Articles Tagged with: Vany

Angus & Julia Stone @ Le Bikini (Toulouse)

Angus et Julia StoneDimanche 7 décembre 2014 – Alors qu’une partie du public fait encore le pied de grue aux portes du Bikini, les 3 talentueuses soeurs Taylor qui composent le trio anglais The Staves, entrent en scène pour assurer la première partie dès 20h30. Le temps d’une courte demi-heure elle harmonisent leurs voix aux notes de la guitare de Jessica ou du ukulélé de Camilla, emportant le public toulousain au son d’une tendre folk acoustique.

Cela fait maintenant plus d’une demi-heure que les soeurs de The Staves ont quitté la scène et pendant que les techniciens s’affairent, le public lui commence à s’impatienter, ne se privant pas de quelques sifflements pour affoler les troupes. A 21h40 la salle est plongée dans le noir et le silence le plus total, les musiciens prennent place et les premières notes résonnent. La scène est désormais éclairée d’une lumière bleue et le duo fraternel y apparaît, au centre, entouré de ses musiciens pour entamer A Heartbreak. Le concert qui vient de démarrer au son de l’introduction de leur dernier album, se poursuit avec Main Street dans une ambiance ardente et rouge où les dizaines d’ampoules suspendues depuis le plafond s’éclairent habilement chacune leur tour. A la fin du morceau Julia prend la parole de sa voix frêle pour nous saluer, Angus lui, ne le fera qu’une bonne demi-heure plus tard. Elle échange avec nous sur cette belle mais froide journée avant d’entamer For You, échappée belle de leur album Down The Way hissé au sommet des charts il y a 4 ans, tandis que l’arrière-plan étoilé s’illumine. L’ambiance scénique : des atmosphères douces, vaporeuses ou très colorées, s’ajuste à merveille avec leurs chants, le live se déroule avec grâce et aisance et nous flottons allègrement dans leurs univers, comme si le temps était suspendu. Angus démarre maintenant ses accords et entame son morceau solo Crash and Burn, sombre et électrique. Vers 22h10, celle que l’on espérait bien sûr entendre : Big Jet Plane, est interprétée dans une version folk plus alanguie encore que l’originale. 22h30 avant la dernière chanson Heart Beats Slow, Julia présente ceux qui l’entourent, nous adressant en français “Je vais vous présenter mes amis qui sont sur scène” avec un accent so cute. 22h45, le groupe revient rapidement après son final nous servir Yellow Brick Road pour rappel. A la fin du morceau les musiciens quittent la scène nous laissant seuls avec Angus et Julia, guitare sèche pour elle, électrique pour lui, ils nous interprètent alors Santa Monica Dream dans une atmosphère intimiste portée par la simple lumière des ampoules et de l’arrière-scène étoilée de lumières bleues. A la fin de cet instant magique ils s’embrassent avant de saluer ensemble le public. Il est 23h, la réalité reprend ses droits.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Jerome Jacques

BRNS @ Connexion Live (Toulouse)

BRNS

28 Octobre 2014 – Pas d’odeur de frites ce soir au Connexion Live mais quand même bel et bien celle de la Belgique. Pour démarrer cette soirée 100% belge, les 5 membres de Robbing Millions s’emparent de la scène. Batterie, synthés, guitares, basses et percussions sont là pour accompagner les mélodies anglaises d’un rock psyché et folingue. Pendant que la salle du Connexion Live se remplit, les belges, montés sur ressorts, nous soufflent riffs frénétiques et lignes entraînantes, pour terminer sur un final instrumental remarquable.

22h25, le quatuor BRNS s’installe en configuration carrée sur la scène. Comme sur leur dernier opus, c’est le somptueux Void qui ouvre le bal. On ne pouvait pas rêver meilleure entrée en matière. L’incursion musicale prend place crescendo au fil des paroles récitées, comme une incantation, par Tim qui évolue à la batterie, s’accompagnant d’abord de l’effleurement des cymbales avant de donner les premiers coups sur les fûts. Débute alors un concert incandescent, aérien et passionnant reprenant les titres de Patine et de l’EP Wounded. Défricheurs de sonorités, jusqu’au xylophone ou l’harmonica, le quatuor surdoué n’est pas sans rappeler celui d’Alt-J, offrant une musique indie, multi-instrumentaliste et expérimentale. Je constate tout de même que leur musique reste très homogène, et peut paraître anesthésiante, mais magnétisée par cette douce anesthésie, personnellement je ne leur servirai pas le reproche. Dans le public, on apercevra Augustin Charnet, le chanteur des Kid Wise, exalté, et les Robbing Millions rejoindront eux aussi les spectateurs, bien décidés à encourager et à profiter du live de leur frères de scène. 23h15, il l’avaient annoncé, c’était la dernière interprétation de la soirée. Ils quittent la scène mais reviennent très très vite nous offrir un final instrumental des plus envoûtants avant d’inviter le public à s’attarder avec eux autour d’un verre de Triple Karmeliet (bière belge).

Ce soir, c’est un coup de poing belge que j’ai pris avec le même impact qu’un poing américain.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Jérome Jacques

Ty Segall @ Le Bikini (Toulouse)

Ty Segall

22 octobre 2014 – Le trio américain Left Lane Cruiser entre en scène pour démarrer la soirée. Pete Dio à la batterie, Joe Bent à la basse et Freddie J IV au chant et à la guitare. Partisans d’un rock garage aux influences blues, ces gars là jouent assis comme de nombreux bluesmen. Le concert se déroule grassement et le public s’enthousiasme de plus belle lorsque Jo Bent se met alors à gratter des cordes apposées sur un skateboard, le skateboard slide guitar c’était une première pour moi ! “Merci beaucoup” et “Santé” seront les injonctions françaises récurrentes auxquelles nous auront droit pendant le show, sympa les gars de faire l’effort du Cheers à la française. Le rock américain a déjà réchauffé le public toulousain prêt à accueillir la suite prometteuse de la soirée.

21h30 – Jimmy, chapeau de cowboy vissé sur la tête et verre à la main, débarque sur scène en bon Texan. Avec un accent marqué, si caractéristique de cette région et tellement inaudible pour moi, que je ne retiens que l’annonce de la “Best country of the World” à suivre. Il est rejoint par Ty Segall et ses musiciens, tous alignés les uns à côté des autres au premier plan de la scène. Ty à l’extrême droite (une habitude) avec sa guitare aux côtés d’Emily Epstein à la batterie, suivis du bassiste et du guitariste du groupe. Jimmy sera quant à lui préposé au synthé pour les notes nécessaires au premier morceau : Manipulator. Ce démarrage est suivi de près par le titre It’s Over et se déroule alors une maigre setlist – pour un compositeur qui pourtant compte déjà 15 albums à son actif à seulement 27 ans – puisqu’à 22h30 le concert est déjà plié. Un live garage teinté Californie, qui n’a pas déçu entre pop brute, ballades noisy et saillies minimalistes, mais j’en espérais un peu plus côté scène. Ty Segall n’est pas aussi showman que l’artiste qui le passionne et l’inspire : David Bowie, et son Ziggy Stardust.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon

 

Incoming : The DØ @ Le Bikini (Toulouse)

La patience des fans aura été mise à rude épreuve mais ça y est : après 3 ans de silence, Olivia Merilahti et Dan Levy reviennent avec un troisième opus : Shake Shook Shaken. Le duo nous promet une douce secousse le 9 novembre prochain sur les planches du Bikini.

The Do - Toulouse

Billeterie : Digitick

Auteur : Vanessa Eudeline

Christine and the Queens @ Le Metronum (Toulouse)

Christine and the Queens

23 octobre 2014 – Cela fait des mois que Le Metronum affiche complet pour le concert de Christine and the Queens, et c’est à 21h30, que le groupe prend place sur scène. Beats electro et murmures, Christine, alias Heloise Letissier, apparaît dans la lumière entre deux danseurs. Un musicien aux machines, un autre à la guitare, c’est Starshippers extrait de son EP Nuit 17 à 52, qui ouvre le bal. Ce premier morceau terminé elle nous demande si nous allons bien et déjà le public est conquis. L’enchaînement se fait avec Half Ladies, porté par une vidéo où apparaît Christine, ses mouvements dédoublés en spectres. Ce morceau donne place à une incroyable chorégraphie ultra-synchro entre les danseurs, elle-même sur scène et les images à l’écran. Fin du deuxième morceau, s’adressant à un public qu’elle qualifie de très (trop) attentif, elle nous invite à entrer dans son univers où chacun peut être qui il veut, y compris un Dragibus. Elle, décide d’être une chanteuse américaine, ce qui débouche alors sur le titre anglais IT et cette fois l’arrière scène reflète le show en ombres chinoises. Par la suite l’ambiance devient plus disco, bien décidée à nous faire danser, la Christine. Portée par une mouvance hybride elle enchaine les genres musicaux sans transition, entre pop poétique piquée de tristesse et influences soul et RnB. Jouant de ses énergies masculines et mixant les identités, elle nous offre une belle performance scénique entre danse, lumières et vidéos. Sur les coups de 22h sur une scène inondée de lumière rouge, elle entonne Amazoniaque, une cover de Yves Simon durant laquelle elle sortira de sa poche des poussières de paillettes. 22h20, sur une vidéo où le visage de Christine se défigure comme dans un miroir déformant, le morceau Saint Claude retentit, très attendu par le public qui s’enthousiasme. Elle soulignera alors le paradoxe de cette chanson traitant de la solitude et elle chantant désormais devant une salle comble. C’est sous une pluie de faisceaux lumineux que Christine quitte la scène. Le public en redemande et elle revient alors pour nous chanter a capella un morceau disco : Safe and Holy, avant d’entamer le titre Nuit 17 à 52, pour lequel elle nous demande alors de déployer portables et briquets. Danseurs et musiciens réunis autour de Christine, le groupe salue le public, ce qui est finalement assez rare en musique lorsque les artistes quittent la scène. Mais le public n’est pas encore rassasié et c’est Chaleur Humaine qui servira le deuxième rappel, bouquet de fleurs à la main, en rappel à la pochette de l’album. Nous tournant le dos, à la fin du morceau, elle lancera son bouquet au public. Elle nous remerciera encore une fois de notre présence, et ce malgré le concert de Stromae qui se déroule le même soir dans la ville rose, artiste duquel rappelons-le elle faisait les premières parties l’an dernier.

Christine and the Queens sera de retour à Toulouse le 25 mars prochain au Bikini et on vous déconseille de rater ce grand moment !

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon

Incoming: Ty Segall @ Le Bikini (Toulouse)

Pop brute et ballades noisy se mêlent aux saillies minimalistes de l’imagerie early punk pour offrir un rock garage totalement hybride maîtrisé par Ty Segall. La date du 22 octobre prochain sera l’occasion pour le compositeur californien de présenter au public toulousain son dernier album : Manipulator.

Quelques jour avant sa venue dans la ville rose, le samedi 18 octobre les disquaires toulousains se mettent au rythme Ty Segall : pour tout achat d’un de ses albums repartez avec votre place de concert. Lieux participants : “Vicious Circle”, 7 rue Puits Clos – “Le laboratoire”, 9 rue de la Bourse – “Gilbert Joseph Musique”, 22 rue des Lois.

Le duo américain Left Lane Cruiser nous livreront le rock gras nécessaire pour débuter la soirée en beauté.

Ty Segall

Auteur : Vanessa Eudeline

Crédit Photo : Ty Segall

 

Incoming : Christine and the Queens @ Le Metronum (Toulouse)

Après les EPs Miséricorde, Mac Abbey et Nuit 17 à 52, il est temps pour Christine and the Queens de présenter son premier album Chaleur Humaine. Et c’est sur la scène du Metronum le 23 octobre prochain que le rendez-vous est pris. Véritable révélation pop 2014, Christine and the Queens offre une prestation saisissante qui mêle musique, théâtre, danse et vidéo. Bousculant les genres elle a déjà séduit en nombre puisque le concert est complet depuis quelques semaines.

christine and the queens

 

Crédit photo : Christine and the Queens

Auteur: Vanessa Eudeline

Blonde Redhead @ Le Bikini (Toulouse)

Blonde Redhead

Jeudi 2 octobre – C’est le groupe Alone With Everybody, habitué des premières parties toulousaines, qui aborde cette soirée. Le duo fraternel, Camille et Louisa Bénâtre, accompagné de Ayumu Matsuo et Maxime Costa à la batterie et la basse, interprète leurs mélodies caressantes assorties de paroles écrites en anglais.

21H45 après une longue attente le trio prend enfin place. Le live débute entre Kazu Makino au clavier et Amadeo Pace à la guitare électrique, quelques accords plus tard Simone Pace amorce les coups de batteries et Kazu donne de la voix pour interpréter le titre Barragán. A partir du deuxième morceau, Lady M, elle prend la basse et Amadeo la relaie au chant de sa voix délicate. Ce début de concert, qui intègre leur neuvième opus Barragán, est très atmosphérique. Sur les coups de 22h le concert change de cap en même temps qu’Amadeo quitte son chapeau, place au rock et Kazu retourne au clavier. Il est environ 22h40, après avoir enchaîné les titres électrisants Dripping et Melody of Certain Three, c’est dans ce moment des plus enivrants qu’ils décident de nous quitter. Quelques minutes de réclamations du public et les voilà de retour sur scène nous saluant et nous remerciant. La voix pure de Kazu s’accompagne de quelques accords de guitares grattés par Amadeo et c’est The One I Love que le public reconnait. Enchainement d’un deuxième morceau, faux départ, la chanteuse gênée s’excuse alors d’un trou de mémoire puis reprend. Le morceau final sera plus rock, Miss Makino embarque alors le micro et s’étourdie dans une danse exaltée, le moment leur appartient, mais nous prenons tout autant de plaisir. Le concert s’achève, tous trois remerciant le public avec beaucoup d’humilité, Kazu nous envoyant ses baisers aura beaucoup de mal à quitter la scène. Les spectateurs enthousiastes semblent ravis par ce concert.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon

Incoming: Asaf Avidan @ Théâtre de l’Archipel (Perpignan)

 

Après le succès foudroyant du remix de Reckoning Song, une tournée mondiale et de nombreux festivals, Asaf Avidan nous  revient en mode Back to Basics : salles plus intimistes et atmosphères acoustiques. C’est seul face à son public, assis sur un tabouret et entouré de ses instruments (guitare acoustique, harmonica, percussions), que l’israélien à la voix d’or interprétera son dernier opus Different Pulses.

Le 4 octobre prochain, c’est sur la scène du Théâtre de l’Archipel de Perpignan, lieu parfait pour accueillir une approche sincère de la musique, qu’Asaf Avidan se produira. Un véritable moment de bonté et de partage se profile donc.

Asaf Avidan

Billetterie : Digitick

Crédit photo : Antony Chardon (Archive Thorium Magazine)

Auteur: Vanessa Eudeline

Incoming : Blonde Redhead @ Le Bikini (Toulouse)

Le 2 octobre prochain Le Bikini accueillera Blonde Redhead, trio new-yorkais composé des frères jumeaux italiens Pace et de Kazu Makinoune d’origine japonaise, qui trace son sillon à travers le rock alternatif depuis 20 ans déjà. Barragán, neuvième opus du groupe, sorti au ce mois-ci, fait la part belle à l’instrumental, à l’atmosphérique.

C’est le duo fraternel Alone With Everybody, souvent rencontré sur les scènes toulousaines, qui assurera la première partie.

Coup de cœur de l’équipe, Le Bikini offre à ses adhérents l’opportunité de venir accompagné pour seulement 1€ de plus. Vous avez jusqu’au 27 septembre pour profiter de cette promotion.

Blonde Redhead @ Le Bikini

Billetterie: Le Bikini

Crédit photo : Blonde Redhead

Auteur: Vanessa Eudeline

 

Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from - Youtube
Vimeo
Consent to display content from - Vimeo
Google Maps
Consent to display content from - Google