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Shaka Ponk à la Fête de L'humanité 2019

Fête de l’Huma 2019 – J2 : Shaka Ponk + Soprano + Les Négresses Vertes + Marc Lavoine + Lord Esperanza + ASM @ La Courneuve

Shaka Ponk à la Fête de L'humanité 2019

Shaka Ponk à la Fête de L’humanité 2019

Après une soirée mouvementée, où les errances nocturnes ont perduré jusqu’à très tard dans les allées du parc Georges Valbon ; on se lève ce matin avec la volonté de profiter des stands, animations et débats largement proposés durant cette fête de l’Humanité. Après un petit déjeuner bien complet en Normandie, on se rempli le ventre à midi au Tarn avant de prendre une petite bière dan le Var : bref un tour de France des saveurs dont beaucoup ont l’air de profiter puisque la majorité des stands seront bien remplis toute la journée. Après un passage à l’Agora, où des conférences ont eu lieu toute la journée, on attaque notre programme musical directement sur la grande scène avec un peu de chanson française.


Marc Lavoine (16:15-17:25 // Grande Scène 

Marc Lavoine à la Fête de l'Humanité 2019

Marc Lavoine à la Fête de l’Humanité 2019

Au programme donc, Marc Lavoine et ses longues années de carrière. Lui qui disait tout récemment distribuer le journal de l’Humanité étant petit, sous l’éducation paternelle, il nous tardait d’entendre ce qu’il avait à dire sur le fait de jouer, des décennies plus tard, sur la grande scène du festival. Il ne se perdra pourtant pas dans de longs monologues, bien qu’étant visiblement très content de participer à cet événement. Musicalement aucune surprise : il reprendra tous ses classiques inévitables sans erreurs ni extravagances. De Elle a les yeux revolver à Toi mon amour, le public beaucoup plus nombreux que la veille à la même heure reprendra en chœur sa discographie. Un concert propre pour entamer ce deuxième jour.


Les Négresses Vertes (17:55-19h05 // Grande Scène 

Après un petit tour de site, nous retournons sur la même scène où Les Négresses Vertes entament leur périple dans les confins de leur imagination. Eux qui ont toujours su créer des univers singuliers, les voilà qui embarquent désormais des dizaines de milliers de personnes avec eux puisque le public est toujours au rendez-vous. Ils commenceront fort avec une musique fort à propos : Voilà l’été vient saluer le soleil de plomb qui arrosera la Courneuve tout le Weekend, avant d’enchaîner avec d’autres de leurs succès tel que Sous le soleil de Bodega qui fera chanter tout le monde. Une bonne dose de fraîcheur aux accents tziganes, festifs et rocks qui vient ponctuer ce début de soirée à grand renfort de cordes. Quant à nous, on s’empresse d’aller à La P’tite scène pour y retrouver la note rap de ce soir.

(Photos en attente de validation)


Lord Esperanza (18:00-19:15 // La P’tite Scène 

Lord Esperanza à la Fête de l'Humanité 2019

Lord Esperanza à la Fête de l’Humanité 2019

Il y a du monde pour accueillir le rappeur parisien malgré la chaleur. Et tandis qu’il arrive accompagné exceptionnellement de son pote Jad (en l’absence de son DJ habituel), il ne leur faudra que quelques secondes pour agiter tout ce petit monde. Pogos, courses, sauts : tout est bon pour ambiancer la Fête de l’Huma et par la même occasion soulever un nuage de poussière incroyable. De Comme tous les autres à Et Alors, le rappeur va démontrer son talent avec un flow aussi propre que sur les versions studios. Une grosse prestation qui vient s’ajouter à la bonne programmation de cette seconde scène, celle-ci même qui, après Lofofora et les Fatals Picards notamment, nous livre de gros lives.  On reste un peu pour profiter du spectacle avant de se diriger une nouvelle fois vers la Grande Scène où nous attend un rap plus populaire : celui de Soprano.


Soprano (19h35-20:55 // Grande Scène 

Il faisait partie des très bonnes découvertes de Pause Guitare 2019 et c’est avec plaisir que nous le retrouvions – bien que sa musique ne soit pourtant pas celle qu’on écoute quotidiennement. Mais en live, il s’était franchement passé quelque chose à Albi, et nous espérions confirmer cette bonne impression ce soir. Inutile de préciser que nous n’étions visiblement pas les seuls à l’attendre vu le monde présent ! D’entrée, nous sommes surpris de ne pas retrouver l’intro habituelle – peut-être une incapacité technique ? Néanmoins, le show n’en sera pas entaché et nous fera aussi bonne impression que la dernière fois. Une énergie débordante, une véritable envie de partage, un côté vraiment humain ; Soprano aspire vraiment à la sympathie et au respect tant il se donne en live. La setlist ne réservera aucune surprise et pour cause : les chansons connues de son répertoire se comptent par dizaines. De Roule à En feu en passant par À la vie à l’Amor, c’est une discographie impressionnante qui se présente à nous. Quand soudain, une petite surprise ! En effet, c’est Kery James qui débarque sur scène et ce pour jouer pour la première fois en live son dernier feat avec le marseillais, Challenger, sorti la veille seulement. Accueilli par une belle ovation, cela restera un des moments clés de ce soir. Sopra M’baba continuera par la suite à faire se succéder tous ses succès pendant une bonne heure. Un gros live qui fera l’unanimité, mais qui va vite être succédé par un deuxième concert incroyable !


Shaka Ponk (22:00-23:30 // Grande Scène 

Shaka Ponk à la Fête de L'humanité 2019

Shaka Ponk à la Fête de L’humanité 2019

 

On va être franc : le groupe qui arrive est l’une des références en terme de prestations live pour nous. Vu en salle, à Pause Guitare où encore à l’Ecaussysteme ; c’est pourtant une claque à chaque fois. On va pourtant essayer d’être objectif, mais nulle mauvaise surprise ce soir n’a eu lieu. Toujours autant de folie, de rythme, d’énergie dans la prestation de Frah, Samaha et la bande. Toujours une efficacité redoutable dans les visuels et choix scéniques, dans les interventions de Frah sur le public, dans le public ou derrière le public ; toujours autant de caractère du côté de Samaha. Petit bémol de cette fois : le public n’était peut-être pas prêt à accueillir autat de fougue… Quasi chute sur un slam, difficulté à s’immiscer au milieu du public, à faire comprendre les risques d’un circle pit à la part familiale du public.. Cela ne favorisera pas la folie habituelle du live mais peu importe : les intentions sont toujours aussi incroyables sur scène. On pourrait croire à une analyse subjective du concert, mais l’avis d’une dizaine de personnes ainsi que des remarques grappillées au cœur du public viennent confirmer l’aspect sidérant qu’un live de Shaka Ponk peut avoir lors d’une première fois, et on entend une nouvelle fois la phrase inévitable : “Le mec est complètement dejanté” (dans le bon sens du terme). On partira à la fin du concert en direction de la P’tite scène histoire de voir un dernier concert, qui pourtant aura du mal à rivaliser avec celui des “petits shaka ponk”.

 


ASM (22:15-23:30 // La P’tite Scène 

Si ASM (pour A State of Mind) ne vous dit rien, vous avez pourtant bien du les entendre un jour. En effet, ils ont à leur actif, en plus de tous leurs projets solos, des interventions auprès de nombreux groupes de la scène électro/swing/hip-hop. De Deluxe à Wax Taylor en passant par Chinese Man (qu’ils suivront sur une tournée entière, dont nous vous parlions lors de l’édition 2017 des Bulles Sonores), on ne compte plus leurs collaborations mais c’est bien seuls qu’ils sont venus ce soir. Dans leur formation initiale, on retrouve la nature de leur projet Hip-hop avec grand plaisir, bien qu’ayant encore à l’esprit le live de Shaka Ponk en tête. Ils bénéficieront de la fin de la Grande Scène pour finir leur set devant un public extrêmement nombreux, et visiblement divisé entre les amateurs devant et les curieux derrière. De notre côté nous partirons avant la fin, faisant l’impasse sur la fin du programme de ce Samedi à la faveur de quelques heures de sommeil pour préparer les 8h de routes qui nous attendent le lendemain.

Finalement, nous sommes mitigés sur ce weekend. Les prestations, globalement, ont vraiment été bonnes ; mais nous restons sceptiques vis-à-vis de la programmation que nous attendions plus … engagée. Mais le goût amer viendra bien d’un sentiment d’hypocrise générale où des milliers de tracts annonçant les débats sur l’écologie se retrouvent au milieu de tas de détritus non-triés voire éparpillés dans tout le parc à renfort de vent. Où les débats prônant l’égalité Hommes/Femmes nous renvoient tristement à l’énorme déséquilibre Masculin/Féminin de la programmation musicale. Où les toilettes chimiques, gobelets en plastiques et autres réseaux d’eau usée nous font doucement rire (jaune) à l’heure où la grande majorité des festivals sont déjà aux toilettes sèches et Ecocups (sans proner un quelconque côté écologique desurcroit). Bref, nous allions à l’Huma à moitié pour la musique et à moitié pour vivre une expérience sociale engagée : nous n’en sortirons qu’en partie convaincus sur ces deux sujets.

Photos et article : David Vacher

Paul Kalbrenner à la Fête de L'Huma 19

Fête de l’Huma 2019 – J1 : Paul Kalkbrenner + Eddy de Pretto + Aya Nakamura + L’Or du Commun + Les Fatals Picards + Lofofora @ La Courneuve

Paul Kalbrenner à la Fête de L'Huma 19

Paul Kalbrenner à la Fête de L’Huma 19

Tandis que les festivals ont été nombreux durant tout l’été, avec pour l’équipe de Thorium des déplacements sur le Hellfest, l’Ecaussystème ou Pause Guitare notammant ; nous étions curieux de vivre un événement un peu plus singulier qu’est celui de la Fête de l’Humanité. Outre la programmation musicale qui s’avérera super écléctique, il nous tardait de voir ce que pouvait donner une manifestation mélangent deux intérêts : la politique sociale et la culture. Retour donc sur l’édition 2019 de la Fête de l’Humanité.


L’Or du Commun (17:00-17:55 // Grande Scène 

D’emblée, avant même de trouver la grande scène où commenceront les festivités, on est surpris du public présent (en masse) sur le site. On a d’emblée une drôle d’impression de double public, avec d’un côté de nombreux jeunes venant profiter des centaines de stands de nourriture/boisson et de la programmation musicale, et de l’autres une population plus agée composée surtout de “camarades” venus par conviction. Et le choc des cultures se voyait déjà, bien qu’il sera beaucoup plus important un peu plus tard dans la soirée. Toujours est-il qu’on arrive pour la déclaration d’ouverture du festival, suivi immédiatement par l’Or du Commun. Les rappeurs belges, tout droit venus de Bruxelles, vont chauffer avec énergie un public assez nombreux. Les trois potes Swing, Loxley et Primero vont reprendre notamment des titres de leur dernier opus, Homosapiens, sorti l’année dernière avec notamment le son éponyme. On reconnait facilement leur patte belge, non dans le langage mais dans ce sens de faire le show en même temps qu’ils posent, comme pourraient le faire Romeo Elvis, Caba & JJ etc. Et même si c’était peut-être un peu tôt pour ce genre de musique, ça fera parfaitement le taf pour faire venir le public sur la grande scène et les chauffer pour la suite de la soirée. Ca commence bien !


Angel Fall (17:45-18:30 // Scène Zeborck 

On continue notre découverte des scènes avec un voyage jusqu’à la plus petite des 3 scènes du site, et la découverte d’Angel Fall. Les concerts se chevauchant, on ne pourra malhureusement pas rester longtemps devan tle live d’un des lauréats du tramplin Grand Zebrock, qui distillera pourtant un rock assez profond. Certes les structures seront assez classiques et assez courantes dans ce genre de rock indé, mais l’harmonie se fait bien et a l’air de plaire au public, peu nombreux néanmoins. À peine le temps de prendre quelques photos qu’il est déjà l’heure de recourir jusqu’à la grande scène : ce sera malheureusement le cas souvent ce weekend au détriment de certains groupes.


Aya Nakamura (18:15-19:15 // Grande Scène 

Aya Nakamura à la Fête de l'Huma 2019

Aya Nakamura à la Fête de l’Huma 2019

On fera l’impasse sur la présentation du prochain artiste de la grande scène, car son nom doit être l’un des plus prononcés sur la scène musicale française en 2019. Tantôt pour subir les assaults de certains, tantôt pour être scandé par une grosse communauté de fans, celle-là même que nous retrouverons aux premiers rangs de l’Humanité. Et lorsque le speaker annonce une femme plein d’élégance, on se prend soudain l’envie de découvrir ce qu’elle peut donner sur scène après l’avoir sur de très nombreux plateaux télé et autres. Le résumé sera assez rapide : elle fera le taf auprès de ces fans sans parvenir à conquérir le public neutre ou dubitatif. Sur scène, elle est effectivement très souriante, mais arborant une tenue très … courte notamment vis à vis du jeune public au premier rang, qui l’idolâtre. Musicalement, elle chantera plein d’engouement sans qu’il ne se passe beaucoup plus : un concert très statique qui suffira au bonheur des fans de devant qui connaissent évidemment l’ensemble des paroles sur le bout des doigts. Une fois les premiers rangs quittés, on pourra témoigner du sceptiscisme ambiant, et du regard un peu incrédule de ce qui avaint ratés la perçée faramineuse d’Aya Nakumura. Bref, elle ne laissera personne de neutre, pas même nous qui restons incrédules sur le succès d’Aya que nous quittons au son de La Dot.


Eddy de Pretto (19:45-20h55 // Grande Scène 

Un petit laps de temps nous permet de faire un tour parmi les centaines de stands et les milliers de personnes qui commencent à rendre les chemins intégralement noirs. On se balade au milieu des stands régionaux proposant tour à tour galettes bretonnes, mojitos insulaires ou, en ce qui concerne Toulouse un menu fait de canard évidemment. Les premiers abus d’alcool se remarquent déjà (il est 19h) mais l’ambiance générale reste bon enfant entre ceux qui déambulent, ceux qui profitent des nombreux débats et rencontres proposés et ceux qui préférent se poser avec une bière pour assister à l’un des très nombreux “petits” concerts organisés çà et là dans les stands. En sillonnant les rues on passe donc du rock engagé à La Lambada en quelques secones : il y en a pour tous les goûts ! De notre côté, on retourne à la grande scène où Aya Nakamura a laissé sa place à Eddy de Pretto, qu’on recroise donc une nouvelle fois après ses dates toulousaines et son passage à Pause Guitare. Sauf que ce coup, comme il l’annoncera dès le départ, c’est la dernière date estivale et le cristolien (comme on appelle les habitants de Créteil d’où il est originaire) semble plus décontracté que d’habitde. Plus énergique sur scène, il oubliera néanmoins un peu de son texte, mais nous préférons presque cela au concert un peu “calme” qu’il avait l’habitude de nous proposer. Là, sur le son de Random, La fête de trop ou encore en introduction Kid, il enchaînera les allers-retours scéniques et les échanges avec le public. Ca fait plaisir, à nous comme un public qui a l’air plus dense que sur les précédents artistes. Cela dit, comme sur Angel Fall, nous ne pourrons rester bien longtemps car il nous reste à découvrir la troisième scène, sur laquelle Lofofora est (on va vite le découvrir) ent rain de tout casser !

(Photos en cours de validation)


Lofofora (20:00-21:15 // Grande Scène 

On va donc (en courant presque) jusqu’à la P’tite Scène pour assister à la première “branlée” du Weekend : les parisiens de Lofofora sont en train de retourner la scène, et le public en même temps. À l’aide d’une prestance indéniable, ils enchaînent tous leurs tubes avec une énergie folle, qui va se repercuter sur un public survolté. On redécouvre les joies des nuages de poussières quand il s’agit de pogoter sur de la terre, tandis que les slams s’enchaineront sans surprise. On se dit tout de même que, jusqu’alors, tous les styles sont représentés sur l’ensemble des scènes : rap, rock indé, R’N’B, chanson et maintenant métal avec Lofofora devant lesquels on prendra plaisir à rester un peu avant la case repas.


Paul Kalkbrenner (21h35-23:00 // Grande Scène 

Paul Kalbrenner à la Fête de L'Huma 19

Paul Kalbrenner à la Fête de L’Huma 19

On disait que tous les styles étaient représentés, c’était sans penser à l’electro qui va maintenant se faire une part belle pour clore la grande scène. Si on dit minimale et Allemagne, c’est le nom que l’intégralité des connaisseurs sortiront probablement ; et des connaisseurs, il y en avaient un paquet prêts à agiter leur tête et vider leur cerveau aux sons ennivrant de Paul Kalkrbrenner. Objectivement parlant, comme (trop) souvent sur de l’electro, il ne se passera strictement rien sinon en arrière plan un écran nous faisant loucher sur le crane luisant de l’artiste. Mais comme souvent sur de l’électro, la scénographie n’est que facultative (mais non inutile, quand on repense à des concerts comme ceux de Thylacine par exemple) et d’autant plus lorsque, comme ce soir, la musique proposée est ennivrante et ambiant. Un concert en somme assez difficile à critiquer – les afficionados s’en donneront à coeur joie tandis que les autres profiteront de l’heure avancé pour profiter des shooters à 1€ et autres cocktails à 4€ proposés un peu partout dans le Parc de la Courneuve. Quant à nous, on part très rapidement (et tristement) de là car le programme continue sur les autres scènes.


Miossec (21h45 -23:00 // Scène Zebrock 

On était curieux de voir aussi ce que pouvait donner Miossec sur scène, qui est selon nous l’artiste le plus cohérent de ce soir au vu de l’aspect engagé de l’Huma (mais nous en parleront d’avantage dans l’article du J2, car c’est l’un des faits importants de cette Fête). Et nous assitons à ce genre de concerts devant lesquels vous ne sauriez dire si vous aimez ou non. D’un côté, on est ravi de pouvoir vivre en direct la poésie du brestois qu’on a souvent appréciée dans nos jeunes années, et qui a toute sa place ce soir sur la scène Zebrock quand on entend des phrases clés telles que “La Mélancolie c’est communiste, tout le monde y a droit de temps en temps ;  la mélancolie n’est pas capitaliste, c’est même gratuit pour les perdants” (dans Mélancolie, qu’il jouera ce soir). Mais, d’un autre côté, on est sceptique face à la prestation live du chanteur qui ne semblait pas dans un bon jour. Une voix errayée et tremblotante qui entâchera selon nous les paroles qui pourtant mértent les meilleures intentions. Dommage ! On reste tout de même un peu histoire d’être surs de notre avis, et le public a l’air d’en faire de même tant il semble mi-figue mi-raisin. Nous décidons finalement d’aller voir ce que donne le dernier groupe (pour nous du moins) de ce J1 : les Fatals Picards.


Les Fatals Picards (22:00-23:30 // La P’tite Scène 

On arrive trop tard pour les photos (nous n’avons droit qu’aux trois premiers morceaux, qui sont déjà passés ici) ; et profitons donc d’un show excellentissime. Un concert plein de poésie, et très engagé puisque celui-ci était dédié – selon le groupe lui-même – aux droits de l’Homme bafoués le même jour puisqu’un pauvre homme innocent avait été emprisonné par erreur, du nom de M. Balkany (sujet qui, comme on l’attendait, a été allègrement fêté par ailleurs dans tout le site). S’en suivra le romantisme et le lyricisme qu’on connait à ce groupe, de Sucer des cailloux à Le Reich des licornes. Ironie mise à part, le groupe est aussi débile (dans le bon sens du terme) que le public qui se déchainera à coup de chenilles et de ballons-licornes. L’alcool commençant à aider, ça se défoule, ça fait les cons … et ça fait plaisir ! Une véritable ambiance de festival, qui n’empêchera pas de redevenir sérieux et de chanter en coeur sur des chansons dignes de l’Huma, à l’exemple parfait de “Mon père était tellement de gauche”. Un concert parfait pour finir en beauté ce premier jour dans une ambiance comme on les aime : solidaire et joyeuse. On rentre tranquillement au stand pour dormir un peu, après avoir sillonné comme encore beaucoup de gens les stands ; qui semblent avoir troqué le solide contre le liquide : la soirée s’annonce longue pour pas mal de festivaliers.

Photos et article : David Vacher

 

Guns N’Roses + Volbeat + Seether + Greta Van Fleet… Jour 4 @ Download Festival (Paris)


Lundi 18 Juin 2018 – Après 3 jours très intenses, c’est une programmation plus light qui nous est offerte ce lundi pour patienter avant la dernière tête d’affiche, les Guns’n’Roses. Les menaces d’averses prévues se sont estompées et finalement, par chance, ce dernier jour nous réserve lui aussi un ciel bleu avec quelques nuages.


The G (15h00-15h40 // Wardbird Stage)


Baronnes (15h20-16h00 // Main Stage)


The Pink Slips (16h00-16h40 // Wardbird Stage)


Jonanthan David (16h40-17h20 // Main Stage)


Greta Van Fleet (17h20-18-20 // Wardbird Stage)


Volbeat (18h20-19h10 // Main Stage)

On commence assez tard aujourd’hui, avec Volbeat sur la Main Stage 1. Les danois ont la lourde tâche de jouer juste avant les Guns, tâche qu’ils accompliront avec succès. Interprétant principalement des titres de leur dernier album Seal the Deal and Let’s Boogie, le groupe va chauffer le public à blanc avec son heavy metal et la voix si particulière du chanteur Michael Poulsen. Quelques plus vieux titres sont également joués, notamment un des plus connus du groupe, Still Counting, offert en guise de conclusion d’un show très dynamique, et d’une très bonne introduction au final explosif de ce festival.


Seether (18h50-19h50 // Wardbird Stage)

En attendant les Guns, c’est le groupe Seether qui est chargé de clore la programmation alternative du festival sur la scène Warbird. Leur dernier album Poison the Parish étant sorti en 2017, c’est logiquement lui qui sera le plus représenté lors de ce concert, aux côtés du mythique Disclaimer qui leur a apporté la célébrité en 2002. Stoke The Fire ouvrira le bal, suivi de Gasoline. Les spectateurs ne sont pas très nombreux, les gens préférant certainement se trouver une bonne place sur la Main Stage 1, mais il est très motivé : on sent presque la chaleur sortir de sous la tente… Les chansons s’enchaînent rapidement pour arriver à un final en apothéose sur les titres Fake It et Remedy. Un bel échauffement avant le vrai marathon de la soirée : les 3h30 de concert de Guns’n’roses.


Guns’N’Roses (20h00-23h30 // Main Stage)

Après une vidéo d’introduction un peu trop longue (15/20 minutes), les Guns arrivent enfin sur la chanson It’s So Easy. En plus des nouveaux membres du groupe, Axl Rose, et sa traditionnelle chemise autour de la taille, est à nouveau accompagné depuis 2 ans des membres originels du groupe : Slash évidemment, et ses traditionnels chapeaux et lunettes noires, et Duff McKagan à la basse. Le concert démarre sur les chapeaux de roues avec Mr Brownstone, Chinese Democracy et la mythique Welcome To The Jungle, avant de distiller ingénieusement ici et là tous les méga-tubes du groupe : Sweet Child O’ Mine, Knockin’ On Heaven’s Door, You Could Be Mine, November Rain, Live and Let Die… Des balades comme les magnifiques This I Love ou Don’t Cry viendront calmer le jeu entre les autres titres, beaucoup plus énergiques. Des reprises seront également de la partie : Black Hole Sun, en hommage à Chris Cornell, mais également une superbe impro sur Wish You Were Here des Pink Floyd. La setlist est vraiment très bien équilibrée entre les différents styles, et malgré la longueur du concert, on ne s’ennuie pas une minute. Les chansons sont souvent ponctuées de solos improvisés de Slash, qui ne faillira pas une seconde à sa mission et assurera le show au moins autant que le leader.

De bout en bout on sera impressionné par le professionnalisme des musiciens, mais également de la mise en scène : effets visuels, vidéos, flammes, jets de confettis, et même un feu d’artifice sur le final – sur fond de Paradise City ! Une conclusion en apothéose pour ce show dantesque, et surtout pour cette édition 2018 du Download, qui ne pouvait décidément pas rêver mieux.

Il est maintenant l’heure de rentrer chez soi et de tirer le bilan de ce festival. Si la fréquentation a été décevante (notamment à cause des grèves SNCF, mais aussi certainement à cause de la concurrence féroce du Hellfest et de son public d’habitués), elle l’a été moins que l’on pouvait imaginer en arrivant le vendredi. Le festival a en effet bien fait le plein les samedi et dimanche, et il peut d’ailleurs remercier la météo qui a été assez clémente au final et aura évité toute pluie sur les 4 jours. De mon côté, après avoir eu des retours assez négatifs des années précédentes, je n’ai finalement pas été déçu : le Download, après 2 années à se chercher, commence à gérer au niveau de l’organisation. Tout est encore loin d’être parfait c’est sûr, il y a encore bien des choses à améliorer, mais dans l’ensemble je ne vois aucun gros point noir qui pourrait empêcher quelqu’un d’apprécier son week-end. La programmation était au top cette année, avec des groupes qui ont mis le feu et des concerts fantastiques : on retiendra bien évidemment les shows magistraux des Guns N’Roses et des Foo Fighters, mais également pour moi le fabuleux moment passé sous la Warbird avec Thrice, les bonnes blagues d’Ultra Vomit et NOFX, la dose de bonne humeur de Royal Republic, l’énergie de Frank Carter… Tous les ingrédients parfaits pour passer un bon festival !

Merci le Download, et peut-être à l’année prochaine, en espérant une affiche tout aussi bonne !

Auteur : Sylvain Ginestet

Photos : David Torres

20 nouveaux noms pour la dernière ligne droite du Download Festival France BA217 @ Bretigny sur Orge


Et voilà une annonce juste parfaite ! Ça va être la branlée !
Rendez-vous à tous les métalleux et métalleuses les 15, 16, 17 et 18 Juin à Bretigny sur Orge.

Voici les 20 nouveaux noms qui vont envahir la BA217 pour 4 jours énormes en juin prochain.
Jonathan Davis, Avatar, Baroness, BETRAYING THE MARTYRS, Sidilarsen, LANDMVRKS, Ded, The Last Internationale, Hangman’s chair official, Laura Cox, merge, Peter Alexander Band plays tribute to Lynyrd Skynyrd, Galactic Empire, CEMICAN, In Search Of Sun, Jean Jean , NESSERIA, Stone Broken, KAISER FRANZ JOSEF et Bad Cop/Bad Cop rejoignent l’affiche du Download Festival France !
Black Veil Brides et Pop Evil annulent leurs tournées européennes respectives et donc leur venue sur la BA217 tout comme While she Sleeps. Il est enfin à noter que Billy Talent jouera le vendredi 15 juin et non plus le samedi.

Et voici la liste (presque finale) des 71 groupes jour par jour :

Vendredi 15 Juin
OZZY OSBOURNE // GHOST // OPETH // ALESTROM // BILLY TALENT // CONVERGE // UNDEROATH // POWERWOLF // SIDILARSEN // ELUVEITIE // THY ART IS MURDER // VANDENBERG’S MOOKINGS // BURY TOMORROW // POGO CAR CRASH CONTROL // CELLAR DARLING // HANGMAN’S CHAIR (Firefly Stage) // LAURA COX BAND (Firefly Stage) // MERGE (Firefly Stage) // PETER ALEXANDER BAND plays tribute to LYNYRD SKYNYRD (Firefly Stage)

Samedi 16 Juin
MARYLIN MANSON // THE OFFSPRING // AVATAR // NOFX // TURBONEGRO // MESHUGGAH // HOLLYWOOD UNDEAD // ULTRA VOMIT // THRICE // CROSSFAITH // BETRAYING THE MARTYRS // TAGADA JONES // TREPONEM PAL // MANTAR // ALCEST // WHISKEY MYERS // SKINNY LISTER // DED // GALACTIC EMPIRE (Firefly Stage) // JEAN JEAN (Firefly Stage) // BAD COP BAD COP (Firefly Stage) // CEMICAN (Firefly Stage)

Dimanche 17 Juin
FOO FIGHTERS // THE HIVES // MASS HYSTERIA // DEAD CROSS // FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES // ROYAL REPUBLIC // WOLF ALICE // SLAVES // PERTURBATOR // GRAVEYARD // THE STRUTS // STARCRAWLER // NOTHING MORE // ARCANE ROOTS // EGO KILL TALENT // THE NOFACE // THE LAST INTERNATIONALE // LANDMVARKS // IN SEARCH OF SUN (Firefly Stage) // STONE BROKEN (Firefly Stage) // KAISER FRANZ JOSEF (Firefly Stage) // NESSERIA (Firefly Stage)

Lundi 18 Juin
GUNS N’ ROSES // VOLBEAT // JONATHAN  DAVIS // BARONESS // SEETHER // GRETA VAN FLEET // THE PINK SLIPS // THE G

Credit photo : Download Festival
Article : David Torres

Le Paris Summer Jam dévoile une affiche monumentale @ U Arena (Paris)

 

C’est LA nouvelle de la semaine : les premiers noms dévoilés du Paris Summer Jam 2018 … et tenez-vous bien car c’est tout bonnement grandiose.

Seront donc présents, le vendredi 24 août 2018, pour l’un des événements de l’année, Kendrick Lamar, N.E.R.D et IAM. De quoi faire écarquiller les yeux des fans de rap, et plus largement de musique. Un album de légende – L’école du Micro d’argent -, un album ayant tout raflé au Grammy Awards 2018Damn – et la refonte d’un groupe inévitable autour de l’un des hommes du moment – Pharell Williams – : voilà ce qui vous attend à Nanterre cet été.

La billetterie ouvrira demain à 10h, et l’on ne saurait que vous conseiller de mettre votre réveil, car les places partiront très rapidement. En attendant demain, on vous laisse ici le trailer de cette soirée à marquer en rouge sur votre agenda :

 

https://www.facebook.com/livenationfrance/videos/10155255982652688/

 

Infos pratiques :

Paris Summer Jam
Le vendredi 24 août 2018
À partir de 19h
U Arena
Tarif : à venir
Réservations !
Mise en vente le 3 février 2018 à 10h

 

Auteur : David Vacher

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