Category: Québec

Les Francos 2023 arrivent ! @ Montréal

Ce qu’on aime à Montréal, c’est le nombre de festivals extérieurs qui prennent possession de la ville pendant l’été : Festival de jazz, Nuits d’afrique, Juste pour rire, Osheaga, Ilesoniq, … Il y en a pour tous les gouts! Celui qui nous intéresse aujourd’hui est les Francos de Montréal, car la programmation de la section extérieure est enfin dévoilée lors d’une séance de présentation au Mtélus.

Et qui de mieux pour présenter ces concerts extérieurs que Maurin Auxéméry, directeur de la programmation. On sent sa passion lorsqu’il nous parle des spectacles à venir, avec une pléthore d’artistes québécois et d’ailleurs. On ouvrira ce festival avec FouKi qui se produira sur la scène Bell le 9 juin, mais d’autres grands noms seront aussi présents comme Loud (mon coup de coeur cette année), Coeur de pirate, Soolking, Les louanges et j’en passe! Si jamais vous vouliez des activités à faire ce mois de juin, ne cherchez plus et allez voir la programmation complète sur leur site ICI.

Auteur : Damien REVEILLON

Seven Lions @ Place Bell (Laval, Québec)

Un concert de DJs dans une arena, c’est une première pour moi! 18h30, la première partie commence avec OBLVYN, une DJ canadienne. La musique assez posée permet au premiers arrivés de s’installer tranquillement, trouver ses marques pour la soirée qui s’annonce électrique (pun intended). Le set est 100% instrumental, calme au début et s’oriente vers le Drum’n’Bass vers la fin.

L’avantage des soirées électro, c’est que le changement d’artiste est très rapide! Moins de deux minutes après la fin du set, on enchaine avec Gem & Tauri. Ce duo féminin originaire des États-Unis nous sert une musique à la croisée des chemins entre deep et progressive house, mais avec quelques accents Drum’n’Bass aussi. Le chant dans les morceaux est bon, à certains moments on a même droit à de bons drops pour repartir de plus belle, au plus grand plaisir des spectateurs.

Le parterre est rempli à plus de la moitié, et Andrew Bayer prend la suite. Style progressive house/dubstep, il tire aussi très bien des jeux de lumière et de l’écran géant pour animer la soirée. Un des points particuliers qui le démarque est que son set as commencé assez fort niveau rythme, mais qu’il monte quand même crescendo, ce qui donne vraiment une ambiance nightclub.

Le DJ change encore, pour la dernière ouverture de cette soirée. Le parterre est plein maintenant, et on retrouve une crowd similaire à ce qu’on aurait à ilesoniq. Des vêtements très colorés, les cheveux aussi, et beaucoup d’accessoires lumineux. Certains ont même des chaussures à LED ! ils font des envieux autour d’eux. Le public danse sur la musique de Jason Ross, avec des titres reconnaissables comme From ashes to love, ou encore Better than heaven. Jason nous donne aussi certains passages psytrance, de bons drops avec Drum’n’Bass. Il m’a même fait revenir 20 ans en arrière, avec un remix de Satisfaction de Benny Benassi!

Seven Lions arrive enfin, et la scène s’éclaire au complet pour la première fois de la soirée. Des sculptures à colonnades font penser à des ruines antiques, et une forêt de petites lampes donne un éclat à cette mise en scène. Worlds apart donne le ton, le parterre au complet danse, et dans les gradins aussi! On se croirait au picnik ou à ilesoniq tellement le public est similaire. L’ambiance est superbe, et monte encore d’un cran avec tout un jeu de faisceaux laser multicolore pendant After dark. On a même droit à une collaboration entre Seven Lions et Gem & Tauri, ainsi qu’une reprise de Depeche Mode. Un dernier rappel avec un remix de Rush over me et la soirée termine, annonçant une bonne saison des festivals à Montréal avec l’été qui s’en vient.

Auteur : Damien REVEILLON

Crédit photo: Seven Lions (Facebook)

Pour en savoir plus : OBLVYN (Spotify), Gem & Tauri (Spotify), Andrew Bayer (Spotify), Jason Ross (Spotify), Seven Lions (officiel), Seven Lions (Spotify), Seven Lions (Soundcloud)

Azulov @ The basement (Montréal)

En ce samedi 13 mai, je me dirige vers The Basement, une petite salle pour voir un artiste montréalais que je suis depuis quelques années, j’ai nommé Azulov ! Deux premières parties montréalaises ouvrent la soirée, ça s’annonce bien.

On commence la soirée avec des chansons en français, où Le grand Fil interprète plusieurs créations originales. Accompagné de sa guitare acoustique et d’un autre guitariste, il nous entraîne dans un univers assez doux et poétique illustré par des chansons comme Béatrice ou rivage pale, mais il est aussi capable de nous faire rire avec Débile, et même de nous faire tous chanter en chœur pendant l’interprétation de Emmenez-moi de Aznavour.

La soirée continue avec Kelly Elizabeth, qui est accompagnée de 4 autres musiciens. On a maintenant des chansons douces, voire quelques chansons d’amour. L’ambiance est beaucoup plus feutrée, avec même quelques chansons où Kelly est uniquement accompagnée de sa guitare acoustique. Quasiment toutes ses chansons sont des créations originales, dont Watercolour qui est disponible sur son Spotify.

Maintenant place à celui sans qui cette soirée n’aurait pas eu lieu! En l’honneur de son nouvel EP Zephyr, Azulov commence avec Cocoon et enchaine avec Swimming through milk. On sent une très grande aisance sur scène du chanteur principal Artiom, et les musiciens donnent tout ce qu’ils ont avec quelques solos improvisés du batteur et des guitaristes. Au départ un groupe orienté plutôt rock, on retrouve maintenant dans Sitting on a bench des sonorités jazz, blues et même un peu reggae. Le public applaudit, le jeu de lumière est bon, et la balance sonore est réglée d’une main de maître ce qui donne un bon spectacle et avec même quelques danses improvisées sur scène et chez les spectateurs. On a même droit à quelques surprises, avec le frère d’Artiom qui monte sur scène accompagné de sa guitare, et un rappel avec Sun. Hâte au prochain concert!

Auteur : Damien Reveillon

Photographe : Vanoue Photographie

Pour en savoir plus : Azulov (FB), Azulov (spotify), Azulov (IG), Kelly Elyzabeth (Spotify), Le grand Fil (FB)

Harakiri For The Sky @ L'Anti (Québec)

La formation autrichienne Harakiri For The Sky était de passage pour la première fois dans la Capitale du Métal, et ce, pour conclure leur toute première tournée nord-américaine, la Springtime Asylum Tour 2023. Ils étaient accompagnés de Ghost Bath et The Unreqvited.

En ouverture de la soirée, c’est devant une salle comble que s’est produit le groupe originaire d’Ottawa The Unreqvited. Étant peu loquaces dans leurs interactions avec la foule, ils livré la marchandise en ce qui a trait à meubler le temps leur étant attribué. N’ayant pas beaucoup étudié leur musique, à part seulement quelques écoutes de leur dernier opus, j’ai apprécié leur performance cependant de manière éparse. Premièrement, à cause de mon manque de connaissance de leur répertoire et ensuite par le fait de leurs compositions plus planantes et très homogènes. Ils ont la qualité d’être une formation sans compromis et qui semble être un trip de musiciens. Mais cette qualité en devient également un défaut quant à la pertinence de certains passages. Bref, ils ont un potentiel très intéressant mais ils devraient s’allier d’un producteur d’expérience qui pourrait leur apporter de la maturité dans l’écriture et les aider à couper dans le gras de certaines pièces. Une performance honnête et intime ouvrait la soirée.

Suivant immédiatement, Ghost Bath des États-Unis, n’ont pas gaspillé un moment sur scène, enchaînant les pièces les unes après les autres. Mariant Black Metal, Post-Black Metal, Shoegaze, Doom et même des breakdowns dignent du Hardcore, Ghost Bath ont donné un véritable uppercut dans l’Anti. J’ai rarement vu autant de têtes headbanger aussi fort autant dans la salle que sur la scène. Ce fut un set solide et très varié qui a rallié tous les métalleux de la place. Il commençait à faire pas mal chaud à la fin de leur présence qui fut digne d’une tête d’affiche. N’étant pas particulièrement fan de Ghost Bath non plus, je peux vous avancer que je ne manquerai pas leurs prochains passages dans la vieille capitale. Leur approche du Post-Black Metal, ou comme ils s’autoqualifient de Depressive Suicidal Black Metal (DSBM), a fait l’unanimité tant par leur présence scénique que le choix des pièces jouées. 

Finalement, pour la pièce de résistance, Harakiri For The Sky (HFTS), qui concluaient leur tournée avec un spectacle sold out, étaient en forme. Ce fut une déferlante de pièces toutes aussi électrisantes d’une rare violence. Les pièces de leur plus récente galette, Maere, sonnaient de manière accentuée et démontraient comment cette formation s’est forgée un éventail de titres qui, lors de perfomances live, sont hors de ce monde!
J’ai souhaité qu’ils jouent leur version de Mad World, l’une de mes pièces préférées de Tears For Fears qui a été utilisée comme trame de sortie dans la salle de spectacle après la perfomance de HFTS. Nonobstant ce choix délibéré de livrer plus de pièces originales, le setlist fut parsemé de pièces issues de tous leurs albums. Point fort de leur performance; I, Pallbearer qui était tout simplement sublime. 
Seul aspect de critique que j’aurais à formuler; le volume du micro du chanteur JJ qui n’était pas à la hauteur du reste des autres instruments. Toutefois, il n’y a aucun autre bémol à discuter après cette soirée bien remplie par ces trois formations.

Setlist: Heroin WaltzFuneral Dreams, Lungs Filled With Water, Fire, Walk With Me, I, Pallbearer, Sing for the Damage We’ve Done, Calling the Rain, Song to Say Goodbye.

La salle de l’Anti, qui je le rappelle une dernière fois, était à guichets fermés depuis plusieurs jours avant la date du sopectacle, est un format parfait pour ce genre de spectacle plus intime et où les groupes ont une proximité avec tout le public. La sono est parfaite et l’organisation toujours impeccable quand on sait que c’est à District 7 productions que l’on doit cette soirée. Pour en rajouter, le prix du billet était plus que raisonnable considérant la réputation de Harakiri For The Sky et Ghost Bath. Surtout en ce contexte où les prix des billets de spectacles sont devenus dérisoires. Merci à l’Anti, la boutique Exo shop et District 7 productions.

Photographe et journaliste: Michael Parent

Rhapsody of Fire @ Studio TD (Montréal)

La formation italienne Rhapsody Of Fire était finalement à Montréal pour reprendre leur tournée qui était initialement prévue en 2020. Pour l’occasion, ils étaient accompagnés des groupes Wind Rose, Seven Kingdoms et Uriel lors de leur passage au Studio TD

La formation locale Uriel arrive sur scène à 19h avec leur métal symphonique. Ils ont peu de place pour s’exécuter, mais cela ne semble pas trop les déranger. Étant le premier groupe de la soirée, ils ont eu quelques difficultés avec la balance de son qui accentuait trop les blastbeats de Gabriel Harvey au détriment de la voix de Gaia Guarda. Comme leur style musical s’agence parfaitement avec celui du groupe en être d’affiche et ils n’ont eu aucun problème à obtenir l’appui des amateurs présents en grand nombre. 

C’est maintenant le tour de la formation Seven Kingdoms de conquérir à nouveau les amateurs montréalais comme il y a quelques mois. Ils entament leur prestation avec les pièces Universal Terrestrial et Chasing The Mirage et les amateurs se manifestent immédiatement. On voit que les musiciens sont très heureux de jouer à nouveau devant les amateurs montréalais. On retrouve encore une fois de nombreuses peluches sur scène et Sabrina porte toujours ses pantoufles de cheeseburgers, car elle les trouve cool et cheesy! La foule élève leur réaction d’un cran au fur et à mesure que les chansons s’enchainent alors que leur prestation se termine avec l’enchainement des pièces Diamond Handed et In The Walls. 

La formation italienne Wind Rose était attendue de pied ferme par la foule montréalaise et cette dernière s’est déchainée dès leur première pièce Army Of Stone. Avec un style musical ressemblant à celui de Sabaton et Powerwolf, il est tout à fait normal de voir réaction positive des amateurs ainsi que l’énorme moshpit. On remarque rapidement que les musiciens sont très heureux de revenir à Montréal pour offrir aux amateurs leur puissante musique et nous raconter les histoires des nains et du monde de J.R.R. Tolkien. Les amateurs s’en sont donnés à cœur joie durant les titres Drunken Dwarves, Mine Mine Mine et Diggy Diggy Hole en fin de prestation. À voir la réaction des amateurs, on aurait pu facilement croire que Wind Rose était la tête d’affiche de la soirée tellement l’ambiance était survoltée. 

C’est finalement au tour de Rhapsody Of Fire d’arriver sur scène, mais on remarque immédiatement qu’Alex Staropoli est absent. Le chanteur Giacomo Voli intervient rapidement pour informer les amateurs qu’Alex a un problème de visa et ratera les premières dates de la tournée. Comme il fallait s’y attendre, la formation centre leur prestation sur leurs deux derniers albums avec quatre sélections provenant de chacun d’eux. Les musiciens sont très dynamiques, particulièrement le Giacomo et ce dernier interagit constamment avec les amateurs. C’est cependant lors de la pièce Unholy Warcry que la foule s’anime vraiment. Il existe une très bonne complicité entre Roberto De Micheli (guitariste) et Alessandro Sala à la basse et ses derniers apprécient pleinement la réaction des amateurs. Ces derniers ont eu la chance de se défouler lors de la mélodie endiablée de la pièce Rain Of Fury avant d’illuminer la salle avec leur téléphone pendant Un’ode Per L’eroe.  Il n’est cependant pas surprenant de voir que les amateurs attendaient les vieilles chansons et le groupe a finalement jouéDawn Of Victory avant de se retirer en coulisse.  Les musiciens n’ont même pas le temps de quitter la scène que la foule chante le traditionnel Olé, Olé, Olé en guise de rappel. Le groupe termine donc la soirée en force avec l’enchainement de Reign Of Terror, Wisdom Of The Kings et l’excellente Emerald Sword. 

Malgré cet excellent rappel, les amateurs en voulaient davantage, mais toute bonne chose à une fin. Cette soirée de power métal était attendue depuis longtemps et il faudra espérer qu’il ne faudra pas attendre aussi longtemps avant de revoir Rhapsody Of Fire.

Journaliste: Albert Lamoureux

Photographe: Thomas Courtois

The Menzingers @ Studio TD (Montréal)

Un excellent show aux allures de best-of. Si je me fie à l’atmosphère générale qui régnait mardi soir dans le Studio TD et aux quelques personnes à qui j’ai pu jaser dehors, on a eu exactement ce à quoi on s’attendait.

In Remission? Oui.

After the Party, Lookers? Oui.

Encore une majorité de la setlist dédiée à On the Impossible Past, même dix ans plus tard? Oui.

Si je cherchais des défauts, je pourrais bien dire que ça manquait de surprises, mais honnêtement, est-ce que c’est pour ça qu’on va voir ce genre de show punk-rock? Non.

Ça brassait, ça feedait, ça essayait de crowdsurf avec plus ou moins de succès.

C’était parfait.

Mais wow, ça a passé vite.

Je n’ai malheureusement pas pu assister à la plupart des premières parties et je dois bien avouer que ça a dû jouer sur mon ressenti (désolé A Wilhelm Scream, vous aurez votre review un jour), mais dans l’ensemble, j’ai le plaisir de constater que les gars de Scranton ont livré une solide performance à laquelle ont ne peut pas reprocher grand-chose.

Short & sweet.

Journaliste: Jérémie Picard

Crédit photo: The Menzingers

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