Nuisible – Slaves And Snakes Critique d'album
Avant toute chose, je dois confesser à vous, chers lecteurs, que je suis terriblement blasé de tout ce qui est ou touche au Doom. Bien que depuis la récente résurgence de ce mouvement j’aille été enthousiasmé par cette fraîcheur je dois admettre que j’en ai soupé de cette formule. C’est probablement pourquoi les derniers albums traités dans cette colonne où on me permet d’émettre des opinions musicales sont soit très Brutaux, soit très Blacks Metal, soit très Death Metal. Ce qui nous amène à l’un des albums qui pourrait le mieux convenir à ces trois qualificatifs; Slaves & Snakes du groupe de Blackened Deathcore Français Nuisible. Leur musique est auto proclamée être inspirée de Darkthrone, Entombed, Kreator et j’ajouterais même de Discharge.
Ouvrant avec un bourdonnement rappelant la trame sonore du film de Stanley Kubrick The Shining, Slaves & Snakes s’avère malsain comme du vieux Mayhem de l’époque Deathcrush avec des riffs brutaux et une batterie qui excelle à mettre l’emphase où il le faut. On est loin de faire dans la dentelle ici et c’est un album de défoulement bien senti. Les premières pièces tels Slaves…, And Snakes et Evil Still sont dans un concept qui se tient jusqu’à l’Interlude.
Ensuite, on sort davantage des conventions du Deathcore et on visite des lieux peu communs qui peuvent s’apparenter de près ou de loin aux grandes pointures telles que Natvre’s issus de la Grèce, Noise Trail Immersion, Converge, et King Apathy. Toutefois, ce second acte manque un peu de souffle et d’inspiration et on semble se répéter malgré un vif désir de faire cheminer leur concept.
Bref, Nuisible ne sont pas là pour rigoler mais bien pour nous en mettre plein la gueule. Ils le font de manière convaincante et adhèrent à une attitude nihiliste tel que les pionniers du Black Metal ont su en imprégner leur musique tout en apportant un Deathcore / Metalcore lourd et inquiétant.
Note: 7 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Deadlight Entertainment | Terrain Vague
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 21 Septembre 2018
Auteur : Michaël Parent | Facebook
Scorched – Ecliptic Butchery Critique d'album
Cette bande du Delaware aux États-Unis, connue sous le sobriquet Scorched, semble tout droit sortie d’un film d’horreur de série B des années 1980 et, en plus de ça, ils font du Death Metal sans prétention. Dans le genre, il y avait beaucoup d’attentes entourant la sortie de cet album. Dans les dernières années, des groupes comme Gatecreeper et Acephalix ont su redorer le blason du Old-School Death Metal tout en y incorporant des sons et des productions dignes de leurs contemporains. Voyons si Scorched avec Ecliptic Butchery a saura s’accrocher pour nous revenir avec plusieurs chapitres tel Michael Myers.
On est dans des territoires connus qui ont été défrichés par les classiques tels que Bolt Thrower, Autopsy et Morbid Angel. Bref, Scorched ne forgent rien de bien innovateur mais sont dans un créneau fort intéressant qui revitalise un son déjà bien établit.
Avec neuf pistes de durées raisonnables, Ecliptic Butchery est succinct et direct comme un classique de l’horreur.
En fait, le son de Scorched est très proche de celui d’Acephalix mentionné précédemment. Ces derniers avaient eu de bonnes critiques pour leur plus récent opus paru en 2017 sous le titre de Decreation. Dans le cas d’Ecliptic Butchery, on pourrait y aller avec autant de d’éloges car on ressent que l’essence primitive du Death Metal est préservée et cette musique, bien qu’un peu rétro, reste aussi efficace et maligne.
Note: 6 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: 20 Buck Spin
Sites Web: Bandcamp
Date de parution: 28 septembre 2018
Auteur : Michaël Parent | Facebook
Helrunar – Vanitas Vanitatvm Critique d'album
La bonne vieille seconde vague de Black Metal, a-t ’elle encore besoin de présentation avec sa dose de drames, d’horreurs et de blasphèmes? Pour ceux qui répondront oui à cette question je vous invite à faire une recherche Google et/ou Wikipedia pour vous aiguiller. Bref, stylistiquement parlant, beaucoup de groupes ont tenté de copier et de saisir l’essence même de cette vague qui est le fruit de plusieurs facteurs dont un DIY extrême et le dégoût de la musique commerciale. Un peu comme à l’instar du Grunge sur la côte Ouest des États-Unis qui par malheur fut souillée par l’appât du gain de trop de ses groupes. Plusieurs parallèles seraient à faire entre le Grunge et le Black Metal toutefois cet essai ne sera accompli dans cette critique. Retournons en Europe, plus précisément en Allemagne, où Helrunar sévit de sa musique à saveur Black Metal.
Avec la galette Vanitas Vanitatvm, on s’attaque à bien plus qu’à l’étiquette Black Metal orthodoxe. Évidemment, VV contient des passages de blastbeats, des guitares criant des tremolos et des chants criards. La production sonne bien et on s’éloigne du lo-fi associé à la seconde vague du Black Metal. Tellement, qu’avec l’accent et certains passages plus industriels on croirait entendre Rammstein avec un vrai edge. Les passages parlés d’une voix basse dans la langue de Goethe donnent des frissons et apportent une dimension quasi expérimentale à la musique.
La pièce Lotophagoi représente tout ce qui fonctionne avec Marduk encore aujourd’hui. On tombe dans le pur Expérimental avec Nachzehrer et la finale Der Tag an dem das Meer seine Toten freigibt. Tandis que la pièce titre, Vanitas Vanitatvm est telle une intermission avec sa guitare acoustique qui laisse lentement place aux tremolos arides.
On est satisfait de l’ensemble de l’album et il ne réside pas de frustrations à son écoute. Néanmoins, un peu d’édition pour couper dans le surplus aurait certainement rendu cet album encore plus efficace avec une durée un temps soit plus raisonnable. Malgré tout, on apprécie les moments agressifs autant que les moments plus introspectifs. Ces derniers auraient pu être plus concis et de cette manière leur présence aurait eu plus d’efficacité. Vanitas Vanitatvm est un bon album sans en être un excellent de Black Metal contemporain.
Note: 7 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Prophecy Productions
Sites Web: Bandcamp
Date de parution: 28 septembre 2018
Auteur : Michaël Parent | Facebook
Allfather – And All Will Be Desolation Critique d'album
Parfois, on peut se tromper et revenir sur des notions que nous croyons acquises et sur lesquelles nous n’aurions pas osé se remettre en question. Récemment, j’ai pu en faire l’expérience avec le tout nouvel opus de Allfather du Royaume-Uni. Œuvrant dans le créneau musical qu’est le Metalcore, genre que je croyais plus que dépassé lors de la montée en popularité de Avenged Sevenfold qui rendit le genre si dénué de saveur qu’il était impossible que le genre ne produise rien d’intéressant. Bref, en écoutant And All Will Be Desolation, Allfather me rappela comment le Métal peut encore être dangereux et joué de manière « dans ta face ». Bref, j’en ai eu pour mon argent comme on dit au Québec!
Tout d’abord, il est impossible de ne pas parler des riffs juteux et satisfaisants de AAWBD. La pièce Black Triangle et la pièce Lord Betrayer sont des exemples de Metalcore mélodique exécuté par des maîtres dans leur genre. Ensuite, la pièce By Sword, By Famine, By Plague est langoureuse et possède des riffs Doom pesants et inconfortables à la Eyehategod ou à la Today Is The Day. Ce mélange d’éléments mélodiques, pesants et Doom donne à AAWBD un angle très contemporain sans toutefois faire l’effet péjoratif d’être en vogue.
C’est impossible de ne pas headbanger durant l’écoute de AAWBD et il faut le faire avec le volume très élevé car la qualité du mixage est faible et compresse beaucoup le son lourd d’Allfather. C’est, en revanche, le seul élément faible de toute cette galette.
And All Will Be Desolation est un excellent album de Metalcore, et ce, dans un genre qui, je croyais, s’était essoufflé depuis plus d’une décennie. On le voit avec le plus récent disque de Converge ainsi qu’avec cette offrande de Allfather que ce genre n’est plus aussi populaire qu’il l’a toutefois déjà été. Cependant, il reste des musiciens talentueux dans ce créneau; Allfather, croyez-moi, en fait partie. C’est donc avec plaisir que j’avoue m’être trompé sur un préjugé que je m’étais fait sur un genre musical.
Note: 8.5 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Rotting Throne Records
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 7 Septembre 2018
Auteur : Michaël Parent | Facebook
Soen @ Salle Multi (Québec)
Hier soir à la Salle Multi de la Ville de Québec, une grande pointure du Métal progressif faisait sa première apparition au Canada; le supergroupe Soen composé entre autres de Martin Lopez (ex-Opeth, ex-Amon Amarth) à la batterie et de Joel Ekelöf (ex-Willowtree) à la voix ainsi que de Stefan Stenberg à la basse, de Marcus Jidell à la guitare et de Lars Ahlund en tant que multi instrumentaliste.
Hillward
Pour réchauffer la salle, le groupe de Québec Hillward a été apprécié des amateurs de Prog métal avec une performance honnête rappelant en style les géants de Dream Theater avec plus de pesanteur et de moins de fioritures de virtuoses. La sonorisation souffrait toutefois d’inconstance et cela s’est fait sentir dans la retenue de la foule qui pourtant semblait très disposée.
À noter, si comme l’auteur de ces lignes vous êtes arrivés tard à cause d’une autoroute fermé sur votre chemin, Hillward seront sur les planches de L’Anti Bar dans quelques jours pour lancer leur nouvel album System.
Soen
Sans tarder, l’acte principal de la soirée, la bande de Soen, s’est présentée sur scène sous les applaudissements et les encouragements de la salle peu remplie mais dédiée. Le membres de Soen semblent en pleine forme, tel que Ekelöf le mentionne d’entrée, il se disent privilégiés d’être sur scène dans la Capitale-nationale.
Le setlist est bien dosé et on retrouve autant des pièces des albums Cognition, Tellurian que de Lykaia, soit de la discographie complète du groupe. On sent que le choix des pièces est une balance de moments autant plus payants avec des passages rythmiques entrainants que de passages planants dont la pièce qui clôt le concert, Lucidity. Cette dernière est une héritière de la sonorité, ou comme j’aime l’appeler la phase, Pink Floyd de Soen avec Lykaia. Pour être honnête, le setlist ne contient aucune surprise car il semble être le même depuis le début de la tournée de Lykaia. Cela ne nuit en rien à la qualité de la livraison de ces morceaux ainsi de mon appréciation de ceux-ci.
Pour ce qui est des éléments négatifs de cette critique, il y a la qualité du son semble toujours inégale dans cette salle et qui semble donner pas mal de fil à retordre aux techniciens de la sonorisation, et ce, autant pour la présence de Hillward que pour Soen. Ensuite, il me semble que la scène était trop étroite tant les instruments y étaient entassés. Par exemple, j’aimerais mentionner qu’à deux reprises on a vu la cymbale Chinese de Lopez tomber sur le sol, et ce, sans compter les fois que les Larsen se sont retrouvés par terre.
Par chance, ces anicroches n’ont en rien assombrit les moments forts qu’ont été les pièces Jinn, Pluton et Tabula Rasa pour ne nommer que celles-ci. Paré à cela, la prestation de tous les musiciens et plus précisément, celle de Matin Lopez à la batterie, est l’une des performances grandioses que j’ai pu constater.
Finalement, c’est une soirée mémorable que nous offre Soen qui à son premier passage a déjà marqué ses fans. Je compare ce premier passage à la première prestation de Porcupine Tree à la Salle Albert-Rousseau qui avait charmé tout le public sur place sans exception. Pour ce qui est de Soen, certains se souviendront de la performance vocale inspirée de Joel Ekelöf qui dédia son spectacle à son fils né seulement trente heures avant le spectacle. Tandis que d’autres seront marqués par la virtuosité de Martin Lopez derrière les peaux. Je n’ai qu’une chose à rajouter; à la prochaine Soen!
Setlist : Canvas, Sectarian, Savia, Sister, Pluton, The Words, Opal, Kuraman, Jinn, Fraccions, Tabula Rasa, Lucidity.
Auteur : Michaël Parent | Facebook
Photographies : Sandra Esteves
Infernal Coil – Within A World Forgotten Critique d'album
Pour ce qui est du Death Metal, c’est un peu comme pour la poutine; peu importe comment on réinterprète la recette, la présentation classique demeure toujours aussi efficace. Cela peut relever de la nostalgie à certains égards, mais l’interprétation de Infernal Coil est digne de la dissonance de Gorguts, la technicalité de Dying Fetus et les structures d’Incantation. Bref, ce duo de l’Idaho réinterprète la recette originale du Death Metal tout en y apposant sa signature bien à lui. Avec leur premier album, Within A World Forgotten, Infernal Coil s’insurgent dans la scène Death Metal pour y laisser leur empreinte.
Avec un mur de Blast Beats qui sature complètement le mixe, les pièces de WAWF se succèdent avec des éléments d’atmosphère insécurisants et des riffs tels des scies à chaînes assourdissantes. L’assaut se prépare avec Wounds Never Close qui à moins de deux minutes met la table pour les 36 prochaines minutes. Ensuite, Continuum Cruciatus et Crusher of The Seed sont de véritables bulldozers et pourraient anéantir toute forme de vie sur leur passage.
Cela nous mène à la pièce 49 Suns qui est hallucinante de sonorités, autant dans l’agression rapide que dans la lenteur des éléments Doom et des guitares acoustiques. On pourrait se croire dans un album de Funeral Doom ou de Noise Rock. Cette pièce centrale se veut une espèce de trou Normand qui vient adoucir les textures et les sonorités tout en préparant pour les trois dernières pièces de l’album.
La production a un son organique mais tend vraiment vers le mur de brique et on discerne la batterie en avant plan et le reste semble se perdre un peu dans une masse où guitare, basse et voix sont en même plan. Il serait comme dans plusieurs cas, très intéressant de pouvoir faire une comparaison avec le mixe numérique et le mixe sur disque vinyle. (Avis aux promoteurs, on aime les cadeaux qui tournent en 33 1/3 et sommes disposés à faire des critiques pour ce format plus précisément).
Finalement, cette offrande Death Metal se hisse parmi les opus qui rendent justice au genre tout en insérant des éléments hors des dogmes établis. Encore une fois, Profound Lore nous proposent une offrande digne de ce nom et gâtent nos oreilles. Infernal Coil seront notamment de passage dans la Belle Province à Montréal en première partie de Sumac le 5 septembre au Bar le Ritz PDB.
Note: 9 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Profound Lore Records
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 14 septembre 2018
Auteur : Michaël Parent | Facebook
Replicant – Negative Life Album
Depuis des lunes, le Métal était un genre qui se voulait réfractaire à toute courbette devant l’émergence de nouveaux courants musicaux autre que ceux de l’undergound. C’est en partie ce pourquoi plusieurs genres sont exécutés pratiquement de la même manière que lors de leur création dans la fameuse décennie des années 1980 qui façonna en grande partie le Métal actuel. Toutefois, la démocratisation du Web et l’accessibilité à une panoplie infinie de groupes de toutes les origines a permis de faire percer des groupes et des sous-genres de manière que le tape trading n’aurait jamais été en mesure de proliférer.
Dans un même ordre d’idées, si vous avez suivi la parade de l’évolution de l’accessibilité des bières de microbrasserie, vous vous rendez compte que désormais les maitres brasseurs, jadis obscurs et seulement disponibles dans certaines accommodations spécialisées, ornent des sections dans la plupart des supermarchés. Voyez ce que j’entends avec une démocratisation de tout?
Bref, le sujet de cette chronique est l’album Negative Life du groupe Death metal New-Jerseyen Replicant, ce mot est effectivement une référence à Blade Runner et Blade Runner 2049. On entend ici par Death metal du Technical Death Metal pas si loin de Death avec en moins l’élément mélodique de ces légendes.
Les changements de tons et de rythmes sont constants et élément que j’admire beaucoup chez un groupe de Death Metal est l’audace à approcher des passages plus lents mais tout aussi pesants. En fait, les moments plus lents peuvent sonner comme du Hardcore fin 1990 début 2000. Plus particulièrement à Coalesce qui laissa sa marque en tant que pionniers du Mathcore avec une maitrise de leur genre qui alliait autant la lourdeur à l’exécution précise. De plus, les voix de Michael Gonçalves rappellent ceux de Sean Ingram.
Les guitares de Peter Lloyd sont précises et imposent les changements de tempos en passant du Technical Death metal, au Mathcore jusqu’au Death Metal. Tout comme la section rythmique de Matthew Thompson qui ne se contente pas de nous servir que des sempiternels blast beats. En fait, ce trio a produit un album ficelé très serré et ils particulièrement en symbiose lors des passages les plus techniques. On croirait entendre la maitrise de Gorguts avec le souffle de jeunesse d’une formation toute fraîche. Juste à faire l’écoute de la pièce ultime Vessel Of Iniquity de plus de huit minutes ou de la pièce instrumentale Selfish Universe qui démontre toute la profondeur musicale de ce groupe.
Bien que le mélange des courants et de leur imprégnation dans la mouvance du raz de marée du Death Metal technique, le grand bémol de Negative Life est bel est bien le péché de la longueur de l’album qui est ma foi, un tant soit peu trop long. Un travail de montage de certaines pièces aurait été bénéfique et aurait pu élever la note de cet album d’un bon cran. C’est au niveau du milieu de l’album que l’on sent que l’on nous a refilé des compositions moins solides pour rallier le début et la fin de l’album qui sont de véritables canons.
Néanmoins, la production est claire, lourde et digne du meilleur du genre. Des sonorités un peu plus organiques voir un Colin Marston, qui est le producteur en vogue du moment et qui maitrise et sublime tous les projets sur lesquels il travaille, aurait pu donner un vernis adéquat à cette très bonne galette.
Note: 8 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: PRC Music
Sites Web: Facebook | Bandcamp
Date de parution: 23 Mars 2018
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Auteur : Michaël Parent
Les 10 Meilleurs Albums de l’année 2017 Selon Notre Critique Maison Michaël Parent
Auteur : Michaël Parent | Facebook
Arrivé dans les rangs de Thorium au courant de l’année 2017, Michaël s’est joint à l’équipe en tant qu’auteur et a contribué au Magazine avec des critiques d’albums et de spectacles. Ses goûts musicaux s’étendent d’un bout à l’autre de la planète Métal et sa liste saura vous le démontrer. Divisant son temps entre les écoutes intensives de nouvelle musique quotidiennement et les sports de planches, il est papa dévoué de deux jolies filles de 3 ans et 5 mois.
10. Violet Cold – Anomie (critique)
« Si le Blackgaze s’avère un genre qui ne sera que de passage dans le décor du monde merveilleux du Métal, nous pourrons néanmoins compter Anomie parmi les œuvres les mieux réussies dans son genre. Le plus étonnant dans tout cela est le fait que Violet Coldest le fruit d’un seul homme, Emin Guliyev, qui a une discographie garnie de nombreux singles et de quatre albums depuis le début de 2015. »
9. Pyrrhon – What Passes For Survival (critique)
« Avec la panoplie d’excellentes parutions dans le Death Metal dissonant cette année, Artificial Brainet Ingurgitating Oblivionen sont deux exemples, Pyrrhon emboite le pas avec l’un des albums les plus audacieux de cette lignée. »
8. Sunken – Departure (critique)
« Pour un premier album Sunken se démarque avec une réelle maitrise des compositions et des moods que permet le post-Black Metal. Leur grande force est de savoir doser de manière remarquable les éléments de chaos, de mélodies et d’ambiance qu’ils placent dans leur musique. »
7. Cormorant – Diaspora
« Est-ce que Cormorant se prend trop au sérieux : certainement! Mais leur dernier opus est excellent et il nous fait oublier les nouveaux albums ennuyeux d’Enslaved. »
6. Power Trip – Nightmare Logic
« Nightmare Logic est l’album qui m’a fait avoir le plus de fun cette année! Rappelant les classiques du Crossover sans pour autant être dégoulinant de nostalgie. »
5. Sunless – Urraca
« Ce n’est peut-être pas la première impression d’emblée mais cet album possède une cohésion et une unité exceptionnelle. Il en découle une maturité musicale et une maitrise étonnante. »
4. Converge – The Dusk In Us
« Quand un groupe de Métal mature bien comme un vin de garde on en reste surpris du résultat final. The Dusk In Us est du Converge frisant la perfection tout style confondu. »
3. Dodecahedron – Kwintessens (critique)
« Leur Métal Dissonant mélange différentes orchestrations qui, dans un temps, forment des sonorités qui se veulent discordantes et qui deviennent des drones, ou bourdonnements, contrôlés et exploités de manière tangible pour l’oreille humaine. On est loin des trips de bruits de certains groupes musicaux qui insèrent quelques drones ici et là pour suivre la tendance. »
2. Woe – Hope Attrition
« L’esthétique urbaine du hardcore/punk de Woe pourrait tromper les puristes du Black Metal mais Hope Attrition est l’un des albums les plus intéressants de ce genre en 2017. »
1. Bell Witch – Mirror Reaper
« Une chanson de deuil de 83 minutes provenant du duo de Funeral Doom le plus en vue est ce en quoi consiste Mirror Reaper. Audacieux, certes, pas vraiment accessible mais tellement gratifiant si l’on s’en donne la peine. »
Mentions Honorables – Les Meilleurs Albums de 2017 Selon Notre Critique Maison Michaël Parent
Avant de publier ma liste des 10 meilleurs albums de 2017, je vous faire part de ces albums qui ont valu la mention +1. Avec près de cinq à dix nouvel opus envoyé dans ma boîte courriel à tous les jours pas besoin de vous dire que j’ai écouté des centaines d’albums Métal cette année. Passant de mon genre de prédilection le Black Metal au genre le plus populaire cette année, le Doom Metal, au Death Metal bien gras jusqu’au Heavy Metal classique.
Loin d’être des prix de consolation, ces mentions honorables ont manqué de près ou de moins près ma liste définitive des 10
meilleurs albums de l’année.
Acephalix – Decreation Un son Old School et des riffs à en faire rougir de jalousie tous les émules de Entombed, Acephalix est digne de sa renommée.
Apotelesma – Timewrought Kings [bandcamp width=100% height=42 album=1963219826 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Voici une des meilleures perles du Doom Metal de 2017, et ce, au travers des tonnes d’albums de ce genre sortis en 2017.
Artificial Brain – Infrared Horizon [bandcamp width=100% height=42 album=1182895266 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Du Death Metal Dissonant avec des touches Black Metal. Voir ma critique pour saliver encore plus!
Blackest – Dawning Of The Black [bandcamp width=100% height=42 album=1415302 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Du Black Metal bien le fun qui s’éloigne de l’orthodoxie Scandinave mais très efficace.
Dynfari – The Four Doors Of The Mind [bandcamp width=100% height=42 album=951253196 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Ces Islandais nous présentent du Blackgaze accompli, léché et quasi parfait.
Godspeed You! Black Emperor – Luciferian Towers [bandcamp width=100% height=42 album=233434656 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Pas du métal diront certains mais des sonorités tout autant intenses et du talent à l’état brut.
Hellripper – Coagulation Darkness [bandcamp width=100% height=42 album=1440588991 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Pour ceux qui sont des nostalgiques voici un bon mélange du plus extrême des années 1980.
Ingurgitating Oblivion – Visions Wallow In Symphonies Of Light [bandcamp width=100% height=42 album=3534795277 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Dans le Métal Dissonant on a été gâtés cette année et cet opus a manqué mon top 10 de justesse.
Krallice – Loüm/Go Be Forgotten [bandcamp width=100% height=42 album=1351521571 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Avec deux albums cette année, Krallice se positionne encore comme le groupe le plus intéressant de sa génération.
Menin – Lord Of Pain [bandcamp width=100% height=42 album=2813522477 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Si vous êtes insatiables de Neurosis et de Swans je vous propose cette découverte dont je ne me tanne pas.
Mogwai – Every Country’s Sun [bandcamp width=100% height=42 album=3548762563 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Ce groupe fait parti de mon top 10 à vie et ils m’impressionnent encore à chaque nouvelle sortie d’album.
Necrot – Blood Offerings [bandcamp width=100% height=42 album=1137428150 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Surprenant et presque parfait dans son genre Necrot est le secret le mieux gardé du Death Metal.
Sloth Herder – No Pity, No Sunrise [bandcamp width=100% height=42 album=2750203819 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Un peu comme Converge, on peut aimer ou détester mais quand on aime ce n’est pas à moitié. bye bye mes tympans!
Taake – Kong Vinter [bandcamp width=100% height=42 album=481493600 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Déjà un classique du Black Métal Norvégien.
Terrifier – Weapons Of Thrash Destruction [bandcamp width=100% height=42 album=3245936628 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Du vrai bon Thrash revival.
Ufomammut – 8 [bandcamp width=100% height=42 album=1699400978 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]
Stoner Rock ou Doom Metal? On s’en fout, ça sonne comme tous les albums de Doom/stoner devraient sonner.
Top 10 des meilleurs albums de 2017!
Auteur: Michael Parent