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Le Weekend des Curiosités (Jour 2) @ Le Bikini (Toulouse)

Klangkarussell

23 Mai 2014 – Deuxième jour de festival au Weekend des Curiosités, ce soir la programmation est clairement électro et affiche déjà complet depuis quelques jours. C’est Nu Circle, duo local composé de Lörny et Yobject qui assure le warm-up de la soirée. Un duo masculin-féminin qui mixe des sonorités house et future bass et donne le ton à la soirée.

Fin du set de Nu Circle vers 1h, maintenant le duo autrichien Klangkarussell (qui écume les clubs du monde entier) est très attendu. Mais surprise seul Tobias Rieser fait son apparition derrière les platines. Il nous délivre alors sa techno house et minimale aux sonorités ensoleillées. Enchainant Eistee aus der dose, Sternenkinder ou encore le remix du titre Sunday de Max Manie sans oublier bien évidemment son titre succès Sonnentanz.

Place maintenant à la jeune tête montante de la scène électronique française, Worakls, qui libère sa techno minimale impulsée de sonorités organiques et magnétiques qui lui caractérisent un style bien singulier, inspiré d’initiations au conservatoire et de nuits électro parisiennes. Pour finir en beauté cette soirée c’est José Fenher aka Mangabey, Dj du collectif et label Boussole Records bien connu de la scène électro toulousaine, qui s’occupe des platines, produisant une deep house aux influences issues de la black music.

Le Bikini est surchauffé, il faut maintenant rentrer reprendre des forces car demain la 3ème soirée nous attend festivaliers !

Auteur: Vanessa Eudeline

Photographe: Antony Chardon

Le Weekend des Curiosités (Jour 1) @ Le Bikini (Toulouse)

Mykki Blanco

22 mai 2014 – C’est dans la salle du Bikini que commence la nouvelle édition tant attendue du festival Le Week-End des Curiosités. A mon arrivée, j’entends que le concert est déjà commencé et pourtant c’est sur une scène vide que j’ouvre la porte. Sec, le duo local originaire de Colomiers, a pris le parti lors de ses concerts de ne pas jouer sur scène mais dans la fosse. C’est donc entourés de leur public et en toute autonomie, puisqu’équipés de leurs propres amplis et porte-voix, que Jules Ribis (à la basse) et Xavier Tabard (à la batterie) servent un rock brut et sec, on pense alors avoir dénoté l’origine de leur nom.

Aux alentour de 22h, le New-Yorkais Mykki Blanco, artiste atypique au sein de ce milieu macho qu’est le rap, prend possession de la scène. J’aspirais à un peu plus d’excentricité de la part de celui que l’on connait pour ses travestissements, mais c’est uniquement affublé d’un caleçon qu’il apparait. Un complice aux platines, éclairage rose et boule à facette plantent le décor. Mykki Blanco balance son flow hip hop issu de son dernier opus Betty Rubble et nous fascine par son côté assumé et sa folie ravageuse : se dégageant de son caleçon pour en laisser apparaitre un 2ème à paillettes, mimant le chat faisant sa toilette, s’introduisant le micro dans la bouche, faisant monter un jeune homme sur scène avant de lui ouvrir sa chemise et de lui offrir un lap dance. Mykki surdose son show, et ça marche : le public est bouillant ! Il se faufilera à travers ce dernier pour prendre d’assaut le bar du fond de la salle et s’offrira même un slam avant son départ.

C’est l’heure maintenant pour les 4 membres de Salut C’est Cool d’envahir la scène. Envahir c’est le mot car c’est très vite un jeune public complètement décomplexé qui les rejoindra sur scène. Les 25 ans et plus (dont je fais partie) resteront eux en retrait, spectateurs de ce phénomène qui ne boude pas son plaisir à surfer sur la tendance mauvais goût old school des années 90, le tout sur une électro tektonik killer arriérée. Très souvent assimilés aux nantais Sexy Sushi, précurseurs d’une électro bordélique, les paroles de leurs chansons comme La Purée ou Le Jardinier Magicien, elles, restent désespérément cheap là où celles des Sexy Sushi sont jouissives par leur transgression.

Auteur : Vanessa Eudeline

Crédit Photo : Mykki Blanco

As Animals @ Metronum (Toulouse)

As Animals

Samedi 17 mai. Dans une ambiance obscurcie la voix pure de Mesparrow retentie, dans cette salle du Metronum, qui, on ne cessera de le répéter, offre une acoustique parfaite. Les rythmes sonores s’alourdissent en cadence avec les lumières. Sample, pédale Loop et clavier, Mesparrow est seule sur scène, avec ses compositions en anglais. Puis vient le troisième morceau, interprété dans la langue de Molière car oui cet ovni luxuriant est bel et bien Français. Elle s’installe maintenant au piano, puis prend la parole pour se présenter et remercier le public de sa présence, et on s’étonne alors de sa voix si fluette. Les morceaux suivants sont plus jazzy, félins, elle joue de ses respirations, s’adonne même à du beatbox, toujours avec grâce. De sa voix douce et ténue qui peut très vite osciller, se faisant plus épaisse et feutrée similaire à celles des chanteuses de London Grammar ou Austra, elle interprète I Don’t Want To Grow Up, extrait de son dernier album Keep This Moment Alive, nous surprend aussi avec une reprise de Stand By Me de Ben E. King avant de nous transporter en forêt lors d’un interlude très expérimental.

La salle du Metronum reste encore très peu envahie. Les musiciens de As Animals sont désormais en place, le duo arrive. Fred accompagné de sa guitare électrique, qu’il inter-changera avec une acoustique au fil de la soirée, et Zara apparaissant dans une robe scindée noire et blanche la mettant très en valeur, se placent derrière les micros. Ils débutent le concert avec le titre As Animals. La puissante voix de Zara s’allie avec élégance aux tonalités pop des batterie, guitare, basse et synthé, accompagnée également d’une choriste. Les différents titres de leur album s’enchainent assez abruptement, sans aucune interactivité avec le public. Fred nous fera part du fait qu’il est “content de jouer ce soir dans cette nouvelle salle”, point. Et Zara prononcera un timide “Ça va ?” De ce lot d’interprétations, pour moi, se distinguent le morceau très animal Extraordinary Machine et It’s Like That aux influences trip hop.

Arrive le célèbre morceau I See Ghost, face à un public un peu décontenancé au moment du refrain, car Zara ne montera pas la note si émérite au morceau. Ils interprèteront ensuite une reprise de Stay de Rihanna, là encore nous auront uniquement droit à un “Vous avez reconnu ?” à la fin du titre. Puis vient le moment des présentations des membres du groupe et là encore : ça manque d’assurance. Les deux filles (Zara et la choriste) entonneront en duo By My Side. Puis c’est le titre Burn Like a Fire qui relayera.

Le rappel : nouvelle interprétation du titre I See Ghost, en acoustique cette fois et nous sommes à nouveau désappointés de ne pas entendre Zara monter la note. Il est maintenant l’heure pour le groupe de se réunir et de saluer son public.

En sortant du Métronum, ennuyée par ce concert dispensé par un groupe considéré comme révélation de l’année je suis au moins heureuse d’avoir découvert Mesparrow.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Jérôme Jacques

Tristesse Contemporaine @ Connexion Live (Toulouse)

Tristesse Contemporaine

Jeudi 15 mai – Si ce soir la Tristesse envahit Toulouse elle sera Contemporaine ou ne sera pas. Le groupe joue sa première scène dans le sud de la France et c’est le Connexion Live qui les reçoit. C’est le groupe Toulousain April Fools qui se charge d’assurer la première partie. Le chanteur Laurent Erades accompagné de son batteur et de ses deux bassistes, nous livre les morceaux de son dernier album Everybody talk, à l’instar de Faye Dunaway ou The girl who fades qui transpirent le rock à l’état brut influencé par le post punk et la new wave des années 80 d’outre-Manche.

Un début de soirée qui a chauffé un public nombreux et enthousiaste, impatient de recevoir le trio cosmopolite qui prend enfin place sur scène (accompagné d’un batteur) : Leo à la guitare électrique, Narumi au synthé et Mike, camouflé de son masque d’âne, au chant. L’énergie brute et sombre du groupe, portée par le chant lascif teinté hip-hop de Mike enveloppe le Connexion au fil des titres tel que Waiting ou le pénétrant I do what I want, extraits de leur dernier album Stay Golden. Mike ne manquera pas de nous exprimer ses remerciements dans une langue différente après chacune de ses interprétations.

Les célèbres morceaux I didn’t know ou Daytime Nightime issus du précédent album, seront eux aussi entonnés ainsi que le très réussi Hell is other people accompagné de la voix de Narumi. Pour terminer, Mike nous averti et nous épargne le moment de départ qui annonce un rappel et enchaîne pour notre plus grand plaisir le brûlant Fire. Orchestration minimaliste, atmosphère hypnotique et neurasthénique, le Connexion sentait bon le Velvet ce soir, rien d’étonnant à ce que Tristesse Contemporaine ait choisi l’emblématique Andy Warhol pour illustrer son clip Waiting.

Auteur : Vanessa Eudeline

Crédit photo: Tristesse Contemporaine

Incoming : Cat Power @ Le Bikini (Toulouse)

 

Egérie du rock indé, Cat Power se produira le 29 mai prochain sur la scène du Bikini. C’est seule qu’elle a écrit, composé, enregistré et produit son dernier opus, le lumineux  Sun, auquel s’ajoute la touche de Philippe Zdar qui a mixé l’album. Aucun doute que les fans seront nombreux à venir succomber à la voix envoutante de la belle américaine.

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Crédit Photo : Cat Power

Auteur : Vanessa Eudeline

Incoming : Le week-end des curiosités @ Toulouse

week-end-des-curiositesLe 22 mai prochain débutera le Week-end des Curiosités, le festival toulousain rassemble pour cette 4ème édition une belle programmation étendue sur 4 jours.

C’est une soirée déjantée qui s’annonce le jeudi à partir de 20h, dans la salle de concert Le Bikini réunissant Salut c’est cool et leur électro cheap et bordélique, le rappeur transgenre Mykki Blanco et les rockeurs locaux Sec.

Vendredi à partir de 23h (salle du Bikini toujours) on retrouvera Worakls et son électro minimale, les deux jeunes producteurs autrichiens qui compose Klangkarussel, le duo Nu Circle derrière ses platines et Mangabey, Dj du collectif et label Boussole Records que les toulousains connaissent bien.

Samedi, la scène des Curiosités (gratuite) accueillera à partir de 16h une programmation exclusivement toulousaine avec les rappeurs Fils de Plume et les influences musicales variées de Wamon’Band et Dawa Deluxe.

Le soir à partir de 18h, entre la Scène du Port et celle du Ricard SA Live se produira Kavinsky que l’on ne présente plus tant son excellente bande son pour le film Drive a fait parler d’elle. Seront aussi de la partie, Fakear et son électro mélodique, les Américains de  The Glitch Mob, Biga*Ranx et leurs influences reggae, le quatuor originaire de Manchester Murkage, le beatmaker toulousain Prolete et I am a legion la fusion exquise entre Nosia et Foreign Beggars (présent sur l’édition 2013).

A partir de minuit l’ambiance sera à nouveau électro dans la salle du Bikini avec Alesia et sa techno sombre quelque part entre Gesaffelstein et Boys Noize, Château Bruyant le label de bass music frenchy et SKS dj et producteur au sein du Vandal Crew,  activiste incontournable de la scène drum & bass.

Pour clôturer ce fabuleux week-end, dimanche aura lieu le vide grenier rock’n roll à partir de 12h, puis les Dj de Acid Arab assureront le son de 16h à 20h.

A partir de 16h également vous pourrez venir écouter le hard rock psyché de Substitut, le néo rock électrique de Sound Sweet Sound et The Pictures sur la scène des curiosités.

Enfin à partir de 20h, la soirée sera assurée par les grands maîtres du rock acoustique Rodrigo y Gabriela, Thomas Azier et son électro-pop made in Berlin, les toulousains Cats On Trees qui cartonnent au niveau national avec leur titre Sirens Call, le pianiste envoutant Benjamin Clementine,  les rockeurs Hill Valley grands finalistes des éditons 2013 et 2014 du Ricard S.A Live et Kid Wise le groupe toulousain qui monte et sait se faire entendre.

Auteur : Vanessa Eudeline

Crédit Photo: Weekend des Curiosités

Incoming : Tristesse Contemporaine @ Connexion Live (Toulouse)

 

C’est au Connexion Live de Toulouse le 15 mai prochain que se produira Tristesse Contemporaine. Trio international (une fille japonaise, un garçon anglais, l’autre suédois) parisien par adoption, Tristesse Contemporaine est un groupe de “back seat drivers” comme ils aiment se définir. Mélodies catchy, synthé pop, voix androgynes et basse vintage, Tristesse Contemporaine est la face sombre d’une pop moderne : brute, désespérée et hypnotique.

 

Tristesse Contemporaine

 

Crédit Photo : Tristesse Contemporaine

Auteur : Vanessa Eudeline

Incoming : Nosfell @ Connexion Live (Toulouse)

Mercredi 28 mai, le Connexion Live de Toulouse recevra Nosfell, qui trace depuis dix ans un chemin bien singulier dans la musique française. Son univers extravagant et poétique empreint de mélodies luxuriantes, sa voix et sa maîtrise du klokobetz (la langue qu’il a inventé) gagnent en reconnaissance :  il  remporte le prix Attention Talent Scène au Printemps de Bourges en 2004, assure la première partie des Red Hot Chili Peppers au Parc des Princes la même année, partage le titre La Romance des cruels avec le si regretté Daniel Darc et collabore au merveilleux spectacle de danse contemporaine Octopus du chorégraphe Philippe Decouflé.
Sur la scène du Connexion Live il présentera notamment son dernier opus Amour, pop intime et éclatante chantée en anglais et en français.

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Crédit Photo : Nosfell

Auteur : Vanessa Eudeline

Incoming : Metronomy @ Le Zénith de Toulouse

 

Le groupe anglais pop /électro Metronomy est de retour avec un nouvel album et se produira en concert le 25 avril au Zéntih de Toulouse, pour nous faire danser sur les mélodies entrainantes de leur troisième opus : Love Letters. Un  rendez-vous incontournable pour tous les fans du quatuor.

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Crédit Photo : Métronomy

Auteur : Vanessa Eudeline

Manu Chao @ Le Bikini (Toulouse)

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31 mars 2014 – Ce soir l’évènement est grand : Manu Chao, le musicien apprécié des altermondialistes, éternel globe-trotter et figure emblématique d’une musique métissée, pose sa guitare et son micro au Bikini de Toulouse, accompagné de son groupe La Ventura. Par cette belle soirée printanière, le public (tous âges confondus) se dirige vers la salle de concert, et en chemin on peut croiser bon nombre de malheureux(ses) recherchant désespérément une place à vendre. Le concert a affiché COMPLET quelques heures seulement après l’ouverture de la billetterie.

C’est la djette au style afro Atodocolor, qui mixe la première partie. Originaire des nuits barcelonaises, elle balance des sonorités hispaniques nous mettant tout de suite dans une chaude ambiance, nous faisant vite oublier que nous sommes lundi. 20h50, elle n’en a pas vraiment envie mais elle quitte la scène et les platines pour céder la place au jeune duo fraternel toulousain Bigflo & Oli accompagné de Mister Benji aux platines. Un duo de rappeurs bien connu du public toulousain, en pleine lumière au niveau national depuis quelques semaines avec leur clip Monsieur Tout le monde, interprété par Kyan Khojandi (héros de ma mini-série Bref).

Sans trop se faire attendre Manu Chao débarque sur scène accompagné de ses 3 musiciens : guitare, basse et batterie. Une synergie humaine et musicale pleine d’énergie s’en dégage.

Enchainant ses célèbres titres, riches de voyages et rencontres autour du monde, tels que ClandestinoLa Vida TombolaLa Primavera ou encore Mala Vida, il enflamme le public, qui saute et danse sans jamais se décourager, à l’instar d’un Manu monté sur ressorts. Ce soir la salle de concert est bouillante et ce n’est pas une simple métaphore, le Bikini transpire la fête. Manu Chao ne cessera de nous répéter « Toulouse vous êtes fous ! ». Véritable bête de scène, indomptable, on se demande à quoi il carbure ? A l’optimisme peut-être !

Des titres populaires, une musique multiculturelle, fusion alternative de rock, punk et ska teintée d’une trentaine d’années passées sur les routes du monde, Manu Chao déborde de générosité pour son public, allant jusqu’à battre le micro contre son cœur, faisant résonner un rythme entêtant. C’est à minuit passé, après plus de 2h30 de live que l’on ressort de la salle, gonflé à bloc, ayant vécu un moment unique et authentique avec un GRAND artiste. Manu, c’est toi qui nous as rendus fous ce soir !

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : David Torres

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