Ce mercredi, direction le centre Bell pour une bonne dose de country rock !

Un artiste est venu tout droit de Géorgie pour cette occasion, et j’ai nommé Brantley Gilbert. Il commence fort avec the weekend, un morceau country avec quelques accents pop, single issu de leur album The Devil Don’t Sleep. Musicien aussi, il entonne par la suite You don’t know her like I do en jouant de la guitare acoustique, puis enchaine avec Small town throwdown à la guitare électrique. D’autres morceaux sont encore plus rock et intense, avec même un mur de feu impressionnant derrière le batteur.  L’ambiance est bonne, on sent aussi une certaine alchimie entre Brantley et les autres membres du groupe, ainsi qu’une aisance avec le public. Il vient même chanter au milieu du parterre lors de Bottoms Up, et les spectateurs se déchaine pour Read me my rights, la dernière chanson de son set.

Après 30 minutes de pause, Nickelback arrive sur scène avec un single de son dernier album Get Rollin’, j’ai nommé San Quentin. On sent que ce groupe originaire d’Alberta est bien rodé, en même temps avec quasiment 20 ans d’existence et peu de changements dans le lineup, c’est compréhensible. On sent d’ailleurs une bonne alchimie entre les membres du groupe, avec Chad Kroeger qui raconte plein d’anecdotes plus ou moins osées sur leurs aventures.

On retrouve les mêmes effets pyrotechniques que pendant la prestation de Brantley Gilbert, et le public au complet est en train de danser. Une section du parterre est assise, mais cela n’a pas l’air de déranger car les spectateurs dansent devant leur chaise. On a droit aux grands classiques de Nickelback, comme Saving me, Far Away, ou encore Animals à la suite. Ces trois morceaux sont d’ailleurs issus de leur album le plus populaire All the right reasons, sorti en 2005. Chad fait aussi remonter Brantley Gilbert sur la scène pour Copperhead Road.

Au bout d’1h20 le groupe est rappelé sur scène, pour finir en beauté avec Gotta Be Somebody et Burn it to the ground. Avec Nickelback on sait à quoi s’attendre, du bon gros rock bien efficace, Mais la formule marche toujours aussi bien et les spectateurs sont repartis contents.

Auteur : Damien Réveillon

Photographe: Thomas