Articles Tagged with: Metal

Toulouse : Les 5 concerts rock/metal immanquables du mois de Janvier ! @ Toulouse

10 Janvier 2019 – Powerwolf + Amaranthe + Kissin’ Dynamite @Le Bikini 

Le chanteur Attila Dorn l’avait promis lors de leur passage au Download Festival Paris, en juin dernier : Powerwolf est de retour pour une tournée européenne, et ce 10 janvier c’est à Toulouse et précisément au Bikini que les Allemands posent leurs valises ! Avant cela, nous retrouverons deux autres groupes de power metal : les Allemands de Kissin’ Dynamite et les Suédois d’Amaranthe, pour un en-cas qui réveillera sans problème le public.

Alors que le concert du Download Festival était principalement composé de titres de leurs divers albums précédents, nous retrouverons certainement cette fois plus de titres issus de leur dernier album paru en Juillet 2018 : The Sacrament of Sin. Mais que les plus grands fans de Powerwolf se rassurent, ils joueront également leurs titres les plus populaires comme We Drink Your Blood ou Sanctified With Dynamite, avec en prime des échanges savoureux avec le public, dans un français plutôt bon pour un allemand, de la part d’Attila Dorn.

Découvrir les artistes:
Powerwolf
Amaranthe
Kissin’ Dynamite

Evénement Facebook / Billetterie 

21 Janvier 2019 – Behemoth + At The Gates + Wolves in The Throne Room @Le Bikini

Le chanteur Adam Michal Darski alias Nergal fondait le groupe de death metal Baphomet à Gdansk en 91 qui changea de nom et devenait Behemoth en 1994, année où sortait leur premier EP And The Forests Dream EternallyEn 1998, Adam Muraszko est remplacé par Zbigniew Robert Prominski aussi appelé Inferno. Un changement de batteur qui sera aussi une influence quant au changement de style du groupe.  L’album Pandemic Incantation et l’EP Bewitching The Pomerania sont plus atmosphériques et même si Behemoth distille un bon death metal, le groupe penche vers une imagerie beaucoup plus black. La formation connait de plus en plus de succès, Satanica sort en 99 et permet à Behemoth de conquérir les États-Unis. Le guitariste Mateusz Maurycy Havoc Śmierzchalski et le bassiste Marcin Novy Nowak rejoignent le groupe.
Thelema.6 est sorti en 2000 suivi de  Zos Kia Cultus (Here and Beyond) deux ans plus tard. Encore un changement de line-up, le bassiste Tomasz Orion Wroblewski et le guitariste Patryk Dominik Seth Sztyber prennent le relais. Lalbum Demigod voit le jour en 2004 et deviendra une référence du style, de même que son successeur The Apostasy (2007). Behemoth finit par signer avec le géant Nuclear Blast et sort Evangelion en 2009. La leucémie de Nergal engendrera une pause jusqu’en 2014. Cette année là, Behemoth revient plus fort que jamais avec The Satanist et la popularité du groupe explose.

Behemoth fait son grand retour en 2019 en sortant I Love You At Your Darkest et sera en tournée dans le cadre de l’Ecclesia Diabolica Evropa 2019 e.v. TOUR avec le célèbre groupe de death mélodique suédois At The Gates et les américains de Wolves In The Throne Room.
Ils seront de passage à Toulouse le 21 janvier. 

Découvrir les groupes:
Behemoth
At The Gates
Wolves In The Throne Room

Evénement FacebookBilletterie

23 Janvier 2019 – Steven Wilson @Le Bikini

Le chanteur, guitariste, compositeur, interprète mais aussi producteur, Steven Wilson est connu en tant que leader du groupe de rock progressif Porcupine Tree. L’artiste se lance en solo et enregistre ses premières compositions en 2003. Son tout premier album, Insurgentes ne verra le jour que six ans plus tard suivi de Grace For Drowning en 2011.  Fort de son succès, Steven Wilson ne s’arrête pas et sortira Hand. Cannot. Erase en 2015 et finalement, To The Bone qui est le cinquième album. Beaucoup plus pop et moderne, ce petit bijou de rock est teinté de sonorités futuristes, électroniques mais également atmosphériques et progressives.

Steven Wilson avait marqué les toulousains lors de sa somptueuse prestation au Casino Barrière, il sera de retour dans la ville rose le 23 janvier prochain au Bikini en compagnie de Paul Draper.

Découvrir les artistes :
Steven Wilson
Paul Draper

Evénement Facebook / Billetterie

25 Janvier 2019 – Mass Hysteria + Hipposonik @ Le Rio Grande, Montauban

Après 25 ans d’existence on ne les présente plus, Mass Hysteria est devenu une icône de la scène métal française (Nu Metal). Mouss et son armée viennent de sortir leurs 9eme album studio Maniac (26/10/2018). 3 ans après “l’énorme” Matière noire, Yann Heurtaux (Guitare), Fréd Duquesne (Guitare/Production), Raphaël Mercier (Batterie), Mouss Kelai (Chant) et Jamie Ryan (Basse) ont frappé un grand coup. Tout aussi dévastateur si ce n’est plus que les précédents albums, ce-dernier est énergique et puissant, et comme le dirait Mouss lui-même “Positif à bloc”. En live, la dimension musicale sera sans nul doute décuplée. Après leur passage mémorable au Download Festival l’an passé pour présenter la sortie de Maniac et avant leur venue au Hellfest en juin prochain, les Mass présente ce nouvel album dans toutes les salles de France et de Navarre.

Alors Furieux et Furieuse, si tu es prêt pour un wall of death, rendez-vous au Rio Grande à Montauban pour une Furia. Vous aurez aussi la chance et le plaisir de retrouver en 1ere partie les Montalbano-Toulousain Hipposonik (musicien de 9mm, Sidilarsen et Punish Yourself). Une soirée à ne manquer sous aucun prétexte !

Découvrir les artistes :
Mass Hysteria
Hipposonik

Evénement Facebook –  Billeterie

29 Janvier 2019 @Le Bikini – Uriah Heep 

Vous connaissez tous les groupes de rock prog et heavy metal britanniques très célèbres tels que Black Sabbath, Yes, Led Zeppelin
Uriah Heep est un groupe de heavy progressif assez peu connu en France malgré leur 50 années d’existence et leur style prog à la Deep Purple.
Le groupe se fait connaître dans les années 70 avec le titre Gypsy qui reste aujourd’hui l’un des titres phares de Uriah Heep. Les anglais ont plus d’une vingtaine d’albums studio et de nombreux lives dans leurs bagages et nous reviennent aujourd’hui avec un petit nouveau du nom de Living The Dream sorti en septembre dernier.

La bande sera, pour l’occasion, de retour sur les planches et nous fera le plaisir de passer par Toulouse le 29 janvier. Un groupe tel qu’Uriah Heep, ça ne se manque pas. Si vous avez envie de bon heavy prog 70’s, avec un bon chanteur et du clavier à gogo alors prenez vite votre billet, ce concert risque d’être excellent.

Découvrir les artistes :
Uriah Heep

Evénement Facebook / Billetterie 

Auteurs  : Fanny Dudognon & David Torres

Toulouse : Les 5 concerts Rock/Métal immanquables du mois de Novembre !

Mercredi 7 Novembre 2018 – Kadavar + Monolord + Deathbell @ Le Metronum

Rendez-vous le mercredi 7 novembre au Metronum de Toulouse pour un trip musical placé sous le signe du rock 70’s en compagnie des allemands de Kadavar. Le trio était dans notre région en 2017 et avait enflammé l’une des scène de l’Xtreme Fest grâce à leur énergie incroyable et leur rock psyché efficace. Ils sont donc de retour avec un quatrième et excellent album sorti entre-temps, Rough Time. Kadavar sera accompagné d’un groupes au stoner bien plus lourd, voir carrément doom, je parle bien évidemment des suédois de Monolord.
La date arrive à grands pas, n’oublier de prendre vos préventes ! 

Découvrir les groupes: 
Kadavar 
Monolord

Evénement Facebook / Billetterie

 

Dimanche 11 Novembre 2018 – Shining + Alithia + Baron Samedi @ Le Rex

Le Shining made in Norway sera au Rex de Toulouse le dimanche 11 novembre pour vous servir ses compositions extrêmes et  avant-gardistes dans lesquelles metal et jazz fusionnent à merveille. Après des changements de line-up et divers albums plus ou moins jazzy, Shining revient en 2018 avec un nouvel album nommé Animal prenant ici une toute autre tournure musicale. En effet, le groupe sort de sa zone de confort en proposant un style beaucoup plus punchy et rock’n’roll. Un changement qui pourrait déstabiliser les fans de la première heure mais aussi attirer les néophytes.
Shining jouera en compagnie du groupe australien Alithia et des toulousains de Baron Samedi.

Découvrir les groupes : 
Shining
Alithia
Baron Samedi

Evénement Facebook / Billetterie

 

Samedi 17 Novembre 2018 – Ultra Vomit + Tagada Jones + Les 3 Fromages @ Le Bikini

Ils sont de retour à Toulouse ! Après leur concert très rapidement complet de l’an dernier, une date a immédiatement été rajoutée pour ce mois de Novembre 2018. Malheureusement, elle se jouera encore une fois à guichets fermés… Il est cependant encore temps pour les retardataires de se tourner vers les plateformes de revente légales (TicketSwap, Zepass…) afin d’acquérir ce précieux billet.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Ultra Vomit, nous vous conseillons vivement l’écoute de leur dernier album Panzer Surprise, brillant condensé d’humour aux chansons calquées sur les meilleurs groupes de la scène métal. Attention cependant, leur humour très “pipi-caca” rebutera certainement les trve metalleux les moins ouverts d’entre-vous…
En première partie nous découvrirons le groupe Les Trois Fromages, groupe de rock dans la même veine qu’Ultra Vomit, et les punks de Tagada Jones pour un moment un peu plus sérieux et énervé !

Evenement Facebook / Zepass / Ticketswap

Vendredi 23 Novembre 2018 – Triggerfinger + Dancers in Red @ Lo Bolegason (Castres)

Les belges de Triggerfinger reviennent en France pour notre plus grand plaisir ! Et le 23 Novembre ils seront au Bolegason de Castres, accompagnés des Toulousains de Dancers In Red. 15 ans après leur premier opus éponyme, c’est leur 5ème album qui sort en 2017 : Colossus, que vous pourrez découvrir en live où le groupe est réputé donner toute sa puissance à sa musique. Si vous n’êtes pas disponible le 23/11, sachez que le groupe sera également présent le 24 à Montauban dans le cadre du festival Rio Grande. Aucune excuse pour vous du coup, vous ne pouvez pas rater ça !

Billeterie (Castres) / Billeterie (Montauban) / Evénement Facebook (Castres) / Evénement Facebook (Montauban)

Vendredi 23 Novembre 2018 – Svinkels + guest @ Le Bikini

Après une dizaine d’années de pause, depuis 2017 les Svinkels sont de retour sur scène ! Après un passage remarqué sur la Warzone du Hellfest 2018, c’est le Bikini que Gérard Baste et ses potes viennent retourner ce mois-ci. Alors n’hésitez à venir réveiller le punk qui est en vous sur la piste du Bikini, et surtout n’oubliez pas de boire votre 8.6 avant de venir !

Evenement Facebook / Billetterie

 

Auteurs : Fanny Dudognon & Sylvain Ginestet

Very Prog Festival : L’événement toulousain immanquable de ce mois d’octobre ! @ Le Metronum (Toulouse)


L’association Cultur’Prom et le Metronum se sont associés pour vous présenter la première édition du festival de métal progressif Very Prog Festival à Toulouse.
Cette première édition promet d’être remarquable avec pas moins de huit groupes présents sur deux jours.

La programmation est la suivante :

Vendredi 12/10/18
CALIGULA’S HORSE (AUS)
DGM (IT)
SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCE (FR)
AMON SETHIS (FR)

 

Samedi 13/10/18
SONS OF APOLLO (USA)
PERSEFONE (AND)
SOUL SECRET (IT)
TAOTOPIA (FR)

 

N’attendez plus et réservez vos billets : https://veryprog.festik.net/

Retrouvez toutes les infos sur facebook ou directement sur le site: www.veryprogfestival.com

Auteure : Fanny Dudognon
Crédit photo: Very Prog Festival

Bangladeafy – Ribboncutter Critique d'album

Sondage éclair, à main levée, tous ceux qui n’en peuvent plus d’attendre le nouvel opus de Tool? J’imagine que vous êtes, tout comme moi, devant votre écran avec une main levée. Même si vous n’avez pas levé votre main, on ne vous juge pas (on juge vos goûts musicaux seulement), voici une proposition qui, j’ose croire, saura vous faire patienter.
Avec le duo de Bangladeafy, on est dans l’instrumental progressif et on y retrouve des moments tels les pièces légendaires de Rush; La Villa Strangiato et YYZ. Ajoutons à cela la proéminence de la basse rappelant Primus et Tool. Avec toutes ces grandes pointures mentionnées, il faut voir si Bangladeafy possède tous les atouts pour se frotter à ces références musicales.

À la batterie on retrouve Atif Haq originaire du Bangladesh avec des rhythmiques bien contrôlées et qui font saliver le batteur très amateur (lire ici l’auteur de ces lignes). Ensuite, à la basse, aux synthétiseurs et les quelques voix, Jon Ehlers tire son épingle du jeu de manière hors du commun, et ce, tout en étant malentendant.

Cet album est un bloc de musique progressive très pesante et c’est peu surprenant d’y voir l’apport de Colin Marston (Gorguts, Krallice, Dysrhythmia, Sabbath Assembly) à l’enregistrement. Point positif, ce genre d’exercice peut devenir lassant pour l’oreille peu accoutumée et même sembler de la masturbation musicale pour d’autres. Toutefois, la courte durée de Ribboncutter rend un grand service à l’attention de l’auditeur.
Ils jouent aussi dans la cour du Rock expérimental tel des groupes comme Battles et 65daysofstatic. Bien que très nichée, cette musique propose des mouvements et des textures sonores variées et peu communes.

Finalement, cette concoction de Metal, de Progressif et d’un nombre impressionnant d’influences, se veut surprenante et à la fois très efficace tant dans son exécution que dans sa créativité. De là à proclamer qu’ils se placeront dans la postérité auprès de Tool, de Rush ou même de Primus j’en doute mais leur talent ainsi que leurs futurs albums pourraient me faire changer d’idée.

Note: 8.5 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Nefarious Industries
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 21 septembre 2018

Auteur : Michaël Parent

Crystal Lake + Landmvrks + Ice Cold Shot @Connexion Live (Toulouse)

9 juillet 2018. Lundi soir, 19h30 et une file d’attente est formée devant le Connexion Live. Ce soir ce n’est pas pour le foot que l’on s’attroupe mais bien pour du gros son. Deadly Rhythm, qui organise sa dernière date de l’été, en accord avec Alternative Live, nous  offre les japonais de Crystal Lake sur un plateau. Avant cela, on retrouve les toulousains d’Ice Cold Shot et les marseillais de Landmvrks pour se mettre en bouche. Pour l’instant il faut surtout compter sur un bon vieux retard. Les japonais sont arrivés un tantinet à la bourre – problèmes sur la route – et tout le planning en est chamboulé. Pas de quoi paniquer, le bar est ouvert, il fait chaud, alors autant en profiter pour échauffer sa gorge et son foie.

Les portes finissent par s’ouvrir et le set des toulousains n’est pas long à commencer. J’avais déjà pu voir les garçons à l’action lors de la dernière édition du Louder Fest où j’avais été agréablement surprise par leur prestation. Ce soir au Connexion Live les circonstances sont un peu différentes mais le groupe commence très fort et le public est assez réceptif. Le set va vite, les musiciens enchaînent de manière fluide et ne perdent pas trop de temps avec le blabla. Tout cela va peut être trop vite d’ailleurs, j’ai l’impression qu’au fil des morceaux le dynamisme des membres sur scène diminue et la qualité du son suit le même chemin. Cela ne semble pas déranger les quelques – déjà- fans présents dans la salle qui se chamaillent gentiment dans le pit au son des riffs énergiques d’ICS. Une bonne mise en jambe pour commencer la soirée, et surtout, un choix de programmation qui a le mérite d’être dans le même style musical que la tête d’affiche, ce qui n’est pas toujours évident. Pour les curieux qui veulent en découvrir un peu plus, le groupe vient de sortir son premier album Weakness écoutable ici.

Presque sans transition, on passe à Landmvrks ! Ce n’est pas la première fois que les marseillais passent à Toulouse mais j’ai personnellement toujours trouvé le moyen de les rater. L’heure de la séance de rattrapage est enfin arrivée. Les premières notes résonnent dans la salle et je suis déjà agréablement surprise par la qualité du son. C’est propre ! Et vous et moi qui connaissons le Connexion Live savons que c’est assez rare pour être souligné. Les cinq garçons viennent de monter sur scène et c’est déjà la kermesse devant la scène, je n’étais manifestement pas la seule à attendre leur venue. La salle n’est pas pleine à craquer ce soir, mais ceux qui ont répondu à l’appel sont au taquet. Les morceaux choisis pour ce soir sont tirés de l’album Hollow, sorti en 2016, ce qui permet aux « trves » d’entonner les paroles de chaque refrain sans trop de problème. Le set est bien équilibré, les gros moments de bagarre sont contre balancés avec des morceaux plus calmes, notamment Winter que toute la salle reprend en chœur. Les morceaux s’enchaînent et les garçons ne faiblissent pas, on arrive à la fin de la performance. Les marseillais décident de nous quitter sur Fantasy suivi de World Of Pain. Dernière grosse explosion de violence avant de dire au revoir aux amis du sud. La salle est moite, le metalleux dégoulinant et le musicien suintant. Il est temps d’aller prendre l’air, se remettre les idées en place et se préparer au typhon Crystal Lake qui se rapproche dangereusement.

CL c’est un groupe qui nous vient de l’autre bout du monde –Tôkyô pour être précise – où ils remplissent facilement des salles immenses – je le sais, j’y étais – mais qui n’a commencé à tourner en Europe que récemment. C’est donc tout naturellement leur premier passage à Toulouse est une sorte de petit miracle pour les fans. L’excitation se fait ressentir dans la salle. Pour vous donner un ordre d’idée, on est sur ce genre de concerts où le public se chauffe sur les balances. Les musiciens sont en place et moi je me faufile devant la scène car je sens que le pit va entrer en état de guerre dans peu de temps et moi je tiens à mon nez. J’avais vu juste, l’intro de Prometheus se fait entendre – coupant au passage Don’t Stop Believing de Journey, le Connexion Live sait toujours bien vous mettre dans l’ambiance entre 2 sets – Ryo Kinoshita arrive, le public explose. Sur scène comme dans le pit c’est un beau bordel qui se joue. Sur scène d’abord, malgré l’espace réduit ça saute de partout et ça headbang dans tous les sens, Shinya à la guitare et Mitsuru à la basse sont juste devant moi et ils sont déjà trempés de sueur. Le chanteur du groupe a décidé de se rapprocher au maximum du public et hurle dans son micro presque en équilibre sur le bord de la scène. Gros regret cependant, et cela continuera tout le set, de ma position, tout devant, on ne l’entend presque pas. Dans le public ensuite, autour de moi ça bouge la tête à se casser la nuque, derrière moi, ça pousse tellement que j’évite de me retourner trop souvent, mais il me semble bien qu’il faille éviter les coups de poing. Les morceaux s’enchainent Matrix, Mercury, SIX FEET UNDER … Les japonais n’ont choisi que du lourd ce soir pour le plus grand plaisir du public. Les esprits s’échauffent, on voit les premiers slams de la soirée, ils ne sont pas trop nombreux aujourd’hui – et c’est tant mieux ! Certains prennent la confiance et montent chanter sur scène en volant le micro du bassiste, ça à l’air d’amuser les musiciens donc pourquoi pas. Petite dédicace à notre cher Tom qui a trouvé le moyen de littéralement s’écrouler sur moi après sa petite incursion sur Apollo, j’ai encore les marques. Mon point d’orgue personnel de la soirée reste la reprise Rollin’ de Limp Bizkit, c’est la troisième fois que je vois CL et ils ne l’avaient jamais joué en live jusqu’à présent … Ne me jugez pas, tout le monde aime ce morceau. Le Connexion Live dans son intégralité est en eau mais le groupe nous demande de puiser dans nos dernières réserves : Apollo, ALPHA et OMEGA c’est tout un programme. Le set est passé en un éclair, mais il est déjà temps de dire au revoir aux garçons, ceux-ci ont clairement tout donné et nous quittent à grand coup de « Toulouse we love you, ai shitteru Turuzu ». À peine quelques minutes plus tard, alors que la salle se vide Ryo est déjà derrière la table de merch entrain de servir les acheteurs … L’énergie de ce garçon m’impressionne. Ils méritent tous un bon お疲れ様でした。

Cette soirée se voulait, dès le moment de son annonce, prometteuse, et elle n’a pas manqué de nous régaler. Je suis extrêmement heureuse que le public toulousain ait su accueillir les groupes comme il se doit. Merci encore à l’organisation, à la salle et aux artistes d’avoir rendu cela possible.

Auteure : Anaëlle Martin

Guns N’Roses + Volbeat + Seether + Greta Van Fleet… Jour 4 @ Download Festival (Paris)


Lundi 18 Juin 2018 – Après 3 jours très intenses, c’est une programmation plus light qui nous est offerte ce lundi pour patienter avant la dernière tête d’affiche, les Guns’n’Roses. Les menaces d’averses prévues se sont estompées et finalement, par chance, ce dernier jour nous réserve lui aussi un ciel bleu avec quelques nuages.


The G (15h00-15h40 // Wardbird Stage)


Baronnes (15h20-16h00 // Main Stage)


The Pink Slips (16h00-16h40 // Wardbird Stage)


Jonanthan David (16h40-17h20 // Main Stage)


Greta Van Fleet (17h20-18-20 // Wardbird Stage)


Volbeat (18h20-19h10 // Main Stage)

On commence assez tard aujourd’hui, avec Volbeat sur la Main Stage 1. Les danois ont la lourde tâche de jouer juste avant les Guns, tâche qu’ils accompliront avec succès. Interprétant principalement des titres de leur dernier album Seal the Deal and Let’s Boogie, le groupe va chauffer le public à blanc avec son heavy metal et la voix si particulière du chanteur Michael Poulsen. Quelques plus vieux titres sont également joués, notamment un des plus connus du groupe, Still Counting, offert en guise de conclusion d’un show très dynamique, et d’une très bonne introduction au final explosif de ce festival.


Seether (18h50-19h50 // Wardbird Stage)

En attendant les Guns, c’est le groupe Seether qui est chargé de clore la programmation alternative du festival sur la scène Warbird. Leur dernier album Poison the Parish étant sorti en 2017, c’est logiquement lui qui sera le plus représenté lors de ce concert, aux côtés du mythique Disclaimer qui leur a apporté la célébrité en 2002. Stoke The Fire ouvrira le bal, suivi de Gasoline. Les spectateurs ne sont pas très nombreux, les gens préférant certainement se trouver une bonne place sur la Main Stage 1, mais il est très motivé : on sent presque la chaleur sortir de sous la tente… Les chansons s’enchaînent rapidement pour arriver à un final en apothéose sur les titres Fake It et Remedy. Un bel échauffement avant le vrai marathon de la soirée : les 3h30 de concert de Guns’n’roses.


Guns’N’Roses (20h00-23h30 // Main Stage)

Après une vidéo d’introduction un peu trop longue (15/20 minutes), les Guns arrivent enfin sur la chanson It’s So Easy. En plus des nouveaux membres du groupe, Axl Rose, et sa traditionnelle chemise autour de la taille, est à nouveau accompagné depuis 2 ans des membres originels du groupe : Slash évidemment, et ses traditionnels chapeaux et lunettes noires, et Duff McKagan à la basse. Le concert démarre sur les chapeaux de roues avec Mr Brownstone, Chinese Democracy et la mythique Welcome To The Jungle, avant de distiller ingénieusement ici et là tous les méga-tubes du groupe : Sweet Child O’ Mine, Knockin’ On Heaven’s Door, You Could Be Mine, November Rain, Live and Let Die… Des balades comme les magnifiques This I Love ou Don’t Cry viendront calmer le jeu entre les autres titres, beaucoup plus énergiques. Des reprises seront également de la partie : Black Hole Sun, en hommage à Chris Cornell, mais également une superbe impro sur Wish You Were Here des Pink Floyd. La setlist est vraiment très bien équilibrée entre les différents styles, et malgré la longueur du concert, on ne s’ennuie pas une minute. Les chansons sont souvent ponctuées de solos improvisés de Slash, qui ne faillira pas une seconde à sa mission et assurera le show au moins autant que le leader.

De bout en bout on sera impressionné par le professionnalisme des musiciens, mais également de la mise en scène : effets visuels, vidéos, flammes, jets de confettis, et même un feu d’artifice sur le final – sur fond de Paradise City ! Une conclusion en apothéose pour ce show dantesque, et surtout pour cette édition 2018 du Download, qui ne pouvait décidément pas rêver mieux.

Il est maintenant l’heure de rentrer chez soi et de tirer le bilan de ce festival. Si la fréquentation a été décevante (notamment à cause des grèves SNCF, mais aussi certainement à cause de la concurrence féroce du Hellfest et de son public d’habitués), elle l’a été moins que l’on pouvait imaginer en arrivant le vendredi. Le festival a en effet bien fait le plein les samedi et dimanche, et il peut d’ailleurs remercier la météo qui a été assez clémente au final et aura évité toute pluie sur les 4 jours. De mon côté, après avoir eu des retours assez négatifs des années précédentes, je n’ai finalement pas été déçu : le Download, après 2 années à se chercher, commence à gérer au niveau de l’organisation. Tout est encore loin d’être parfait c’est sûr, il y a encore bien des choses à améliorer, mais dans l’ensemble je ne vois aucun gros point noir qui pourrait empêcher quelqu’un d’apprécier son week-end. La programmation était au top cette année, avec des groupes qui ont mis le feu et des concerts fantastiques : on retiendra bien évidemment les shows magistraux des Guns N’Roses et des Foo Fighters, mais également pour moi le fabuleux moment passé sous la Warbird avec Thrice, les bonnes blagues d’Ultra Vomit et NOFX, la dose de bonne humeur de Royal Republic, l’énergie de Frank Carter… Tous les ingrédients parfaits pour passer un bon festival !

Merci le Download, et peut-être à l’année prochaine, en espérant une affiche tout aussi bonne !

Auteur : Sylvain Ginestet

Photos : David Torres

Ozzy Osbourne + Ghost + Opeth + Alestorm + Billy Talent + … Jour 1 @ Download Festival (Paris)

Vendredi 15 Juin 2018 – Et c’est parti pour la 3ème édition du Download Festival Paris, pour la 2ème fois organisé sur la base aérienne 217, à Bretigny-sur-Orge, et la toute première pour moi ! Pas de camping cette année de mon côté, je ne pourrai donc pas vous parler de celui-ci. J’arrive donc directement en voiture au parking VIP. Aucune file d’attente, aucun bouchon, ça fait plaisir mais ça augure aussi d’une affluence assez faible, ce qui sera confirmé une fois à l’intérieur de l’enceinte : le festival, pour cette première journée au moins,  n’a clairement pas fait le plein… Il y a quand même beaucoup de monde devant les scènes mais le reste des lieux est loin d’être blindé… résultat : on ne fait pas la queue au bar, ni aux toilettes… pour les festivaliers, c’est plutôt cool en fait !


Laura Cox Band (12h40-13h30 // Firefly Stage)


Wanka Tanka (15h15-15h55 // Main Stage 2)



Billy Talent (15h55-16h35 // Main Stage)

On commence donc cette journée par les canadiens de Billy Talent sur la Main Stage 1. Un concert qu’on aurait aimé voir un peu plus tard dans la journée mais qui reste très efficace pour entamer le marathon du week-end. L’énergie est bien là et les festivaliers commencent rapidement leurs premiers circle pits ! Le groupe et la scène sont aux couleurs de leur dernier album Afraid of Heights, tout en rouge et noir (on se croirait à un match du stade toulousain !), mais malgré cela ils joueront assez peu de titres de cet album et opteront pour une setlist plus “best of” de tous leurs albums. C’est la chanson Red Flag, tirée de l’album Billy Talent II et ayant grandement participé à la renommée du groupe, qui aura le plus grand succès auprès du public. Un très bon moment et une belle entrée en matière pour cette édition 2018, prestation malheureusement entachée par quelques erreurs du guitariste Ian D’Sa, pourtant très bon d’habitude.



Eluveitie (16h65-17h15 // Main Stage 2)

C’est au groupe Eluveitie de continuer les festivités sur la Main Stage 2. Comme pour Billy Talent, c’est la première fois que je les vois en live, mais ce sont cette fois de parfaits inconnus pour moi. Je découvre donc un groupe de métal celtique très porté sur le mouvement capillaire, au style plutôt original. Surtout au niveau de la voix : les chansons interprétées par la chanteuse Laura Fella sont tellement différentes de celles chantées par le leader Chrigel Glanzmann qu’on a l’impression de voir 2 groupes distincts… Pas grand fan de ce style de musique, je décide d’aller visiter un peu l’espace VIP. Celui-ci n’est vraiment pas exceptionnel, surtout après avoir connu celui du Hellfest l’an dernier… quelques efforts sont à faire de ce côté-là pour l’organisation !



Pogo Car Crash Control (16h35-17h15 // Spitfire Stage)


Powerwolf (17h15-18h05 // Main Stage)

Après une petite pause, on passe vite fait devant Powerwolf avant d’aller voir les pirates d’Alestorm. La scénographie est… spéciale, mélange de références religieuses et de loup-garous… les chansons sont également dans la même thématique : “We drink your blood”, par exemple, clôturera le show, pour le plus grand bonheur des fans présents dans la fosse. Le chanteur Attila Dorn, avant de partir, annoncera une tournée 2018 qui commencera au Bataclan à Paris (on peut d’ailleurs le féliciter pour son effort dans l’utilisation du français).



Alestorm (18h05-19h05 // Main Stage 2)

C’est maintenant l’heure des amateurs de slams : Alestorm envahit la Main Stage 2 et compte bien enflammer le Download avec ses chansons d’alcool et de pirates ! Le fond de scène aux couleurs arc-en-ciel, affublé de magnifiques canards-banane (oui oui), et surtout le gigantesque canard jaune gonflable au milieu de la scène donnent de suite le ton : pas question ici d’être sérieux, on est là pour rigoler et surtout pour boire. Ayant un certain passif avec ce groupe, je décide de me mettre assez loin pour éviter de passer le concert à faire passer des gens qui slamment au-dessus de moi. Cela me permettra cette fois de mieux voir leur prestation, et ainsi de constater à nouveau que malgré le manque de sérieux de leurs chansons, techniquement ils sont irréprochables. De leurs propres chansons comme Mexico ou Alestorm à leur reprise de Hangover, de Taio Cruz, les mecs assurent le show de bout en bout. A quelques chansons de la fin, ils envoient même leur immense canard voler au dessus de la foule, avant de terminer en rappel par Fucked With An Anchor et le classique mais toujours aussi efficace Drink. Encore une bien belle performance pour commencer ce festival, ça fait plaisir !



Sidilarsen (18h15-19h05 // Spitfire Stage)



Opeth (19h05-20h20 // Main Stage)

On enchaîne avec le groupe suédois Opeth, pour une nouvelle dose de métal prog sur la Main Stage 1, que je quitterai rapidement car je trouve ça… chiant. Les musiciens sont bons, c’est sûr, mais leur musique n’est vraiment pas faite pour moi. Pourtant je connaissais quelques chansons (plus récentes je pense) qui m’avaient bien plu, mais là je n’accroche pas. Je décide donc d’aller faire un tour ailleurs et d’aller découvrir la Warbird Stage. Petite scène couverte, on est là sur un tout autre niveau : des immenses Main Stage on passe à une tente couverte vraiment petite, et on a du mal à imaginer le bordel que ça va être le lendemain avec des groupes comme Tagada Jones ou Ultra Vomit… Bref, c’est maintenant le groupe Underoath qui se produit sur la Warbird, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont pas très contents ! On a là une sorte de post-hardcore aux accents légèrement emo, mais surtout vraiment énervé. Le chanteur Spencer Chamberlain s’égosille dans son micro, mais heureusement ajoute un peu de chant clair histoire d’adoucir le tout. L’ensemble est plutôt sympa, sans être fou non plus, tout comme le son de cette scène : on arrive à distinguer les instruments, tant qu’on ne sort pas trop de la tente. En parlant des instruments : mention spéciale au trio de guitares et basse couleur vert / jaune fluo, c’était magnifique les gars.



Ghost (20H25-21H40 // Main Stage 2)


Après une petite pause burger au coin VIP (très bon, merci), on arrive aux têtes d’affiche de la soirée, en commençant par Ghost sur la Main Stage 2.
Pour être totalement franc, ce groupe m’était relativement inconnu jusque là (le metal religieux, c’est pas vraiment mon truc), mais il faut avouer qu’en live, c’est quand même pas mal : la scénographie, bien que très axée religion avec ses sortes de vitraux en fond de scène, est très réussie, tout comme les effets visuels accompagnés d’un zeste de pyrotechnie. D’après mes informations, on découvre également une nouvelle tenue pour le chanteur qui officiait avant déguisé en pape sataniste. Il est désormais en costume queue-de-pie avec un maquillage quasi intégralement noir, je laisse aux fans le soin d’en juger… la musique est également plutôt cool en live, l’énergie est bien présente et les festivaliers se laissent prendre à ce dernier concert avant la tête d’affiche de la soirée.



Ozzy Osbourne (21H45-23H30 // Main Stage 1)

Et la tête d’affiche ce soir, c’est le mythique Ozzy Osbourne, accompagné de son célèbre guitariste Zakk Wylde. Celui-ci assurera à lui seul une bonne grosse partie du show, avec ses interminables, mais toujours aussi impressionnants, soli de guitare, qu’il s’amusera comme toujours à effectuer avec les dents ou avec la guitare derrière la tête. Comme souvent avec les “vieux” groupes, je m’ennuie assez rapidement, le show n’étant pas particulièrement énergique (mis à part la prestation de Wylde). Je pars donc faire un petit tour du côté de la Warbird pour voir Converge, dont beaucoup de mes amis sont particulièrement fans, en me disant que même si ça allait être violent, ça allait au moins être moins ennuyeux. Je découvre donc ce groupe, et pour ceux qui ne connaissent pas, on va le résumer comme ça : un batteur qui tape très fort et très très vite sur ses pauvres fûts, un bassiste et un guitariste qui jouent des riffs ultra saturés très vite également, le tout donnant une sorte de bouillie assez désagréable, et enfin un chanteur qui hurle (pour ne pas dire aboie) dans son micro. Au bout de 4 chansons, je m’avoue vaincu et retourne voir Ozzy avant que mes oreilles ne se mettent à saigner. J’arrive au moment du drum solo, et juste avant qu’il ne reprenne 2 de ses plus grands tubes : Shot In The Dark, et la mythique Crazy Train. L’énergie est un peu plus présente sur la fin, mais ça ne sauve pas un concert globalement ennuyeux de mon point de vue. Mais heureusement ça ne durera pas, vu le programme chargé de ces 3 prochains jours !

Auteur : Sylvain Ginestet

Photos : David Torres

Body Void – I Live Inside A Burning House Critique d'album

Dans un des coins de la Bay Area, voir ici les environs de San Francisco l’une des destinations préférées de l’auteur de ces lignes, plusieurs groupes importants de la scène Metal ont foulé les planches du très renommé club le Warfield. Si l’on ose creuser dans les sous-genres du Métal, Neurosis originaires d’Oakland, bourgade près de San Francisco, ont révolutionné le Métal avec de longues chansons pesantes mélangeant dès leurs débuts le Crust Punk/Hardcore au Noise et au Doom Metal avec en tête l’un des plus importants collectifs; Swans. Issus de SF, Body Void lancent un nouvel opus qui vient faire renouer au Doom avec les racines du Crust et du Hardcore. Ce trio fait-il autant de bruit et de remous que ses prédécesseurs?

Le titre I Live Inside A Burning House (ILIABH) est composé de cinq pièces de longueurs presque exagérées. C’est-à-dire, mis à part l’intro de moins de deux minutes, les pièces varient entre neuf minutes et vingt-deux minutes. Ajoutant à cela la lenteur soutenue des pièces en fait une espèce de marche éléphantesque qui dévasterait tout sur son passage un peu comme si Cthulu émergeait de son sommeil profond pour venir achever son travail de grand destructeur.

La chanson Trauma Creature connait les moments les plus lents avec de grandes réverbérations de basse et d’autres éléments tels des blast beats dignes du Grindcore. On pourrait apparenter la démarche musicale de Body Void à celle d’Indian de Chicago qui est digne d’un massacre.
Ensuite, Phantom Limb connait des moments de rythmiques intéressantes et on sent qu’à toutes les pièces Body Void commence avec une idée et sait la mener à une conclusion en passant par un dénouement tout le temps payant. Toutes les pièces sont telles des nouvelles ou des romans, si on veut faire un parallèle avec la longueur qui pourrait à première vue sembler exagérée, qui sont bien bouclées.

On est dans la musique audacieuse et parfois même expérimentale comme l’ont déjà été Godspeed You! Black Emperor. Toutefois, étant moi-même un initié du genre il m’a quand même fallut plus d’une écoute pour en apprécier toute l’ampleur. Si on s’en donne la peine, cette galette en vaut l’écoute et sans pour autant croire qu’ils sauront étendre leur base de fans, les plus ardus seront conquis par cette musique sans compromis et très aride.

Note: 9 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Dry Cough Records | Crown & Throne Ltd. | Seeing Red Records
Sites Web: Facebook | Bandcamp
Date de parution: 11 Mai 2018

[bandcamp width=350 height=470 album=3648204127 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false]

Auteur : Michaël Parent

Black Royal – Lightbringer Album

Il existe deux types de personnes; ceux qui aiment les cocktails et ceux qui ne les aiment pas. Cette analogie me permet d’aborder le mélange des genres dans le Métal. Les Finlandais de Black Royal n’hésitent pas à insérer des éléments de divers genres du Métal comme le Sludge, le Doom Metal, le Death Metal en passant par le Punk, le Hardcore jusqu’à y incorporer des solos de guitares dignes des grandes envolées du progressif de années 1970’s.

Black Royal étend son audace encore plus loin que Mastodon et leur mégalomanie a pu les pousser. Pour les amateurs de Métal, Mastodon n’est plus aussi attrayant quand on pense à leur côté abrasif. Toutefois, des groupes comme Inter Arma ont su reprendre le flambeau où les Georgiens ont laissé. Black Royal fait bonne figure avec ses riffs de guitares osant sortir de l’orthodoxie des genres susmentionnés et offre un album alliant lourdeur et finesse.

La marche de Pentagram Doctrine est entrainante et je défie n’importe qui de ne pas remuer la tête à s’en assommer sur sa table de travail. Il y a un certain entrainement de Black Royal qui me rappelle Hatebreed par leur faciliter à écrire des pièces qui nous font headbanger. Cependant, comme la pièce intégrée à cette critique, Cryo-Volcanic nous emporte et regorge d’éléments fins dont une mélodie langoureuse et des riffs pesants à souhait. Cet amuse-gueule devrait soit vous mettre l’eau à la bouche pour le reste de l’album et vous donner un bon échantillon de l’efficacité de Lightbringer.

Du côté de la production tous les instruments sont bien sentis et il n’y pas un membre qui fait ombre sur un autre. Par contre, c’est un album loud et qui possède un mixe trop égal. Les hautes sont pas mal étouffées et on en perd lors des passages plus posés des guitares.

Honnêtement, Lightbringer est pour moi une belle surprise car à la description je n’ai pas été conquis de prime abord mais encore une fois il ne faut pas juger un livre par sa couverture. Si l’album Lightbringer de Black Royal était un cocktail il en serait un avec un léger zeste d’agrume et beaucoup de Whisky pour son côté un moment rafraichissant et de l’autre vraiment abrasif.

Note: 8 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Suicide Records
Sites Web: Facebook | Bandcamp
Date de parution: 9 mars 2018

[bandcamp width=350 height=470 album=1561849790 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false]

Auteur : Michaël Parent

Toulouse : les 3 concerts Metal immanquables du mois de Mars !

Vendredi 2 Mars 2018 – Cannibal Corpse @ Le Metronum

Presque quatre ans après avoir mis le feu aux planches du Bikini lors d’un concert inoubliable les darons du brutal death américain se produiront de nouveau en France en 2018. Les membres de Cannibal Corpse seront à Toulouse le 2 mars prochain, au Metronum cette fois-ci et viendront défendre leur dernier album, Red Before Black, sorti en 2017. Le groupe se produira en compagnie des américains de The Black Dahlia Murder qui font, eux aussi, leur retour dans la ville rose ainsi que le groupe français de blackcore In Arkadia.
Envie de t’époumoner et de te disloquer la nuque le temps d’une soirée? N’attends plus et réserve ta place !

Découvrir les groupes :
Cannibal Corpse 
The Black Dahlia Murder
In Arkadia

Billetterie / Événement Facebook

Vendredi 9 Mars 2018 – Black Label Society @ Le Bikini 

Parfois il y a des groupes que l’on adore mais que nous loupons systématiquement. Début 2015, Black Label Society, le groupe de metal/rock porté par le célèbre chanteur et guitariste Zakk Wylde (Ozzy Osbourne) revenait en Europe pour une tournée. Le groupe ne passait malheureusement pas dans le sud, j’étais partie au Bataclan pour ce show que j’attendais tant. Quelques semaines plus tard, BLS était annoncé à l’affiche de l’Xtreme Fest, à une heure de la maison, je remettais donc le couvert en juillet 2015.
Trois ans plus tard, les américains reviennent avec un nouvel album dans leur bagages : Grimmest Hits. L’occasion pour eux de repartir sur la route en passant par la France pour deux dates, à Paris et à Toulouse ! Allez, on remet ça ? Comme on dit : “jamais deux sans trois”.
Black Label Society sera accompagné de l’excellent groupe suédois de doom/sludge Monolord. Un vrai beau plateau que beaucoup attendent impatiemment.
Rendez-vous au Bikini le 9 mars 2018.

Découvrir les groupes :
Black Label Society
Monolord

Billetterie / Evénement Facebook

 Samedi 17 Mars 2018 – Rhapsody @ Le Metronum

Tous les fans de power métal symphonique vont être servis ! En effet, le groupe culte Rhapsody fait son grand retour, les membres originels se réunissent afin de célébrer 20 ans, ils viendront enflammer les planches du Métronum le 17 mars prochain. Un concert fort attendu puisqu’il affiche complet depuis déjà plusieurs mois. Il faut dire que nous avons été nombreux à nous perdre dans l’univers fantastique créé par les italiens dans les années 90, passant des heures à écouter leurs tubes orchestrés parfois très “kitsch” mais ô combien efficaces ! Fabio Lione, aujourd’hui chanteur d’Angra, sera présent pour assurer le show et nous balancer ses cris heavy à souhait. Il chantera en compagnie du grand Luca Turilli, connu pour ses solos ultra rapides et arpégés fascinants les plus geeks et fans de virtuoses tels que MalmsteenDominique Leurquin (Guitare), Patrice Guers (Basse) et Alex Holzwarth (Drums) seront également de la partie.
Une belle soirée garantie, rythmée au sons des titres phares comme Power of the DragonflameWings of DestinyWisdom of the Kings et bien d’autres !

Découvrir le groupe :
Rhapsody

Evénement Facebook

Auteure : Fanny Dudognon

Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from - Youtube
Vimeo
Consent to display content from - Vimeo
Google Maps
Consent to display content from - Google