisait bel et bien salle comble, à un point tel que je ne l’aurais cru possible. Le parterre s’est transformé en plancher de danse bondé pour la visite tardive de Bonobo (sur scène un peu avant 22h), et ce détail a d’ailleurs constitué le gros point fort de la soirée : tous semblaient y prendre son pied.D’accord, je ne suis pas très fervente du style électronique d’ambiance, ce qui peut expliquer que, même lorsque j’entendais crier par plusieurs des phrases comme « C’est ma toune ! », cette dite tounene me semblait que vaguement distincte des précédentes et n’était pour moi qu’un agencement de beats accrocheurs, sans plus. Le spectacle était toutefois très bien rodé et le mélange des chansons bien équilibré avec des interventions ponctuelles mais notables de Andreya Triana qui en a ému plus d’un avec sa voix suave et délicate, ce qui contrastait agréablement avec les rythmes linéaires plus francs du DJ. Un bravo particulier pour les techniciens : le volume et la clarté du son étaient parfaits.

Bonobo a surtout revisité ce soir-là son dernier et cinquième album sur le label Ninja Tune, The NorthBorders, dont un des morceaux favoris du public : Cirrus.Il a tout de même conservé quelques compositions plus connues d’autres albums tels que Stay The Same,Flutter et Kiara(ma préférée). J’aurais malgré tout espéré un peu plus d’effets spéciaux hi-tech ou d’extraits vidéos dans les décors pour compléter une telle musique d’ambiance et pour justifier le fait d’aller assister à un concert de la sorte plutôt que de l’écouter dans son salon…En résumé, Bonobo a certainement ravi les férus de downtempoce mardi soir, mais ce n’était pas assez pour me convertir au genre.

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Benoit Daoust

Pour en savoir plus : Bonobo, AndreyaTriana

Portugal. The Man @ Théâtre Corona (Montréal)

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26 septembre 2013 – La formation américaine Portugal. The Man a livré jeudi soir une performance éclectique haute en couleur dans un Théâtre Corona qui affichait complet. Le tout pour offrir à des centaines de fans une soirée inoubliable à saveur indie-rock psychédélique dans le cadre du Festival Pop Montréal 2013.

Le groupe montréalais qui était en première partie, How Sad, porte tristement bien son nom. Les rythmes étaient amusants mais, avec un début maladroit, des mélodies vaguement cacophoniques et un son un peu trop profondément dans le tapis, How Sad était décevant. Le groupe veut sans doute tirer parti de l’engouement envers le indie pour promouvoir des compositions manquant de profondeur. Bref, il leur reste des croûtes à manger avant d’arriver là où en est Portugal. The Man. Il est quand même important que noter que le chanteur est doté d’une voix magnifique et que, même sans guitare (nombreux problèmes techniques obligent), quelques chansons étaient somme toute très entraînantes.

Enfin arrive Portugal. The Man sur scène. Après seulement trois chansons, la foule entière semblait déjà ravie. Il ne faut toutefois pas omettre de mentionner que ce n’était pas n’importe quelles chansons, mais bien Purple Yellow Red and Blue, All Your Light et Evil Friends. Dès lors, la musique n’a pas cessée et les morceaux se sont enchaînés de manière remarquable, sans moment de répit.

Un décor minimaliste à l’image de montagnes blanches est hissé derrière les instruments mais, connaissant le groupe, il fallait s’attendre à des effets colorés fluorescents en quelque part. Personne n’a été déçu : les singulières et incessantes animations étaient vraiment réussies. D’ailleurs, l’accent du spectacle était surtout mis sur les effets spéciaux et sur les compositions brillamment disjonctées plutôt que sur les jeunes musiciens, bien qu’ils soient tous très talentueux. En effet, la scène sombre, les lasers et l’abus de machine fumigène ont donné au parterre et au balcon, tous deux pleins à craquer, des airs de party pour joyeux hipsters.

Seul bémol cependant, John Baldwin Gourley, le chanteur, n’aime pas trop parler en public? Ou alors il s’agit simplement de leurs trois journées à Montréal qui l’ont épuisé à un point tel qu’il ne daigne pas nous adresser la parole? Heureusement que le bassiste, Zachary Scott Carothers, était là pour prendre le flambeau, cela a partiellement réussi à calmer le jeu. Dans tous les cas, côté musical, tout était parfait. Plusieurs morceaux percutants ont marqué cette soirée, notamment The Sun de leur album The Satanic Satanist de 2009 et un cover de Etta James, I’d Rather Go Blind, bien que la majorité des nombreux titres sélectionnés provenaient de leur dernier chef d’œuvre de cet année, Evil Friends. Le spectacle en valait très certainement la peine, et Portugal. The Man est sans aucun doute un groupe à connaître et à suivre!

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Isabelle Bergeron

Pour en savoir plus : How Sad, Portugal. The Man, page Facebook du groupe et Festival POP Montréal

Incoming: Groenland @ Sala Rossa (Montréal)

Après un succès notable à Osheaga cette année, le groupe montréalais fait un arrêt à La Sala Rossa non pas pour un, mais bien pour deux soirs d’affilée! Et pour ceux qui ne connaissent pas encore le groupe, c’est le moment de remédier à la situation le 30 ou 31 octobre prochain, car Groenland commence déjà à prendre de l’ampleur (entre autres avec des prestations en France). On peut donc imaginer que les prix vont bientôt grimper en flèche, à l’instar de leur popularité…

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httpv://youtu.be/9ImvbW37Q6Q

Crédit photo : Groenland

Auteure : Jeanne Mercier

Incoming: Papa Roach @ Métropolis (Montréal)

Depuis leur deuxième album, Infest, qui propulsa Papa Roach au sommet de la vague rock alternatif post-grunge, le groupe n’a pas chômé : cinq autres albums suivirent dont le dernier en 2012, The Connection. C’est d’ailleurs pour promouvoir cet album prisé par la critique que, plus d’un an après sa sortie, le groupe américain fait une première tournée canadienne. Papa Roach est un groupe culte à voir cet automne, c’est donc un rendez-vous ce 22 octobre prochain au Métropolis!

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httpv://youtu.be/FGaolLbtGPM

Crédit photo : Papa Roach

Auteure : Jeanne Mercier

Incoming: Bonobo @ Métropolis (Montréal)

Eh bien non, vous n’êtes pas sur la page du National Geographic, Bonobo est bel et bien un groupe de musique (quoique leurs compositions peuvent parfois faire penser à une musique tribale tout droit sortie de la jungle). Et, bonne nouvelle, vous aurez la chance de vous trémousser aux sons trip-hop particuliers du DJ anglais le 15 octobre prochain au Métropolis, dans le cadre de sa tournée pour son dernier album The North Borders sorti en avril 2013.

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httpv://youtu.be/62Z4ibZFA6c

Crédit photo : Bonobo

Auteure : Jeanne Mercier

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