Jain

Jain Ecaussysteme

On commence tranquillement la soirée avec Jain, que nous avons déjà vue il y a quelques semaines à Pause Guitare (Albi). Il faut dire que la toulousaine (Cocorico) est en pleine tournée après la sortie de The Fool, opus de 11 titres sorti cette année et qui marque son retour sur la scène nationale. Il est donc difficile de la rater pour peu qu’on sillonne les festivals estivaux en France. On retrouve une scénographie atypique, très solaire avec notamment la présence de petites planètes décoratives qui collent plutôt bien au projet. Et comme à Albi, on trouve le concert en demi-teinte avec d’anciens morceaux repris en coeur par tout le monde (Makeba notamment, ou Come sur lequel elle fera intervenir le public) et les nouveaux qui trouvent moins de résonance. Néanmoins ca nous met en joie pour la suite de ce deuxième soir.

 


Celtic Social Club

Il faut bien avouer que nous sommes assez triste de rater Kokomo pour la deuxième fois, après leur annulation à Guitare en Scène. Et en même temps on est triste pour eux au vu des raisons de l’annulation en question. Mais pas de soucis, on va essayer d’oublier cela avec le show du Celtic Social Club qui les remplace donc au pied levé. Leur set est bien rodé, mais malgré une teinte un peu rock on se lasse un peu de la redondance musicale sur la durée – ce qui n’est pas très objectif, étant donné qu’on se retrouve souvent sur un avis similaire en présence de musique irlandaise. Le public va aussi faire preuve de départs gradués ; le but étant surement de bien se placer pour le concert d’après. On a quand même passé un bon moment, avec l’occasion de se poser un peu avec une bière fraîche.

 


Louise Attaque

On est ravi de retrouver Gaëtan Roussel et sa bande après leur double passage à Toulouse, respectivement au Bikini et au Zénith Toulouse Métropole où ils avaient proposé l’un des shows de l’année avec une scène centrale exceptionnelle. Pas d’installation technique particulière ce soir à Gignac, mais un instant qui s’annonçait et qui se confirmera comme un grand karaoké. Un public aguerri, des classiques à la pelle, ca ne manquera pas : c’est tout l’Ecaussystème qui va reprendre en coeur Léa, Ton invitation, J’temmène au vent ou encore Amours sur lequel ils vont commencer. Le début de la setlist est vraiment une succession de classiques tandis qu’ils feront des morceaux plus discrets notamment issus de leur dernier album Planète Terre sorti l’an passé. Ca marche à fond, le public est à balle est, comme prévu, le concert va passer à une vitesse folle.


Biga* Ranx

On a l’impression que le site s’est un peu vidé après le passage de Louise Attaque, mais y’a quand même foule devant la scène secondaire pour accueillir le tourangeau. Après une légère déception à Dour l’an passé, on était plutôt pressé de le revoir ce soir pour se refaire un avis, qui plus est dans un contexte complètement différent au sein d’un festival beaucoup plus familial. Cela nous a en effet un peu rassurés malgré quelques problèmes techniques, mais on regrette toujours le Biga Ranx du début, celui un peu plus roots qui voguait entre documentaire en Jamaïque et adoption par Joseph Cotton. Néanmoins, il fait parfaitement le taf ce soir avec une transition toute trouvée entre le roots du festival et l’electro de fin de soirée. 
Malheureusement, on a pas mal de route et de travail et on décide donc de faire l’impasse sur BillX, restant donc une journée sympathique qui aura comblé l’impatience de vivre celle de demain.

Rédaction : Mélanie

Photos : David Vacher