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Incoming: Animals As Leaders @ House Of Blues (Boston)

It’s official: Thorium has broken into the Boston music scene! The best part? Our very first live report will be of none other than progressive metal masters Animals As Leaders on March 3rd at House Of Blues Boston. They will be joined on stage by special guests After The Burial, Navene-K, Chon, and Formless as part of their North American tour in support of their upcoming album The Joy Of Motion. Can’t wait until March 25th to hear their new material? Then join Thorium in the pit!

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Check out the brand new track Tooth And Claw from their upcoming album HERE

Crédit photo: Animals As Leaders

Auteur : Sam Osseiran

The Faceless @ Foufounes Électriques (Montréal)

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07 juin 2013 – Les vendredis soirs, c’est aux Foufounes Électriques que ça se donne. Surtout quand il y a du death métal live au menu. Et encore plus quand le lineup de la soirée regroupe des bands comme Immortalist, The End Came First, Today I Caught The Plague (maintenant rendu simplement The Kindred), Rings Of Saturn, Within The Ruins et The Faceless, le tout orchestré par Extensive Enterprise. Rien de mieux qu’un tel show pour bien partir la fin de semaine!

La soirée a commencé avec Immortalist, un jeune band originaire de Kahnawake. Avec un batteur, un guitariste, un bassiste (avec une basse à 6 cordes, faut le dire!) et 2 chanteurs, l’expérience était assez spéciale. En effet, pendant que l’un chantait, l’autre avait l’occasion d’interagir non-verbalement avec la foule et d’ainsi inciter le gens à bouger un peu et à partir des pits. Bon, notons que le show était censé débuter à 18h00, ce qui fait que la salle était encore loin d’être à sa capacité maximale lors de leur set. On s’entend que ça limite donc ce qu’un chanteur peut faire pour stimuler la foule! Mais bon, malgré tout, ils se sont fort bien débrouillés. Pour les curieux, je vous invite à consulter leur page Facebook, ils ont uploadé une vidéo de leur performance de Corvus lors de la soirée.

Le deuxième band fut The End Came First. Après avoir performé le dernier show de leur carrière le 16 septembre dernier, les membres du band montréalais se sont réunis pour une performance spéciale et tout à fait unique en guise de première partie pour The Faceless vendredi. Bien entendu, la foule était ravie de les revoir sur scène une dernière fois ce soir-là, particulièrement ceux qui n’ont pas eu la chance de les voir avant l’annonce de leur dissolution. Bien que la salle ne fût toujours pas à sa pleine capacité, l’énergie se faisait bien sentir – autant au niveau du band que de la foule! Avec moins d’une demi-heure allouée sur le stage, ils en ont bien profité pour nous offrir un show explosif avant de quitter la scène pour de bon. Mais qui sait? Peut-être que ce show-là leur fera changer les idées… À surveiller!

La soirée s’est poursuivie avec Today I Caught The Plague. Bien que le band ait récemment affiché une annonce sur leur page Facebook comme quoi qu’ils changent de nom pour devenir The Kindred, ils ont bien spécifié que la tournée avec The Faceless sera la dernière sous leur nom initial. Il n’y a aucun changement dans leur lineup et supposément qu’il n’y aura pas de changement dans leur style musical non plus. Pourquoi alors prendre la peine de changer de nom? Je dois avouer que la raison m’échappe à ce jour. Bon, tant que la musique plaira toujours aux fans, c’est ça l’important! Effectivement, parlant des fans, ils semblaient bien s’être éclatés vendredi devant leur band préféré, considérant qu’il s’agissait de leur dernier show montréalais sous leur nom de baptême. Aux fans : gardez l’œil sur eux, semblerait-il qu’ils ont déjà fini l’enregistrement de leur premier album au nom de The Kindred! D’ici la fin de 2013, peut-être?

Ensuite, Rings Of Saturn. Les quatrièmes à monter sur scène, ce quintet de jeunes virtuoses était de nouveau de passage à Montréal pour ravir la horde de fans de death métal présente au cœur de notre métropole. Je dis de nouveau, car ils étaient ici il n’y a que 2 mois avec Suffocation et compagnie, et ce fut un show assez bien mémorable! (Allez lire le review si ce n’est pas déjà fait!) Les gars n’avaient que 25 minutes sur scène pour nous divertir et ils en ont profité à fond pour nous rocker avec un set bien mixte de tounes en provenance égale de leurs deux albums, Embryonic Anomaly (2010) et Dingir (2013). À titre indicatif, le présent texte constitue la troisième ou la quatrième fois que je fais un retour sur une de leurs performances lives et à chaque fois, je ne peux m’empêcher de commenter sur leur niveau de complexité musicale. Autant le premier que le deuxième album, ce band semble avoir forgé tout un nouveau style de death métal ultra-technique où les sweeps à la guitare (et même à la basse, vous le saurez!) prennent l’avant et constituent souvent la mélodie principale de leurs tounes. Du moins, c’était assez évidemment dans le cas de leur premier album; avec la parution du deuxième, ils ont eu le temps de devenir plus matures musicalement et, sans trop changer la recette de base, de nouveaux ingrédients ont été incorporés dans leur style. En ce qui concerne le temps qui leur était accordé sur scène, il était fort étonnant de voir à quel point on peut être efficace en moins d’une demi-heure! Avis aux trippeux de leur style aliencore : ils seront de retour pour une troisième fois cette année dans le cadre du Summer Slaughter Tour au mois d’août. Si vous avez manqué leurs deux dernières performances, assurez-vous au moins d’être présent lors de la troisième!

Le pénultième groupe à performer était nul autre que Within The Ruins. Il s’agissait d’un band que je ne connaissais que de nom avant leur set, mais en entendant les fans parler entre eux avec anticipation juste avant que le groupe prenne contrôle de la scène, semblait-il que j’allais être témoin d’un bon show. En plus, j’avais réussi à me dénicher un spot directement accoté sur le centre de la scène. Ça fait que dès que le band est arrivé pour partir leur set de 40 minutes, la foule derrière moi se déchaînait à fond alors que je me faisais rabattre contre le bord du stage sans répit. Sans aucun doute, l’énergie du crowd reflétait la qualité de la musique jouée – qui buchait tout autant. Conclusion : prêtez l’oreille à leur dernier album Elite paru en février dernier, ça pourrait bien vous intéresser aussi!

Enfin, le moment tant attendu était venu : The Faceless était enfin parmi nous. Avec leur dernier album Autotheism paru l’an dernier, le band compte présentement trois albums à leur actif. Assez impressionnant donc de voir plus d’un quart de million de fans sur Facebook et une salle débordante de métalleux aux Foufounes Électriques pour les accueillir! Ils ont parti le show avec la trilogie Autotheist Movement au complet, soit une toune de près de 18 minutes séparée en trois parties : Create, Emancipate et Deconsecrate. Le reste du set fut divisé assez également entre des chansons tirées du dernier album ainsi que de leur deuxième, soit Planetary Duality, un album que j’écoute encore régulièrement depuis que je l’ai acheté il y a plus de deux ans. En effet, il s’agit facilement d’un disque que je placerais dans mon top 5 d’albums de death métal de tous les temps. Côté technique, c’était déjà fort impressionnant de voir à quel point le band avait évolué depuis leur premier opus, Akeldama. Leur style semblait plus défini et concis, alors que l’album en tant que tel avait un même thème qui se suivait du début à la fin. En ajoutant une valeur de production élevée au mélange, Planetary Duality est vraiment l’élément déclencheur de leur succès à mon avis. Avec la barre si haute, je me disais qu’il serait assez difficile pour le groupe de se surpasser avec leur troisième album. Justement, malgré que ce soit un excellent album, Autotheism ne m’a pas accroché de la même manière que le disque précédent. Il est à noter toutefois que le band a subi énormément de changements entre ses deux dernières publications, dont la dissolution quasi-totale du groupe. En effet, aucun des membres actuels du groupe ne faisait partie du band lors de l’ère de Planetary Duality, mis à part le guitariste et fondateur du groupe, Michael Keene. Néanmoins, en considérant les nombreux obstacles qu’a dû franchir le quintet, Autotheism est assez kick-ass pareil!

Et le premier album, lui? Akeldama ne semblerait pas recevoir pas autant de love qu’il ne devrait. Quoique quelque peu cru par bouts, reste qu’il s’agit d’un excellent début. Assez dommage que le groupe ne s’y réfère que rarement lors de leurs prestations lives… à part pour les rappels! Justement, The Faceless avait terminé le set principal avec la toune Xenochrist avant de quitter la scène, mais la foule avait encore envie d’une petite dernière. C’est alors que le groupe était revenu pour nous divertir avec An Autopsy, la première toune du premier album. La toune parfaite pour terminer la soirée!

Auteur: Sam Osseiran

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Within The Ruins, The Faceless, Extensive Enterprise

Incoming: The Faceless @ Foufes (Montréal)

Les nouveaux joueurs émergents dans le monde du death metal ultra technique The Faceless seront de passage à la métropole le 7 juin prochain aux Foufounes Électriques pour continuer la promotion de leur dernier album Autotheism. Organisé par Extensive Enterprise, cette soirée vous arrachera assurément le visage, surtout en considérant qu’Immortalist, The End Came First, Today I Caught The Plague, Rings Of Saturn et Within The Ruins seront présents en première partie. Préparez-vous pour une soirée des plus brutales dans un pit de l’enfer, Thorium y sera!

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Crédit photo : Extensive Enterprise

Retrouvez l’événement Facebook ICI

Auteur : Sam Osseiran

Pain Of Salvation @ Cabaret du Mile-End (Montréal)

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8 Mai 2013 – L’épique soirée de métal progressif qui était prévue pour les fans de Pain Of Salvation le 8 mai dernier avait été déplacée des Foufounes Électriques au Cabaret du Mile-End, un changement qui me semblait plutôt pertinent considérant les bands présents ainsi que la foule ciblée. Une belle grande salle ornée de tables et de sièges a permis aux amateurs du progressif de s’asseoir confortablement avec une bière entre les mains et d’apprécier la qualité musicale exquise d’Imminent Sonic Destruction, Kingcrow, Heaven’s Cry et enfin Pain Of Salvation.

La formation américaine Imminent Sonic Destruction était la première à prendre possession de la scène. Créé par le chanteur / guitariste Tony Piccoli de Détroit, ce band avait clairement des influences de groupes classiques du même genre tels Genesis et King Crimson, mais ils incorporaient aussi des éléments un peu plus heavy dans le genre des albums plus récents de Dream Theater. Avec un seul album en leur nom, soit Recurring Themes, c’est un bon point de départ pour n’importe quel amateur du progressif désirant découvrir un nouveau groupe. Petit bonus : l’album est disponible en streaming sur leur page Facebook. Allez voir ça! Je vous propose d’ailleurs de commencer par la toune Monster.

Les prochains à embarquer sur la scène étaient nuls autres que les Italiens de Kingcrow. Je ne connaissais pas le band avant leur prestation, mais j’avais entendu de bons commentaires à leur égard – et avec raison! C’était effectivement le band qui m’avait le plus impressionné parmi les actes en première partie, notamment par leur complexité musicale, leurs échanges avec la foule et la qualité du son qui était méticuleusement perfectionnée lors du soundcheck. Le point le plus fort de leur set était sans doute leur interprétation de la toune In Crescendo, une chanson d’une durée de 11 minutes portant le même titre que leur dernier album paru en février dernier. À ne surtout pas manquer lors de leur prochain passage à Montréal!

Les derniers à nous divertir avant l’arrivée des têtes d’affiche étaient les Montréalais de Heaven’s Cry. Ils ont réussi à publier 2 albums entre 1996 et 2002 avant d’interrompre leur carrière en 2004, une pause qui fut accueillie avec discorde par la communauté du métal progressif. Après une pause de 7 ans, ils se sont réunis en 2011 afin d’offrir tout un redémarrage de leur musique à leurs fans. Depuis leur réunion, ils ont joué plusieurs shows, publié leur troisième opus Wheels Of Impermanence et même passé à la réédition de leur 2 premiers albums – et tout ça en rien qu’un an et demi! Avec un style qui réunit sans heurt les éléments clés du heavy metal avec tout ce que nous aimons des genres progressifs, leur musique s’apparente bien aux œuvres de Symphony X. Quant à leur performance, elle fut un succès sans faute et le public semblait ravi de les revoir sur scène. Le futur de ce band semble bien prometteur, en tout cas!

Les derniers à se présenter sur la scène du cabaret étaient, bien entendu, les Suédois de Pain Of Salvation. Après une assez longue période d’ajustement et de vérification de l’acoustique, notre patience avait enfin été récompensée par le chanteur / guitariste / fondateur du groupe, Daniel Gildenlöw, qui est apparu devant nous tout seul pour commencer l’interprétation de Road Salt. Sa voix phénoménale tel qu’entendue sur leurs divers albums était d’autant plus remarquable en concert et justifiait bien les nombreux prix qu’il a mérités pour sa tessiture. Il est d’ailleurs à noter qu’il était même très malade ce soir-là, tellement qu’ils ont dû annuler le concert à Québec la soirée précédente. Il nous racontait qu’il avait passé une nuit affreuse à bord de l’autobus et qu’il s’est réveillé le matin avec un oreiller et des draps complètement trempés par ses sueurs… Nous n’étions donc guère surpris de le voir sur scène avec deux bouteilles de Powerade et plusieurs gourdes d’eau le long du show! Malgré tout, sa présumée faiblesse ne paraissait aucunement pendant la soirée et son dévouement et sa motivation étaient grandement appréciés par ses nombreux fans réunis cette soirée-là – sans oublier les résidents de Québec qui étaient montés à Montréal pour les voir!

Le reste du show était marqué par un set fort diversifié, marqué par des favoris tels Softly She Cries, Linoleum, Diffidentia (Breaching The Core), Ashes et Stress. Parmi ces chansons, des problèmes techniques avec le clavier ont causé une petite interruption après la troisième toune… et, comme solution, le batteur nous a offert un solo de drums absolument débile en attendant que le claviériste résolve ses problèmes techniques! Notons aussi une reprise du classique Holy Diver de Dio, mais… en version smooth jazz! Cette interprétation bien unique d’une toune reconnue par tout bon fan du heavy metal était suivie d’une version acoustique assez spéciale de Spitfall. Vers la fin du show, la toune Disco Queen a su faire vibrer et sauter tous les fans sur le parterre devant la scène, qui fut suivi par Ending Theme. Enfin, le show fut conclu par l’épique The Perfect Element (ma toune préférée!) avant que le groupe ne libère la scène. Comme toujours après un show de ce calibre, la foule a continué à clamer le nom du band pendant quelques minutes afin de les faire revenir pour une toute dernière interprétation… et le dernier rappel n’était nul autre que No Way, la première toune du premier tome de la série d’albums Road Salt.

En considérant les bands en première partie, la salle, l’enthousiasme de la foule et la persévérance des têtes d’affiche malgré l’état de santé du chanteur, ce show figure facilement parmi les meilleurs shows que j’aie vus depuis assez longtemps. Ne les manquez surtout pas lors de leur prochain passage!

Auteur : Sam Osseiran

Photographe : Simran Dewan

Pour en savoir plus : Heaven’s Cry, Pain Of Salvation

Suffocation @ Club Soda (Montréal)

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27 Avril 2013 – Une épique soirée de death métal pur et dur a eu lieu le 27 avril dernier lorsque nous avons accueilli les légendes de Suffocation au Club Soda de Montréal, accompagnées des jeunes d’Adimiron et de Rings Of Saturn ainsi que les vétérans de Jungle Rot. Malheureusement, par contre, les colosses d’Exhumed n’ont pas pu faire partie du show à cause de difficultés aux douanes, fait désolant que nous a expliqué Frank Mullen de Suffocation pendant leur set… Mais bon, un samedi soir bien arrosée dans un pit détraqué à se faire saigner les oreilles à coup de death métal? Ce fut toute une pause d’étude des examens finaux, en tout cas!

Les premiers à mettre pied sur scène furent les jeunes d’Adimiron, ce jeune groupe de death métal en provenance de l’Italie qui rendait visite à la métropole pour la toute première fois. Avec trois albums à leur actif parus en 2004, 2009 et 2011, ils avaient certainement un répertoire assez large pour nous combler pendant les 30 premières minutes de la soirée! L’emphase était davantage sur leur dernier opus, K2, soit un album concept qui incorpore plus d’éléments de style progressif à leur musique, offrant par ce fait des tounes plus texturées que leurs œuvres précédentes. Si vous vous cherchez du nouveau, le dernier album du groupe serait un point de départ intéressant!

Les nouveaux joueurs dans le monde du technicaldeathmetalRings Of Saturn étaient les prochains à assumer le contrôle de la scène. Il s’agit d’un groupe que je suis d’assez près depuis que je les ai découverts il y a un an et demi et que j’avais donc extrêmement hâte de revoir en concert. Leur premier album, EmbryonicAnomaly (2010), a attiré l’attention de milliers d’amateurs de métal autour du monde et leur deuxième et plus récent opus, Dingir (2013), en vaut encore plus la peine. Il n’est donc pas surprenant de voir qu’avec ces deux albums dans leur répertoire, ils ont déjà plus de 86000 fans sur Facebook!

Pour en revenir maintenant au show, les gars de Rings Of Saturn ont complètement ébloui la foule avec leurs techniques de shredding (autant à la guitare qu’à la basse!) et les blast beats du drummer. Le chanteur quant à lui était parfaitement synchronisé avec ses confrères et savait très bien comment encourager la foule à partir des giga-pits. Pour les fans, soyez avisés qu’ils reviendront à Montréal le 7 juin prochain avec The Faceless ainsi que le 9 août dans le cadre du SummerSlaughter Tour. Ne les manquez pas!

Les troisièmes à nous divertir furent nuls autres que les membres de Jungle Rot. Avec leur septième album paru en mars dernier,TerrorRegime, ils ont joué un set d’une dizaine de tounes dont la moitié était tirée de cet album. Avec vigueur sur scène, ils ont blasté la foule avec leur death métal caractéristique évoquant des thèmes de guerres et des atrocités reliées aux combats militaires. Alors que les fans s’occupaient à se pousser et se repousser dans le pit, les gars de Jungle Rot ont joué des classiques tels Worst Case Scenario, Demon Souls et PsychoticCremation en plus des tounes du dernier album. Toujours bien d’entendre un band qui passe par son répertoire old-school pour plaire la foule!

Voilà alors que la fin de la soirée s’approchait. Les gars de Suffocation se sont enfin présentés devant leurs fans anxieux pour partir la soirée du bon pied… avec le classique Thrones Of Blood de leur album PiercedFromWithin datant de 1995! Ils nous ont ensuite ramené au présent avec As Grace Descends, un des clous de leur dernier opus Pinnacle Of Bedlam paru en février dernier. Poursuivant le show avec autant de classiques que de nouveautés, il n’y avait que joie et vigueur dans la foule. Parmi les métalleux dans le pit, certains se sont envolés en crowdsurfing, même qu’il y en a un qui est parvenu à monter sur la scène aux côtés du chanteur Frank Mullen… à deux reprises!

Vers la fin du show, Mullen a pris un instant pour parler à la foule de l’image et des intentions du groupe depuis le début de leur carrière jusqu’au moment présent. Il avait évoqué les rockers de MötleyCrüe, expliquant que leurs débuts étaient caractérisés par du cuir, des studs, des chaînes et des thèmes quasiment sataniques lors de l’ère de ShoutAt The Devil. Quelques années plus tard, Mullen nous avait expliqué à quel point il était déçu de voir ce qu’était devenu ce groupe qu’il respectait lorsqu’ils étaient alors rendus les icônes par excellence du hairmetal avec des gros cheveux et du maquillage dans la vidéo de Smokin’ In The Boys Room… La morale de son anecdote était que Suffocation ne changerait jamais son image pour plaire à une certaine audience particulière. Suffocation a toujours été et demeurera toujours un band de death métal ultra technique qui se présentera sur scène en jeans et t-shirt; il n’y aura jamais du flutiste ni de claviériste qui s’ajoutera au band pour qu’ils aient dans une nouvelle direction. En gros, death métal jusqu’à la fin. Et la foule était d’accord à 150%, tel qu’illustré par le chaos sonique émanant de la salle à la fin de son speech.

Suite à l’anecdote, le band a conclu leur set avec Cataclysmic Purification et MyDemise avant de quitter la scène. Bien entendu, une foule montréalaise n’est jamais satisfaite sans rappel et ce n’était que suite à la prestation du classique Infecting The Crypts que le show était réellement clos. S’il y a bien une toune qui peut mettre fin à une soirée incroyable de death métal, c’est bien celle-là!

Auteur : Sam Osseiran

Photographe : Paul Blondé (archives Thorium)

Pour en savoir plus : Suffocation, BCI

Steven Wilson @ Club Soda (Montréal)

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25 avril 2013 – Steven Wilson, synonyme de tout ce qui est rock progressif moderne, était de passage à Montréal le 25 avril dernier lors d’un show sold-out au Club Soda. Ce rocker légendaire est principalement reconnu pour sa direction du groupe Porcupine Tree, mais aussi pour ses rôles de cofondateur dans Blackfield et Storm Corrosion – et tout ceci sans compter ses nombreuses contributions aux quelques derniers albums du groupe suédoisOpeth! Cependant, depuis les dernières années, il a préféré se partir une carrière solo où il est déjà rendu à une discographie de trois albums : Insurgentes (2008), Grace For Drowning (2011) et le tout nouveau The Raven That Refused To Sing (And Other Stories) (2013). Or, lors de sa tournée nord-américaine, il n’était pas accompagné d’actes en première partie, lui permettant d’offrir aux foules un concert incroyable de deux heures et demie.

Le show a donc commencé avec Luminol, la première chanson du nouvel album, avec une mélodie à la guitare basse qui offre toute une dose de groove! Avec cette toune qui dure une douzaine de minutes, le band a bien profité de l’occasion pour mettre en valeur leur cohésion et leur synchronismeinégalés. D’ailleurs, ce point a été absolument remarquable pendant toute la durée du show; de l’avant de la scène, Wilson prévoyait d’un coup de doigt ou d’un hochement de tête furtif chaque note marquant le début d’une nouvelle mélodie des autres musiciens, tel un réel chef d’orchestre.

Wilson et sa bande ont poursuivi la première moitié du concert avec Drive Home, The Pin Drop et The HolyDrinker, tous tirés de The Raven, en plus de Postcardet Deform To Form A Star, cette fois-ci de Grace For Drowning. Après une brève pause, un rideau semi-opaque est descendu à l’avant de la scène sur lequel on a projeté une animation pour The Watchmaker, cette pièce de près de 12 minutes, marquant la cinquième œuvre tirée de Raven. Par la suite, le rideau a été retiré et on est remonté aux deux premiers albums avec Index, Insurgentes et HarmonyKorine. Convergeant tranquillement vers la fin de leur set principal, Wilson  a pris la parole au micro afin d’introduire la prochaine pièce. Basée sur l’histoire du tueur en série Dennis Rader (alias BTK pour Bind, Torture, Kill) Wilson nous a joué Raider II, une épique chanson de 23 minutes.

Il a conclu le set principal avec la chanson titre du dernier album,The Raven That Refused To Sing, accompagné de la vidéo de la toune en arrière-plan de la scène. Cette pièce raconte l’histoire d’un vieil homme mélancolique qui a perdu sa sœur dès un jeune âge. Or, avant sa mort, elle lui chantait des chansons pour le calmer dans ses pires moments d’anxiété pour le réconforter. Maintenant dans sa vieillesse, il côtoie un corbeau qui lui rend visite régulièrement dans son jardin, ce qu’il considère comme étant une certaine manifestation de l’âme de sa chère sœur. Il emprisonne donc l’oiseau et devient déterminé à le faire chanter, ce qu’il interpréterait comme la confirmation qu’il s’agit réellement de sa sœur qui est venue le chercher pour l’amener à l’au-delà. Toutefois, tant qu’il est en captivité, le corbeau refuse de chanter. Ce n’est que lorsque l’oiseau noir est enfin libéré que le vieil homme quitte lui aussi.

Voilà que nous en étions à la fin du set principal, mais nul show n’est réellement complet tant que nous n’avions pas entendu de rappel! Steven Wilson est réapparu sur scène et nous a expliqué que, malgré qu’il s’agisse d’un concert de son matériel solo, il a clarifié qu’aux débuts de Porcupine Tree, le band était essentiellement géré par lui sans aide d’autrui et que ça pouvait quasiment être considéré comme des albums au même titre que ses œuvres solo sous le nom de Steven Wilson… Et donc, à la grande joie de la foule, on a eu la chance d’écouter Radioactive Toy tiré du premier album de Porcupine Tree! Par la suite, il a réellement conclu le show avec un tout dernier rappel combinant une toune de chacun de ses deux premiers albums solo, soit la première moitié de Remainder The Black Dog (de Grace For Drowning) et la deuxième moitié de No TwilightWithin The Courts Of The Sun (d’Insurgentes).

En bref, ce fut un show fort mémorable ne combinant que les meilleures qualités d’une belle expérience de concert : un band qui joue en parfait synchronisme, un setlist bien diversifié avec quelques surprises et une foule complète offrant une atmosphère bien agréable. Si vous avez la chance d’assister à un prochain concert de Steven Wilson, n’hésitez surtout pas et achetez vos billets bien d’avance!

Auteur : Sam Osseiran

Photographe : Paul Blondé (archives Thorium)

Pour en savoir plus : Steven Wilson

 

Incoming: Pain Of Salvation @ Foufes (Montréal)

Les métalleux suédois de Pain Of Salvation seront de passage à la métropole le mercredi 8 mai aux Foufounes Électriques. Accompagnés de Heaven’s Cry, Kingcrow et Imminent Sonic Destruction, ce sera toute une soirée de métal progressif non-stop, gracieuseté d’Extensive Enterprise. On se revoit dans le pit!

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httpv://youtu.be/XZkb1YgA8c0

Crédit photo : Pain Of Salvation

Retrouvez l’événement Facebook ICI

Auteur : Sam Osseiran

 

Incoming: Steven Wilson @ Club Soda (Montréal)

Steven Wilson, le génie à l’avant du groupe britannique Porcupine Tree, sera de passage au Club Soda le 25 avril prochain. Soulignant la parution récente de son troisième album solo, The Raven That Refused To Sing (And Other Stories), ce concert fort prometteur organisé par Evenko vous enverra à travers une panoplie de paysages musicaux en passant par le rock progressif, le jazz fusion, le rock expérimental et l’alternatif. Définitivement à ne pas manquer!

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httpv://youtu.be/BClzBQmZZBc

Crédit photo : Paul Blondé, Thorium

Retrouvez l’événement sur la page d’Evenko ICI

Auteur : Sam Osseiran

Incoming: Suffocation @ Club Soda (Montréal)

Les maîtres du death métal brutal Suffocation seront de retour à la métropole le 27 avril prochain dans le cadre de la tournée Despise The World 2013. Accompagnés d’Exhumed, Jungle Rot, Rings Of Saturn et Adimiron, ce concert organisé par BCI saura plaire à tout fan de musique à faire saigner les oreilles! Thorium y sera, joignez-vous à nous dans le pit!

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httpv://youtu.be/i6nrglujp1U

Crédit photo : Suffocation

Retrouvez l’événement Facebook ICI

Auteur : Sam Osseiran

Incoming: Muse @ Centre Bell (Montréal)

Les rockers britanniques de Muse seront de retour au Centre Bell de Montréal les 23 et 24 avril prochains après trois longues années d’absence. Organisé par Evenko, ces concerts mettront en valeur le plus récent album du trio, The 2nd Law, qui diverge légèrement de leur style traditionnel afin d’incorporer certains éléments du dubstep. Néanmoins, l’exploration de territoires musicaux étrangers n’a pas semblé déranger leurs fans, puisque la majorité des billets pour les deux soirs sont déjà vendus. Dépêchez-vous pour acheter les vôtres!

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httpv://youtu.be/Ek0SgwWmF9w

Crédit photo : Muse

Retrouvez l’événement sur la page d’Evenko ICI

Auteur : Sam Osseiran

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