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Ecaussysteme 2024

Nos tops festivals 2024 – Ecaussysteme @Gignac (Lot)

Gignac, Lot (46)

ECAUSSYSTEME

Du 26 au 28 Juillet 2024

Surement le festival qu’on prend le plus de plaisir à suivre depuis des années ! Après avoir rajouté une scène supplémentaire l’an dernier (pour notre plus grand bonheur), l’Ecaussysteme revient avec une superbe affiche dans la parfaite lignée des dernières programmations.On a hâte de retrouver ce mood emblématique mélangeant bienveillance et enthousiasme ; car c’est surtout ça l’Ecaussysteme. 


LA PROGRAMMATION 

Deep Purple, Francis Cabrel, Shaka Ponk, Worakls Orchestra, Cheine Man, Fat Freddy’s Drop, Tiken Jah Fakoly, Dionysos, Patrice, Julien Granel, Georgio, Julian Marley, 47Ter etc.

LA BIlletterie
Le site internet

NOS COUPS DE COEURS

WORAKLS ORCHESTRA

Un des projets les plus innovants de ces dernières années, avec un rendu live extraordinaire (genre vraiment !)
© David Vacher

SHAKA PONK

Certes, on les a déjà vus un paquet de fois. Mais entre le fait qu’en live c’est toujours énorme, et que c’est leur tournée d’adieu ; il nous tarde quand même vraiment 🔥
© Antony Chardon

PATRICE

Le meilleur témoin de cette touche roots qui fait notamment de l’Ecaussysteme un superbe festival.
© David Vacher


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    Ecaussysteme – J3 : Dropkick Murphys + Dub Inc + L’Entourloop et autres @ Gignac (Lot)

    Kalika

    Dernier soir de cette édition 2023 (déjà) et on entame avec une artiste en pleine percée cette année. Présente sur un sacré paquet de festivals, Kalika a déboulé sans prévenir sur la scène pop avec une véritable proposition et un personnage atypique. Un mélange d’insolence, de sensibilité et de jeunesse qu’il nous tardait de voir sur scène.  ; et nous restons.. sceptiques. Le projet est cadré, la scéno est là, y’a un travail de présence scénique ; mais on a cette impression que tout cela est encore assez jeune. Des transitions hasardeuses et des moves trop peu naturels font qu’on a du mal à entrer dedans, tout en lui accordant un gros potentiel à venir. Une chouette découverte qu’on aimerait revoir dans quelques temps.


    Pomme

     

    On poursuit tranquillement cette dernière soirée (qui va néanmoins monter crescendo) avec le concert aussi doux qu’envoûtant de Pomme. On l’avait déjà vu au Bikini il y a quelques mois de cela, avec un rendu vraiment satisfaisant dû notammrent au côté chaleureux de la salle. On se demandait donc comment cela aller ressortir en festival, même si la scénographie champêtre de sa dernière tournée s’accorde parfaitement au festival lotois. Et, bien qu’on ne l’aurait pas vu plus tard (vu l’énergie des groupes qui arrivent), on a quand même bien apprécié ce petit moment paisible et qui jouera parfaitement son rôle d’amorce ce Dimanche.


    Cali

    On l’avait malheureusement manqué à Pause Guitare : voilà donc notre séance de rattrapage avec Cali qui avait eu de très bons échos après son concert dans le festival albigeois. On attendait donc avec impatience de pouvoir nous-mêmes confirmer l’opinion publique. Et c’est en effet un Cali ultra-impliqué qu’on retrouve sur scène, et plein d’une énergie qui fait du bien. Attitude positive et implication viennent répondre à la question “C’est quand le bonheur ?” tandis que Cali enchaîne les happenings :  montée des photographes sur scène, puis descente dans le public pour un slam audacieux. Le show en est donc ultra varié, et on doit bien avoué qu’on ne s’attendait pas du tout à ça du Perpignanais. Nous qui pensions qu’il finirait la première partie un peu calme de cette soirée, on dirait qu’il est plutôt de sa volonté d’entamer la suite qui s’annonce beaucoup plus énergique ! Parfait, deal confirmed. 

     


    Dub Inc

    On va pas se mentir : on attendait quand même ce concert là. Déjà car on sent qu’il est là bien à sa place dans la programmation de cette dernière soirée pour faire une délicate transition entre la douceur de la première partie et le côté festif qui arrive avec notamment l’Entourloop ou les Dropkick Murphys (qu’on attend aussi, évidemment). Avec une actualité plus que jamais dense (dont la sortie de leur dernier album, “Futur”, l’an dernier) ; les stéphanois vont vraiment être la confirmation de la soirée avec  un show vraiment complet. Mélange de tous les styles, alternance de dynamique et d’énergie, charisme physique et vocal d’Aurélien et Hakim : tout y était. Et le public ne s’y trompera pas car c’est tout le site qui est en feu malgré qu’une partie d’entre eux soient probablement plutôt venu pour voir Dropkick Murphys. Bref, c’est trop court mais ca fait un bien fou avant de poursuivre sur ce qui est, pour nous, la meilleure soirée du festival d’un point de vue programmation.

     


    L’Entourloop

    L'entourloop Ecaussysteme

    On ne se quitte plus avec l’Entourloop, quelques semaines à peine après les avoir croisés aux Arts Sceniques de Lisle-sur-Tarn. Aucune suprise donc : on retrouve la bonne ambiance générale et le groove de leur setlist, bien qu’on est habitué à les voir en clôture de soirée plutôt qu’en amont du headliner. Mais ca passe parfaitement bien, et leur musique marche (sans trop de surprise) parfaitement aussi pour chauffer le public, et notamment celui – très réceptif – de Gignac ce soir. Ce n’est pas si évident de convaincre ce soir avec un public très très présent pour Dropkick, mais cela marche malgré tout et c’est tant mieux !

     


    Dropkick Murphys

    On finit en grandes pompes avec la tête d’affiche du festival ; et pour ne jamais les avoir vus jusqu’alors, j’étais impatiente de les voir. Après une ou deux bières pour être dans l’ambiance, c’est parti pour le show. Niveau scénique c’est un peu faiblard pour être honnête, mais la prestance monstrueuse de Ken Casey (normalement bassiste, mais chanteur remplaçant sur un bout de la tournée en l’absence d’Al Barr pour des raisons familiales) comble largement la scène de l’Ecaussysteme. Puis le style musical aide : l’énergie du punk et la rythmique celtique font un mélange absolument parfait pour donner les dernières onces d’énergie qu’il resterait aux festivalier.es qui se sont fait les 3 soirs. Aucune déception en vue, on attendra la fin du concert pour entamer notre trajet retour, ravis d’avoir entendu les incontournables I’m Shipping Up To Boston ou encore Rose Tattoo !

     

     

     

     

    R̩daction РM̩lanie

    Photos : David Vacher 

     

    Ecaussysteme – J1 : Vitalic + Caballero & Jeanjass + Matmatah et autres @ Gignac (Lot)

    John Butler

     

    John Butler TH

    Comme chaque année, on arrive tardivement sur site, trajet oblige. Mais c’est toujours un plaisir de retrouver John Butler et son talent sur la scène de l’Ecaussystème ce soir, d’autant qu’il permet de rentrer dans cette première soirée tranquillement avant de passer sur une programmation plus festive. Le californien n’a plus rien a prouvé depuis des années – notamment grâce à une discographie monstrueuse, mais on reste toujours scotché.es devant ses aptitudes quasi-sans limite une fois une 6 cordes (ou une 12 cordes, ou un ukulele, ou un banjo) dans les mains. La scéno est un poil restreinte vu la taille de la scène, mais il a un côté hypnotisant qui hape quand même parfaitement le regard. 


    Massilia Sound System

    On vous avait prévenu.es : la suite s’annonçait plus festive. Et ca n’a pas manqué ! Il faut dire que le simple fait de voir le nom de Massilia sur une affiche suffit à sentir le Ricard et le oaï que cela sous-entend. L’un des groupes les plus emblématiques de la cité phocéenne est venu une nouvelle fois nous régaler avec une setlist aux petits oignons, malgré l’absence d’un des membres. Alors oui, on avait assez peu révisé les derniers titres de leur album “Sale Caractère” sorti en 2021 ; mais le plaisir est tout de même là quand il s’agit de reprendre en coeur des sons comme Au Marché du Soleil ou Dimanche aux Goudes. Inutile aussi de chercher une scénographie de fou : le but n’est pas d’en prendre plein les yeux mais de communier ensemble dans une joie de vivre qui, elle, sera toujours présente tant que Massilia sera sur scène.


    Matmatah

    Allez hop : petite diagonale pour traverser toute la France et rejoindre une autre communauté qu’on aime fort par chez nous : les bretons de Matmatah prennent la relève, là encore avec une bonne dose de bonne humeur. Ce n’est pas le même accent certes, et le cidre a remplacé le pastaga ; mais ce savant mélange de rock, de fête et de lutte est toujours aussi présent. Pour eux aussi on doit bien avouer qu’on avait des lacunes quand il s’agissait de chanter les titres de “Miscellanées bissextiles“, dernier opus sorti cette année ; mais là encore le public était présent sur les incontournables comme Emma, L’Apologie ou, bien sûr, Lambé An Dro qui des années plus tard continue à retentir comme un véritable hymne à la solidarité. 


    Caballero & Jeanjass

    La soirée est définitivement placée sous le signe de l’identité géographique puisqu’eux deux sont aussi très fiers de répéter d’où ils viennent. Nous prévenant quelques années auparavant que “Bruxelles arrive” (sur le titre de Roméo Elvis, que nous retrouverons demain sur cette même scène) ; les deux rappeurs inséparables Caballero & JeanJass apporteront ce soir la touche rap de la soirée. Ceux aux milliards de projets viennent eux aussi présenter leur nouvel album, suite de leur série inconique High et Fines Herbes La Mixtape avec le Volume 2 Saison 4.  Mais là encore c’est sur leurs classiques que le public va donner de la voie, comme sur  “Californie” ou “Sur mon nom“. Vu le show, une chose est sûre : B.X.L est désormais incontournable dans le paysage rap francophone et ils n’y sont pas pour rien.

     


    Vitalic

    Clairement la soirée a pris une autre tournure avec l’arrivée de Vitalic. Le producteur dijonnais n’a plus rien à prouver, et va venir poser des décennies entières de productions et de révolution musicale ; tandis que le site est encore bien rempli. Ca part donc sur un dj set bien fourni, avec en prime un light show vraiment intéressant ! Bien suivi par Vandal, ca clot cette première soirée en beauté, tandis que le site se videra progressivement. Pas de camping pour nous cette année, mais on imagine bien que le son a dû continuer là bas pour le bonheur des uns et le malheur des autres.

     

     

    Rédaction : Mélanie

    Photos : David Vacher

     

    Ecaussysteme 2023 Festival

    L’Ecaussystème évolue en 2023 ! @ Gignac-en-quercy (Lot)

    FESTIVAL 2023

    L’ECAUSSYSTEME

    Gignac, Lot, 28-30 Juillet 2023

    LE site
    La billetterie

    Une programmation éclectique

    L’Ecaussysteme c’est LE festival des musiques éclectiques. Et cette qnnée ne fera pas exception à la règle avec des noms en tout genre. Bien sûr, on retrouve un fil roots et good moods avec notamment Biga*Ranx, Massilia Sound System, Dub Inc ou encore Matmatah, mais on retrouve aussi de beaux noms internationaux comme John Butler ou les incontournalbes Dropkick Murphys.

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    Un festival qui évolue !

    Chaque année est l’occasion d’excellentes surprises avec ce projet en constante évolution. Et ils ont frappé très fort cette année avec l’ajout d’une deuxième grande scène, qui permet de multiplier grandement le nombre d’artistes qui seront présents en Juillet dans la vallée du Lot. En ajoutant le “Off the System” qui nous ravira cette année encore, cela porte à 3 le nomre de scènes, attestant du développement de l’Ecaussysteme.

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    VOUS N’AVEZ PAS ENCORE VOS PLACES ?

    Il vous suffit de vous rendre sur la billetterie pour être présent.e à l’un des festivals les plus humains de la région !

    LA BILLETTERIE
    Angèle Ecaussysteme 2022

    Ecaussysteme РJ3 : Ang̬le + Feu! Chatterton + Bernard Lavilliers et autres @ Gignac (Lot)

    Déjà le dernier soir de cette édition 2022 qui, décidément, est passée aussi vite que les précédentes. On regrette toujours que ca ne dure pas plus, mais on est bien décidé à kiffer avant le retour nocturne au bercail. Retour en images et en mots sur le troisième soir de l’Ecaussysteme.

     

    Têtes Raides

    La prog aussi ressemble de loin à une évolution historique de la musique française, mais dans un ordre décroissant. Et on commence donc avec un groupe de rock emblématique qui a traversé les décennies et ce depuis 1884 (autant dire que la plupart du plateau de ce soir n’était pas né). Leadé par Christian Olivier, ils vont faire le tour de leur immense discographie, y compris des titres de leur dernier opus Big Bang Boum sorti l’année dernière. Ca passe bien, et permet de rentrer doucement dans cette soirée.


    Bernard Lavilliers

    On a normalement pas besoin de présenter le plus baroudeur des représentants de cette chanson française teintée de voyages, d’expériences et de vie. Idées Noires, On the Road Again, Angola ; la carrière n’est plus à confirmer du côté du stéphanois. Et ca se sent sur scène : on remarque directement une aisance sans faille, chaque morceau étant introduit par des anecdotes et récits de vie de la part de Lavilliers. De notre côté, on a un peu de mal avec ce format.. ce côté entrecoupé rend le rythme un peu dur à appréhender ; mais à la fois ca fait totalement sens au vu du projet musical de Bernard Lavilliers, basé sur le baroudage. 
    On reste donc un peu à côté de la prestation, sans pour autant dire que celle-ci est mauvaise ; et on salue volontiers cette volonté de partager avec son public.


    Angèle

    Au vu de la gaufre géante installée sur scène, nul doute de l’artiste qui arrive. Angèle sillonne les festivals tout l’été avec son Nonante Tour, et c’est donc sans surprise que nous la voyons ici après l’avoir déjà croisée à Pause Guitare et à Dour. Et on doit bien vous avouer ne plus savoir vraiment quoi dire de plus sur le show sans risquer la répétition. C’est toujours ultra-propre sur scène, avec notamment une très bonne utilisation de la danse au fil des morceaux. À l’image d’Orelsan hier, on se rend compte au fil de la setlist à quel point la chanteuse belge a enchaîné les hits ces dernières années, et continue encore aujourd’hui avec par exemple Bruxelles je t’aime. Le public est à fond, et une très belle énergie se développe dans le Lot ce soir avec une synergie toute particulière.  On en oublierait presque que le festival touche à sa fin. 


    Feu! Chatterton

    Vous reprendrez bien un peu de classe avant de partir ? C’est ce que semble nous dire la programmation de Feu! Chatterton en final de cette belle édition 2022. Et quel fin délicat, au fil des mots clamés par Arthur, au gré des titres qui ont fait la carrière des parisiens depuis leur premier album “Ici le Jour (a tout enseveli)” jusqu’à “Palais d’argile” sorti en 2021. Sur scène, pas de surprise : c’est charismatique, ce n’est que prestance et cela fait plus encore résonner la poésie des lyrics de “Côte Concorde” ou “Monde Nouveau“. C’est beau, c’est fluide mais ca laisse un petit goût de nostalgie quand il s’agit de quitter Gignac avec de nouveaux souvenirs entre musique et apéroooooooo.

     

    R̩daction РM̩lanie

    Photos : David Vacher 

     

    Orelsan Ecaussysteme 2022

    Ecaussysteme – J2 : Orelsan + Ibrahim Maalouf + Suzane + La P’tite fumée @ Gignac (Lot)

    C’est parti pour cette dernière soirée, en espérant qu’elle soit à la hauteur des deux premières ! Cette édition 2022 de l’Ecaussystème sera une nouvelle fois passée à la vitesse de la Lumière, avec de beaux coups de coeur comme Ibrahim Maalouf ou Orelsan !

     

    Suzane

    On commence d’entrée avec la très vive énergie de Suzane, que l’on voit sur toutes les affiches depuis sa percée et notamment la sortie de son album Toï Toï. Et il faut bien dire que sur scène, c’est drôlement efficace avec notamment une énergie folle et une prestance qui, assurément, prouve en quoi elle méritait amplement d’être lauréate qux Victoires de la Musique en tant que “Révélation scène”. La set-list est bien équilibrée, avec des bonnes variations d’énergie ; et c’est absolument parfait pour entamer ce deuxième soir comme il se doit.

     

     


    Ibrahim Maalouf

    Cela faisait longtemps que nous n’avions pas vu Ibrahim Maalouf et il nous tardait vraiment de le revoir, car la dernière apparition du trompettiste à laquelle nous avions assisté avait été une pure merveille. Notre ressenti s’est confirmé ce soir avec un show qu’on aurait voulu 3 fois plus long tant le temps nous paraissait suspendu. À l’image de notre morceau coup de coeur “True Sorry“, ce sont tour à tour énergie, émotions et fureur qui vont résonner au travers d’une setlist ultra-qualitative. Entre l’émotion pure de “Beirut” ou l’autre coup de coeur “Red & Black Light” ; nos oreilles ressortent aussi satisfaites que notre coeur. Satisfaites, mais aussi impatientes au vu da suite de la soirée.


    Orelsan

    Après la grosse perf d’Ibrahim Maalouf, on s’attend à un nouveau gros show avec le caennais Orelsan qui poursuit doucement mais surement son “Orelsan Tour“. Vu le show qu’il avait sorti au Zénith de Toulouse en Avril, on s’attendait à en prendre plein les mirettes, et il nous tardait de découvrir le set sous son format festival. On a pas été déçu ! Malgré peu de variations, la scéno et la décontraction d’Orelsan font toujours leur effet ; et le public ici a l’air tout aussi convaincu qu’il ne l’était à Toulouse malgré la pluralité des genres de la prog ce soir. Les classiques tels que “La terre est ronde” ou le nouveau banger “L’odeur de l’essence” ont fait chanter à tue tête tandis que la complicité avec Ablaye et Skread faisait le reste sur scène. Une setlist qui ai passé ultra rapidement, nous dirigeant vers le final electro de cette soirée. 


    La P’tite Fumée

    Nous les avions vu déjà vu de nombreuses fois, mais leur set electro fait toujours le travail lorsqu’il s’agit de clore une journée comme celle-ci. Après la double-tarte Maalouf/Orelsan, il fallait bien ça pour mener doucement vers l’apogée de la soirée. Entre trance et tribal, entre rythme et fête ; les festivaliers les plus nocturnes auront pu danser sous l’oeil de Triboux tandis que nous allons chercher un peu de repos de notre côté en prévision du lendemain.

     

    Rédaction : Mélanie

    Photos : David Vacher

    Ecaussysteme 2022 – J1 : Ben Harper + Eddy de Pretto + Vladimir Cauchemar + Zoufris Maracas + Slim Paul Trio @ Gignac (Lot)

    Slim Paul Trio

    Et si on commençait cette édition 2022 avec un pur produit local ? En effet, c’est le toulousain Slim Paul et son blues ultra-quali qui a l’honneur de débutait ce weekend Ecaussysteme. Il est vrai que, comme beaucoup d’artistes du coin (tel que Twin Souls qu’on retrouvera demain), on commence à les avoir vus un paquet de fois à force de sillonner salles toulousaines et dates régionales. Mais cela n’enlève rien au plaisir de les redécouvrir à chaque fois, et offre la possibilité de voir le chemin qu’ils parcourent d’année en année. Concernant Slim Paul, au-delà d’avoir fait progressé son projet avec cette version trio, il a fini par faire preuve d’une aisance technique irréfutable qui rend le show ultra-fluide et d’autant plus appréciable. Une bonne entrée en matière, et cohérente au vu des deux groupes qui arrivent.


    Zoufris Maracas

    En remplacement au pied levé de Liminanas, on était ravi de découvrir ce groupe qui sillonne depuis quelques temps déjà les festivals estivaux. Le choix est particulièrement cohérent au vu des valeurs et des engagements dont les sétois nous ont habitués, que ce soit dans leurs prises de paroles comme dans leurs textes. Et c’était parfaitement adapté à ce début de festival, avec une chanson française assez légère malgré les sujets abordés par le groupe. Quelques rythmes exotiques viennent provoquer des petits pas de danse parmi un public toujours aussi décontracté ; comme lors de leur titre phare Et ta mère. Le set passe plutôt bien en attendant l’une des grosses têtes d’affiche de cette édition 2022.


    Ben Harper

    Au vu des conditions abusives imposées par la production vis-à-vis de la presse, aucun article ni photos ne seront faits de Ben Harper.
    Soulignons que cela est totalement indépendant du festival, et n’ai dû qu’aux équipes de l’artiste.


    Eddy de Pretto

    Nous n’avions pas revu Eddy de Pretto depuis la sorti de son dernier l’album, “À tous les bâtards“, en 2021. Et si les titres les plus connus du Kid tel que “Fête de trop” avaient la dernière fois fait sauté Pratgraussals et Pause Guitare, il nous tardait de découvrir les nouveaux titres en live. On retrouve la même sensibilité dans cette setlist, avec des morceaux plus calmes (comme “Bateaux Mouches“) venant alterner avec l’énergie globale qui se dégage sur scène. Au regard de la prog, il s’agit qui plus est d’une transition parfaite entre la soul Harperienne et le flûte de Vladimir Cauchemar qui va venir enjailler Gignac.


    Vladimir Cauchemar

    BOOOMMM ! Vladimir Cauchemar n’était, une fois encore, pas venu pour trier les haricots mais bien pour faire danser l’Ecaussysteme. Il le fera sans soucis, avec notamment une setlist bien efficace et qui ne cesse de s’étoffer puisque le Skull vient de sortir “Baby Flute” pour bien marquer la saison estivale. Depuis sa percée avec notamment Aulos Reloaded, Vlad suit sa route tranquillement et c’est une joie que de la croiser une fois de temps à autre pour passer un moment certes pas très intelligent, mais qui fait un bien fou. Ce genre de mood qu’on attend précisément à la fin d’une première soirée comme celle-ci, et qui annonce du très bon pour le reste du weekend.

     

    Rédaction : Mélanie

    Photos : David Vacher

     

    Superbe programmation pour l’édition 2019 de l’Ecaussystème ! @ Gignac

    Plus on y va, et plus on vous en dit du bien ; et cette édition 2019 ne devrait pas déroger à la règle : le festival Ecaussystème revient cette année en force avec une programmation pleine de promesses ! Découvrons ensemble ce qui vous attend cette année encore dans le calme du Quercy lotois.

    -Ryon –

    C’est Ryon qui aura la grosse responsabilité d’ouvrir, dès 19h, l’édition 2019 de L’Ecaussystème. En tant qu’un des gagnants du tremplin “Les Détours de l’Ecaussystème” 2019, ils pourront faire découvrir leur Reggae francophone et essayer de conquérir le coeur d’un public lotois toujours très réceptif.

    – Meute –

    Ca a été l’un des coups de coeur de certains membres de Thorium : Meute ne cesse de nous faire rêver avec leurs lives uniques. Vu au festival Rio Loco de Toulouse, puis au Bikini plus récemment ; la fanfare electro made in Germany sera sans doute de nouveau au rendez-vous pour faire danser Gignac aux doux sons de xylophone, de percus et de cuivres. Vivement !

    – Dub Inc –

    On ne les présente plus tant leur carrière est longue. Les stéphanois de Dub Inc feront écho à la musique de Ryon en poursuivant dans la fibre du Reggae français. Entre “My Freestyle“, “Rude Boy” ou encore “Tout ce qu’ils veulent” ; il est certain que l’Ecaussysteme va donner de la voix.

    – Ska-P –

    Après un retour notoire en 2018 avec leur dernier album “Game Over”, “Escape” viendra nous offrir l’opportunité de nous évader aux sons outre-pyrénéens. Dans la foulée de Dub Inc, ils nous rappelleront également que l’Ecaussystème est aussi un festival citoyen (et c’est aussi pour cela que nous l’apprécions autant).

    – Jahneration –

    1h45 déjà, et Jahneration viendra clore ce premier jour. Le duo de la banlieue parisienne viendra également clore un vendredi placé sous le signe des good vibes avec une ligne directrice très cohérente estampillée Reggae/Ska. Connaissant le public lotois, on sait à coup sûr qu’il sera une nouvelle fois au rendez-vous !

    – Flavia Coelho –

    Flavia Coelho sera présente pour entamer le samedi de la plus belle des manières. A l’image de son dernier album “Sonho Real”, elle poursuivra sur les good vibes de la veille avec une musique très chaleureuse qui collera parfaitement au coucher de Soleil que nous offre le site chaque année durant. Un beau moment qu’on attend avec impatience.

    – Boulevard des Airs –

    Eux aussi reviennent en force avec de nombreuses dates dans le coin (entre showcase toulousain, passage à Pause Guitare et Zénith Toulouse Métropole en prévision le 7 mars 2020). Ils apporteront toute la fraicheur dont les tarbais nous ont tant habitué depuis le début de leur formation en 2004 ! Cela me tarde, et je me dis que toi aussi !

    – Skip the Use –

    Quelques jours à peine après avoir appris l’annulation de leur concert au port Viguerie de Toulouse, on compte bien se rattraper en profitant de la fougue unique de Mat Bastard et de ses compagnons de scène. Cela devrait donner un electrochoc à Gignac, où une tornade va passer aux alentours de 22h15.

    – Franz Ferdinand –

    Si un jour on nous avait dit qu’on entendrait “Take me Out” en live au coeur du Lot, on le l’aurait probablement pas cru ! On ne vous fera pas l’affront de vous présenter les écossais de Franz Ferdinand, et on vous laisse comme nous réréréréecouter toute leur discographie en attendant un des moments forts de l’édition 2019.

    – L’Entourloop –

    Que serait l’Ecaussysteme sans le live electro de fin de soirée ? Emblématique, il sera cette année représenté le samedi par le duo l’Entourloop ; ils apporteront tout leur “Savoir faire” pour apporter une dernière dose d’énergie à Gignac, le temps d’un set bien agité.

    – UB40 –

    Red Red wiiiiinnneeee ! En résonance à la prog’ du Vendredi, le groupe plus que mythique UB40 va venir inonder de bonnes ondes le Lot entier avec leur musique emblématique. Coucher de soleil, allongé dans l’herbe, avec UB40 : le chill à son paroxysme.

    – HF Thiéfaine –

    Ce sera la seul touch de la chanson française cette année, mais pas des moindres. Avec son répertoire immense, ce grand monsieur viendra apporter une dose de poésie à un Dimanche finalement assez hétérogène. Entre Ub40 et Goran Bregovic, on espère en tout cas qu’il viendra acoompagnée de la fille du coupeur de joints.

    – Goran Bregovic –

    Très présent ces temps-ci sur la scène française, Goran Bregovic apportera une autre touche d’ailleurs avec sa musique festive, étonnante et singulière. Après son passage en 2015, il décide de revenir 4 ans plus tard pour refaire bouger le public à l’aide de son fidèle orchestre.

    – Shaka Ponk –

    Certainement l’un des meilleurs lives à voir ces temps-ci. Que ce soit aux Déferlantes ou au Zénith de Toulouse ; la folie qui envahit systématiquement le groupe au Gorille est tellement communicative que l’ambiance y est systématiquement fantastique. Frah, Samaha et la troupe vont venir pogoter, slamer et renverser Gignac, et vous n’êtes peut-être pas prêts.

    – Jewly –

    Difficile de passer après Shaka Ponk, mais la jeune Jewly, gagnante elle aussi du tremplin “Les Détours de l’Ecaussystème 2019” n’aura pas le choix. Néanmoins, c’est là l’occasion de nous faire découvrir son rock rebelle, mélangeant puissance et sensualité. Cela sent bon la bonne découverte, et viendra clore cette édition 2019.

    On vous avez bien dit que la programmation était remarquable. Maintenant, il ne reste plus qu’à vous motiver pour profiter du calme lotois et de l’ambiance de Gignac qui, une fois de plus, va se tranformer durant 3 jours en bastion festif et citoyen.

    Pour avoir plus d’infomations :

    . Le site Internet
    . Le Facebook / L’événement
    . L’Instagram
    . Le Twitter
    . La billetterie 

     

    Auteur : David Vacher
    Photos : L’Ecaussysteme

    Ecaussyst̬me Festival РJour 3 : Supr̻me NTM + Mat Bastard + Jimmy Cliff @ Gignac (Lot)

    Dimanche 29 Juillet – Déjà le dernier jour de ce très bon festival de l’Ecaussystème ! Fort heureusement, il nous reste de bons groupes à voir pour une soirée qui s’annonce éclectique.

    On commence avec beaucoup de retard qui a du fâcher les 7000 festivaliers de ce soir. En effet, Jimmy Cliff ayant rallongé ses balances, le site n’ouvrira qu’au alentours de 19h30-20h, laissant certains et certaines sous la chaleur depuis les 17h30 officiels. Cela ne gâchera pas la joie du public qui entrera sur le site en courant … vers le cashless, laissant le devant de la scène étonnamment désert tandis que Jimmy Cliff commence son concert. Il passera tous ces classiques avec en train et une bonne énergie ! Ne manquant de faire notamment la BO du Roi Lion, sa musique hyper rafraîchissante est parfaite pour entamer ce dernier soir, tandis que le soleil couchant donne à Gignac un air estival. Néanmoins, on trouvera le set un peu long, et la rythmique étant souvent similaire on se lasse un peu sur la durée, admettant néanmoins qu’en musique de fond pour profiter de la restauration locale, Jimmy Cliff semble parfait. Le set se finira aussi tranquillement qu’il a commencé, et nous amène tout doucement vers le  deuxième groupe.

     

    À chaque festival, sa claque : la nôtre est maintenant ! On avait déjà été incroyablement surpris aux Déferlantes lors du passage de NTM, et celui d’aujourd’hui à confirmer notre impression. Pourtant, le profil du show était différent : on avait trouvé Joey Star un peu en dessous et Kool Shen au top de sa forme. Aujourd’hui, ce-dernier était toujours bien présent, mais Le Jaguar a tout emporté sur son passage et a assuré le show à lui tout seul. Une inspiration monumentale, une présence scénique indéniable et une force de caractère qu’on lui connaît bien : voilà le mélange explosif qui a subjugué l’Eccausystème. Une grosse claque en somme, et un show qu’on vous conseille évidemment de voir un de ces jours, ça vaut vraiment le tour !

     

    Là encore, on ne devrait pas s’ennuyer. L’ex-chanteur de Skip the Use, le belge Mat Bastard, était en charge de passer après l’énorme performance de NTM, et il s’en est clairement bien sorti. Ramenant avec lui un personnage scénique qu’on lui connaît désormais, il a comme toujours associé engagement et humour dans un show … survitaminé. Sauts par ci, poses par là ; Mat Bastard était à l’image du reste de son groupe en pleine forme pour le plus grand plaisir des lotois. D’une reprise de Louise Attaque à “La jeunesse emmerde le front national” en passant par son irremplaçable Rosemary – entraînant le public à lever un beau doigt universel, on a eu une palette super riche de ce qu’ils peuvent faire. Rien à redire, si ce n’est que comme le précédent, ce concert est vraiment à faire à l’occasion rien que pour l’animation scénique.

     

    Avec un long voyage qui nous attend, on repart sur cette très belle note, qui vient souligner la super qualité de l’Ecaussysteme. Cette année encore, entre le site super agréable et la prog’ très attirante, le festival made in Gignac gagne en importance et une grande place aussi dans notre sélection des festivals à faire dans ce coin de la France. Il reste encore quelques questions qui se posent, entre le nombre et la nature des toilettes sur le site (c’est plus important qu’on ne le pense) ou encore la sélection des artistes.. Effectivement, malgré une affiche qui, personnellement, nous a plu ; on se demande encore si le mélange Rap/Reggae/Electro n’était pas un peu ambitieux quant à la différence des publics respectifs. Avec des chiffres d’audience tristement faible (environ 7000 par soirs, sur une jauge de 13000), la cohérence de la programmation est d’autant plus importante ; mais il nous tarde néanmoins de retrouver “l’Ecau” dès l’année prochaine.

    Photos : Antony Chardon

    Rédaction : David Vacher

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