Category: Ecaussysteme 2022

Ecaussysteme – J3 : Dropkick Murphys + Dub Inc + L’Entourloop et autres @ Gignac (Lot)

Kalika

Dernier soir de cette édition 2023 (déjà) et on entame avec une artiste en pleine percée cette année. Présente sur un sacré paquet de festivals, Kalika a déboulé sans prévenir sur la scène pop avec une véritable proposition et un personnage atypique. Un mélange d’insolence, de sensibilité et de jeunesse qu’il nous tardait de voir sur scène.  ; et nous restons.. sceptiques. Le projet est cadré, la scéno est là, y’a un travail de présence scénique ; mais on a cette impression que tout cela est encore assez jeune. Des transitions hasardeuses et des moves trop peu naturels font qu’on a du mal à entrer dedans, tout en lui accordant un gros potentiel à venir. Une chouette découverte qu’on aimerait revoir dans quelques temps.


Pomme

 

On poursuit tranquillement cette dernière soirée (qui va néanmoins monter crescendo) avec le concert aussi doux qu’envoûtant de Pomme. On l’avait déjà vu au Bikini il y a quelques mois de cela, avec un rendu vraiment satisfaisant dû notammrent au côté chaleureux de la salle. On se demandait donc comment cela aller ressortir en festival, même si la scénographie champêtre de sa dernière tournée s’accorde parfaitement au festival lotois. Et, bien qu’on ne l’aurait pas vu plus tard (vu l’énergie des groupes qui arrivent), on a quand même bien apprécié ce petit moment paisible et qui jouera parfaitement son rôle d’amorce ce Dimanche.


Cali

On l’avait malheureusement manqué à Pause Guitare : voilà donc notre séance de rattrapage avec Cali qui avait eu de très bons échos après son concert dans le festival albigeois. On attendait donc avec impatience de pouvoir nous-mêmes confirmer l’opinion publique. Et c’est en effet un Cali ultra-impliqué qu’on retrouve sur scène, et plein d’une énergie qui fait du bien. Attitude positive et implication viennent répondre à la question “C’est quand le bonheur ?” tandis que Cali enchaîne les happenings :  montée des photographes sur scène, puis descente dans le public pour un slam audacieux. Le show en est donc ultra varié, et on doit bien avoué qu’on ne s’attendait pas du tout à ça du Perpignanais. Nous qui pensions qu’il finirait la première partie un peu calme de cette soirée, on dirait qu’il est plutôt de sa volonté d’entamer la suite qui s’annonce beaucoup plus énergique ! Parfait, deal confirmed. 

 


Dub Inc

On va pas se mentir : on attendait quand même ce concert là. Déjà car on sent qu’il est là bien à sa place dans la programmation de cette dernière soirée pour faire une délicate transition entre la douceur de la première partie et le côté festif qui arrive avec notamment l’Entourloop ou les Dropkick Murphys (qu’on attend aussi, évidemment). Avec une actualité plus que jamais dense (dont la sortie de leur dernier album, “Futur”, l’an dernier) ; les stéphanois vont vraiment être la confirmation de la soirée avec  un show vraiment complet. Mélange de tous les styles, alternance de dynamique et d’énergie, charisme physique et vocal d’Aurélien et Hakim : tout y était. Et le public ne s’y trompera pas car c’est tout le site qui est en feu malgré qu’une partie d’entre eux soient probablement plutôt venu pour voir Dropkick Murphys. Bref, c’est trop court mais ca fait un bien fou avant de poursuivre sur ce qui est, pour nous, la meilleure soirée du festival d’un point de vue programmation.

 


L’Entourloop

L'entourloop Ecaussysteme

On ne se quitte plus avec l’Entourloop, quelques semaines à peine après les avoir croisés aux Arts Sceniques de Lisle-sur-Tarn. Aucune suprise donc : on retrouve la bonne ambiance générale et le groove de leur setlist, bien qu’on est habitué à les voir en clôture de soirée plutôt qu’en amont du headliner. Mais ca passe parfaitement bien, et leur musique marche (sans trop de surprise) parfaitement aussi pour chauffer le public, et notamment celui – très réceptif – de Gignac ce soir. Ce n’est pas si évident de convaincre ce soir avec un public très très présent pour Dropkick, mais cela marche malgré tout et c’est tant mieux !

 


Dropkick Murphys

On finit en grandes pompes avec la tête d’affiche du festival ; et pour ne jamais les avoir vus jusqu’alors, j’étais impatiente de les voir. Après une ou deux bières pour être dans l’ambiance, c’est parti pour le show. Niveau scénique c’est un peu faiblard pour être honnête, mais la prestance monstrueuse de Ken Casey (normalement bassiste, mais chanteur remplaçant sur un bout de la tournée en l’absence d’Al Barr pour des raisons familiales) comble largement la scène de l’Ecaussysteme. Puis le style musical aide : l’énergie du punk et la rythmique celtique font un mélange absolument parfait pour donner les dernières onces d’énergie qu’il resterait aux festivalier.es qui se sont fait les 3 soirs. Aucune déception en vue, on attendra la fin du concert pour entamer notre trajet retour, ravis d’avoir entendu les incontournables I’m Shipping Up To Boston ou encore Rose Tattoo !

 

 

 

 

R̩daction РM̩lanie

Photos : David Vacher 

 

Angèle Ecaussysteme 2022

Ecaussysteme РJ3 : Ang̬le + Feu! Chatterton + Bernard Lavilliers et autres @ Gignac (Lot)

Déjà le dernier soir de cette édition 2022 qui, décidément, est passée aussi vite que les précédentes. On regrette toujours que ca ne dure pas plus, mais on est bien décidé à kiffer avant le retour nocturne au bercail. Retour en images et en mots sur le troisième soir de l’Ecaussysteme.

 

Têtes Raides

La prog aussi ressemble de loin à une évolution historique de la musique française, mais dans un ordre décroissant. Et on commence donc avec un groupe de rock emblématique qui a traversé les décennies et ce depuis 1884 (autant dire que la plupart du plateau de ce soir n’était pas né). Leadé par Christian Olivier, ils vont faire le tour de leur immense discographie, y compris des titres de leur dernier opus Big Bang Boum sorti l’année dernière. Ca passe bien, et permet de rentrer doucement dans cette soirée.


Bernard Lavilliers

On a normalement pas besoin de présenter le plus baroudeur des représentants de cette chanson française teintée de voyages, d’expériences et de vie. Idées Noires, On the Road Again, Angola ; la carrière n’est plus à confirmer du côté du stéphanois. Et ca se sent sur scène : on remarque directement une aisance sans faille, chaque morceau étant introduit par des anecdotes et récits de vie de la part de Lavilliers. De notre côté, on a un peu de mal avec ce format.. ce côté entrecoupé rend le rythme un peu dur à appréhender ; mais à la fois ca fait totalement sens au vu du projet musical de Bernard Lavilliers, basé sur le baroudage. 
On reste donc un peu à côté de la prestation, sans pour autant dire que celle-ci est mauvaise ; et on salue volontiers cette volonté de partager avec son public.


Angèle

Au vu de la gaufre géante installée sur scène, nul doute de l’artiste qui arrive. Angèle sillonne les festivals tout l’été avec son Nonante Tour, et c’est donc sans surprise que nous la voyons ici après l’avoir déjà croisée à Pause Guitare et à Dour. Et on doit bien vous avouer ne plus savoir vraiment quoi dire de plus sur le show sans risquer la répétition. C’est toujours ultra-propre sur scène, avec notamment une très bonne utilisation de la danse au fil des morceaux. À l’image d’Orelsan hier, on se rend compte au fil de la setlist à quel point la chanteuse belge a enchaîné les hits ces dernières années, et continue encore aujourd’hui avec par exemple Bruxelles je t’aime. Le public est à fond, et une très belle énergie se développe dans le Lot ce soir avec une synergie toute particulière.  On en oublierait presque que le festival touche à sa fin. 


Feu! Chatterton

Vous reprendrez bien un peu de classe avant de partir ? C’est ce que semble nous dire la programmation de Feu! Chatterton en final de cette belle édition 2022. Et quel fin délicat, au fil des mots clamés par Arthur, au gré des titres qui ont fait la carrière des parisiens depuis leur premier album “Ici le Jour (a tout enseveli)” jusqu’à “Palais d’argile” sorti en 2021. Sur scène, pas de surprise : c’est charismatique, ce n’est que prestance et cela fait plus encore résonner la poésie des lyrics de “Côte Concorde” ou “Monde Nouveau“. C’est beau, c’est fluide mais ca laisse un petit goût de nostalgie quand il s’agit de quitter Gignac avec de nouveaux souvenirs entre musique et apéroooooooo.

 

R̩daction РM̩lanie

Photos : David Vacher 

 

Orelsan Ecaussysteme 2022

Ecaussysteme – J2 : Orelsan + Ibrahim Maalouf + Suzane + La P’tite fumée @ Gignac (Lot)

C’est parti pour cette dernière soirée, en espérant qu’elle soit à la hauteur des deux premières ! Cette édition 2022 de l’Ecaussystème sera une nouvelle fois passée à la vitesse de la Lumière, avec de beaux coups de coeur comme Ibrahim Maalouf ou Orelsan !

 

Suzane

On commence d’entrée avec la très vive énergie de Suzane, que l’on voit sur toutes les affiches depuis sa percée et notamment la sortie de son album Toï Toï. Et il faut bien dire que sur scène, c’est drôlement efficace avec notamment une énergie folle et une prestance qui, assurément, prouve en quoi elle méritait amplement d’être lauréate qux Victoires de la Musique en tant que “Révélation scène”. La set-list est bien équilibrée, avec des bonnes variations d’énergie ; et c’est absolument parfait pour entamer ce deuxième soir comme il se doit.

 

 


Ibrahim Maalouf

Cela faisait longtemps que nous n’avions pas vu Ibrahim Maalouf et il nous tardait vraiment de le revoir, car la dernière apparition du trompettiste à laquelle nous avions assisté avait été une pure merveille. Notre ressenti s’est confirmé ce soir avec un show qu’on aurait voulu 3 fois plus long tant le temps nous paraissait suspendu. À l’image de notre morceau coup de coeur “True Sorry“, ce sont tour à tour énergie, émotions et fureur qui vont résonner au travers d’une setlist ultra-qualitative. Entre l’émotion pure de “Beirut” ou l’autre coup de coeur “Red & Black Light” ; nos oreilles ressortent aussi satisfaites que notre coeur. Satisfaites, mais aussi impatientes au vu da suite de la soirée.


Orelsan

Après la grosse perf d’Ibrahim Maalouf, on s’attend à un nouveau gros show avec le caennais Orelsan qui poursuit doucement mais surement son “Orelsan Tour“. Vu le show qu’il avait sorti au Zénith de Toulouse en Avril, on s’attendait à en prendre plein les mirettes, et il nous tardait de découvrir le set sous son format festival. On a pas été déçu ! Malgré peu de variations, la scéno et la décontraction d’Orelsan font toujours leur effet ; et le public ici a l’air tout aussi convaincu qu’il ne l’était à Toulouse malgré la pluralité des genres de la prog ce soir. Les classiques tels que “La terre est ronde” ou le nouveau banger “L’odeur de l’essence” ont fait chanter à tue tête tandis que la complicité avec Ablaye et Skread faisait le reste sur scène. Une setlist qui ai passé ultra rapidement, nous dirigeant vers le final electro de cette soirée. 


La P’tite Fumée

Nous les avions vu déjà vu de nombreuses fois, mais leur set electro fait toujours le travail lorsqu’il s’agit de clore une journée comme celle-ci. Après la double-tarte Maalouf/Orelsan, il fallait bien ça pour mener doucement vers l’apogée de la soirée. Entre trance et tribal, entre rythme et fête ; les festivaliers les plus nocturnes auront pu danser sous l’oeil de Triboux tandis que nous allons chercher un peu de repos de notre côté en prévision du lendemain.

 

Rédaction : Mélanie

Photos : David Vacher

Ecaussysteme 2022 – J1 : Ben Harper + Eddy de Pretto + Vladimir Cauchemar + Zoufris Maracas + Slim Paul Trio @ Gignac (Lot)

Slim Paul Trio

Et si on commençait cette édition 2022 avec un pur produit local ? En effet, c’est le toulousain Slim Paul et son blues ultra-quali qui a l’honneur de débutait ce weekend Ecaussysteme. Il est vrai que, comme beaucoup d’artistes du coin (tel que Twin Souls qu’on retrouvera demain), on commence à les avoir vus un paquet de fois à force de sillonner salles toulousaines et dates régionales. Mais cela n’enlève rien au plaisir de les redécouvrir à chaque fois, et offre la possibilité de voir le chemin qu’ils parcourent d’année en année. Concernant Slim Paul, au-delà d’avoir fait progressé son projet avec cette version trio, il a fini par faire preuve d’une aisance technique irréfutable qui rend le show ultra-fluide et d’autant plus appréciable. Une bonne entrée en matière, et cohérente au vu des deux groupes qui arrivent.


Zoufris Maracas

En remplacement au pied levé de Liminanas, on était ravi de découvrir ce groupe qui sillonne depuis quelques temps déjà les festivals estivaux. Le choix est particulièrement cohérent au vu des valeurs et des engagements dont les sétois nous ont habitués, que ce soit dans leurs prises de paroles comme dans leurs textes. Et c’était parfaitement adapté à ce début de festival, avec une chanson française assez légère malgré les sujets abordés par le groupe. Quelques rythmes exotiques viennent provoquer des petits pas de danse parmi un public toujours aussi décontracté ; comme lors de leur titre phare Et ta mère. Le set passe plutôt bien en attendant l’une des grosses têtes d’affiche de cette édition 2022.


Ben Harper

Au vu des conditions abusives imposées par la production vis-à-vis de la presse, aucun article ni photos ne seront faits de Ben Harper.
Soulignons que cela est totalement indépendant du festival, et n’ai dû qu’aux équipes de l’artiste.


Eddy de Pretto

Nous n’avions pas revu Eddy de Pretto depuis la sorti de son dernier l’album, “À tous les bâtards“, en 2021. Et si les titres les plus connus du Kid tel que “Fête de trop” avaient la dernière fois fait sauté Pratgraussals et Pause Guitare, il nous tardait de découvrir les nouveaux titres en live. On retrouve la même sensibilité dans cette setlist, avec des morceaux plus calmes (comme “Bateaux Mouches“) venant alterner avec l’énergie globale qui se dégage sur scène. Au regard de la prog, il s’agit qui plus est d’une transition parfaite entre la soul Harperienne et le flûte de Vladimir Cauchemar qui va venir enjailler Gignac.


Vladimir Cauchemar

BOOOMMM ! Vladimir Cauchemar n’était, une fois encore, pas venu pour trier les haricots mais bien pour faire danser l’Ecaussysteme. Il le fera sans soucis, avec notamment une setlist bien efficace et qui ne cesse de s’étoffer puisque le Skull vient de sortir “Baby Flute” pour bien marquer la saison estivale. Depuis sa percée avec notamment Aulos Reloaded, Vlad suit sa route tranquillement et c’est une joie que de la croiser une fois de temps à autre pour passer un moment certes pas très intelligent, mais qui fait un bien fou. Ce genre de mood qu’on attend précisément à la fin d’une première soirée comme celle-ci, et qui annonce du très bon pour le reste du weekend.

 

Rédaction : Mélanie

Photos : David Vacher

 

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