Category: Québec

Delain @ Foufounes Électriques (Montréal)

Armé d’un nouvel album, Delain revenait en Amérique du Nord pour promouvoir ce dernier et il n’était pas question d’oublier la métropole. C’est donc aux Foufounes Électriques que les amateurs se donnaient rendez-vous. Pour cette soirée de retrouvailles, ces derniers avaient aussi la chance de revoir Visions Of Atlantis pour une seconde fois en autant d’années. 

Il est rare de voir une foule aussi nombreuse pour le premier groupe de la soirée, mais Visions Of Atlantis a déjà fait connaissance avec les amateurs montréalais l’année dernière et ces derniers avaient très hâte de les revoir. Leur allure de pirate est encore d’actualité alors que le groupe débute leur prestation avec Master The Hurricane tiré de leur plus récent album qui a pour titre Pirates. Les amateurs démontrent rapidement leur enthousiasme pour la formation. La scène des Foufounes Électriques est un peu petite pour accommoder deux chanteurs, mais Clémentine Delauney et Michele Guaitoli s’ajustent rapidement et leur prestation vocale est encore une fois parfaite. Clémentine interagit constamment avec les amateurs et son français est excellent. Elle lancera même le chapeau de pirate de Michele dans la foule à un moment donné. Comme il faut s’y attendre, la formation se concentre encore sur leur dernier album avec six sélections. Le côté festif de Clocks fait réagir la foule alors que le titre Melancholy Angel donne des frissons aux amateurs. Michele demande à un amateur de lui rendre son chapeau avant de leur demander de s’assoir et de ramer durant la pièce Pirates Will Return. Après celle-ci, Clémentine annonce qu’ils seront justement de retour à Montréal l’année prochaine avec un tout nouvel album. Leur courte et intense prestation prend fin avec l’excellente Legion Of The Seas alors que de nombreux amateurs chantent le refrain à pleins poumons. 

La formation Delain n’a plus besoin de présentation, mais cette dernière est loin d’avoir les mêmes musiciens que lors de leur dernier passage dans la métropole. En fait, il ne reste que Martijn Westerholt dans la formation, on remarque cependant le retour du guitariste Ronald Landa et du batteur Sander Zoer. Les amateurs sont survoltés dès que les musiciens montent sur scène pour jouer le titre The Cold, mais c’est avec Suckerpunch que la salle explose. Les amateurs chantent le refrain de cette pièce haut et fort et la chanteuse Diana Leah est totalement prise par surprise. Si l’on pensait avoir tout vu, il fallait simplement attendre une chanson (Burning Bridges) pour voir les amateurs démontrer encore plus d’enthousiasme. Ronald est très dynamique sur scène et il complète parfaitement le bassiste Ludovico Cioffi. Martijn profitera de la pièce April Rain pour enchainer avec un solo de claviers avant du continuer leur prestation avec Underland. Le style pop de Delain revient rapidement à la charge avec Get The Devil Out Of Me et les amateurs se mettent rapidement à sauter tout au long de cette dernière. L’ambiance est tout simplement électrisante et donne des frissons par moment. Le groupe invite Michele Guaitoli pour chanter avec Diana pour la pièce Queen Of Shadow. La foule explose encore une fois pendant le classique The Gathering et les amateurs recommencent à sauter au rythme de la musique, faisant trembler le plancher du même coup. Ronald n’en croit pas ses yeux et il en perd même ses mots face à l’enthousiasme des Montréalais. Le groupe avait gardé les gros succès pour la fin et ils enchainent avec Don’t Let Go et l’excellente Moth To A Flame. Une surprise n’attend pas l’autre et les amateurs chanteront le traditionnel olé olé olé, je ne crois pas qu’il y ait une meilleure manière pour démonter leur appréciation et l’on voit que cela prend les musiciens au dépourvu. Je ne sais pas si Martijn avait prévenu les autres musiciens de ce qui les attendait à Montréal, mais je ne sais même pas si Martijn s’attendait lui-même à une telle réaction. Leur prestation prend fin avec l’enchainement des pièces Not Enough, Mother Machine et l’incontournable We Are The Others.  

Il y a une histoire d’amour entre les amateurs montréalais et la formation Delain, il était difficile de prédire comment les amateurs allaient réagir suivant ce changement de personnel, mais à voir l’atmosphère endiablée qui régnait aux Foufounes Électriques, la version 2.0 de Delain offre non seulement une musique plus lourde, mais elle a soulevé la foule à de nouveaux sommets!

Auteur: Albert Lamoureux

Crédit photo: DELAIN

Igorrr + Melt-Banana + Otto Von Schirach @ Club Soda (Montréal)

Les amateurs de musique éclectique et disjonctée s’étaient amassés au Club Soda samedi soir pour la prestation de la formation française Igorrr, dont la tournée prévue en 2022 avait été reportée. Avec une salle affichant complet depuis déjà un bon moment et avec Otto Von Schirach et Melt-Banana en première partie, ça promettant d’être…intéressant!

Otto Von Schirach : Délires et incompréhension

Avant l’annonce de ce spectacle, je n’avais jamais entendu parler d’Otto Von Schirach et, après avoir écouté quelques-unes de ses chansons, j’avais franchement peur de trouver le temps long. On va se le dire : sa musique est weird, mais VRAIMENT weird. C’est un genre d’electro, breakcore, avec parfois des bruits d’animaux et le gars est très profondément perdu dans sa tête. Il est arrivé seul sur scène avec son Mac et ses samples, vêtu d’un suit digne des Satellipopettes et d’un casque de poil style bûcheron et personne ne savait à quoi s’attendre. Je vais le dire d’emblée : Est-ce que c’était un minimum divertissant? Oui. Est-ce que musicalement c’était intéressant? Pas vraiment. Il y avait bien quelques personnes au parterre qui dansaient et qui avaient vraiment l’air d’apprécier, mais la grande majorité était plutôt passive. Otto Von Schirach était plus souvent qu’autrement loin de son ordi à se dandiner sur la scène et à crier des paroles sans queue ni tête. Il faut lui donner ce qui lui revient, il y va à fond avec son concept, mais tout au long de sa prestation, je me suis sérieusement demandé si je n’assistais pas à un rassemblement d’une secte interstellaire et si je n’étais peut-être pas assez frosté pour apprécier. Il a quitté la scène après un peu plus de trente minutes et j’en avais clairement assez. Otto Von Schirach a probablement gagné des fans samedi soir, mais je n’en fais pas partie.

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Melt-Banana : Une musique intéressante, un vocal limite insupportable

Avant l’arrivée de la formation japonaise Melt-Banana sur scène, je suis allé faire mes devoirs et j’ai été vraiment surpris de voir qu’elle existe depuis 1992 et ont quand même huit albums à leur actif. La chanteuse Yasuko Onuki et le guitariste Ichiro Agata se sont présentés à la foule et j’ai été un peu perplexe par l’absence de drummer et de bassiste, mais il parait que c’est toujours comme ça en spectacle. Les influences de Melt-Banana sont vraiment diverses, passant du noise rock, au hardcore punk jusqu’à des sonorités qui s’approchent du grindcore, ce qui donne un melting pot déconcertant mais aussi assez intéressant et énergique. Par contre, et je vais être très franc, j’ai trouvé que le vocal était non seulement insupportable, mais complètement inutile. Yasuko Onuki a une voix très criarde qui ressemble plus à des piaillements d’oiseaux qu’autre chose. Les textes sont supposément en anglais, mais on y comprenait pas grand chose et c’est la même chose en album. Leur prestation était tout de même beaucoup plus agréable pour moi que celle d’Otto Von Schirach et, au final, j’ai pris le vocal comme si c’était un instrument comme un autre et ça a un peu mieux passé. Je ne peux pas dire que j’ai détesté mon expérience, mais la musique de Melt-Banana n’est clairement pas quelque chose que j’écouterais souvent. Ils ont offert une bonne prestation et la foule a eu l’air d’apprécier.

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Igorrr : Complètement éclaté!

C’est devant une salle pleine à craquer que le maître de cérémonie, Igorrr lui-même, est monté sur les planches devant les cris et les acclamations du public. C’était la deuxième fois que je les voyais en spectacle et c’est aussi la première fois depuis les départs de Laurent Lunoir (aka Öxxö Xööx)et de Laure Le Prunenec (aka Rïcïnn) qui ont été remplacés par JB Le Bail et Marthe Alexandre. Dès les premières notes de Paranoid Bulldozer Italiano, le parterre s’est enflammé et, côté qualité sonore, le tout sonnait comme une tonne de briques. On a eu la chance d’entendre plusieurs bombes comme Downgrade Desert, Camel Dancefloor et Opus Brain et c’était complètement fou. Leur setlist était composée uniquement de pièces provenant de leur deux plus récents albums et, personnellement, j’aurais aimé entendre des chansons plus vieilles. Quand les deux chanteurs sont partis l’an passé, j’étais quelque peu inquiet quant aux capacités de ceux qui allaient les remplacer. Qu’on le veuille ou pas, Laurent Lunoir et Laure Le Prunenec ont des voix très atypiques et difficilement remplaçables mais je vois que JB Le Bail et Marthe Alexandre ont fait du très bon travail et se sont bien approprié les chansons en y apportant leurs couleurs. En guise de rappel, on a eu droit à l’excellente Cheval, un mashup de Apopathodiaphulatophobie et de Robert et une finale très solide avec Very Noise. Igorrr a offert une prestation magistrale et mémorable qui m’a vraiment plu et je compte bien les revoir à leur prochain passage dans la métropole.

Setlist : Paranoid Bulldozer Italiano, Spaghetti Forever, Hollow Tree, Nervous Waltz, Downgrade Desert, Camel Dancefloor, ieuD, Parpaing, Polyphonic Rust, Overweight Poesy, Viande, Opus Brain, Himalaya Massive Ritual, Cheval, Apopathodiaphulatophobie, Robert, Very Noise

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Josian Neveu

Hozier @ Place Bell (Laval, Québec)

A l’aube de l’automne, je marche dans un Montréal plutôt doux. Ce soir, je m’en vais voir Hozier. Artiste irlandais aux nombreuses influences, il vient jouer son dernier album ce mercredi 20 septembre à la Place Bell. Hozier a entamé cet été une tournée mondiale et promène ses musiciens un peu partout, avant de retourner en Irlande en décembre, pour 3 dates à la veille de Noël.

Je dois avouer ne pas avoir beaucoup d’attentes puisque je connais principalement cet artiste pour son hit mondial de 2013, Take me to church. En entrant dans la salle, je commence rapidement à changer d’avis. Trente minutes avant le show, alors qu’il n’y a personne sur scène, la salle est déjà pleine. Les spectateurs portent des outfits très colorés, originaux aux allures hyper-pop. Pour être honnête, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde. Le public est très hétérogène mais ça ne m’empêche pas de me sentir bien, la salle entière était un safe space. J’ai été entourée de bonnes ondes de mon entrée à ma sortie de la Place Bell. Les musiciens font leurs derniers set-ups et le public chantonnent déjà des airs folk et indie rock comme Ho Hey de The Lumineers. Des sons qu’on écoute quand notre vingtaine paraît stressante et tout va mieux. Cette énergie est belle à voir.

Hozier entre sur scène de la manière la plus simple possible ; sobrement avec une guitare sèche sous les acclamations du public. Sous une pluie d’étoiles, 8 musiciens l’accompagnent et en quelques notes la salle est plongée dans un silence mélodieux. Sur De Selby, je me sens apaisée, bercée par la voix du chanteur. Il se montre vulnérable, sans artifice devant une foule prête à l’accueillir.

La première partie est très rythmée avec De Selby pt.2, Eat your young et Jackie and Wilson qui sonnent plus rock en live. La scénographie n’est pas très développée, la régie retransmet sur les écrans le jeu des musiciens et la performance de l’artiste. L’ambiance est immaculate et la batterie vibre tellement fort dans mon cœur, que la scéno n’a plus d’importance.

Hozier est un artiste aux multiples influences jouant avec des notes de blues, de folk et même de gospel, il y a donc naturellement eu plusieurs ambiances pendant son concert. Chaque tableau apportait un grain différent ce qui m’a vraiment donné envie d’aller découvrir un peu plus cet artiste complet. Sur Francesca, qui est une fan’s favorite, chaque instrument a sa place, tout est juste, les réglages sont parfaits. Je peux maintenant écrire que la Place Bell a la meilleure acoustique de toutes les salles que j’ai faites. Grâce aux 2 pianos, à la contrebasse, au violon et au chœur, on assiste à une très bonne performance live. J’ai sous les yeux de la belle musique, tout simplement.

Hozier s’amuse avec le public et le fait participer à la création du rythme. Il ne manque pas de shoutout Madison Cunningham qui a performé la première partie. Avant de commencer la deuxième partie plus soul, il explique qu’il a tiré les inspirations de cet album dans la mythologie grecque et la langue gaélique. Il a une passion dans la voix qui nous fait comprendre qu’il a des messages à faire passer et qu’il sait les interpréter. Sur I, Carrion et Cherry Wine le public devient le chœur de l’interprète. Il y a moins d’instruments mais nos voix s’accordent étrangement bien. On dirait un jam entre amis au coin d’un feu. Je ne connaissais qu’un son d’Hozier avant d’entrer et maintenant j’ai l’impression de chanter des berceuses avec un ami de toujours.

Pour la dernière partie, Hozier et son band jouent des airs pop-rock sur lesquels je remarque quelques slows dans le public. Il offre un solo à chaque musicien qui l’accompagne et les remercie plusieurs fois. Il joue enfin Take me to church qui sonne moins solennelle en live. C’est un grand moment qui me décroche une larme. Plusieurs drapeaux LGBTQI+ sont jetés sur scène et immédiatement brandi fièrement par Hozier. Ça deviendra des core memories pour moi.

Dans l’ensemble, le concert était plus rock que je l’aurais imaginé. La scénographie très sobre de l’ensemble fait honneur aux perfomers et met la musique live sur le devant de la scène. Je suis rentrée chez moi tellement légère ce soir grâce à la douceur de ces quelques heures. Et j’écris cet article en écoutant le dernier album d’Hozier, c’est donc une très grande révélation pour moi.

Journaliste: Léna Dalgier

Photographe: Paul Blondé

Une Explosion Punk Rock au coeur de Québec @ Festival Envol et Macadam 2023

Québec, ville du rock, a encore été le théâtre d’un événement incontournable le week-end dernier avec le Festival Envol et Macadam.

Du 15 au 17 septembre, les festivaliers ont été transportés dans un univers Punk Rock qu’il ne fallait absolument pas manquer.

L’édition 2023 a débuté en force le jeudi 15 septembre à l’Anti bar et Spectacles. Les artistes se sont succédé sur scène. On pouvait apprécier le passage de Try AgainDrunktank et Ten Foot Pole.

Les festivités se sont poursuivies les deux soirs suivants à l’Agora Port de Québec. Cet espace emblématique a accueilli des artistes tels que RancidAgnostic FrontDon’t TryMononc’ Serge ou encore Dance Laury Dance, qui se produisait pour la dernière fois à Québec.

Mononc’ Serge a présenté l’intense Académie du Massacre avec leur acolyte Anonymous. Leur prestation était hilarante, et on apprécie toujours autant leur côté déjanté.

Agnostic Front a enthousiasmé les festivaliers avec ferveur, tandis que Rancid, le quatuor californien considéré comme un précurseur du néo-punk, a fait monter d’un cran la folie qui s’est déroulée ce soir-là.

Les performances dynamiques des vétérans du punk ne peuvent plus être contestées, car ils ont réussi à créer une atmosphère enflammée. 

On notera également le retour de MAP sur scène, venu spécialement pour l’occasion.

Cette 26ème édition, sans aucun doute, a offert une programmation diversifiée, mêlant différents styles de musique punk rock pour satisfaire tous les amateurs de musique. Une fusion entre des artistes émergents du monde entier et des musiciens établis.

Auteure et Photographe : Sandra Léo Esteves

Mr Bungle @ MTelus (Montréal)

Il aura fallu attendre vingt-trois ans avant de revoir Mr. Bungle à Montréal. Certains diront, vingt-trois longues années, mais le MTelus était bien rempli pour leur passage et je ne serais pas surpris de savoir que la majorité des amateurs allaient voir cette formation pour la toute première fois. Ils étaient donc accompagnés du groupe Battles pour cette petite série de spectacles. 

C’est avec la musique expérimentale du duo Battles que commence la soirée. Le travail du batteur John Stanier captive immédiatement l’attention des amateurs et ce dernier se donne à fond. John a toujours sa marque de commerce, je parle bien entendu de sa cymbale qui est installée beaucoup trop haute. Le duo se concentre sur leur musique et interagit peu avec les amateurs et nous pouvons remarquer que plusieurs d’entre eux perdent rapidement leur intérêt après quelques titres. Les séquences préenregistrées sont bien intégrées à la musique, mais je crois que l’ajout de musiciens aurait créé davantage de dynamisme sur scène. Les musiciens ont terminé leur prestation avec l’un de leurs titres les plus connus, soit Atlas.  

Depuis leur retour il y a deux ans, Mr. Bungle a fait quelques concerts ici et là, mais ils étaient finalement de retour à Montréal. Cela dit, les membres originaux Mike Patton, le bassiste Trevor Dunn et le guitariste Trey Spruance ont décidé de jouer principalement les titres de leur démo The Raging Wrath Of The Easter Bunny. Les amateurs qui s’attendaient à un spectacle qui incorporait leurs plus grands succès ont donc été très déçus. Comme il fallait s’y attendre, Mike offre une prestation vocale impressionnante et illustre bien la polyvalence de sa voix. Bien entendu, le style musical de la soirée va dans toutes les directions et inclus des reprises d’I’m Not In Love de 10cc et de Territory de Sepultura. La foule devient hystérique durant leur reprise de Speak Spanish Or Die de S.O.D., cette dernière est bien entendu une parodie de la pièce originale (Speak English Or Die) qui, elle-même n’était pas sérieuse à l’époque. Cette dernière a tout simplement ajouté de l’huile sur le feu et c’est à ce moment que le moshpit est devenu plus agressif. Malgré l’intensité de Scott Ian et de Trey Spruance à la guitare, ces derniers bougent peu sur scène et laissent toute la place à Mike. Ce dernier interagit constamment avec les amateurs et s’amuse même à faire péter un jouet pour chien ayant la forme d’un cochon avant d’informer la foule qu’ils ont bien vieilli. Il dédie même la chanson Satan Never Sleeps à Pee Wee Herman durant le rappel. À voir la réaction des amateurs, le titre le plus connu de la soirée, ou du moins le plus apprécié, a été My Ass Is On Fire

Malgré la sélection des titres qui étaient méconnus par la majorité des amateurs, Mr. Bungle a offert un excellent concert et leur style musical éclectique à satisfait les amateurs de longue date ainsi que de nombreux amateurs qui les voyaient pour la toute première fois. 

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Paul Blondé

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