Category: Québec

Kamelot @ Theatre Beanfield (Montréal)

Kamelot revenait finalement à Montréal pour la promotion de leur dernier album paru plus tôt cette année. Ils étaient accompagnés de Battle Beast et de Xandria pour cette tournée nord-américaine et ils s’arrentaient au Théâtre Beanfield devant une salle pratiquement comble. 

On retrouve bon nombre d’amateurs dans la salle lorsque Xandria monte sur scène pour nous offrir leur musique symphonique. La chanteuse Ambre Vourvahise attire immédiatement l’attention avec sa puissante voix ainsi que son dynamisme. La formation captive la foule avec les nouvelles pièces You Will Never Be Our God, Ghosts et Reborn. Cette dernière fait particulièrement penser à la musique de Within Temptation. En plus d’être très charismatique, Ambre parle très bien en français et cela plait grandement aux amateurs montréalais. La formation en est seulement à leur troisième visite dans la métropole et cela est la première fois pour la majorité des musiciens, car il reste seulement Marco Heubaum comme membre original. À voir leur énorme sourire, on remarque qu’ils apprécient pleinement l’amour véhiculé par les amateurs. Ambre remercie la foule à plusieurs reprises avant de terminer leur courte prestation avec la pièce Valentine. À voir la réaction de la foule, il ne serait pas surprenant de revoir Xandria dans un avenir rapproché. 

Pour une troisième tournée consécutive, Battle Beast agit comme support direct à Kamelot et les amateurs ont très hâte de revoir la formation finlandaise.  Dès que le groupe commence leur prestation avec les titres Circus Of Doom et Straight To The Heart on voit rapidement les amateurs chanter avec Noora Louhimo. Cette dernière interagit constamment avec les amateurs tout au long de leur concert. L’atmosphère est tellement survolée que cela surprend le groupe, car cela ne ressemble pas à un concert d’un lundi soir, mais davantage à une fête lors d’un samedi. Au total, le groupe va jouer cinq titres de leur dernier album et ceux-ci seront bien espacés par des succès des deux albums précédents. Avec maintenant trois albums depuis leur séparation du guitariste Anton Kabanen, le groupe a maintenant assez de choix pour piger dans ces trois albums sans devoir aller plus loin dans leur discographie, ce qui va certainement en décevoir plusieurs qui aimaient entendre Black Ninja par exemple. Leur excellente prestation prend fin avec les pièces Eden, Master Of Illusion et King For A Day. Il n’est pas surprenant de voir les amateurs en demander plus, mais cela est tout le temps qui était alloué à la formation. Je crois que le temps est venu de voir Battle Beast comme groupe principal, il faudra voir si cela se produit lors de leur prochaine tournée ou non, mais cela devrait arriver prochainement. 

C’est maintenant le moment que les amateurs attendaient et ces derniers démontrent toute leur appréciation lorsque la bannière en fond de scène dévoile la pochette du dernier album de Kamelot. Avec un nouvel album à promouvoir, il est surprenant que le groupe entame leur prestation avec vieilles chansons, soit Veil Of Elysium et Rule The World. D’entrée de jeu, on peut apercevoir la nouvelle élève à l’école des chanteuses de Kamelot et c’est Melissa Bonny, la chanteuse du groupe Ad Infinitum qui est l’heureuse élue pour cette tournée. Le groupe joue finalement l’une des quatre nouvelles chansons de nouvel album, soit Opus Of The Night (Ghost Requiem) et la foule démontre beaucoup d’intérêt pour celle-ci. Sean Tibbetts est le musicien le plus dynamique sur scène et il se promène de long en large tout au long de la soirée. La voix de Tommy Karevik est toujours aussi puissante et son interaction avec la foule est encore une fois captivante. Il mentionne que le groupe aime particulièrement jouer dans la métropole, même si cela fait plusieurs années qu’ils ne sont pas venus ici. Il est surprenant de voir le groupe jouer trois chansons de leur album Haven, mais la foule aime tout simplement tout ce que le groupe leur offre. Elle sera cependant plus démonstrative lors de la pièce When The Lights Are Down. Thomas est encore une fois très intense à la guitare et il se rapproche de la foule à quelques reprises en allant sur une caisse installée dans l’espace de sécurité.  Le jeu de lumière est efficace et se marie parfaitement avec la musique, particulièrement sur la pièce Karma, la plus vieille sélection de la soirée. Les cellulaires illumineront le Théâtre Beanfield pour la pièce Song For Jolee juste avant qu’Alex Landenberg en mette plein la vue aux amateurs avec un excellent solo de batterie. March Of Mephisto est toujours la bienvenue dans un concert de Kamelot et elle est un incontournable selon moi. À voir la réaction des amateurs, je ne suis pas le seul à penser cela. Tommy ira lui aussi faire un tour dans l’espace de sécurité pour la pièce Forever avant de se retirer en coulisse. Le groupe reviendra rapidement pour terminer la soirée avec les pièces Phantom Divine (Shadow Empire), One More Flag In The Ground, Liar Liar (Wasteland Monarchy). Tommy revient avec un grand drapeau du Québec durant One More Flag In The Ground, au grand plaisir des amateurs.  

Kamelot offre une excellente performance encore une fois et ils n’en revenaient tout simplement pas d’avoir une telle foule un lundi soir, car eux aussi se croyaient vendredi ou samedi à voir l’enthousiasme des amateurs. 

Journaliste: Albert Lamoureux

Photographe: Alexandre Guay

Lost Frequencies + Dean Lewis + … @ Festival CIGALE 2023 (Québec)

Le Festival Cigale : musique, nourriture et plage à l’honneur pour sa deuxième édition

Le week-end dernier s’est tenu la deuxième édition du Festival Cigale, rassemblant des festivaliers de tous horizons pour une expérience unique. Avec un site trois fois plus grand que l’année précédente, l’événement a été un véritable succès. Fin mai, les 20 000 billets disponibles s’étaient vendus en un temps record.

Le concept de la combinaison « Musique + Bouffe + Plage » a une fois de plus charmé les festivaliers qui se sont installés sur le sable, équipés de leurs serviettes de plage, pour profiter du soleil tout en écoutant une programmation estivale avec des artistes tels que Lost Frequencies, Ziggy Alberts, James Bay et Dean Lewis.

La première journée a débuté avec Preston Pablo, originaire de Timmins en Ontario. L’artiste a su mettre l’ambiance avec ses titres « Flowers Need Rain» et «Thours Hours ». C’est ensuite au tour du collectif Busty and the Bass d’enflammer le public avec leur son parfait pour bouger sur la plage. Avec des solos de saxophone et de trompette, ainsi qu’un trio de chanteurs, l’ambiance était propice à la détente sur la plage.

Les festivaliers ont également pu participer à des activités comme un match de volley, se faire coiffer ou tailler la barbe, voire même se faire tatouer une jolie cigale par le studio. Tout est pensé pour passer une superbe journée.

Le Festival Cigale est aussi un événement qui rassemble les amis, mais également les familles. De nombreux parents sont venus avec leurs enfants pour profiter de la plage et faire découvrir aux plus jeunes les joies d’un festival.

Les spectacles s’enchaînent sans pause, avec les deux scènes côte à côte. Lydia Képinski a traversé la foule avant de rejoindre ses acolytes sur scène. Avec une prestation scénique bien menée et ses chansons un brin déjantées, la chanteuse a embarqué les festivaliers dans son univers.

Ziggy Alberts a également fait sensation en faisant chanter la foule avec lui, avant de recevoir une ovation gigantesque pour laquelle il a été surpris d’un tel élan d’amour.

Le groupe australien Hollow Coves a ensuite conquis le public avec leur petit accent et leurs chansons entraînantes, jouant plusieurs titres issus de leurs albums Wanderlust (2017) et Blessing (2021).

Changement de ton et d’énergie, X-Ambassadors prend la relève pour une performance pleine d’énergie contagieuse et sait, comme à leur habitude, faire danser les festivaliers sur leurs titres les plus connus.

Radio Radio a poursuivi la soirée avec leur rap mouvementé, entraînant la foule à chanter avec eux.

La soirée s’est terminée en apothéose avec l’arrivée de Lost Frequencies. La plage était bondée et le DJ français a su mettre l’ambiance en un claquement de doigt. La plage est devenue un gros party à aire ouverte avec les embruns du Saint Laurent pour rafraîchir la foule.

Le lendemain, malgré un ciel nuageux et prometteur d’averse, la Baie de Beauport a attiré une foule toujours aussi enthousiaste.

Les festivaliers ont été accueillis par une prestation de qualité de Maryline Léonard, qui a présenté son album complet, principalement composé de titres de reprises. La jeune artiste a également révélé être en train d’écrire son prochain album, suscitant l’excitation du public.

Jay Scott a ensuite pris la relève, attirant une foule encore plus dense sur la plage. L’artiste a su charmer son public avec son humour et ses discussions animées, interprétant notamment son titre « Copilote » pour clore sa performance au Festival Cigale. Avant cela, il a invité son ami Koriass pour interpréter en duo leur titre « Matusalem ».

L’Australie est toujours à l’honneur avec sa musique indie pop folk. La scène est maintenant occupée par Hein Cooper. Le public a été conquis par ses rythmes contagieux, et l’artiste a offert une ambiance détendue sur la plage. Hein Cooper a souligné l’importance de Montréal dans sa vie, ayant passé trois années dans la ville où il a composé son dernier album et rencontré l’amour de sa vie, avec qui il s’est récemment marié.

Matt Nathanson, avec 30 ans de carrière derrière lui, est l’un des auteurs-compositeurs les plus applaudis et attachants de la scène musicale actuelle. Il interprète des titres de son album le plus récent, avec entre autres « Sings His Sad Heart », et le single à succès « Used To » en passant par sa sombre interprétation de « River »de Joni Mitchell.

Bahamas, connu pour ses titres « Lost in the Light » extrait de son album Barchords avec plus de 3 milliards d’écoutes sur les plateformes de streaming, a confirmé son succès sur scène. Son dernier album, “Sad Hunk”, a été écouté plus de deux millions de fois dans les 48 heures qui ont suivi sa sortie.

 

La plage était bondée lorsque James Bay est entré en scène, pour le plus grand plaisir des festivaliers. Le Festival Cigale n’a pas lésiné sur la programmation pour sa deuxième édition, offrant une expérience musicale inoubliable.

Même sous une averse intense, la troupe Clay and Friends a su réchauffer la foule avec leur musique entraînante. Connu pour être de joyeux lurons sur scène, ils ont su faire oublier un instant la météo pluvieuse.

 

Pour clôturer le festival en beauté, Dean Lewis a fermé la marche avec un énorme succès. Originaire de Sydney en Australie, le chanteur et compositeur était attendu. Il a connu un succès retentissant dès la parution de son premier single «Waves », en 2016, qui a été certifié platine dans l’année suivant sa sortie. Il a joué ses gros succès comme « Waves » et « Be Alright ».

Le Festival Cigale est un événement à ne pas manquer pour tous les amateurs de musique, de nourriture et de plage. Rendez-vous l’année prochaine pour une troisième édition qui s’annonce déjà grandiose.

Auteure et Photographe : Sandra Léo Esteves

Martin Garrix + Above and Beyond + … Dimanche 13 Aout @ IleSoniq (Montréal)

Une nouvelle journée d’électro s’annonce, et heureusement le temps est de la partie! On apprenait malheureusement que Deadmau5 annulait sa présence au festival, suite au décès de son chat mythique Meowingtons, mais nous aurons quand même droit à un beau lineup : voici un recap des prestations de Lost Frequencies, Sullivan King B2B Wooli, above&beyond, Martin Garrix et le très attendu Voyd!

Lost Frequencies

Quelle découverte! Lost Frequencies, originaire de Belgique, nous accueillait d’un ‘Salut Montréal!’ amical. Bon, on a entendu un énième remix de Rumble ce week-end, mais son set en entier était génial. Du vrai deep house, dance electro comme on l’aime. Where Are You Now, Are You With Me, tout était du bonbon pour les oreilles. Dommage car c’était sa dernière apparition au Canada pour la période estivale mais on reste à l’affût pour de futures dates de spectacle dans notre métropole! On se console en regardant son set à Tomorrowland 2023 au main stage, c’est pas rien.

Above and Beyond

On ne présente plus ce trio britannique, qui commence a devenir un habitué de Montréal : place Bell en 2018, igloofest en 2019, et maintenant Ilesoniq!

Le rythme est bon, l’ambiance est là et les fans apprécient, mais j’avoue que j’attendais quelque chose d’un peu plus wow de leur part. Peut-être une trop grande attente de ma part! Par contre pour remercier leur public montréalais de toujours les supporter, ils ont fait monter une dizaine de fans sur le stage pour les dernières chansons de leur set, ce qui a fait monter d’un cran le niveau. Avec un dernier “Ilesoniq est magnifique”, leur set s’achève, mais pour ceux qui veulent continuer la soirée ou qui n’ont pas pu les voir, rendez-vous au New city gas pour latter party officiel!

Voyd

Peu d’artistes peuvent se vanter d’être programmés deux fois dans le même festival, et Voyd est l’un d’entre eux! Enfin pas tout à fait : Danny Howland plus connu sous le nom de SVDDEN DEATH a fait un B2B avec Eptic le samedi (voir notre article correspondant 😉), et il revient pour clore la journée du dimanche soir sous le label Voyd.

C’est donc une identité séparée qui nous est présentée ce soir, avec une musique beaucoup plus sombre et lourde, presque à ambiance de films d’horreur. Le style visuel n’est pas en reste, ajoutant à cette ambiance oppressante. Cela donne un environnement encore plus niche que le style original de SVDDEN DEATH, mais qui est malgré tout bien accueilli par le public. Pour une première au Canada, c’est réussi!

Martin Garrix

Artiste toujours en ascension depuis son hit Animals en 2013, Martin Garrix performait pour la toute première fois au festival Ile Soniq. Nous avions vu passer un set légendaire en B2B avec Alesso à Tomorrowland, donc on avait des attentes élevées! Sa dernière prestation à Montréal n’était pas plus tard qu’à la F1 au circuit Gilles-Villeneuve. Dès les premières notes d’introduction, un visuel soigné englobait toute la scène principale. On a eu droit à de la pyrotechnie dès sa montée en scène et tout au long de la soirée. C’était du gros calibre! Garrix sait enchaîner les hits Scared to Be Lonely, Summer Days, High On Life. Par contre toujours un peu avec la même recette; introduction, drop, moment plus calme, drop et on enchaîne. Malgré tout, les festivaliers étaient impatients d’en avoir plus et dansaient suivant les beats progressive house du DJ néerlandais. La prestation, et par conséquent le festival, s’est terminé sur une pluie de feux d’artifices, au plus grand bonheur des festivaliers (et des résidents de St-Lambert).

Journalistes: Laurie Goudreau + Damien Reveillon

Crédit photo: Evenko

 

The Chainsmokers + Afrojack + … Samedi 12 Aout @ IleSoniq (Montréal)

Le Parc Jean-Drapeau s’enflammait de nouveau pour la 8e édition d’Ile Soniq. Après quelques jours de turnover, le festival nous accueillait dans une ambiance plus technique, les scènes principales d’Osheaga ayant été converties en une seule scène centrale, où y était maintenant apposé de nombreux écrans LED. L’effet visuel allait être prometteur en soirée c’est certain!

Autant j’apprécie Ile Soniq pour sa variété d’artistes, je dois avouer que c’est souvent le ‘festival de la même toune’. Un artiste à Ile Soniq se démarque notamment pour son contenu audio original, mais aussi pour son contenu visuel. Les VJ présents font un excellent travail mais on sent qu’une touche supplémentaire est apportée lorsque les artistes développent leur propre contenu visuel. Le lineup du week-end était composé de grands noms, sans toutefois nous ‘mettre sur le cul’. Un grand nombre de B2B étaient prévus au courant du week-end, il manquait toutefois une représentation un peu plus électro dans le booking de cette année.

On l’attendait, avec de la pluie bien au rendez-vous, voici un topo sur les prestations de Claptone, Borgore, Afrojack, Adventure Club, Chris Lake, Svdden death, Alesso, Slander et la la tête d’affiche de la soirée The Chainsmokers!

Claptone

Un des pires ennemis d’un festival extérieur c’est la météo, mais le spectateurs qui restent sont souvent les plus passionnés, les plus crinqués. Cela se voit lors de la prestation de Claptone, qui réussit à faire danser son public malgré la pluie battante. Sa prestation reste somme toute assez classique avec un mélange de remix et de chansons propres à lui comme Heartbeat et cold heart, et utilisant a bon escient les écrans géants mis à sa disposition. Pour ceux qui voulait encore profiter de sa musique ont pu le voir au New City gGas le lendemain, et sans pluie cette fois!

Borgore B2B Level Up

Seulement 2 jours après la naissance de son enfant, Borgore était bel et bien présent à la scène Mirage. En b2b avec Level Up, que je connaissais moins, ils ont su monter l’énergie d’un cran. Borgore était plus passif derrière une Level Up énergique, et ses vieux hits étaient moins présents. Faute de cette collaboration entre les deux artistes? Mention spéciale aux illustrations et contenu visuel, assez weird mais qui a su ajouter une touche personnalisée à leur set.

Adventure Club

Toujours à la scène Mirage, ou on aurait pu la surnommer scène Drum n Bass pour la journée, Adventure Club succédait à Borgore. Nos montréalais préférés y sont allés de main forte pour leur set. On a même eu droit à de la pyrotechnie! Sur une note plus déconcertante, ou humoristique c’est selon, Adventure Club décide de mixer un bon classique québécois à leur style dubstep/electro house. Une bonne centaine de festivaliers de s’exclamer : ‘Esti d’caliss de tabarnak, esti d’caliss de viarge’.

Afrojack

Nous voici maintenant avec une pointure néerlandaise sur la scène principale. Afrojack est de retour après un passage en 2017 où je l’avais déjà vu, et je peux vous dire que c’est toujours aussi bon. Le rythme est bon, les musiques sont bonnes (avec un coup de cœur pour let me go), et les effets visuels sont bons! Bref, tout était bon, mise à par la pluie qui a fait fuir une partie du public. Avec peut-être moitié moins de spectateurs que ce que à quoi je m’attendais, j’espère que Afrojack n’a pas été trop déçu et qu’il reviendra à Montréal.

Chris Lake

Après avoir entendu beaucoup de recommandations pour Chris Lake, on s’est donc dirigé vers la scène Neon, plutôt house electro. Calme, en contrôle, le DJ et producteur anglais ouvrait son set avec Rumble. Nous avions pas mal entendu parler de son set B2B avec Fisher à Coachella cette année, maintenant au tour de Montréal d’en profiter! Il enchaînait ses hits un après l’autre, devant une foule comblée et qui en redemandait. Beggin’, Turn off the Lights, Deceiver, et TAKE IT OFF de Fisher qui semblait vraiment plaire aux festivaliers. Le soir même, il livrait une autre performance au After Party de l’Olympia. Ce fut personnellement le highlight de ma journée!

Svdden death B2B Eptic

Pour changer un peu de style, direction la scène mirage pour des sons un peu plus brutaux mais on combien appréciés de la scène Dubstep montréalaise. Cette collaboration belgo-californienne nous a livré une très bonne prestation, avec les rythmes lourds de svdden death associé au côté plus léger (façon de parler, on reste dans le Dubstep quand même!) de Eptic. La nuit tombée leur a permis d’utiliser au maximum les possibilités de la scène, avec des beaux visuels sur écrans géants, de la fumée et des jeux de lasers bien travaillés. Seul petit bémol, la pluie qui a rendu le sol glissant, ce qui a donné qu’un très timide wall of death lorsque demandé par svdden death.

The Chainsmokers

Ah The Chainsmokers! Le duo new-yorkais est en ascension constante depuis les dernières années. Ayant déjà performé à Ile Soniq en 2016, on les retrouvait finalement comme headliner cette année. Je trouve personnellement que leurs set sont décousus, intégrant des vieux hits pop/rock pour plaire aux festivaliers, sans toutefois avoir une ligne directrice claire. Il y avait également plusieurs zones mortes au niveau du son, ce qui créait une expérience un peu moins enveloppante. Un de leur atout est toutefois cette portion vocale live, mais on sent plutôt que l’un mix tandis que l’autre fait l’animation de foule. Ordinaire. D’autres étaient comblés et avec raison; Paris, Closer, Don’t Let Me Down, tous leurs hits y étaient. Somme toute, les festivaliers en ont eu pour leurs yeux et leurs oreilles.

Journalistes: Laurie Goudreau + Damien Reveillon

Crédit photo: Evenko

 

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