Category: Album

Amiensus – All Paths Lead To Death Album

Le groupe américain Amiensus est un de ceux qui m’a le plus agréablement surpris au cours des derniers mois. Avec deux excellents albums derrière la cravate et y allant avec un métal aux sonorité des plus variées, il a de quoi faire tripper les métalleux de tous les horizons. J’ai même eu la chance de les voir en première partie d’Abigail Williams en décembre dernier et j’avais été étonné par la qualité de leur prestation (tout en espérant les revoir à Montréal dans un futur proche). C’est donc presque deux ans après la sortie de leur album Ascension qu’ils nous reviennent avec un EP intitulé All Paths Lead To Death, une offrande où le groupe explore une sonorité beaucoup plus black metal que celle de leur matériel précédent.

Si vous êtes habitués aux mélodies et aux ambiances de leurs albums précédents, vous risquez d’être assez surpris du nouveau matériel. Dès la première pièce Gehenna, c’est un black metal bien grim qui vous saute en pleine face! Des blast beats solides, un vocal criard et des guitares grim à souhait! Parlant du vocal, celui du chanteur James Benson se prête très bien à ce nouveau style et la musique, habituellement plus mélodique et progressive, est très efficace, contrairement à beaucoup d’autres groupes chez qui ce changement aurait sonné forcé, voire synthétique. Par contre, si vous êtes fan du vocal clair, vous serez quelque peu déçu car il est quasi inexistant sauf pour quelques brefs moments.

En plus de la chanson Gehenna que je trouve extrêmement efficace par sa rapidité et son agressivité, une qui a attiré mon attention est la pièce Prophecy qui se démarque par sa succession de sonorités et de rythmiques variées qui ne peut que vous faire headbanger! La dernière chanson et la plus longue, intitulé The River, est probablement la plus épique et la seule où l’on peut entendre les claviers. J’étais un peu sceptique  avec son début qui sonne un peu comme Within The Dark Mind de Immortal, mais la comparaison avec le groupe norvégien s’arrête là. The River contient les meilleurs éléments de ce EP : les mélodies, la lourdeur, le groove et une sonorité grandiose!

Les gars d’Amiensus ont su tirer leur épingle du jeu avec All Paths Lead To Death et ont surtout évité le piège du black metal trop conventionnel que l’on a déjà entendu mille fois. Ça s’écoute bien du début à la fin et j’ai trouvé ça franchement rafraîchissant! Pour les fans de leur matériel plus varié, le chanteur James Benson a mentionné que ce EP est en fait un essai, une opportunité pour le groupe d’expérimenter avec un autre style et que le groupe devrait revenir à des influences plus diverses pour leur prochain album.

8/10

Auteur: Maxime Pagé

Overkill – The Grinding Wheel Critique d'album

Ayant eu un regain de vie avec leurs trois albums précédents, de nombreux amateurs attendaient avec impatience le nouvel opus de la formation Overkill. Même si la pochette de The Grinding Wheel est une représentation textuelle de son titre, on remarque que l’agencement des couleurs vert et noir est plus sombre que sur leurs plus récents albums.

C’est avec un puissant passage instrumental axé sur la batterie et la basse que débute l’écoute de Mean, Green, Killing Machine. Avec son rythme endiablé, il ne sera pas surprenant de voir cette dernière créer un énorme moshpit lors des concerts. Le groupe incorpore aussi des éléments plus fluides et entrainants dans la section médiane de cette pièce avant de revenir à la charge avec une musique très agressive en fin de composition. Goddamn Trouble est quant à elle plus rapide et contient une influence punk qui va bien entendu interpeler le côté rebelle des métalleux. Comme le titre de cette pièce l’indique, la formation excelle sur Our Finest Hour. Non seulement la musique est endiablée, mais la voix de Bobby Ellsworth est toujours aussi puissante que dans la période glorieuse du groupe. Après cet excellent début d’album, nous avons droit à une autre composition axée sur une puissante mélodie thrash qui a pour titre Shine On. Mais cette dernière incorpore aussi un excellent passage doom qui rappel la musique du titre The Years Of Decay. En plus de laisser beaucoup de place à la basse de D.D. Verni, la pièce The Long Road met aussi en évidence le travail des guitaristes Dave Linsk et Derek Tailer. Malgré l’omniprésence de l’influence punk dans plusieurs compositions, le groupe opte pour une approche totalement différente avec Come Heavy. Son style plus fluide et entrainant est mené habilement par une lourde mélodie de guitare et de basse. Cette pièce agit cependant comme interlude avant l’ultra rapide Red, White And Blue qui met en évidence Ron Lipnicki comme maitre de la vitesse. Il faut aussi mentionner l’agressivité des guitares ainsi que le puissant refrain. L’album prend donc fin avec sa plus longue pièce. S’échelonnant sur huit minutes, The Grinding Wheel incorpore le style thrash et punk, mais nous y retrouvons aussi les influences de Black Sabbath et Iron Maiden. Le groupe incorpore aussi des éléments atmosphériques tout au long de ce titre, faisant en sorte que la finale soit grandiose. Prendre note que version digipak de l’album contient une excellente reprise d’Emerald de Thin Lizzy.

Fidèle à leur habitude, la formation Overkill nous offre un nouvel album à saveur thrash de haute qualité. The Grinding Wheel n’est pas révolutionnaire, mais le groupe nous offre encore une fois une musique énergique et directe, même si cette dernière s’éternise un peu trop par moment.

Note : 8.6/10 – Puissance et agressivité toujours au rendez-vous !

Auteur: Albert Lamoureux

Sword – Live Hammersmith Critique d'album

Annoncé depuis longtemps, l’album Live Hammersmith de la formation Sword est finalement disponible.

L’année est 1987 et la formation est en tournée en Angleterre, faisant la première partie du groupe Motörhead. Faisant la promotion de leur album Metalized, le groupe profite de cette occasion pour jouer l’album en entier. Même si cet enregistrement provient d’un 4 tracks branché dans la console, nous pouvons tout de même sentir l’énergie et le dynamisme de groupe. La voix de Rick Hughes est quant à elle excellente et ses cris lors de la pièce Evil Spell donneront la chair de poule tellement ils sont puissants. Nous avons donc droit à des classiques comme F.T.W, Stoned Again, Outta Control et Children Of Heaven. La section rythmique constituée de Mike Larock (basse) et Dan Hughes (batterie) se retrouve au premier plan du titre The End Of The Night et vous fera hocher la tête comme si vous étiez au concert. En plus de cela, le groupe offre une excellente version du titre Prepare To Die, qui provient de leur second album. Même si Mike Plant est le seul guitariste, il alterne aisément entre les sections rythmiques et les solos sans manquer de notes.

Certains trouveront l’enregistrement un peu sourd, mais la musique est précise et sans retouches, difficile de demander davantage d’un enregistrement bootleg des années 80s.

L’album est essentiel à tout amateur du groupe et est disponible en quantité limitée sur le site du groupe. De plus, ce dernier sera signé par les membres, une belle touche afin de recueillir de l’argent pour financer leur troisième album studio.

Note : 9.0/10 – Finalement disponible!

Auteur: Albert Lamoureux

Délétère – Per Aspera Ad Pestilentiam Critique d'album

lDCCLhpImmersion totale dans les heures les plus sombres du Moyen-Âge avec le nouvel album du groupe Délétère. La formation de Metal Noir nous dévoile son deuxième opus « Per Aspera Ad Pestilentiam » (Sepulchral Productions – 18 mars 2017) qui succède au remarquable « Les heures de la Peste ».  

L’atmosphère morbide est annoncée dès le premier titre « I – Incipit : Noster Fructus Irae » qui constitue un enregistrement du Dies Irae (Jour de colère en latin), un chant grégorien apocalyptique. Le crépitement du son et les cris de torture laissent supposer que l’extrait provient d’un vieux film se déroulant en pleine inquisition. La charge commence réellement avec la seconde piste, « II – Le Lai de la Vermine ». La grande surprise vient de la qualité de l’enregistrement. On remarque tout de suite l’absence d’un bruit de fond donnant l’effet caverneux que l’on ressentait sur les premiers morceaux de Délétère. Un peu à la manière du dernier Forteresse (« Thèmes pour la rébellion », 2016 – Sepulchral Productions) , le groupe semble avoir opté pour un son plus propre et travaillé. N’en déplaise aux puristes du genre, ce changement n’altère en rien l’effet souhaité par Thorleïf (chant et batterie) et Atheos (guitare et basse). Prenez une dose de haine vociférée avec ardeur, une pincée de rythmique à en perdre les cervicales, le tout dans une atmosphère des plus épiques, puis vous obtiendrez l’âme de cette œuvre.

La même recette est appliquée aux titres suivant. Sur « III – Horae Leprae : Cantus IV : I.N.O.P.I.A E.T. M.O.R.B.O », le keyboard se manifeste plus que sur les autres compositions. Cet effet apporte une dimension mélodique à la violence des autres instruments. Mon coup de cœur ira en revanche pour « IV – Milites Pestilentiae II : De Violatione Ciuitatis Febilis Dei » dont le refrain « Per Aspera ! Per Aspera ! Per Aspera Ad Pestilentiam » me reste en tête pour la journée.  Enfin, « V – Ordo Regis Caedis » clôture en beauté cet ensemble. On pourra noter une passe où le chant principal est accompagné de back vocals, donnant un aspect de chant liturgique.

Somme toute, le changement opéré par Délétère sur ces nouvelles compositions offre une manière de redécouvrir le groupe. J’avais déjà apprécié la qualité de la prestation live de Délétère avec les anciens morceaux, je serais d’autant plus curieux de les revoir avec ce nouveau stock. On peut aisément affirmer que cet album conviendra à toute personne qui se revendique fan de métal noir.

Auteur: Kevin Rollet

Pillorian – Obsidian Arc Critique d'album

16522986_1631388633554737_2003348804_nLa dissolution du groupe Agalloch a fait couler énormément d’encre au cours de la dernière année. Le choc a été brutal mais rapidement, deux nouveaux groupes ont émergés des cendres, permettant de redonner de l’espoir aux fans. Pillorian, groupe formé de John Haughm, guitariste et chanteur d’Agalloch et de membres de Maestus et Uada, est l’une de ces nouvelles formations.

Leur premier album, Obsidian Arc, démarre sur des notes qui feront saliver n’importe quel fan d’Agalloch, puisqu’on peut déceler un rappel à She Painted Fire Across the Skyline. Ce ne sera qu’un bref rappel puisque, rapidement, la distortion et la double-pédale prennent sa place, donnant le ton à un album qui se veut plus lourd et plus agressif que ce que John Haughm nous a servi dans ses projets précédents. Le mixing et le mastering, réalisés par Markus Stock d’Empyrium sont d’une finesse remarquable. La chaleur de la sonorité est inhabituelle pour du black metal. Elle fait revivre quelques souvenirs des premières écoutes de Not Unlike the Waves.

John Haughm est au sommet de sa forme d’un point de vue vocal. Toute la diversité qu’il a bâti précédemment se retrouve sur l’album, des vociférations aux chuchotements. Son chant clair traditionnel, qui n’a jamais été sa plus grande force, reste toutefois à travailler. Quant aux guitares, elles font preuve de retenue, avec quelques solos discrets qui se mêlent très bien à la musique. Les riffs sont excellents sans être effrénés, et là n’était pas l’objectif de toute façon. En ce qui a trait à la batterie, blast beats et double-pédales sont présents mais, comme pour les guitares, sont livrés avec soin et retenue. L’ambiance générale de l’album est tout de même familière. Les sections agressives sont entrecoupées du calme et de la méditation auxquels on peut s’attendre du guitariste de Maestus et du cerveau derrière Agalloch.

Si la plupart des morceaux sont empreints de grandeur et de riffs riches, Archaean Divinity se démarque par la paresse de son écriture. Les guitares et la batterie semblent ennuyeux et répétitifs. Ce point faible est probablement amplifié puisque le morceau se trouve entre By the Light of a Black Sun et The Vestige of Thorns, les deux meilleures pièces de l’album.

Pillorian a réussi l’exploit non-négligeable de livrer un album de qualité en un temps record. On peut donc entrevoir un avenir très prometteur pour cette nouvelle formation.

8/10

Les incontournables: By the Light of a Black Sun, The Vestige of Thorns, Forged Iron Crucible, Dark is the River of Man.

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Auteur: Luc Dubois.

Them – Sweet Hollow Critique d'album

themAyant pris le monde musical d’assaut en début d’année avec la sortie de leur EP et leur tournée en première partie d’Helloween, il est tout à fait normal que la sortie du premier album de la formation Them soit attendue avec impatience par de nombreux amateurs.

Le concept de l’album Sweet Hollow raconte les tribulations du croquemort KK Fossor qui devient le gardien du cimetière Sweet Hollow après s’être exilé aux États-Unis suivant sa condamnation pour sorcellerie et la perte de sa famille.

Comme nous pouvons nous y attendre, la musique à une saveur atmosphérique et son style lugubre s’agence parfaitement l’histoire véhiculée par le chanteur Troy Norr. Bien entendu, son style vocal rappelle celui de King Diamond par moment. Cela n’est pas une coïncidence, car le groupe se nomme Them, l’un de ses albums les plus marquants. Le titre Forever Burns illustre parfaitement le genre musical préconisé par le groupe. Centrée sur de puissantes mélodies de guitares et un rythme de batterie martelant, cette musique met la barre très haute en ce début d’album. La cadence infernale de la pièce Down The Road To Misery fera un malheur lors des concerts et sera certainement à l’origine de plusieurs moshpits, à moins que les amateurs soient hypnotisés par les prouesses vocales de Troy. La musique évolue rapidement vers une musique moderne et progressive sur Ghost In The Graveyard. Cette dernière est plus directe et laisse plus de place à la voix de Troy. C’est cependant la simplicité du refrain diabolique qui retiendra l’attention des amateurs lors des concerts. La mélodie de piano (The Quiet Room) sert d’introduction pour l’excellente Dead Of Night. En plus d’avoir un refrain accrocheur, celle-ci met en évidence l’excellent travail de Mike Lepond à la basse. Le titre FestEvil est quant à lui le plus complexe de l’album avec ses nombreux changements de rythme ainsi que son style orchestral. La voix de Troy est encore une fois très puissante et le refrain à plusieurs voix est sublime. De plus, nous avons droit à une excellente prestation de Richie Seibel aux claviers. Les guitaristes Markus Johansson et Markus Ullrich se démarquent quant à eux avec leur mélodie thrash à deux guitares sur le titre The Crimson Corpse ainsi que leur excellent solo de guitare. Ce qui met la table pour une autre pièce au rythme endiablé parue en début d’année (Blood For Blood). Optant encore une fois pour un style thrash sur le titre The Harrowing Path To Hollow, les guitares se retrouvent une fois de plus au cœur de cette musique au rythme infernal qui saura plaire aux amateurs de moshpits et de crowd surfing. L’album se termine avec une autre prestation entrainante et technique qui met cette fois en évidence le travail de Kevin Talley à la batterie. Alternant entre les passages vocaux aigus et graves à la voix, Troy démontre encore une fois qu’il a une voix puissante et versatile.

Plusieurs diront que la formation Them n’est qu’une imitation King Diamond. En fait, Them est né comme un groupe hommage à ces derniers, mais Sweet Hollow reflété l’évolution de leur musique vers leur propre identité musicale, qui est bien entendu influencée par celui de Kim Bendix. Quel que soit votre point de vue sur ce sujet, l’écoute de Sweet Hollow vous en mettra plein les oreilles.

Note : 9/10 – Bien plus qu’un hommage à King Diamond!

Auteur: Albert Lamoureux

Epica – The Holographic Principle‏ Critique d'album

epica_thp_cover_smallComme par le passé, il s’écoule deux ans entre le dernier album de la formation Epica et leur tout nouvel opus qui a pour titre The Holographic Principle. Selon les dires de Simone Simons, ce projet est le plus ambitieux qu’ils ont réalisé jusqu’à présent.

Dès l’introduction orchestrale, on remarque que la musique est puissante et très dynamique. Cette dernière ne s’éternise pas trop et laisse place à la lourde mélodie de guitare entrainante de la pièce Edge Of The Blade. Ce style s’oppose parfaitement à puissante voix de Simone, mais c’est l’ajout de la chorale durant le refrain qui donne beaucoup de profondeur à ce titre. Continuant dans le même style, la chorale est encore un élément important du titre A Phantasmic Parade, mais c’est encore une fois la lourde mélodie des guitares qui au centre de cette composition. Bien entendu, la voix angélique de Simone s’oppose parfaitement à la voix gutturale de Mark. Pour une fois, le premier extrait d’un album représente bien l’ensemble de l’œuvre. C’est donc sans équivoque que la pièce Universal Death Squad a été choisie. En plus d’être mélodique et d’avoir un rythme complexe, on y retrouve plusieurs nuances au niveau de la voix, ce qui lui donne beaucoup de texture. C’est cependant son intensité qui fera le bonheur des amateurs lors des spectacles. La chorale prend plus de place sur Beyond The Matrix avant que cette dernière laisse place à l’entrainante mélodie de basse de Rob van der Loo qui va main dans la main avec la voix de Simone. Au niveau des ballades, c’est accompagné d’une mélodie de violon et de piano qu’elle offre une autre prestation vocale angélique sur le titre Once Upon A Nightmare. Un autre titre qui sera joué lors des concerts est The Cosmic Algorithm. Alignant rapidité et énergie, gracieuseté d’Ariën van Weesenbeek, les amateurs de thrash se laisseront aller pendant ces cinq minutes de bonheur. La voix de Mark Jensen est au centre de l’excellent titre Ascension — Dream State Armageddon et la puissante mélodie de guitare vont main dans la main avec la prestation brutale d’Ariën à la batterie. À un moment, la combinaison de la voix, de la batterie et des claviers est si intense que l’on croirait écouter une composition black metal. Le crescendo de la pièce Dancing In A Hurricane est quant à lui exécuté à perfection. Centrée sur une mélodie orientale, cette dernière incorpore progressivement la voix de Simone et les autres instruments afin de partager avec les auditeurs tous les styles préconiser par le groupe pendant les cinq minutes de cette composition. La pièce de résistance de l’album est bien entendu l’épique musique de la pièce titre. Ses onze minutes sont amplement suffisantes pour permettre au groupe d’incorporer de manière magistrale une chorale, un orchestre, des changements de rythme et de style. Que ce soit la délicate voix de Simone qui s’oppose à la voix gutturale de Mark ou à la musique symphonique qui alterne avec les passages agressifs, ce titre à tout pour plaire aux amateurs.

Tout en restant fidèle à leur style musical, Epica a incorporé plusieurs éléments dans ce nouvel album et a du même coup approfondi certains aspects qui étaient très peu présents dans le passé. En plus d’avoir réussi à enregistrer leur vision, The Holographic Principle est maintenant un nouvel album de référence pour le futur.

Note : 8.8/10 – Une musique complexe qui élève le groupe à un nouveau niveau

Auteur: Albert Lamoureux

Ayreon – The Theater Equation Critique d'album

635956967874585230The Theater Equation est une idée d’Yvette Boertje, l’ancienne gérante d’Arjen Lucassen. Initialement  prévu pour être un hommage à l’album The Human Equation d’Ayreon, le projet s’est rapidement transformé en une prestation regroupant la majorité des chanteurs ayant participé à l’enregistrement de l’album studio. Nous retrouvons donc une longue liste de noms comprenant les chanteurs originaux  James Labrie, Marcela Bovio, Magnus Ekwall, Irene Jansen, Heather Findlay, Eric Clayton et  Devon Graves. Ainsi que les chanteurs remplaçants Anneke van Giersbergen en remplacement de Mikael Akerfeldt, Jermain ‘Wudstik’ van der Bogt en remplacement d’Arjen Lucassen et Mike Mills à la place de Devin Townsend et de feu Mike Baker.

C’est donc avec cette impressionnante distribution que l’amateur aura droit à l’intégralité de l’album The Human Equation. Pour ceux qui ne connaissent pas cette œuvre, vous pouvez suivre l’évolution d’un homme dans le coma qui doit confronter ses émotions. James Labrie (Dream Theater) est au centre de cet opéra rock et sa performance est tout simplement éblouissante.  Pour certains, la présence d’Anneke van Giersbergen ne pourra jamais égaler celle d’Akerfeldt, mais sa prestation s’intègre très bien dans cet opéra et seuls les puristes trouveront quelque chose de négatif à souligner de cette substitution. Au niveau de la musique, il est tout à fait normal de voir Joost van den Broek (Star One, Ayreon et After Forever) agir en tant que directeur musical étant donné qu’il est très familier avec la vision d’Arjen. Au niveau visuel, la scène contient plusieurs niveaux ainsi que les éléments essentiels, comme l’auto accidentée et le lit d’hôpital. Mais c’est la quantité de personne sur scène et la précision de leur prestation théâtrale qui fait que cette œuvre est impressive au niveau visuel. Il ne faut pas oublier l’excellent chœur qui vous donnera la chair de poule plusieurs reprises. En plus de jouer l’album dans son intégrité, on y retrouve aussi quelques dialogues et personnages supplémentaires qui contribuent à compléter  l’histoire racontée sur scène. Ayant une réticence à jouer sur scène, Arjen, ne participe pas à ce concert, contrairement à celui de Star One en 2003. Il fera cependant une brève apparition en fin de spectacle et ce dernier sera bien entendu accueillit chaleureusement.

Les quatre dates du mois de septembre 2015 étaient encerclées depuis leur annonce et leurs réservations étaient faites depuis plus d’un an. Il n’est donc pas surprenant de voir les amateurs arriver des quatre coins du monde pour assister à cet événement unique. Pour ceux qui n’ont pu se procurer de billets ou qui ne pouvaient être présent au théâtre Luxor de Rotterdam, ce CD/DVD/Blu-Ray est pour vous!

Note : 9.0/10 – Une expérience unique et mémorable.

Auteur: Albert Lamoureux

Death Angel – The Evil Divide Critique d'album

Death_Angel_-_The_Evil_DivideComme ce fut le cas pour leur dernier album, il aura fallu attendre trois ans pour que la formation Death Angel nous offre un nouvel album. The Evil Divide attire notre attention immédiatement par sa pochette, une superbe création du tatoueur américain Bob Tyrrell.

Faisons maintenant place à la musique endiablée des titres The Moth, Cause For Alarm et Hell To Pay. Même si ces dernières sont centrées sur l’excellent travail de Rob Cavestany et de Ted Aguilar ainsi que sur l’agressivité de la prestation vocale de Mark Osegueda, les amateurs apprécieront principalement pour leur effet d’entraînement lors des mosh pits durant les concerts. Le groupe en surprendra plusieurs en offrant une mélodie plus lente et plus émotive sur le titre Lost. Sa structure mélodique hypnotisera les amateurs, mais ces derniers seront davantage captivés par l’impressionnante performance de Mark. La pièce Father Of Lies est un autre bel exemple que le groupe est capable d’écrire une musique complexe comprenant des changements de rythme et de mélodies sans toutefois diminuer le niveau de leur agressivité. Le titre It Can’t Be This explore lui aussi de nouveaux horizons avec une mélodie saccadée qui est centrée sur la basse de Damien Sisson. La prestation vocale de Mark n’est pas aussi agressive que sur les autres titres, mais elle est tout de même très intense. Le groupe nous offre une mélodie très directe et tellement efficace sur la pièce Hatred United/United Hate que les amateurs ne pourront refuser l’invitation de hocher leur tête au rythme de la musique. Ce titre contient aussi un  excellent solo de guitare, gracieuseté d’Andreas Kisser (Sepultura).  Restant dans l’idée de faire participer la foule durant les concerts, Mark n’aura même pas à inciter les amateurs à chanter le refrain du titre Breakaway avec lui tellement ce dernier est invitant. Même si on peut avoir l’impression que le niveau d’agressivité diminue légèrement en fin d’album le travail de Will Carroll est tout simplement hallucinant sur la pièce The Electric Cell et il sera le point de focus de l’écoute pour plusieurs.

The Evil Divide est un album très énergique qui dégage beaucoup d’agressivité autant par sa musique que par la prestation vocale de Mark. Les amateurs de longue date vont aimer leur style direct mais ils vont aussi découvrir une nouvelle facette du groupe sur quelques titres. Contrairement aux deux albums précédents, Death Angel a canalisé ses idées davantage et le résultat est un album plus court mais très intense. Prendre note que la version limitée avec DVD contient une excellente reprise (et le mot est faible) du titre Wasteland du groupe The Mission

Note : 9.0/10 – Une musique thrash d’une grande qualité

Auteur: Albert Lamoureux

Dunsmuir – Dunsmuir Critique d'Album

AlbumCover_Hi-rez_1600x1600Avez-vous dit supergroup? On retrouve dans Dunsmuir le chanteur Neil Fallon (Clutch), le batteur Vinny Appice (Black Sabbath, Heaven and Hell), le guitariste Brad Davis (Fu Manchu) et le bassiste Dave Bone (The Company Band). 

L’album éponyme du groupe, disponible le 22 juillet prochain sous Hall of Records, raconte le destin d’un groupe de marins survivant au naufrage de leur expédition scientifique. L’aventure passe rapidement de l’exploration au désastre, les rescapés affrontant des forces naturelles et surnaturelles.

Pendant que les naufragés affrontent des chauves-souris géantes, des prêtes sanguinaires et d’autres créatures qui les feront sombrer dans la folie, l’auditeur affronte quant à lui les chansons qui lancent sans relâche riffs de guitare et rythmes déchainés de batterie dans la plus pure tradition heavy metal, le tout mené par la voix bien caractéristique de Fallon.

L’album s’ouvre sur Hung On the Rocks, et sur un riffing de feu qui réveillera instantanément le feu sacré des rockers. Le morceau raconte le naufrage, ainsi que la capture d’un des survivants par un peuple aborigène. C’est le début d’un périple intense, bien monté par les quatre vétérans du rock.

Our Only Master est une pièce gallopante, qui nous donne l’impression d’une course enragée dans un territoire inconnu pendant laquelle ceux qui y sont engagés tentent de comprendre ce qui leur arrive. The Bats (Are Hungry Tonightrevient au rythme simple et engageant, avant que What Manner of Bliss ralentisse le rythme et nous emporte dans un calme trompeur – la course effrénée reprend immédiatement avec Deciever et … And Madness, deux des pièces les plus fortes de l’album.

Church of the Tooth se démarque du lot avec la pièce menée par la basse de Bone, qui part à l’exploration marine avec un groove plus lent et qui tente de découvrir les voies des créatures des profondeurs.

Sur The Gate, on retrouve l’histoire d’une porte menant directement aux enfers, ainsi qu’un gros riff lourd auquel Dunsmuir nous a habitué tout au long de l’album. L’album se conclut avec Crawling Chaos, une finale digne de l’aventure à travers le groupe nous a mené, et qui résume les pires horreurs que les survivants ont rencontré, avant de les abandonner à leur sort, qu’on présume être bien triste.

Dunsmuir est un groupe très talentueux, qui a monté un album concept fort du début à la fin. Il est parfait pour les fans de old school heavy metal ou de stoner rock, mais laissera sur leur faim les amateurs de prog et ceux qui préfèrent la musique qui superpose d’impressionnantes instrumentations à la puissance d’un simple riff bien exécuté. Si on est dans le public cible, le résultat est toutefois très intéressant!

L’album sera disponible en édition vinyle limitée ici ou sur iTunes uniquement.

Note – 8/10

Auteur: Phil Mandeville

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