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Devin Townsend @ Petit Campus (Montréal)

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Le 2 novembre dernier, Devin Townsend et son charisme animal se sont produits sur la scène du Petit Campus, pour le plus grand plaisir des poilus de Montréal. Le très canadien “Hevy Devy” était accompagné sur scène par Tesseract, groupe britannique de Djent qui fascine l’auteur du présent texte. Même si les membres de Periphery, qui ont accompagné Townsend et Tesseract pendant une partie de la tournée, n’étaient pas là, le spectacle ne manqua pas pour autant de punch.

Il va sans dire que la scène plus intime du petit campus a beaucoup servi Townsend, qui prend un malin plaisir à entrer de très près en contact avec les spectateurs. On notera au passage qu’il semble beaucoup apprécier se faire flatter le crâne par des fans en délire. La masse serrée de métalleux, compactée par les grooves insidieux de Tesseract et les ambiances transportantes de Devin Townsend, semblait davantage unie et colmatée que dans un concert lambda, ce qui n’est pas peu dire.

Se frayer un chemin à travers cette joyeuse humanité bruyante, un beau défi pour les photographes de Thorium.

Auteur: Alexandre Luca

Photographes: Alexandre Luca & Paul Blondé

Matériel utilisé: D3s (Nikon), D300 (Nikon), 24/70mm, 70/200mmvr2, 70/200mmvr1

Pour en savoir plus: Devin Townsend, Tesseract, Today I Caught The Plague

Matt Costa @ Le National (Montréal)

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Le pimpant autochtone d’Huntigton Beach nous rendait visite ce lundi dans le vieil amphithéâtre du National. Issue d’une ville qui a vu naitre des légendes du Punk Rock comme The Offspring et Avenged Sevenfold, Matt Costa nous offre une approche beaucoup plus smooth de la culture californienne. À grands coups de banjo, de nostalgie hippie et d’amour du surf. Jeune protégé de Jack Johnson, Matt a aujourd’hui 4 albums à son actif et venait nous présenter ce soir là le plus récent fruit de son travail : Mobile Chateau. Mais le véritable climax du set aura lieu lors de la reprise de morceaux issues de son premier opus (Song We Sing) : Astair, Cold December et Sunshine.

Everest, directement en provenance de Los Angeles, a assuré une première partie solide et agréablement énergique. Everest fait parti de ces groupes sur lesquels il est difficile de mettre une étiquette et qui sont voué à gagner rapidement en popularité. À suivre donc.

Auteur: Paul Blondé

Matériel utilisé: D3s (Nikon), 24/70mm, 70/200mmvr2

Pour en savoir plus: Everest, Matt Costa

GWAR @ Théâtre Telus (Montréal)

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Quand le Trash Metal de GWAR passe en ville, les humains ne fuient plus. Au contraire, ils se déplacent en masse histoire de recevoir une mixture sucrée franchement dégueulasse en plein dans la gueule, le tout en t-shirt blanc sinon c’est moins marrant.

Ce soir-là les démons intergalactiques étaient précédés sur scène par le Punk rageur de The Casualties et le Melodic Death d’Infernaeon, tous les deux enchainant des prestations musclées avec des setlists classiques et deux reprises dignes d’être mentionnées : Creeping Death de Metallica et Blitzkrieg Bop de The Ramones. De son côté, GWAR a servi une prestation à sa sauce (haha!) avec un enchainement très conventionnel de leur répertoire musical. Rien de bien nouveau donc. Mais c’est vrai que c’est toujours aussi plaisant de voir le sang voler aux quatre coins de la salle dont  les murs avaient été entièrement plastifiés pour l’occasion.

Leçon de la soirée : GWAR est définitivement un de ces shows wtf à mettre sur votre bucket-list :)

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Auteur : Paul Blondé

Matériel utilisé: Nikon D3s, 24-70 mm, 70-200 mm VR II

Pour en savoir plus: GWAR, The Casualties, Infernaeon, Mobile Deathcamp

Bad Religion @ Metropolis (Montréal)

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Bad Religion appartient à ces monuments de l’industrie musicale. Une valeur sûre. Indestructible. Un peu comme tous ces produits non périssables : fiables et sans date d’expiration. Attaquant leur public avec la même férocité, année après année. Remplissant les salles et les coeurs. Si jamais vous n’avez pas encore eu l’occasion de les voir sur scène, vous avez vraiment manqué quelque chose!

Les piliers fondateurs du Punk Rock californien fêtaient dignement leurs 30 années de route ce vendredi 15 octobre dans la salle archicomble et sold-out du Métropolis. Les fidèles de la très sainte Église de Greg Graffin, toutes générations confondues, étaient rassemblés pour l’occasion. Un show sous le signe de la nostalgie, de l’ambiance festive et de la débauche d’énergie. En un mot : classique. Parce que oui, Bad Religion fait partit de ces groupes légendaires d’une autre époque qui continue attirer les foules malgré leur ancienneté et le fait qu’ils passent nous rendre visite environ tous les deux ans.

Avec un nouvel album à peine vieux de 2 semaines, The Dissident Man, les papis du punk sabrent cette soirée-là le champagne sur un 15e opus et une collaboration fructueuse de plus de 9 années avec le même line-up. Le public, lui, est gonflé à bloc et subit tant bien que mal des premières parties assez ordinaires. Ingurgitant de  la bière en quantités massives pour passez le temps. Attendant d’apercevoir les héros de la soirée. Do What You Want! Le message est clair, l’entrée en scène expéditive. Et le grand mosh pit du Metropolis se met en mouvement. Mais il n’est pas question de violence gratuite dans le plus pur style Death Metalcore. Non. Ici le fun prime avant tout et le parterre, rempli de joyeux punks complètement torchés pour l’occasion, évolue en un mouvement brownien des plus désordonné.

C’est sur une très bonne qualité de sonore que le groupe enchaine sa set-list vers une exploration de leur répertoire. We’re Only Gonna Die, Suffer, 21st Century et New Dark Ages. Tout y passe et personne n’est épargné. Les apôtres de la critique sociétaire se permettent même une petite plongée plutôt réussie dans le contenu de leur dernier bébé avec notamment les excellentes Avalon et The Devil in Stitches. De son côté, grand-père Graffin est en pleine forme et meuble les transitions en échangeant ses souvenirs de carrière avec son public. La recette est toujours la même et toujours aussi efficace. Cerise sur le gâteau, le band nous offre un rappel incluant les jouissives Infected et Sorrow. Une soirée parfaite!

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Auteur : Paul Blondé, paru dans l’édition hebdomadaire du PolyScope du 29 Octobre 2010

Matériel utilisé: Nikon D3s, 24-70 mm, 70-200 mm VR II

Pour en savoir plus: Bad Religion

Black Label Society @ Metropolis (Montréal)

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Biggest Motherfuckin’ badass of the Univers, voilà une entrée en matière qui convient parfaitement pour décrire Zakk Wylde, pilier consacré du Heavy Metal américain. Né Jeffrey Phillip Wielandt et sans doute une des seules choses positives que le New Jersey ai jamais produit, mis à part Bruce Springsteen, Zakk a tout fait et tout vu : guitariste émérite, pianiste, businessman, barman, producteur, … and so on. Bref, vous l’aurez compris, Zakk Wylde est une référence ultime et tous ceux qui ont manqué ce show peuvent dès maintenant s’en mordre les doigts.

Le viking au (grand) cœur de biker nous faisait ainsi l’honneur de sa présence jeudi passé dans la salle archi-comble du Métropolis. Et qui de mieux qualifié pour introduire ce monstre sacré qu’un guitariste qui le cite parmi ses plus grosses influences musicales? Un rôle qu’Alexi Laiho et ses amis de Children Of Bodom ont endossé à merveille pour nous offrir une prestation de Melodic Death de leur cru.  Le groupe enchaine rapidement et sans artifices une setlist conventionnelle dans laquelle on retrouvera notamment les excellents Downfall, Bodom Beach Terror et Angels Don’t Kill. On retiendra également la prestation convaincante façon Stoner Rock de Clutch en toute première partie du show, délivrant une performance énergique malheureusement peu suivie par la horde de berserkers massés dans la salle.

Dès son entrée sur le stage, Black Label Society prend instantanément possession de son public au son d’un très justifié The Beginning… At Last. Si le reste de cette soirée homérique appartient désormais à l’histoire, on en retiendra notamment l’exploration timide de leur très récent opus (Order of the Black) pour laisser la place à du contenu solide comme Suicide Messiah, Stillborn et le désormais classique In This River. Ça envoi du lourd et on en redemande. Alors BLS envoi Zakk seul au combat pour nous livrer un solo fleuve d’une bonne dizaine de minute à faire décrocher les mâchoires, le tout suivi par The Blessed Hellride à coup de deux guitare double neck avec Nick Catanese. L’évènement se conclura sur une absence de rappel malgré un public encore bien réchauffé, mais de toute façon qui en avait vraiment besoin? À la sortie de la salle, bikers ou pas, tous avaient la petite flamme de la grande famille BLS au fond des yeux.

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Auteur : Paul Blondé

Matériel utilisé: Nikon D3s, 24-70 mm, 70-200 mm VR II

Pour en savoir plus: Black Label Society, Zakk Wylde, Children of Bodom, Clutch

Black & Blue @ Palais des Congrès (Montréal)

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Pour célébrer en grandes pompes son 20e anniversaire, l’organisation du Black & Blue avait décidé de changer sa formule habituelle en incluant une salle Trance en plus de la traditionnelle salle House. Internationalement reconnu comme une des plus grande rencontre annuelle gay d’amérique du nord, le BnB a ainsi décidé d’ouvrir ses portes à un public toujours plus diversifié.

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L’opening de la salle Trance revenait au très talentueux montréalais Omar El Gamal, Dj résident du Circus Afterhours, dont vous pouvez télécharger sont set complet ici. Cette entrée en matière terminée, le booth a pu accueillir son 1er invité international de la soirée : le jeune TyDi, directement en provenance d’Australie et débordant d’énergie. Un enthousiasme qui s’est ressenti autant dans le système de son que dans sa présence scénique. Audrey Gallagher, complice de TyDi pour la production de You Walk Away et Calling, s’est jointe à la fête le temps d’une chanson pour performer Big Sky, un de ses plus gros succès mainstream. C’était ensuite au tour de Marco V de prendre les commandes du booth et de la foule pour nous offrir le set le mieux construit de la soirée. Il était accompagné au chant par Emma Hewitt, deuxième artiste australienne de la soirée, le temps de deux pistes : Waiting et Not Enough Time. Gareth Emery est passé nous rendre une visite de 3 heures le temps de nous présenter ses nouvelles compositions issue de son premier opus à peine vieux d’un mois. La troisième et dernière performance chantée de ce B&B était délivrée la jeune et talentueuse Montréalaise Sally Saifi, pour nous exécuter sa première production avec le Dj torontois Arnej, Free of You. Fila, du groupe égyptien Aly & Fila, nous a ensuite permis de revenir vers un son plus mélodique avant le final offert par Simon Patterson, achevant le dancefloor avec son banging Trance a 140bpm.

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Du côté House, nous avons la chance de rencontrer une série de Dj’s de renommée internationale incluant notamment Rosabel, Chus & Cebalos, Dj Paulette, Mark Anthony et Hernan Cattaneo. Les conflits d’horaire entre les deux salles nous ont empêchés de profiter pleinement de l’ambiance des lieux et d’apprécier la totalité des sets. Hernan Cattaneo, la légende qui a su nous transporter dans un voyage de musique progressive envoutante, reste la seule performance sur laquelle nous avons réussi à nous attarder. Et comme d’habitude, il a su sélectionner et construire un set qui sentait bon l’inspiration des pionniers de la musique électronique telle que John Digweed et Sasha. Côté déco et éclairage, la salle House était de bon gout. Sans toutefois être “overwhelming”. Un gros bonus pour l’écran de LED se trouvant par-dessus les DJs. Et finalement, côté performance live, un grand respect pour le show des Montréalais de la Blueprint Cru qui a su se classer second lors de la 5e édition de l’émission télévisée America’s Best Dance Crew.

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En résumé : on a vraiment hâte à l’an prochain :D

Auteurs : Paul Blondé, Michael Chidiac

Matériel : D3s (Nikon), D90 (Nikon), 24/70mm, 10.8mm, 70/200mm VR I, 50mm1.4, sb900, sb800

Pour en savoir plus : Tydi, Marco V, Gareth Emery, Aly & Fila, Simon Patterson, Chus & Ceballos, DJ Paulette, Mark Anthony

Infected Mushroom @ Red Lite (Montréal)

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La Trance psychédélique (Goa, pour les intimes) d’IM était à l’honneur au Red Lite dans la nuit de vendredi à samedi passé. La bande à Duvdev et Erez était clairement venue nous prouver qu’ils ont toujours de leur énergie légendaire à revendre, un pari remporté haut la main!

Au cours d’un set malade mentale d’un peu moins de deux heures, les Israéliens ont majoritairement exploré le contenu des derniers opus de leur répertoire. Exécutant efficacement des compos fleuves comme Becoming Insane, Killing Time et Special Place. On notera au passage une reprise jouissive et agréablement surprenante de Personnal Jesus (Depeche Mode).

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Photo: Paul Blondé, Michael Chidiac

Matériel : D3s (Nikon), 24-70 mm, 105 mm, 14-24 mm

Pour en savoir plus : Infected Mushroom, Benoit Vinet, Insomnia, Playground Productions

The Black Dahlia Murder @ Petit Campus (Montréal)

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The Black Dahlia Murder était de passage par le Café Campus lundi passé pour nous servir une bonne dose de leur Punk Metalcore à la sauce Melodic Death. Parce que “oui”, la bande à Trevor Strnad est comme ça, très difficile à catégoriser pour un rendu final très généreusement énergique qu’on labellisera tout simplement “Heavy Metal”.

Pour cette soirée de débauche de décibels, les petits gars de Detroit (Rock city!) ont réussi à nous pondre un show aussi intimiste que jouissivement débauché, le tout devant un public de fans boostés en mode headbanging. Un autre groupe à ajouter à ma liste de découvertes agréablement surprenantes de cette année.

Photo: Paul Blondé

Matériel : D300 (Nikon), 24-70 mm, 70-200 mm vr

Pour en savoir plus : Black Dahlia Murder, Goatwhore, Arkaik, Paroxysm

Josh Wink @ Piknic Electronik (Montréal)

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Le pionnier de la musique électronique, Josh Wink, était de passage cette semaine sur les pelouses et sous le ciel clément du parc Jean-Drapeau. Malgré la fraicheur de cette fin de septembre, le public s’était déplacé massivement pour cette avant-dernière édition annuelle du Piknic Electronik. Après une performance scénique audacieuse de X-Cube et John Juster (Sax), c’était au tour de la légende américaine de s’exécuter. Un exercice de style progressif qui s’est étalé sur plusieurs heures au cours desquels Josh Wink a réussi à passer au travers de la majeure partie de son répertoire récent.

Photo: Paul Blondé, Michael Chidiac

Matériel : D300 (Nikon), D90 (Nikon), 24-70 mm, fisheye lense, 70-200 mm vr1, sb-900

Pour en savoir plus: Josh Wink, Piknic Electronik

Comeback Kid @ Studio JPR (Montréal)

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Le punk hardcore de CBK était de passage samedi dernier par Montréal. Autant dire que la petite salle du Studio JPR a eu du mal à contenir toute la violence dégagée par la prestation énergique des gars de Winnipeg.

En tournée nord-américaine jusqu’à la fin du mois de décembre pour la promotion de leur dernier album, Symptoms + Cures, les Canadiens ont su relever haut la main le défi posé par le passage des Américains de Sick Of It All la semaine précédente. À savoir : fournir à leur tour un show mémorable, tout simplement.

Malgré un public initialement végétatif, la prestation musclée des New-Yorkais de Madball à permis de déclencher l’étincelle qui a enflammé le reste de la soirée. Circle-pit par-ci, moshing désordonné par-là … bref, un show de punk hardcore comme on les aime.  Le tout orchestré par un “nouveau”  Comeback Kid au sommet et sa forme.

Parce que oui, avec les évolutions récentes dans le band, dont un nouveau front-man et une approche différente de leur musique (voix plus dynamiques, travail approfondit sur la composition), on pouvait craindre l’engagement sur une direction artistique avec un son radicalement différent. Mais CBK a réussi à nous prouvé le contraire cette soirée-là avec une performance qui transpirait définitivement les éléments qui  ont fait leur renommé : vélocité, gang vocalssing alongs, et half-time bridges.

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Auteur : Paul Blondé

Matériel : D300 (Nikon), 24-70 mm

Pour en savoir plus : Comeback Kid, Madball, A Wilhelm Scream

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