Category: Québec

Mononc’ Serge + Anonymous @ MTelus (Francos de Montréal)

Il y a peu de groupe de métal québécois aussi connus que les Anonymus. Et un de leur albums les plus connus est celui créé en 2003 en collaboration avec Mononc’ Serge, L’Académie du massacre. Donc dès que l’annonce a été faite que ces deux groupes allaient se réunir de nouveau pour une tournée de concert fêtant les 20 ans de cet album, ce n’est pas étonnant que cela déclenche les passions! Leur concert de Montréal (auquel je suis bien évidemment allé) fait dans le cadre des Francos a d’ailleurs été sold out en quelques heures.

Mononc’ Serge apparait en prêtre sur scène, éduquant ses élèves qui sont les membres du groupe Anonymus, et avec en arrière de la scène une grande affiche représentant l’entrée de l’Académie du massacre justement. La mise en scène est travaillée, avec un scénario construit sur un apprentissage plus ou moins bien suivi par les Anonymus. On a même eu droit à un clown géant gonflable (pendant Un clown pour grand-papa bien évidemment), un cochon gonflable et des patates géantes qui se baladent sur la scène pendant la chanson les Patates. Le public était totalement pris dans le jeu, chantait avec le groupe leurs chansons les plus connus, et j’ai aussi vu beaucoup de moshpit et crowdsurfing pendant ce concert.

On a eu droit à beaucoup de chansons tirées de l’Académie du massacre, avec Ogunquit ou Mourir pour le Canada, mais aussi de leur 2e album collaboratif Musique Barbare comme J’pue pas, j’sens l’punk ou encore Godzilla. En plus de ces chansons connues et chantées en chœur par les spectateurs, on a aussi des nouvelles créations dont une vraiment accrochante une autre brique dans ta face qui est une reprise de Another Brick in the Wall de Pink Floyd.

Une dernière surprise attend encore les spectateurs à la fin du spectacle, avec une reprise d’une œuvre originale de Mononc’ Serge avec fourrer, et le concert se termine après presque un peu moins de deux heures de show enflammé.

Auteur : Damien Reveillon

Photographe: Alex Guay

Nickelback @ Centre Bell (Montréal)

Ce mercredi, direction le centre Bell pour une bonne dose de country rock !

Un artiste est venu tout droit de Géorgie pour cette occasion, et j’ai nommé Brantley Gilbert. Il commence fort avec the weekend, un morceau country avec quelques accents pop, single issu de leur album The Devil Don’t Sleep. Musicien aussi, il entonne par la suite You don’t know her like I do en jouant de la guitare acoustique, puis enchaine avec Small town throwdown à la guitare électrique. D’autres morceaux sont encore plus rock et intense, avec même un mur de feu impressionnant derrière le batteur.  L’ambiance est bonne, on sent aussi une certaine alchimie entre Brantley et les autres membres du groupe, ainsi qu’une aisance avec le public. Il vient même chanter au milieu du parterre lors de Bottoms Up, et les spectateurs se déchaine pour Read me my rights, la dernière chanson de son set.

Après 30 minutes de pause, Nickelback arrive sur scène avec un single de son dernier album Get Rollin’, j’ai nommé San Quentin. On sent que ce groupe originaire d’Alberta est bien rodé, en même temps avec quasiment 20 ans d’existence et peu de changements dans le lineup, c’est compréhensible. On sent d’ailleurs une bonne alchimie entre les membres du groupe, avec Chad Kroeger qui raconte plein d’anecdotes plus ou moins osées sur leurs aventures.

On retrouve les mêmes effets pyrotechniques que pendant la prestation de Brantley Gilbert, et le public au complet est en train de danser. Une section du parterre est assise, mais cela n’a pas l’air de déranger car les spectateurs dansent devant leur chaise. On a droit aux grands classiques de Nickelback, comme Saving me, Far Away, ou encore Animals à la suite. Ces trois morceaux sont d’ailleurs issus de leur album le plus populaire All the right reasons, sorti en 2005. Chad fait aussi remonter Brantley Gilbert sur la scène pour Copperhead Road.

Au bout d’1h20 le groupe est rappelé sur scène, pour finir en beauté avec Gotta Be Somebody et Burn it to the ground. Avec Nickelback on sait à quoi s’attendre, du bon gros rock bien efficace, Mais la formule marche toujours aussi bien et les spectateurs sont repartis contents.

Auteur : Damien Réveillon

Photographe: Thomas

Aldebert @ Théâtre Maisonneuve (Montréal)

Ça y est la saison des festivals a commencé à Montréal, avec les Francofolies. Direction le Théâtre Maisonneuve pour aller voir un artiste de ma région d’origine, j’ai nommé Aldebert!

Sans surprise, la salle est pleine et remplie d’enfants avec leurs parents. Aldebert commence le spectacle avec Alien, une chanson issue de son dernier album Enfantillage 4 sorti en 2021. Elle commence très calmement puis monte crescendo avec un accompagnement à la guitare électrique, ce qui met donne le ton pour le reste du spectacle. Aldebert a l’art de mettre l’ambiance, avec quelques anecdotes (il est allé voir Metallica à Paris, la chance!), venir chanter dans la foule, se déplacer avec des chaussures à roulettes que les enfants aiment tant, danser sur une rambarde, … Et le public apprécie énormément, j’ai arrêté de compter le nombre de chansons où les parentes et leurs enfants ont repris en chœur les paroles.

Musicalement parlant le rythme est bon, on alterne entre des sonorités rock, pop et même reggae. Les paroles des chansons en plus d’être entrainantes, parlent simplement de sujets d’aujourd’hui : l’écologie avec Madame nature, la scolarité avec la vie d’écolier, ou encore la cause LGBT avec Double papa. Pour finir en beauté, il a appelé une mamie du public à monter sur scène, et ainsi que 10 gars costauds du public qui se sont mis devant. La mamie se jette alors dans leur bras, et parcourt alors la salle en position supermamie (imaginez superman volant), pendant que Aldebert entonnait la chanson supermamie. Pour une première fois au Québec Aldebert a mis la barre haute, et je conseille son spectacle à tous les parents avec des enfants en bas âge.

Auteur : Damien Réveillon

Pour en savoir plus : Aldebert (officiel), Aldebert (Spotify), Aldebert (Instagram)

Tom Chicoine + Aloïse Sauvage @ Francos de Montréal 2023

Révélations de l’année

La saison des festivals commence, et rien de mieux que les Francos de Montréal pour démarrer. Dimanche 11 juin, après un concert en salle pour Aldebert (voir mon article correspondant), c’est le tour de profiter des scènes extérieures.

On commence avec les révélations de l’année de Radio Canada à la scène des silos Brasseurs de Montréal, et c’est Marilyn Léonard qui ouvre la place avec un mélange rap/indie pop et accompagnée de sa guitare. Parazar continue sur la lancé avec un rap vraiment intéressant, et applaudi par la foule.

Les révélations de l’année couvrent plein de style de musique différents, comme avec Rémi Cormier qui nous fait profiter de ses talents à la trompette avec des morceaux de jazz, ou encore Elisabeth St-Gelais qui nous fait vibrer avec sa voix de ténor d’opéra.

C’est ensuite au tour de Joseph Sarenhes de prendre la scène avec un mélange de rap et RnB. Issu d’un milieu multiculturel avec un père Guinéen et une mère issue des premières nations, et cela se retrouve dans son style de musique et sur scène aussi avec l’énergie qu’il dégage. Waahli clôt ces révélations de l’année, où il présente ses musiques instrumentales solo énergiques.

Tom Chicoine

Après ces découvertes intéressantes, direction la scène Loto-Québec pour écouter Tom Chicoine. J’adore cette scène, il est possible de s’asseoir tranquillement dans l’herbe et profiter du soleil tout en écoutant la musique.

Tom est là pour présenter son nouvel album Moteur super sport, qui parle beaucoup de ses expériences de vivre dans un petit village et de la vie quotidienne, sur un air country mais souvent teinté de rock.

Aloïse Sauvage

L’artiste suivante sur ma liste est Aloïse Sauvage, qui se présente sur la grande scène Bell. Artiste multidisciplinaire d’origine française, elle se produit pour la première fois outre atlantique. Avec sa musique intense, mélange de pop et de rap, elle a réussi à remplir la place des arts au complet qui se sont déplacé spécialement pour la voir. Elle interprète ses chansons avec une voix super claire, mais cela ne l’empêche pas de danser et se déhancher avec une énergie débordante, mais aussi de faire danser et sauter son public pendant près d’une heure

Auteur : Damien Réveillon

Photographe : Thomas Courtois

Pour en savoir plus : Thomas Courtois (photos), Francos Montréal, Tom Chicoine (Spotify), Aloise Sauvage (Spotify)

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