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Fulci – Exhumed Information Critique d'album

Deux ans après la sortie de Tropical Sun, les Italiens de Fulci, nommé en honneur du maître du cinéma gore, les death metalleux refont surface avec Exhumed Information. En 2019, Tropical Sun a été l’album que j’ai écouté le plus souvent, retournant à celui-ci pour son formalisme du death metal old-shool et la maîtrise des codes du genre déjà bien établis par les meilleurs actes pendant le début des années 1990. C’est bien trippant le tempeh mais parfois un bon steak ça reste un bon steak.

Avec Exhumed Information, on est dans la continuité de son prédécesseur tout en accélérant le tempo des pièces présentées. Cet album particulièrement me rappelle les classiques de Suffocation notamment Human Waste et Effigy of the Forgotten. Des riffs gras, des breakdowns inspirés du Hardcore des années 1980 ainsi que des vocaux très gutturaux. En gros, la recette connue et éprouvé du Slam, sous-genre du death metal né de la région de New York aux États-Unis qui croisa les éléments du death metal connaissant son âge d’or à l’aube de la décade 1990 et des éléments du New York hardcore punk mouvement. Le slam se définit par des mid-tempos, des breakdowns, du palm-mute riffing, des vocals inspirés du hip-hop et un plus grand éventail de beats de batterie. Le tout enrobé de l’atmosphère des giallo de Lucio Fulci, l’un des pionniers du Gore Italien. L’inclusion d’une intro tirée d’une scène d’autopsie du film de 1991 Voices From Beyond ouvre les hostilités et on embarque pour une succession de morceaux à nous faire secouer la tête à s’en déboiter la colonne vertébrale. Étrangement, les quatre dernières chansons sont de tout autre ordre et sont des hommages aux trames sonores créées par des artistes culte tels que Goblin et Fabio Frizzi.

Ainsi, cette continuation dans l’œuvre de Fulci, le groupe de death metal, est du pur bonbon pour mes oreilles de fan fini de death metal et de cinéphile averti. Autant, Voices, Nightmare et Tomb sont jouissives en gras que les Glass, Child et Fantasma sont éléments d’ambiance qui resteront avec moi pour longtemps. Maîtriser ces deux volets dans un même disque relève du génie et bien que j’aurais pris un disque de dix pièces de death metal et un autre disque de dix autres morceaux de type trame sonore, la brièveté de Exhumed Information possède un aspect umami et on y revient pour une autre écoute.

Après la sortie de Tropical Sun en 2019 j’étais déjà un fier ambassadeur de Fulci qui connut un certain succès dans les cercles du death metal. Se plaçant solidement dans mon top des meilleurs albums de 2019, ils m’avaient laissé une impression très prometteuse. Pour moi, Exhumed Information est la confirmation de la crédibilité de Fulci et il n’est pas une surprise que la réédition en format vinyle très limitée de Openning the Hell Gates se soit écoulée en pré-commande : leurs œuvres ont tout pour devenir culte.


Note: 8 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette : Time To Kill Records
Sites Web:
 Facebook
Date de parution: 23 juillet 2021
Promo : Anubi Press

Auteur : Michaël Parent | Facebook

Christope Maé

Pause Guitare 2021 – Jour 11 : Christophe Maé + Suzane @ Pratgraussals (Albi - 81)

Christope Maé

Christophe Maé

 

Dimanche, neuvième et dernière soirée sur la base de loisirs de Pratgraussals. Je suis déjà nostalgique de tous ces bons moments qu’on a partagé grâce à Pause Guitare Sud de France. Le soleil est aussi de la fête, les festivaliers se mettent en place et la soirée va démarrer avec une petite surprise totalement dans l’esprit familial et convivial de ce festival.



Joah

Un peu avant 21h c’est Joah qui va entrer en scène seul avec sa guitare. Mais qui est ce jeune homme ? C’est tout simplement un bénévole qui va nous livrer sur la grande scène quelques unes de ses compositions en guitare/voix. Il jouera une quinzaine de minutes devant un public ravi de ce joli moment !

 



Berywam

En suivant, ce sont les toulousains Berywam qui reviennent enflammer la scène, en remplacement de dernière minute de Suzane, contrainte d’annuler sa venue pour des raisons médicales. Situation gérée en 24h (merci et bravo!) pour nous refaire danser ce soir. Le set sera sensiblement le même que celui vu en début de semaine (voir notre article de mardi), l’ambiance était à nouveau complètement électrique.


Photos d’archives – Pause Guitare 21 (13.07.21)

 



Christophe Maé

La nuit est tombée pour accueillir la tête d’affiche de la soirée et clore en beauté cette magnifique 25ème édition. La scène est plongée dans l’obscurité, on entend simplement le piano et Christophe Maé, très attendu ce soir, va commencer avec le titre Casting, les guirlandes lumineuses en fond de scène vont s’allumer sur les paroles “je rêve pas de fortune juste des lumières qui s’allument”. Ce moment décrit parfaitement les souvenirs de live que j’avais de Christophe Maé, quelque chose de simple, de généreux, de joyeux et terriblement efficace. Il est déjà très touché de retrouver son public, ça se ressent encore plus lors du titre Les gens. Il nous dit que c’est son 2ème concert depuis 1 an et demi et on ressent son émotion ainsi que celle de son band, qu’il va présenter à ce moment là et qu’il mettra en avant tout le long du set. Ses nombreuses influences, latino-américaines, africaines nous font voyager et danser avec des étoiles plein les yeux : Il est où le bonheur repris en cœur par la foule et C’est ma Terre témoignent encore une fois de sa générosité et de sa communion avec le public. Belle demoiselle, titre bien populaire est lui aussi chanté par tout le monde, il y a beaucoup d’amour qui se dégage, ce lien est si fort, c’est un régal de voir ça.  Ça sera comme ça tout le long du concert qui durera plus d’une heure, entre des titres plein d’émotions comme Bouquet de Roses ou des titres plus entrainants comme Parce qu’on sait jamais et On s’attache. Le final sera tout en danse, sur scène comme dans le public, plusieurs rappels pour clôturer ce superbe moment, dont bien sur le titre Ça fait mal, accompagné de son harmonica. Si vous cherchez le bonheur, il était à Pratgraussals ce soir !

Nous tenions à remercier des milliards de fois l’équipe d’Arpèges et Trémolos – et bien évidemment à Alain Navarro et son épouse sans qui ce festival n’existerait pas- qui a tenu bon pour organiser un superbe festival dans des conditions vraiment difficiles. Merci aux artistes qui ont joué le jeu, merci aux festivaliers qui ont répondu présents, merci aux techniciens et bénévoles pour l’ensemble du travail (accueil, buvettes, nettoyage du site qui était impeccable tout le long). L’ensemble fut une belle réussite, que se soit à Pratgraussals, au Grand Théâtre, au café Plum ou sur le Off. Un grand bravo à Tom Bird gagnant du prix Magyd Cherfi cette année, qui sera donc programmé l’année prochaine.

Les organisateurs étaient conscients des risques et finalement il n’y a pas eu tant de pertes que ça, c’est plutôt une bonne nouvelle et qui nous permet de vous dire que l’édition suivante se tiendra du 6 au 10 juillet 2022, avec le retour des artistes internationaux (si les conditions sanitaires le permettent) avec une jauge de spectateurs plus importante. La petite jauge cette année, nous a rappelé Pause Guitare à ses débuts, créant une proximité avec les artistes et entre les festivaliers. Pause Guitare a toujours été et restera un festival familial, il y a toujours une programmation pour faire plaisir à tous. Pour ma part, j’ai du mal à revenir à la réalité après avoir retrouvé ce frisson de la musique en live c’était essentiel et j’ai vraiment eu le sentiment d’avoir rattrapé le temps perdu durant cette crise.. MERCI MERCI MERCI :)

 

Rédaction par Jenny Pukas
Photos par David Vacher

Catherine Ringer

Pause Guitare 2021 – Jour 10 : Catherine Ringer + Philippe Katerine + Dionysos @ Pratgraussals (Albi - 81)

Catherine Ringer

Catherine Ringer

 

C’est sous un soleil magnifique que je me dirige d’un pas décidé vers Pratgraussals pour l’avant dernière soirée, celle que j’attendais avec impatience. Public très nombreux ce soir, l’ambiance est électrique pour l’arrivée de Dionysos à 20h.

 


 

Dionysos

I love you retentit, les spectateurs se retournent, car c’est à la régie qu’il va démarrer son set. Il va rejoindre la scène en traversant le public déjà chaud bouillant par cette belle entrée. Leur rock déchainé, leur énergie fait le job , le groupe est survolté pour Coccinelle, après seulement 2 morceaux ça jump de partout. Il va se jeter dans le public sur Giant Jack, c’est complètement fou. Il prend sa guitare pour nous donner un cours de heavy métal pour enfant, moment drôle pour envoyer l’excellent Song for Jedi et la foule se soulève à nouveau! L’ambiance va redescendre quelques instants avec le titre Neige pour un hommage à un des membres de Uncommonmenfrommars, décédé ce jour. Le concert se terminera sur un rythme toujours plus rock pour des festivaliers sous le charme. il va repartir en slamant, jusqu’à la régie et repartir sur scène presque debout porté par le public pour un final grandiose. Gros gros coup de coeur dès le début de la soirée, ils m’auront fait oublier la fatigue accumulée ces derniers jours!

 



Philippe Katerine

21h30, un grand nez est présent sur la scène – quand on sait qui va arriver ce n’est presque pas surprenant. Difficile de décrire l’univers de Philippe Katerine : décalé ? extravagant ? dérangeant ? génial ? Pour moi c’est un peu tout ça en fait ! Il arrive sur scène dans une tenue rayée bleue et blanche, 2 singes en peluches autour du cou et nous demande d’arrêter de parler avec le titre BB Panda, puis le décalage continue avec Stone avec toi. Je ne peux pas m’empêcher de sourire, et je vais danser avec le tube Louxor j’adore, il coupe le son…et il remet le son pour nous déchainer. C’est assez difficile de retranscrire cette ambiance où les titres se mêlent à des interventions pour par exemple charrier les Aveyronnais ou pour faire un test PCR au nez de la scénographie avec un coton tige géant. On rit, on danse, on chante sur La banane, on est surpris avec Amour  (titre en featuring avec Alkapote). Petite présentation du groupe, toujours avec des blagues, ils se déguisent tous avec un nez crochu, des grandes oreilles, des lunettes de soleil pour le titre Le 20-04-2005, date symbolique pour la politique française… Enchainement parfait pour La Reine d’Angleterre, où il n’oubliera pas sa couronne. Il va laisser un peu la vedette à sa choriste pour le début de Sexy Cool avant de finir en joli duo, plein de complicité. L’ambiance est de plus en plus festive pour terminer avec Patouseul, on était tous ensemble ce soir tel un énorme cornet de frites. Un show déjanté et plein de tendresse pour ce personnage, à voir absolument !

 



Catherine Ringer

23h30, le groupe s’installe et la grande Catherine Ringer arrive par la gauche pour nous faire revivre son histoire avec cette tournée hommage aux Rita Mitsouko, groupe qu’elle formait avec son défunt mari Fred Chichin, il y a une quinzaine d’années. Difficile pour moi d’être objective, tant j’admire cette femme et son talent. La succession de tubes commence avec Les histoires d’a, qu’elle finira à genoux devant un public conquis dès le début du live. Elle continuera avec Marcia Baïla version 2021, qui a été emportée par la Covid et avec Nuit d’ivresse (BO du film du même nom). Le set est bien construit, enchainant des titres plus ou moins connus, des titres pour rêver comme Triton, des titres pour danser Ding Dang Dong. Coiffé d’un gros chignon au début, elle va relâcher sa longue chevelure pour nous raconter l’histoire de La sorcière et l’inquisiteur. C’est ce que j’aime chez elle : plus qu’une chanteuse c’est une conteuse, qui capte l’attention de son audience au son de sa voix.  Le spectacle se terminera avec des titres bien connus de tous : Le petit train, C’est comme ça et Andy en rappel. J’ai eu la chance de la voir plusieurs fois sur scène, c’est toujours un régal… légère frustration ce soir, c’était trop court (1h à peine) mais quel kiff !

 

 

Rédaction par Jenny Pukas
Photos par David Vacher

Pause Guitare 2021 – Jour 8 : Patrick Bruel + Clou @ Pratgraussals (Albi - 81)

Patrick Bruel

Après une pause pour la fête nationale, nous revoilà sur Pratgraussals  pour une 6ème soirée. La météo semble clémente ce soir, c’est couvert il fait bon, on va être bien encore ce soir. A ma grande surprise, le parterre de places assises est revenu face à la scène et le public est peu nombreux pour l’arrivée de Clou à 21h.


 

Clou

Elle entre en scène, accompagnée de ses musiciens, peu connue du grand public, elle va nous présenter son 1er album. Elle commence avec les titres Cesse Cesse et Jusqu’ici tout va bien. Pas évident de faire réagir des spectateurs assis, qui en majorité, la découvre ce soir. Avec le titre Rouge, on sent que le public veut l’encourager en essayant de suivre le rythme mais c’est très timide. Elle pose sa guitare pour se mettre au clavier pour Comme au cinéma, une jolie prestation tout en douceur, qui aurait été sûrement plus appréciable sur une plus petite scène.

 



Patrick Bruel

22h30 Celui que tout le monde attend ce soir, commence à chanter dans l’obscurité du fond de la scène, quelques “Patriiiiick” émanent d’un public qui s’est rapproché de la scène pour profiter du moment.Le grand Patrick Bruel est bien là ce soir et avec Alors regarde, le ton est donné, on va chanter. Il semble tellement heureux d’être sur scène, son sourire en dit long. Cette voix, si reconnaissable va nous enchanter durant 1h30, tout comme sa joie de vivre. Tout le monde se met par 2 pour valser sur Mon amant de St Jean. Il se met au piano (qui est apparu comme par magie sur scène) pour Qui à le droit, dont la fin sera entièrement chanté par le public (moi y compris!), vont suivre des reprises qui lui tiennent à cœur, une chanson de Michel Sardou et une de Barbara. il nous explique que sa dernière tournée hommage à cette grande dame a énormément compté pour lui.

Le rythme du concert est très agréable, mêlé de titres emblématiques (Décalé, Marre de cette nana là, Place des grands hommes, J’te le dis quand même etc ) et de moments de vie qu’il partage volontiers avec nous, parlant de ses enfants ou des ses déconvenues technologiques lors des lives fait durant le confinement, créant un vrai sentiment d’intimité. Vers la fin, il nous proposeras Stand up,tout le monde est debout, l’ambiance ne descend pas. Les lumières se baissent, annonçant la fin d’un live superbe, les notes orientales  de Au café des délices retentissent, très joli pour finir en chantant jusqu’à se Casser la voix.

 

 

Rédaction par Jenny Pukas
Photos par David Vacher

Feu! Chatterton

Pause Guitare 2021 – Jour 6 : Jean-Louis Aubert et Les Sculpteurs de Vent + Feu! Chatterton @ Pratgraussals (Albi - 81)

Feu! Chatterton

Feu! Chatterton

Après un dimanche de pause, nous revoilà pour la 4ème soirée sur la grande scène de Pratgraussals. A mon arrivée sur le site vers 20h, une invitée surprise que nous voulions pas vraiment voir est là…la pluie. Il y a peu de monde, les festivaliers ont probablement été démotivés par cette météo capricieuse, il y a pourtant une superbe affiche encore ce soir.



Feu! Chatterton

21h, la pluie semble avoir compris qu’on ne voulait pas d’elle et laisse la place à l’excellent groupe parisien Feu! Chatterton. Arthur (chant) est comme à son habitude très élégant en costume et envoie Compagnons pour démarrer ce moment empreint de rock et de poésie. Il enchainera avec Ecran total, tout en dansant tandis que le public semble frileux au départ – il va finalement se laisser porter par l’énergie dégagée. Le magnifique morceau Côte Concorde va faire ralentir le rythme au profit d’une émotion tellement magnifique. Petite dédicace à la dame au poncho rouge près de moi qui chantait les yeux fermés, complètement transportée par ces mots (si tu me lis, tu étais superbe).  Les titres vont s’enchainer comme A l’aube, et La mort dans la Pinède bien plus rock sur une scène teintée de rouge. Ils finiront avec La Malinche, toujours très rock pour un public je pense sous le charme, en tout cas moi j’étais conquise. Ils maîtrisent à merveille l’exercice assez délicat de marier du rock et de la poésie, un vrai régal tout en élégance !

 



Jean-Louis Aubert et Les Sculpteurs de Vent

A 22h30, au tour de Jean-Louis Aubert d’envoyer du rock sur Pratgraussals. L’ancien membre de Téléphone, qu’on ne présente plus, est en grande forme ce soir ! Son immense sourire est communicatif et la foule est un peu plus dense pour profiter de ce moment qui va nous transporter dans son univers romantique et qui va aussi nous rendre un peu nostalgique. Une dose de love arrivera avec Bien sûr, suivi d’anciens titres qui vont faire chanter tous les festivaliers, comme Argent trop cher ou New-York avec toi ! On reprend une portion d’amour avec Mon Alter Ego, magnifique morceau qu’il finira à l’harmonica. Les tubes s’enchainent, les percussions sont de sortie pour continuer à faire danser le monde qui réagit à chaque riff de guitare en reconnaissant les titres comme Temps à nouveau, Un Autre Monde ou Ça (c’est vraiment toi). Autour de minuit, la pluie a malheureusement refait son apparition juste pour la fin de ce set où il a réellement bien maitrisé le mélange de ses tubes à ceux de son ancien groupe. Personnellement j’ai continué à chanter jusqu’au parking !

Photos en attente de validation

 

 

Photo par David Vacher

Pause Guitare 2021 – Jour 7 : Soprano + Berywam + 47Ter @ Pratgraussals (Albi - 81)

Soprano (ft. 47 Ter + Bigflo & Oli)

Soprano (ft. 47 Ter + Bigflo & Oli)

 

Héhé, toujours là pour la 5ème soirée à Pratgraussals, mais malheureusement la pluie s’est encore invitée. Peu de monde à mon arrivée vers 19h30, 1ére soirée avec 3 artistes à l’affiche, ça démarre donc un peu plus tôt ce soir.


 

Berywam

20h Légère accalmie pour profiter du talent monstrueux de Berywam, toulousains champions du monde de beatbox qui vont littéralement mettre le feu. J’étais impatiente et curieuse de les voir en live et je n’ai pas été déçue : le rythme est entrainant, dansant. Ils enchainent divers mash up, sur différents styles musicaux comme Daft Punk, Shakira, Billie Ellish par exemple, un autre plus tard plus disco avec Bee Gees ou des Jacksons Five. C’est vraiment sympa, les festivaliers se rapprochent pour profiter un max de cette bombe d’énergie ! Un autre mash up sur la fin plus rap cette fois, avec des classiques des années 90 dont Snoop Dog, Kriss Kross ou Dr Dre – simple et efficace. Ils finiront leur set avec 2 de leurs créations Boca et Give it up. 45 minutes que je n’ai pas vu passer, on est chauffés à blanc pour la suite !

 



47 Ter

21h Retour de la pluie et arrivée de 47ter, trio de rappeurs parisien prêts à nous faire jumper malgré la météo.
Le set démarre avec Légendes, extrait de leur dernier album. Leur rap, teinté de pop, est très plaisant et je me laisse emporter assez facilement dans leur univers. Leurs fans sont en place, et ils reprennent chacun des titres joués ce soir dont Vivre et L’Adresse, titre dédicace à la salle où ils se retrouvaient dans leur jeunesse, qui est également à l’origine du nom du groupe. La fin est proche avec les titres Côte Ouest et On avait dit, 2 titres populaires qui nous ont fait danser jusqu’à la dernière minute.

 



Soprano

22H25 Sur la scène un vaisseau blanc semble avoir atterri, un journaliste et un caméraman débarquent nous demandant d’essayer de tenter une connexion avec la tête d’affiche de ce soir Soprano…un compte à rebours sur l’écran géant, une barre de chargement, 1ère connexion qui échoue, 2ème tentative réussie, les fauteuils du vaisseau se retournent face à un public déchainé malgré une pluie toujours trop présente. Avec son nouveau titre Près des étoiles, Soprano nous embarque directement. Ce concert s’annonce phénoménal. Avec En feu, il nous rappelle qu’après cette période difficile, il est temps de se lâcher et de faire la fête, toute la fosse se déhanche. J’ai peu de mots pour décrire une telle générosité et tant d’amour pour son public toutes générations confondues, et il sait aussi nous toucher avec des titres tel que Coeurdonnier ou Hiro.
Moment participatif, où il nous demande de l’aider à faire tourner la Terre sur l’écran géant, destination Rio avec Zoum puis Bel air avec Fresh Prince. Les tubes s’enchainent, Le clown, A nos héros du quotidien et bien d’autres. Le premier guest, sur l’écran géant ne va pas hésiter à le charrier : pas surprenant, Jean Marc (marionnette de Jeff Panacloc) est bien connu pour ne pas mâcher ses mots et lui dit clairement que c’était mieux avant, donc petite session à l’ancienne avec A la bien.

En suivant, nous avons eu droit à un cours de fitness pour Le coach avec une intro bien connu des anciens (toutouyoutou vous l’avez?), l’ambiance est toujours aussi folle, tout le monde a oublié la météo pourrie.
Le final fut une belle surprise avec l’arrivée de BigFlo et Oli venus faire une surprise à leur pote, pour notre plus grand bonheur, sur les titres Dingue et Cosmo. Et comme il est encore et toujours temps de faire la fête tous ensemble, ce sont aussi les membres de  47ter qui viendront sur scène pour un moment mémorable.

 

 

Rédaction par Jenny Pukas
Photos par David Vacher

Vianney

Pause Guitare 2021 – Jour 5 : Vianney + Les Frangines @ Pratgraussals (Albi - 81)

Vianney

Vianney

Encore une belle soirée en vue sous le soleil pour le troisième round à Pratgraussals. Les places assises de la fosse ont été enlevées (les gradins sont toujours là), tout le monde ou presque sera debout ce soir et ça fait plaisir !



Les Frangines

21h – C’est le duo Les Frangines qui va ouvrir le bal. Les 2 amies (et oui elles ne sont pas soeurs) vont ce soir nous faire bouger avec leur pop/folk tout en fraicheur.

Les musiciens s’installent en premier sur scène et les voix des copines sortent de nulle part sur le titre Les artistes extrait de leur 1er album Vagabondes, elles apparaissent de part et d’autres de la scène pour démarrer leur live. Elles enchainent avec La route, une belle harmonie se dégage de ce duo et ça continue avec Donnez moi qui va instantanément réveiller le public albigeois qui se déhanche tandis que les sourires sont au rendez vous.

Le set sera teinté de douceur et de bienveillance, à leur image, tellement sympathiques. Elles clôtureront ce joli moment avec Ensemble, toujours sur des notes positives et pleines de love!

 



Vianney

Autour de 22h30, la scène se teinte de rouge : c’est le très attendu Vianney qui arrive seul sur scène avec sa guitare et commence avec Les imbéciles. Comme à son habitude, très proche de son public, il va bavarder, se remémorant ses précédents passages sur cette scène. N’attendons pas, titre bien connu des spectateurs, va faire chanter la foule et durant Véronica, on aperçoit le groupe s’installer derrière lui, le rythme du set va s’accélérer. Les tubes s’enchainent.. Dumbo, Moi aimer toi, Je m’en vais et bien d’autres, toujours accompagné par cette foule visiblement aux anges.

Petit clin d’œil à Kendji Girac avec Pour oublier, chanson écrite par ses soins pour Kendji mais qu’il adore jouer même si il n’en pas l’interprète original. Il va aussi interpréter Allez reste (duo avec Boulevard des Airs) et La même (duo avec Gims), il va même essayer d’imiter la voix grave de Gims !

C’est toujours un bonheur de voir Vianney sur scène ; une bonne dose de bonne humeur et de partage. Il jouera les prolongations pour notre plus grand plaisir avec Beau Papa sur la fin. Le groupe lui laisse la place après un câlin collectif, témoignant de leur complicité, puis il finira tout seul avec sa guitare, car on est à Pause guitare donc logique de finir en acoustique.

 

 

 

Rédaction par Jenny Pukas
Photo par David Vacher

Francis Cabrel

Pause Guitare 2021 – Jour 4 : Francis Cabrel + Hervé @ Pratgraussals (Albi - 81)

Francis Cabrel

Francis Cabrel

 

Et nous revoilà pour le 2ème round à Pratgraussals ! Un peu plus de monde ce soir et le soleil toujours au rendez vous pour profiter de deux artistes totalement différents.



Hervé

21h, c’est Hervé qui entre en scène en mode pile électrique ! Révélation Masculine aux Victoires de la Musique 2021, il va nous faire danser avec ses influences électro, pop et 80’s.
Dès les premières minutes, son énergie débordante et son déhanché chaloupé font réagir les spectateurs. Il commence avec Mélancolie FC, suivi de Fureur de vivre, la mayonnaise commence à prendre, ça bouge bien dans le public. Il n’arrête pas de danser, de bouger, de courir partout, c’est communicatif.

Une reprise de Bashung, La peur des mots pour continuer ce set vitaminé ! Il incite le public à se lever en plaisantant sur le fait d’avoir mal aux fesses. Et ça fonctionne : les gens se lèvent et la foule commence à se masser devant la scène. Moment clé pour enchainer avec Si bien si mal, morceau qui l’a révélé au grand public.
Il finira sur des sons plus électro, limite techno avec des lumières blanches du plus bel effet pour la tombée de la nuit. Une belle découverte pour moi et une belle entrée en matière pour cette 2ème soirée.

 



Francis Cabrel

Autour de 22h30, une autre ambiance se dessine avec un autre grand Monsieur du paysage musical français. Avec son accent bien de chez nous, Francis Cabrel et sa fidèle guitare arrivent pour un moment qui va être chargé en émotions.
Sa gentillesse, sa simplicité, la complicité avec ses musiciens dégagent un sentiment de sérénité et presque d’amitié qui va envahir tout le site en un instant.
Le public qui l’attendait ce soir va évidemment chanter sur tous ses tubes comme Sarbacane, Leila et les chasseurs, l’incontournable Je l’aime à mourir et bien d’autres. Il remercie d’ailleurs tout le monde en disant que nous sommes une belle chorale !

Très attaché à notre belle région, il va chanter en occitan sur le refrain de Rock star du Moyen Age, une jolie dédicace. Sur la fin, toujours dans l’amour et l’émotion de Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais et La Corrida, il va lui aussi arrêter le temps (non je pleure pas, j’ai une poussière dans l’oeil). Nous sommes tous sous le charme et conquis..on en veut Encore et encore !

 

 

Rédaction par Jenny Pukas
Photo par David Vacher

Julien Clerc

Pause Guitare 2021 – Jour 3 : Julien Clerc + Alain Souchon @ Pratgraussals (Albi - 81)

Julien Clerc

Julien Clerc

 

Ça y est ! Après plus d’un an et demi sans les frissons du live, ce soir grâce à Pause Guitare Sud de France, nous allons retrouver cette sensation. Joie!! Le festival a déjà bien démarré avec les artistes du off, le café Plum et les 2 belles soirées (complètes) au Grand Théâtre. Aujourd’hui c’est sur la grande scène de Pratgraussals que ça se passe. À mon arrivée sur le site, je souris comme une enfant qui va retrouver ses copains ! Sur place, quelques changements liés aux conditions sanitaires : la scène est placée différemment, permettant une fosse en configuration assise, c’est assez déroutant quand on a l’habitude de voir un public debout. Mais la petite jauge de spectateurs nous donne une sensation plutôt conviviale et agréable, buvette et food trucks locaux sont en place, il fait beau, la régalade peut commencer !


 

Alain Souchon

 

21h. Arrivée sur scène d’Alain Souchon, que je n’ai pas besoin de présenter. Ce grand Monsieur de la chanson française est tout sourire et heureux d’être sur scène. Guitare en main, il commence avec Allô Maman Bobo, morceau qui a bercé mon enfance et voilà un public déjà sous le charme. Ce grand enfant de 77 ans avec sa gestuelle si particulière bavarde et enchaine ses titres bien connus comme Ballade de Jim, Je chante un baiser
Moment complice avec son fils Pierre, qui se joint à lui avec sa guitare pour 3 titres dont le superbe Jaloux du soleil, un moment très touchant !

À la tombée de la nuit, le rythme change un peu avec Carrément méchant et des sonorités plus reggae voire rock notamment pour Sous les jupes des filles, et jusqu’à Foule sentimentale version 2021 où Kim Kardashian vole la vedette à Claudia Schiffer. Il terminera sous les applaudissements d’un public conquis par tant de générosité!

 


 

Julien Clerc

 

22H45, au tour d’un autre grand nom du paysage musical français de monter sur scène : Julien Clerc qu’on ne présente plus lui non plus. Il démarre avec un nouveau morceau Mademoiselle.
Après les salutations d’usage, il prend quelques instants pour présenter son band et semble peiner par l’absence de son contrebassiste…Il prend le temps de citer et de remercier ses nombreux auteurs, insistant aussi sur l’importance pour lui d’avoir une si belle équipe de paroliers.

Les titres ou devrais-je dire les classiques s’enchaînent avec des passages au piano comme pour Si on chantait. Son charisme et son sourire communicatif nous enveloppent dans un cocon de douceur et d’émotions, le temps s’est arrêté sur Femmes je vous aime, mais il sait aussi nous faire danser ! Il va inviter le public à “claper” sur le rythme de Mélissa et ça va fonctionner tout le long du morceau, tout le public se prêtant au jeu et beaucoup s’étant levés pour profiter de ce moment. Le chanteur au Coeur de Rockeur nous aura fait tellement de bien ce soir. J’ai trouvé sympa son choix pour le rappel Travailler c’est trop dur pour clôturer cette belle première soirée à Pratgraussals.

 

Rédaction par Jenny Pukas
Photo par David Vacher

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