Kalika

Dernier soir de cette édition 2023 (déjà) et on entame avec une artiste en pleine percée cette année. Présente sur un sacré paquet de festivals, Kalika a déboulé sans prévenir sur la scène pop avec une véritable proposition et un personnage atypique. Un mélange d’insolence, de sensibilité et de jeunesse qu’il nous tardait de voir sur scène.  ; et nous restons.. sceptiques. Le projet est cadré, la scéno est là, y’a un travail de présence scénique ; mais on a cette impression que tout cela est encore assez jeune. Des transitions hasardeuses et des moves trop peu naturels font qu’on a du mal à entrer dedans, tout en lui accordant un gros potentiel à venir. Une chouette découverte qu’on aimerait revoir dans quelques temps.


Pomme

 

On poursuit tranquillement cette dernière soirée (qui va néanmoins monter crescendo) avec le concert aussi doux qu’envoûtant de Pomme. On l’avait déjà vu au Bikini il y a quelques mois de cela, avec un rendu vraiment satisfaisant dû notammrent au côté chaleureux de la salle. On se demandait donc comment cela aller ressortir en festival, même si la scénographie champêtre de sa dernière tournée s’accorde parfaitement au festival lotois. Et, bien qu’on ne l’aurait pas vu plus tard (vu l’énergie des groupes qui arrivent), on a quand même bien apprécié ce petit moment paisible et qui jouera parfaitement son rôle d’amorce ce Dimanche.


Cali

On l’avait malheureusement manqué à Pause Guitare : voilà donc notre séance de rattrapage avec Cali qui avait eu de très bons échos après son concert dans le festival albigeois. On attendait donc avec impatience de pouvoir nous-mêmes confirmer l’opinion publique. Et c’est en effet un Cali ultra-impliqué qu’on retrouve sur scène, et plein d’une énergie qui fait du bien. Attitude positive et implication viennent répondre à la question “C’est quand le bonheur ?” tandis que Cali enchaîne les happenings :  montée des photographes sur scène, puis descente dans le public pour un slam audacieux. Le show en est donc ultra varié, et on doit bien avoué qu’on ne s’attendait pas du tout à ça du Perpignanais. Nous qui pensions qu’il finirait la première partie un peu calme de cette soirée, on dirait qu’il est plutôt de sa volonté d’entamer la suite qui s’annonce beaucoup plus énergique ! Parfait, deal confirmed. 

 


Dub Inc

On va pas se mentir : on attendait quand même ce concert là. Déjà car on sent qu’il est là bien à sa place dans la programmation de cette dernière soirée pour faire une délicate transition entre la douceur de la première partie et le côté festif qui arrive avec notamment l’Entourloop ou les Dropkick Murphys (qu’on attend aussi, évidemment). Avec une actualité plus que jamais dense (dont la sortie de leur dernier album, “Futur”, l’an dernier) ; les stéphanois vont vraiment être la confirmation de la soirée avec  un show vraiment complet. Mélange de tous les styles, alternance de dynamique et d’énergie, charisme physique et vocal d’Aurélien et Hakim : tout y était. Et le public ne s’y trompera pas car c’est tout le site qui est en feu malgré qu’une partie d’entre eux soient probablement plutôt venu pour voir Dropkick Murphys. Bref, c’est trop court mais ca fait un bien fou avant de poursuivre sur ce qui est, pour nous, la meilleure soirée du festival d’un point de vue programmation.

 


L’Entourloop

L'entourloop Ecaussysteme

On ne se quitte plus avec l’Entourloop, quelques semaines à peine après les avoir croisés aux Arts Sceniques de Lisle-sur-Tarn. Aucune suprise donc : on retrouve la bonne ambiance générale et le groove de leur setlist, bien qu’on est habitué à les voir en clôture de soirée plutôt qu’en amont du headliner. Mais ca passe parfaitement bien, et leur musique marche (sans trop de surprise) parfaitement aussi pour chauffer le public, et notamment celui – très réceptif – de Gignac ce soir. Ce n’est pas si évident de convaincre ce soir avec un public très très présent pour Dropkick, mais cela marche malgré tout et c’est tant mieux !

 


Dropkick Murphys

On finit en grandes pompes avec la tête d’affiche du festival ; et pour ne jamais les avoir vus jusqu’alors, j’étais impatiente de les voir. Après une ou deux bières pour être dans l’ambiance, c’est parti pour le show. Niveau scénique c’est un peu faiblard pour être honnête, mais la prestance monstrueuse de Ken Casey (normalement bassiste, mais chanteur remplaçant sur un bout de la tournée en l’absence d’Al Barr pour des raisons familiales) comble largement la scène de l’Ecaussysteme. Puis le style musical aide : l’énergie du punk et la rythmique celtique font un mélange absolument parfait pour donner les dernières onces d’énergie qu’il resterait aux festivalier.es qui se sont fait les 3 soirs. Aucune déception en vue, on attendra la fin du concert pour entamer notre trajet retour, ravis d’avoir entendu les incontournables I’m Shipping Up To Boston ou encore Rose Tattoo !

 

 

 

 

Rédaction – Mélanie

Photos : David Vacher