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Pink Floyd par Echoes @ Club Soda (Montréal)

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24 octobre 2013 – Ce jeudi 24 octobre le Club Soda était rempli à craquer. Il y avait en effet une fille d’attente très imposante à l’extérieur pour le show gratuit (à condition d’avoir imprimé son billet en ligne) de Echoes.

C’est vers 9:30 h que Innerspace réchauffent la foule en première partie. Dès les premières notes on entend des commentaires positifs dans la foule et certain sont surpris du son que peut offrir un band qui leur était encore inconnu. Mis a part quelques difficultés mineures, Innerspace était le band idéal pour une soirée hommage à Pink Floyd et ils se sont certainement fait plusieurs nouveaux fans.

C’est maintenant le temps de tripper et de s’imaginer dans un show de Pink Floyd grâce à Echoes qui nous offrent une belle prestation avec projections et un sons complexe et minutieux. Ça sent le pot à plein nez et il y en a parmi la foule qui sont sur un nuage Pink Floydien ! Succès après succès, Echoes sont solide et leur musique coule tranquillement dans la salle bondée qui ne demandait pas mieux. J’en connais quelque uns qui auraient vraiment aimé pouvoir entrer avant de se faire dire que “c’est complet”. Ce sera pour une prochaine fois puis-qu’après un tel succès on peut s’attendre à un autre événement du genre !

Auteur & Photographe : Benoit Daoust

Pour en savoir plus: Innerspace, Echoes

Groenland @ Sala Rossa (Montréal)

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30 octobre 2013 – Déjà, rentrer six musiciens sur scène relève du miracle, sans compter les innombrables instruments. Mais le véritable exploit de cette soirée ne s’arrête pas là. Comme ils l’ont mentionné hier soir, l’hiver s’en vient vite à Montréal, mais on l’a oublié l’instant d’une soirée avec la chaleur communicative de Groenland.

On a aimé : la tentative (réussie!) de nous mettre dans l’ambiance de l’Halloween avec costumes et décorations, la complicité du groupe et son énergie, la voix suave de Sabrina Halde, l’éclairage intime mais, surtout, les petits rythmes singuliers qui peuplent les chansons et qui leur insufflent un caractère bien distinctif. Après une hymne aux fantômes, performée par des fantômes, Groenland enchaîne avec The Chase, le single de leur premier album du même nom sorti en avril dernier. En seulement un peu plus de six mois, les Montréalais ont eu le temps d’apprendre par cœur toutes les pièces de ce petit chef-d’œuvre et de les chanter avec le groupe. Les spectateurs ont effectivement démontré leur enthousiasme pour trois morceaux particulièrement remarquables, Superhero, Immune et Criminals. On peut dire qu’avec tout l’amour qu’ils ont reçu hier soir, Groenland doit bien avoir oublié leur dernière prestation à la Sala Rossa, où seulement huit personnes étaient présentes (selon leurs dires du moins)! C’était quand même bien mérité car ils ont tous été à la hauteur des attentes, avec une chanson jamais faite en spectacle, une performance solo au ukulélé et un beau parlé québécois! Groenland ne fait en effet pas salle comble pour rien, et le show d’hier soir a fait honneur à la popularité grandissante du groupe. Si vous les avez manqués le 30 et 31 octobre, pas de soucis, ils passent aux choses sérieuses avec une soirée au Théâtre Corona en mars prochain.

En première partie on a eu droit à un duo de folk expérimental, Fire/Works. Un autre groupe québécois excellent pour créer une bulle pénétrante avec leur musique, le genre qu’on écoute la lumière fermée dans la tranquillité. Et pour ceux qui étaient là (ou plus précisément, ceux qui étaient là mais pas vraiment présents), iriez-vous vous planter devant l’écran en criant pendant une représentation au cinéma? Non? C’est pourtant ce que vous avez fait hier soir en n’ayant aucun respect pour Fire/Works. Est à noter l’exceptionnel professionnalisme des deux musiciens qui ont passé outre les nombreux impolis et qui nous ont livré une performance digne de ce nom. Un morceau a spécialement retenu mon attention, soit Grand Voyageur. Je vous conseille de vous procurer leur dernier album pour une écoute tranquille cet hiver, en espérant que personne n’ira vous crier dans les oreilles jusque dans votre salon!

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Benoit Daoust

Pour en savoir plus sur Groenland sur c’est ici, ici ou ici et Fire/Works c’est là ou là, ou là.

Falling Anvils @ O PatroVys (Montréal)

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18 octobre 2013 – Falling Anvils nous revenait avec un nouvel album (Introspection) ainsi qu’un nouveau guitariste. Le quatuor maintenant quintet on brassé les murs du O PatroVys. Ce qui est certain c’est que ce soir, ça a buché ! Même qu’à un certain moment c’est Dan Plante à la basse qui est entré en collision avec Robert (Bobby) MacArthur à la voix au point de lui déboiter la mâchoire et le faire saigner du nez ! Oh yeah ! Mat Barette à la guitare s’est donné sans limite comme à chaque fois, Dany Lalonde aux drums m’a encore une fois impressionné par sa facilité à démolir un drum avec autant de précision et de fluidité ! L’ajout d’un deuxième guitariste (Sebastien Belzile) donne une plus grande profondeur au sons déjà très musical de Falling Anvils. En écoutant bien, on sent qu’il sont certainement influencé par plusieurs styles musicaux puisqu’on reconnais carrément une base classique… parfois punk… voir même rap par moment ! En gros, le public était du même avis que moi… il était temps qu’on puisse réentendre FA live. Tant qu’à moi, ceux qui n’était pas présent au rendez-vous on manqué un beau moment d’histoire.

Bref, en récompenses de plusieurs années d’attente avant de pouvoir écouter du nouveau stock, on a un superbe album qui nous fait vraiment se demander pourquoi FA ne sont pas plus BIG avec autant de qualité et un style aussi unique !

Auteur & Photographe : Benoit Daoust

Pour en Savoir plus: Falling Anvils

Bonobo @ Metropolis (Montréal)

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15 octobre 2013 – Le DJ d’origine anglaise Bonobo, de son vrai nom Simon Green, a rendu visite aux adeptes de downtempode Montréal ce mardi dernier au Métropolis : retour mitigé sur un bain de foule singulier.

Il faut croire que cela ne prend que quelques beats simples de clavier ou de guitare jumelés à une abondance de basse pour faire sautiller d’extase le Métropolis. Car en effet, le théâtre faisait bel et bien salle comble, à un point tel que je ne l’aurais cru possible. Le parterre s’est transformé en plancher de danse bondé pour la visite tardive de Bonobo (sur scène un peu avant 22h), et ce détail a d’ailleurs constitué le gros point fort de la soirée : tous semblaient y prendre son pied.D’accord, je ne suis pas très fervente du style électronique d’ambiance, ce qui peut expliquer que, même lorsque j’entendais crier par plusieurs des phrases comme « C’est ma toune ! », cette dite tounene me semblait que vaguement distincte des précédentes et n’était pour moi qu’un agencement de beats accrocheurs, sans plus. Le spectacle était toutefois très bien rodé et le mélange des chansons bien équilibré avec des interventions ponctuelles mais notables de Andreya Triana qui en a ému plus d’un avec sa voix suave et délicate, ce qui contrastait agréablement avec les rythmes linéaires plus francs du DJ. Un bravo particulier pour les techniciens : le volume et la clarté du son étaient parfaits.

Bonobo a surtout revisité ce soir-là son dernier et cinquième album sur le label Ninja Tune, The NorthBorders, dont un des morceaux favoris du public : Cirrus.Il a tout de même conservé quelques compositions plus connues d’autres albums tels que Stay The Same,Flutter et Kiara(ma préférée). J’aurais malgré tout espéré un peu plus d’effets spéciaux hi-tech ou d’extraits vidéos dans les décors pour compléter une telle musique d’ambiance et pour justifier le fait d’aller assister à un concert de la sorte plutôt que de l’écouter dans son salon…En résumé, Bonobo a certainement ravi les férus de downtempoce mardi soir, mais ce n’était pas assez pour me convertir au genre.

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Benoit Daoust

Pour en savoir plus : Bonobo, AndreyaTriana

Incoming: Hommage à Pink Floyd @ Club Soda (Mtl)

C’est la 24 octobre prochain qu’on va faire revivre Pink Floyd à l’intérieur des murs du Club Soda. En effet, le band hommage Echoes formé depuis 2005 nous présenteront une compilation variée des meilleurs succès de Pink Floyd. Echoes est formé de huit musiciens et on dit de eux qu’ils sont très énergiques et que la qualité de leur son vaut la peine de se déplacer pour les voir live. Ce spectacle est gratuit à condition d’imprimer vos billets en ligne sur le site du Club Soda. Innerspace donneront le ton assez rapidement en première partie avec un style très similaire à Pink Floyd. On pourrait prévoir que ce band va trouver quelques nouveaux fans !

Billets gratuits ICI.

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Crédit photo : Echoes

Auteur: Benoit Daoust

Tunguska Mammoth @ Petit Campus (MTL)

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13 septembre 2013 – Le groupe de sludge Tunguska Mammoth a offert à son public une soirée de vendredi 13 incroyablement lourde, avec l’aide des groupes Mountain Dust, Collider et Buffalo Theory. Le public n’était malheureusement pas très nombreux, la ville croulant sous les offres de spectacle ce soir-là, mais ça n’a pas empêché les groupes d’offrir tout ce qu’ils avaient sur scène.

Mountain Dust ont offert une bonne performance de leur stoner rock déjanté. Formé de membres de feu BarnBurner et de Endast, le groupe prend une direction très différente de ce à quoi les musiciens nous ont habitué, avec un rock plus mélodique, mais toujours aussi cru. Mountain Dust est définitivement un groupe sur lequel la scène montréalaise a intérêt à garder l’oeil!

Collider, qui nous viennent directement d’Ottawa, ont réussi à impressionner avec un sludge fort et énergique. La voix du chanteur vient directement de sa propre profondeur de l’enfer, et est soutenue par un ensemble musical solide. Le matériel le plus vieux du groupe, datant de 2010, est très proche de ce qu’on retrouve sur l’excellent Leviathan (2004, Relapse) du groupe Mastodon, mais les compositions plus récentes ont leur propre caractère énergique et rentre-dedans, qui font de Collider un excellent groupe à découvrir – ou à revoir – en spectacle.

Buffalo Theory, que les amateurs de stoner connaissent probablement déjà bien, ont fait dans le stoner metal, lourd et rapide mais simple et efficace. Fondé sur les cendres du groupe Ghoulunatics, eux aussi ont adopté un son différent de leurs ancients projets en allant vers une musique influencée par le son de Kyuss, Black Sabbath et autres Priestess. Le groupe dégage une impressionnante énergie sur scène, au point d’en faire headbanger plus un.

La soirée s’est conclue sur la prestation de Tunguska Mammoth, qui ont joué leur premier album éponyme en entier. “Lourd” ne commence même pas à décrire leur spectacle sludge, qui a lancé l’assistance dans quelques petits mosh pits au courant de leur spectacle.  Le groupe a roulé sa bosse depuis ses débuts en 2009, participant cette année au battle of the bands En Route Vers Heavy MTL, et laissera définitivement sa marque sur la scène musicale québécoise si ils continuent à  produire des spectacles aussi pleins d’énergie et des compositions d’aussi grande qualité.

Auteur : Phil Mandeville

Photographe : Benoit Daoust

Pour en savoir plus: Mountain Dust, Collider, Buffalo Theory, Tunguska Mammoth

Incoming: Shawn Phillips @ Petit Champlain (Qc)

C’est le 21 et 22 juin prochain et avec 40 ans d’expérience de la scène et plus de 20 albums vendus en plusieurs millions de copies que Shawn Phillips nous revient sur la scène du petit Champlain à Québec. On peut s’attendre à écouter le succès Woman (She Was Waiting For Her Mother At the Station in Torino and You know I Love You Baby But It’s Getting Too Heavy To Laugh) ainsi que plusieurs autre classiques de son répertoire.  The NexXx feront la première partie et l’accompagneront également pour la durée du spectacle. C’est une des rares occasions d’écouter un artiste aussi talentueux dans une ambiance aussi privée et personnelle.

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Crédit photo: Shawn Phillips

Voilà les détails de la tournée Nord-Américaine: http://www.shawnphillips.com/ontour/tourN.htm

httpv://youtu.be/QtNEFJ3uyS4

Théatre du petit Champlain: http://www.theatrepetitchamplain.com/

Auteur: Benoit Daoust

The Shins @ Metropolis (Montréal)

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23 mai 2013 – 19h40 : Une soixantaine de personnes sur le parterre et les premières rangées du balcon sont à peine occupées.

19h50 : Pardi! Seulement quelques fans se sont ajoutés au lot de présents…

19h59 : La salle est occupée à quoi, un tiers de sa capacité? Bon, mis à part ce fâcheux détail, la soirée peut débuter…

20h00 : En toute simplicité, Ra Ra Riot monte sur scène pour un petit 45 minutes de pur délice. Personnellement, j’en aurais bien pris une heure de plus, et pas seulement parce que les six ne sont pas désagréables à regarder… À première vue, on pourrait croire à un groupe d’écoliers fraîchement sortis du cours de musique mais, connaissant déjà bon nombre de leurs chansons et en les voyant performer ce soir-là au Métropolis, je peux vous affirmer qu’ils sont tous des musiciens aguerris et que leur son est très juste, même live. Si vous n’êtes toujours pas convaincus, je vous conseille la chanson Boy. Maintenant.

Ah, oui! Pour ceux à qui j’aurais fait peur au début, ne vous en faites pas : la salle s’est soudainement remplie au son de Ra Ra Riot pour rendre justice au second groupe tant attendu!

21h15 : Les voilà! The Shins! Un décor théâtral à l’image de leur dernier album Port of Morrow (2012) s’est peu à peu fait découvrir au rythme des chansons sous un éclairage changeant très réussi. L’instant d’une soirée, les membres de The Shins ont arrêté le temps pour nous faire entrevoir leur monde musical. Pour ceux n’ayant pas eu la chance d’y assister, amorcez l’écoute de Wincing the Night Away (2007) (un des rares albums que j’écouterais en boucle sans m’en lasser), éteignez les lumières et fermez les yeux. Voilà ce que les fans ont ressenti le temps du spectacle, lequel était tout en subtilités et en sonorités à la fois suaves et électro. L’ambiance était à son comble lorsque les premières notes de leur récent hit, Simple Song, ont envahies la salle. Quelques autres chansons ont relevé le degré d’animation de la foule telles que Sea Legs et Australia, mais l’atmosphère générale était surtout calme dans le but de bien percevoir les pièces complexes dans le style de New Slang et Sleeping Lessons. Ce n’est certainement pas un groupe à voir lorsqu’on a soif d’action, mais bien pour l’amour de leur musique : le concert de jeudi dernier était fort simple, mais tout le monde fut comblé étant donné que le groupe a efficacement revisité la plupart de ses classiques. Un dernier conseil : allez voir les vidéos ICI et appréciez!

Auteure : Jeanne Mercier

Photographe : Benoit Daoust

Pour en savoir plus : Ra Ra Riot, The Shins

The Presets & Dragonette @ National (Montréal)

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09 mai 2013 РThe presets & Dragonette se sont invit̩s ce jeudi au National de Montr̩al pour une belle soir̩e electro smooth avec comme premi̬re partie les Classixx.

Dragonette

Avec un début plutôt mystérieux, le groupe d’ontario Dragonette ont rapidement changé pour une ambiance beaucoup plus hop la vie qui a su faire danser la foule. Dans la bonne humeur et avec des mélodie accrochantes tel que Hello et Live in the city, on avait tous le sourire aux lèvres et le goût de bouger. La chanteuse Martina Sorbara a su profiter de quelques problèmes technique pour discuter et faire rire l’auditoire.

The presets

Le duo australien (Julian Hamilton à la voix et Kim Moyes au drum et keyboard) se sont ensuite emparé de la scène avec beaucoup de puissance et d’originalité. À l’aide de panneaux lumineux et beaucoup d’impact, The Presets ont tranquillement transformé l’endroit en un vrai party déchainé. Le planché vibrait au rythme de crescendo de succès après succès tel que Ghosts suivit de This boy in love. À la fin de My people le public n’a pas tardé à réclamer un rappel pendant plusieurs minutes avant d’être récompensé par une finale d’une intensé que seul The Presets peuvent se permettre  d’offrir.

Auteurs : Anouck Goulet & Benoit Daoust

Photographe : Benoit Daoust

Matériel: Canon 5D, 7D et 60D avec 50mm 1.8 / 90mm 2.8 / 70-200mm 2.8

Pour en savoir plus : The Presets, Dragonette, Classixx

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