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STRFKR @ Théatre Corona (Mtl)

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13 septembre 2013 – Si vous aviez besoin de charger vos batteries en dose d’hipsterisme hardcore, c’est STRFKR qu’il fallait voir ! Point culture, on prononce starfucker. Passons sur le nom (qui est allègrement pompé sur MSTRKRFT, I pour les intimes) pour nous attarder sur le show.

Ce que j’en retiens : une bande de hipsters, avec un chanteur en robe, qui …. Chante ? ou plutôt qui fait lalala dans un micro avec une pédale qui déforme tellement sa voix au point que je ne sais plus si je regarde un homme en robe ou  une jeune femme beaucoup plus virile que moi. Le tout dans la presque pénombre.

Ok je suis un peu dur, tous les gouts sont dans la nature. Mais sérieusement, ce soir-là je n’ai senti aucune vibe, aucun effort, aucun contact.

Si vous aimez le pop indie électronique vous pourriez aimer leur musique, qui se rapproche un peu d’u Crystal Castle de la vieille époque, mais je pense que vous resteriez sur votre faim !

A écouter chez soi, confortablement couché dans le noir de votre chambre.

Auteur & Photographe : Julien Kauffmann

Matériel : 60D

Pour en savoir plus : STRFKR

Grace Potter @ Théatre Corona (Mtl)

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11 septembre 2013 – Avec en première partie la charmante Lucy Rose qui rappelle à ses débuts la plus connue Cœur de Pirate, le band rock de Grace Potter and the Nocturnals a posé ses valises a Montréal le temps d’une soirée. Le groupe, formé il y a un peu plus de 10 ans est venu nous démontrer a quel point ils savent gérer une ambiance dans une salle comme le Corona qui comporte un cachet qu’il faut savoir s’approprier. Le groupe, mené par l’énergie débordante, et communicative, de sa chanteuse, a interprété des chansons de leurs divers albums, de The lion the Beast the beat a Nothing but the water qui date de 2005.

Auteur & Photographe : Julien Kauffmann

Matériel : 60D

Pour en savoir plus : Grace Potter And the Nocturnals

AlunaGeorge @ Le Belmont (Mtl)

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8 septembre 2013 – Le duo formé en 2009 d’AlunaGeogre était de passage dans la petite salle du Belmont Parfait pour leur performance intimiste, les anglais ont commencé leur set avec Just a Touch, suivi de l’excellent Kaleidoscope Love. Enchainant leurs titres, ils ont tout de même gardé le meilleur pour la fin : White noise (qu’ils featurent avec Disclosure) et Your drums your Love.

Un duo définitivement a suivre, on attend avec impatience leur prochain album !

Auteur & Photographe : Julien Kauffmann

Matériel : 60D

Pour en savoir plus : AlunaGeorge

Incoming: AluneGeorge @ Théâtre Corona (Mtl)

Le duo britannique d’AlunaGeorge sera présent ce 8 septembre au théâtre Corona, pour nous présenter leur dernière créations, mélange de R’n’B et de musique électronique. Leurs plus gros single, You know you like It,Your drums, your love et Attracting Flies  comptent déjà plusieurs millions de vues sur Youtube ! Dans un style proche de Disclosure, le duo pourrait être très prochainement au-devant de la scène électronique mondiale ! A découvrir, on ose espérer a la rédaction qu’AlunaGeorge sera un de nos coups de cœur cette année.

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httpv://youtu.be/VfCSx5641U4

Crédit photo : Agenda Culture

Info complémentaire : http://www.alunageorge.com/

Auteur(s) : Julien Kauffmann

Etienne de Crécy @ Le Belmont (Montréal)

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08 aout 2013 – Le dernier passage du monument de la musique électronique française était de retour à Montréal, après son dernier passage en 2011. Avec un second volume de son EP Beats’N’Cube sorti cette année, le DJ, plus tout jeune certes, apporte un vent de nostalgie dans le monde de la house/electro musique. Avec des sons moins brutaux que ses premiers single, Etienne a hélas mixé devant un Belmont peu rempli. J’imagine que même s’il n’est guère connu de la scène québécoise, le fait de le booker un jeudi soir n’est pas très idéal.

Pour mon plus grand bonheur, c’est donc dans une ambiance très intimiste qu’il nous a livré 1h30 de set, renouant avec des titres plus récents et des grands classique comme Binary ou encore Genius de ses premiers albums de l’âge d’or Super Discount.

Dans tous les cas, à Thorium nous attendons de voir son (grand?) retour live, avec un nouveau concept aussi novateur que son setup cubique !

Auteur & Photographe : Julien Kauffmann

Matériel : Canon 60 D

Pour en savoir plus : Etienne de Crécy

Osheaga 2013 – Jour 3 @ Parc Jean Drapeau (Montréal)

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4 août 2013 – Troisième journée au soleil à se nourrir de popsicles aux fraises et à s’hydrater à la bière. Aujourd’hui la foule est un peu plus calme et on tente tant bien que mal de se trouver un espace de gazon synthétique le plus propre possible en attendant Mumford & Sons.

Les Sœurs Boulay

L’apparition des Soeurs Boulay constituait une des seules performances francophones d’Oshega pour cette édition 2013. Rendez-vous à 14h15 à la scène des ARBRES. En mode ambiance légère, le duo de Gaspésiennes adorable n’aura eu aucun mal à charmer la foule, lâchant même un « Est-ce qu’on peut vous amener partout avec nous? On vous aime! » Un sentiment partagé. Mais même si nous aussi on les aime, c’était sans compter sur le système de son de la scène VERTE qui faisait aujourd’hui encore des siennes en enterrant parfois les voix angéliques des deux sœurs. Dommage. On pourra toutefois les retrouver en tournée cet automne à travers le Québec.

Frightened Rabbit

Malheureusement la foule trop dense et la lenteur due à la grosse soirée du samedi ne m’ont pas permis d’atteindre la scène avant la fin du spectacle… Néanmoins, The Loneliness and the Scream, le dernier morceau joué, était à la hauteur de mes attentes, et la réponse de la foule semblait adéquate pour le groupe vivant et joyeux qu’ils forment! Je vous conseille vivement de découvrir Frightened Rabbit surtout si, comme moi, vous l’avez manqué à Osheaga cette année …

Icona Pop

Le duo des pétillantes suédoises formées en 2009 prenait d’assaut la scène VERTE dimanche vers 16h20 avec leurs robes métalliques colorées. Leurs singles We Got The WorldGirlfriend et I Love It ont su faire danser la foule jusqu’à l’arrivée de l’orage, de même que pendant le déluge. Malgré cette débauche d’énergie, on regrettera cependant le rendu live avec des prestations vocales loin des versions enregistrées.

Charles Bradley

Que dire de ce phénomène, si ce n’est que ce vieil homme est tout sauf barbant? On a eu droit à tout un show ce dimanche, palpitations y compris (dues aux déhanchements légèrement obscènes du vieux bonze…). À 65 ans, Charles Bradley a eu la vie dure et n’a acquis une véritable popularité que récemment avec deux albums studio en 2011 et 2013. Mais quels albums! On se sent transporté avec sa soul transcendante à l’image de James Brown, et des morceaux tels que Love Bug Blues, How Long et You Put The Flame On It nous font oublier notre époque. On a aussi été témoin de sa véritable joie de jouer sur scène pour nous tous quand il a pris un bon cinq minutes pour parcourir la foule et transmettre au plus grand nombre de spectateurs un peu de sa sueur. Il a certainement le rythme soul dans le sang!

Hollerado

Possiblement une des meilleures performances de cette édition 2013 du côté des groupes émergents. Hollerado c’est avant tout de l’indie rock avec quelques lignes de basse groovy. Si seulement une petite foule était présente à la scène des ARBRES pour assister au début du set des gars d’Ottawa, il ne faudra pas bien longtemps pour que le monde s’amasse à toute vitesse une fois les premières notes lancées. Dansant et même trashant sur les rythmes de ces Montréalais d’adoption. Définitivement un groupe à découvrir avec leur chanson Americanarama.

Holy ghost!

Un des autres moments mémorables de dimanche était définitivement le set du duo de Brooklyn. Rendez-vous de nouveau sur la scène VERTE au grand plaisir des festivaliers qui avaient su braver l’orage. Surprise côté scène, on a droit à un full band muni de lunettes de soleil et vestons de cuir qui nous font danser sur des mélodies synthétiquement entraînantes nous transportant directement dans les années 80. Après avoir interprété Jam for JerryNick Millhiser lançait «  The sun came out for us, and for you guys » en enchaînant avec It’s not OverHold my Breath et Do it Again. Nous avons aussi eu droit un nouveau morceau, It’s OK, de leur prochain LP Dynamics qui devrait sortir le 10 septembre prochain. Une belle mise en bouche pour le set New Order qui jouait peu de temps après. Si vous les avez manqués, ils reviennent le 5 novembre en Live au Belmont.

Silversun Pickups

M-A-L-A-D-E. Tout simplement. Silversun Pickups est un groupe dynamique et enjoué, malgré le fait que plusieurs de leurs morceaux le soient moins. Et les fans n’ont pas été déçus : Bloody Mary (Nerve Endings), de leur plus récent album, est un bon exemple de l’ambiance qui régnait sur la plaine durant le court spectacle. Même la météo était de la partie pour ce show mémorable. À mesure que le groupe entonnait Lazy Eye, on a vu défiler bruine, orage grisâtre et marée de ponchos cheaps associée, puis retour du beau temps avec arc-en-ciel en arrière-plan, juste au-dessus du fameux signe d’Osheaga! Tout ça au cours d’une seule chanson, c’est assez pour faire rire Brian Aubert, chanteur et guitariste du groupe. D’autant plus que ça ajoute au côté mystique des pièces langoureuses de Silversun Pickups! Peut-être les connaissez-vous à cause de Rock Band, peut-être êtes-vous un fan invétéré depuis des années, ou peut-être ne les avez-vous jamais entendus avant cette journée? Cela ne change rien au fait que Silversun Pickups est un groupe qui, à défaut d’être un vieux band expérimenté, nous surprend toujours au niveau de ses morceaux particuliers empreints d’une sagesse certaine (je pense notamment à Growing Old Is Getting Old et à The Pit). Ce n’est pas exagéré de dire que plusieurs sont tombés en amour avec Silversun Pickups en ce mémorable dimanche après-midi.

New Order

Qui se serait attendu à tripper autant pour un show de New Order? Pas moi mais, diantre!, j’adore maintenant ce groupe. Bien-sûr tout le monde connait Blue Monday, mais avec l’ambiance qui régnait au parc Jean-Drapeau et avec les vidéos années 80 en arrière-plan, la performance de New Order était particulièrement réussie. Et Blue Monday ce n’est pas tout, des chansons telles que Crystal et Bizarre Love Triangle et les nombreux covers de Joy Division (l’ancien nom du groupe avant la perte tragique de leur leader) en fin de spectacle ont fait vibrer les jeunes et moins jeunes. New Order avait définitivement sa place dans un festival indie, même que je lui prédirais une plus grande visibilité pour les années à venir!

Hot Chip

Pour ceux qui n’avaient pas envie de prendre un bain de foule désagréable, Hot Chip était l’option à privilégier, sur une scène un peu en retrait. Non pas qu’il s’agisse d’un groupe de moindre calibre, loin de là. Hot Chip nous a offert une performance éblouissante, colorée et particulièrement lumineuse en cette fin de festival. Les nombreux membres du groupe étaient à leur aise sur scène et les jeux d’éclairage étaient spécialement réussis. Les britanniques nous ont joué plusieurs de leurs morceaux les plus connus, tels que One Life Stand, Over and Over et Ready for the Floor. Une soirée électro-pop très réussie, avec des spectateurs prêts à montrer leur enthousiasme en dansant, le temps d’un dernier show.

Mumford & Sons

Vers 21h15 une foule impressionnante s’était rassemblée sous les lumières de Noël qui s’étendaient depuis la scène principale du festival jusqu’aux consoles de sons, par-dessus les festivaliers, donnant une impression étonnamment intime. Mumford & Sons et leur folk anglais ont su nous donner une prestation live fidèle de leur version studio dont la quasi-totalité des titres a été repris en chœur par l’assemblée devant eux. Les seuls bémols resteront l’abus d’utilisation d’un filtre sépia sur les écrans géants ainsi que le nombre de festivaliers brandissant leur téléphone intelligent, produisant plus de lumière impromptue que les éclairages scéniques. Avec un total de 18 morceaux incluant leurs succès BabelThe Cave et I Will WaitMumford & Sons nous ont livré une performance homogène et quasi nostalgique pour conclure en beauté cette huitième édition du festival Osheaga.

Les organisateurs d’Osheaga 2013 ont su une fois de plus nous offrir un festival diversifié et très bien organisé. Il nous reste maintenant 8 mois à attendre impatiemment la programmation de l’édition 2014!

Auteure: Jeanne Mercier, Marie Claude Collin, Paul Blondé

Photographe: Julien Kauffmann

Pour en savoir plus: Osheaga

Wiz Khalifa + A$AP Rocky @ Parc Jean drapeau (Montréal)

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09 aout 2013 – Entre Osheaga et Heavy MTL, le parc Jean-Drapeau accueillait une autre tournée de taille, le Under the Influence of Music Tour de Wiz Khalifa et A$AP Rocky. D’une durée de 6 heures et avec autant d’artistes listés, les fans de rap new school avaient de quoi se mettre sous la dent. La soirée a commencé avec Berner, un rappeur du label de Wiz Khalifa (Taylor Gang Records), qui n’a pu profiter de la scène pendant que 15 minutes, et dont la performance est difficile à apprécier pour cette raison. Ensuite est arrivé Joey Bada$$, jeune prodige New Yorkais de 18 ans,  qui a eu possession de la scène pour seulement 30 minutes. Vu la qualité de ses projets récents, il en aurait mérité plus, surtout que son style plus rétro venait apporter une belle diversité au setlist. Puis Trinidad James a suivi, armé de ses tubes dansants aux paroles simples scandées par la foule de plus en plus nombreuse. Le public, assez hétéroclite, rassemblait autant de swagfags mineurs que de gangsters endurcis que de hipsters buzzés, qui n’étaient pas seulement sous l’influence de la musique… B.o.B. a enchainé avec ses morceaux trap sans grand intérêt selon moi. Des instrumentales simples (mais efficaces, certes), un flow plutôt monotone mais de l’énergie à revendre : parfait pour nous préparer pour les têtes d’affiche, mais trop peu pour me motiver à écouter sa musique dans mes temps libres.

On arrive donc au clou du spectacle : A$AP Rocky, son groupe live et ses nombreux invités. Habitué du public montréalais, on le sentait à l’aise devant la foule, même si sa dégaine différait un peu de celle des autres rappeurs. En commençant par la balade rock-rap Long Live A$AP, il a mis les fans dans l’ambiance, en incorporant très bien les instruments analogues de son groupe. Un bel ajout donc, surtout qu’on sentait un spectacle bien rodé, qui laissait assez de place au rappeur mais ajoutait une touche live très agréable, qui changeait les chansons qu’on a l’habitude d’entendre avec un DJ seulement. En visitant plusieurs volets de son catalogue, et en incorporant la visite de son collègue A$AP Ferg (qui lance son album Trap Lord dans les prochaines semaines) pour interpréter le tube Work , la jeune étoile montante a su se laisser le temps de complimenter maintes fois le public, qu’il appréciait sincèrement je crois. Il a même pris un moment pour allumer un joint IMMENSE repéré dans la foule (photo ci-jointe). Mention spéciale à Rocky donc, qui revient le 30 septembre prochain au Métropolis pour les intéressés; on lui fait confiance pour un set plus long.

Enfin arrivait la « star » tant attendue Wiz Khalifa, aussi accompagné d’un groupe qu’il a fallu installer pendant 20 minutes (était-ce vraiment utile, quand les musiciens jouent des mêmes instruments?). Habillé en rockstar, il n’a pas attendu longtemps pour nous bombarder de son expérience du succès, sauce psycho-pop, et d’enchainer sur ses dernières ballades aux refrains simplistes et chantés faux. Assez douloureux, surtout quand il se permet des « pauses » régulières entre ses chansons. Je n’avais aucune attente envers Wiz, mais il a quand même réussi à me décevoir.

Pour des fans de rap, le Under the Influence of Music Tour est une belle combine, grâce à son lineup diversifié et talentueux. Peut-être devraient-ils seulement considérer de laisser plus de place aux recrues qui le méritent, et laisser à Wiz Khalifa plus de temps pour faire la sieste?

Auteur(s) : Vincent Marchal

Photographe(s) : Julien Kauffmann

Matériel : Canon 60 D

Pour en savoir plus : Wiz Khalifa, A$AP Rocky

Osheaga 2013 – Jour 2 @ Parc Jean Drapeau (Montréal)

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3 août 013 – De retour pour une deuxième journée au pays des couronnes de fleurs et des t-shirts Urban Outfitters. Une foule un peu plus dense que la veille nous attendait sur le site en début d’après-midi. Au programme en cette belle journée d’été : beaucoup de groupes intéressants qui jouaient, pour la plupart, tous en même temps. Porter RobinsonC2C et Beck terminaient la journée de samedi environ à la même heure et, avec la distance qui sépare les cinq scènes, il fallait savoir bien gérer son horaire ou avoir encore un peu de batterie pour consulter l’application sur son téléphone intelligent (merci aux stations de recharge présentes sur le site!) La présence des feux d’artifice Loto-Québec pendant le set de C2C était parfaite pour clore cette deuxième journée et se préparer mentalement à aller faire la file au métro Jean-Drapeau.

Raine Maida

Pour ceux qui, comme moi, adorent Our Lady Peace, vous ne serez pas déçu par la carrière solo du chanteur, Raine Maida. Son récent hit, Montreal, rend magnifiquement hommage aux hivers froids de notre chère ville. Pour un deuxième album solo (We All Get Lighter, 2013) ça promet, même si ça ne rivalise pas avec les huit albums du groupe original (qui ont d’ailleurs valu au band deux compilations de leurs meilleurs succès et un album live). Les textes et les mélodies étant toujours aussi poétiques et distinctives, on ne peut absolument pas nier le talent de Raine Maida. Son incroyable voix, si particulière et juste, est ainsi mise en valeur avec des compositions davantage folk acoustiques que rock alternatif. Bref, le premier show du samedi est très agréable et met la foule dans l’ambiance pour ce qui suit.

Grouplove

Les membres de Grouplove sont entrés sur scène avec une allure grunge disjonctée digne des années 90, ce qui est assez surprenant lorsqu’on les entend performer une chanson aussi joyeuse et entraînante que Lovely Cup. Leurs compositions ont pourtant un petit côté edgy qui leur est propre (quoiqu’ils restent 100% indie), et l’album Never Trust a Happy Song devrait être apprécié au-delà de la fameuse chanson Tongue Tied. Une note toute particulière pour Hannah Hooper, débordante d’énergie dans son costume de squelette, qui met de l’ambiance dans la foule pour nous amener à se laisser aller un peu. Grouplove nous a livré un show complet, dynamique et très divertissant : leur répertoire est idéal pour une représentation en plein air, sous le soleil, et cela nous laisse présumer encore beaucoup de beau temps pour Osheaga 2013.

Jimmy Eat World

Une petite foule était présente pour le début de la performance de Jimmy Eat World à 14 h 50 sur la scène de la MONTAGNE. Contrainte de temps oblige, le groupe pop/punk nous a sorti un set court d’à peine 45 minutes. Et l’énergie ne manquait pas pour un lineup qui atteignait la marque des 20 ans de carrière cette année. Dommage cependant si on considère qu’une petite minorité seulement des festivaliers semblait connaitre les morceaux et entrait dans la danse. The Middle, leurs succès en 2002, sera toutefois parvenu à augmenter le niveau d’enthousiasme de la foule en fin de performance.

Stars

En plein milieu de l’après-midi, le band qualifiait Osheaga du «  best festival in the world in our hometown Montreal! ». Le chanteur Torquil Campbell s’est aussi exclamé dans un langage un peu vulgaire «  F*** Stephen Harper », ce qui lui a valu une tonne d’acclamations de la part du public. Take Me To The Riot et Your Ex-Lover Is Dead seront ensuite repris en chœur par la foule. Une belle performance pour ensoleiller et surtout réveiller le Parc Jean-Drapeau.

K-OS

Après avoir abruptement quitté la scène vendredi suite à un problème technique, K-OS s’est vu attribuer une meilleure visibilité en jouant sur une des scènes principales à 18h05 pour remplacer Miguel, qui devait lui-même remplacer Frank Ocean. Après avoir transformé la scène de la MONTAGNE en plancher de danse avec des refrains accrocheurs et une prestation énergique, K-OS ne se gênera pas pour s’arrêter au début de Sunday Morning pour blâmer la foule de son manque d’enthousiasme en lançant « this is not a computer fuc**** show, this live, make some noise Osheaga », avant de recommencer le morceau. Sa performance restera plutôt amère et, ironiquement, Bonobo qui jouait un DJ Set à la même heure à la scène du PIKNIC aurait probablement été un meilleur choix.

The Heavy

On ne s’attend pas nécessairement à voir un jeune haltérophile débarquer sur scène lorsqu’on entend How You Like Me Now? ou Short Change Hero, où la voix est digne de celle d’un bluesman expérimenté. Le groupe indie rock à saveur soul et blues, qui est jeune, dynamique et très original, est l’auteur de nombreuses chansons accrocheuses qui ont toutes été présentées à Osheaga. Toutefois, on remarque l’absence de choristes qui gâche un peu Sixteen, mais les multiples voix dans la foule essaient de compenser ce manque, et le résultat est somme toute très satisfaisant. C’est d’ailleurs avec la participation de cette belle meute de loups que les titres Big Bad Wolf et What Makes A Good Man? prennent tout leur sens. Une performance très généreuse de la part du chanteur principal qui ne fait aucun doute sur la prospérité future du groupe.

Explosions in the Sky

Pour ceux qui ne voulaient pas avoir à faire à la foule imposante qui assistait à Macklemore, direction la scène VERTE où un groupe post-rock provenant du Texas les attendait avec leurs compositions enlevantes et une prestation sublime. Explosions in the Sky a offert un set immersif où les morceaux, d’une dizaine de minutes chacun, s’enchaînaient l’un après l’autre avec une habilité musicale hors du commun. Nul besoin de communiquer avec des paroles pour connecter avec le public, ils ont su faire passer une gamme d’émotions avec des pièces comme Your Hand In Mine, ou d’autres plus récentes  tirées de leur dernier album Take Care, Take Care, Take Care, telles que Postcard From 1952 .

C2C

Le quatuor français C2C était également de passage à Osheaga samedi. Les quatre DJs qui étaient à l’honneur au Métropolis de Montréal en avril dernier ont fait vibrer la foule présente comme jamais en mixant plusieurs de leurs succès comme Down the roadHappyDelta et, bien entendu, The Beat. La foule a même eu droit à un véritable DJ Battle lorsque le groupe lui a demandé de se séparer en deux pour encourager chacun des deux duos formés sur scène. Ambiance électrique et festive assurée.

Flogging Molly

Hourra! Un de mes rêves s’est enfin réalisé, car Flogging Molly était de la partie pour Osheaga cette année. Heureusement, leur réserve personnelle de Guinness ne les aura pas arrêtés trop longtemps aux douanes et ces américains d’origine irlandaise ont été en mesure de nous narguer avec nos Coors Light (lire verres d’eau à 8$). Le groupe est donc visiblement tout ce dont on peut imaginer d’un vieux band punk celtique, vieux parce que cela fait quand même 16 ans qu’ils performent ensemble (et aussi parce que le chanteur a plus d’un demi-siècle!)! Mais avec des morceaux tels que Drunken Lullabies, Selfish Man et Devil’s Dance Floor, on ne se sent pas vieux du tout et on gigue sans arrêt pendant les 45 minutes allouées.

Macklemore & Ryan Lewis

Macklemore et son acolyte Ryan Lewis étaient tous deux de passage au Parc Jean Drapeau samedi dernier dans le cadre du Festival Osheaga. Le rappeur britannique a soulevé les foules en enchaînant ses différents succès tels que ThriftshopCan’t Hold Us et Same Love, la dernière pièce étant accompagnée pour la première fois sur scène par Tegan & Sara. La foule hystérique d’Osheaga a même eu droit à une prestation de l’alter-ego de MacklemoreSir Raven Bowie, pour l’interprétation de We Dance. En somme, une première Montréalaise réussie pour le duo.

Imagine Dragons

Pour un groupe n’ayant qu’un seul album en carrière, Imagine Dragons est déjà connu de tous pour le single It’s Time, chanson qu’ils n’ont d’ailleurs pas manqué de jouer pour nous en ce samedi ensoleillé. Ces américains n’ont déçu personne, c’est certain : leur performance était sans faute et ils ont littéralement fait rocker la place. L’énergie de la foule, proportionnelle à celle de Dan Reynolds, le chanteur, n’a pas cessé d’augmenter jusqu’à l’apogée du spectacle avec deux gros morceaux de l’album de 2012, On Top of the World et Radioactive. Délectable.

Beck

Beck, avec le plus gros bloc de la deuxième journée d’Osheaga, avait beaucoup de poids sur les épaules. Il doit toutefois être habitué à la pression avec ses 25 années d’expérience, car le show de ce soir-là était très bien rodé et on n’a pas vu le temps passer. En débutant avec Devil’s Haircut, l’américain a mis le ton pour le reste de son spectacle et a d’ores et déjà conquis tout le monde. C’est toutefois avec Loser que la foule crie de plus belle, puis avec la finale composée de E-Pro et de Where It’s At. C’était vraiment LE show dont on peut se vanter d’avoir vu, car Beck Hansen est sans aucun doute un pilier dans l’histoire de la musique. Il a modifié le monde musical en y ajoutant des mélanges inattendus tels que la pop, le rock psychédélique, le country, le jazz, le funk, bref, pas mal tous les styles inimaginables. Et, étonnamment, sa musique reste à ce jour inégalée et toujours d’actualité. La preuve est que Beck rempli encore un endroit aussi énorme que le parc Jean-Drapeau. Un gros bravo!

Auteurs: Jeanne Mercier, Marie Claude Collin, Jonathan Brodeur, Paul Blondé

Photographe: Julien Kauffmann

Pour en savoir plus: Osheaga

Osheaga 2013 – Jour 1 @ Parc Jean Drapeau (Montréal)

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2 août 2013 – Première journée d’Osheaga 2013 sous le soleil. Le Parc Jean-Drapeau ne semblait pas si rempli en début d’après-midi pour un évènement qui s’affichait pourtant complet! En revanche, la présence de commanditaires était, elle, importante. Du Beef Jerky au lancer de Iögo grand format, les festivaliers pouvaient aussi se procurer des coussins gonflables Air France qui ont finalement servi de projectiles dans la foule plutôt que de chaises portatives. L’ajout des foodtrucks donnait aussi une alternative aux hot-dogs/poutines traditionnels des festivals… même si l’attente pour commander pouvait parfois être plus longue que certaines prestations données par les artistes.

Capital Cities

Oh yeah! Osheaga débute en grand avec Capital Cities, un groupe qui s’est récemment fait connaître de par son désormais classique de la culture pop, Safe And Sound. Peut-être était-ce par un élan d’enthousiasme envers le début du festival tant attendu, ou encore par nostalgie des bons vieux boys bands, mais la foule qui s’étendait devant les musiciens était toute émoustillée à la vue de leur blouson old school et de leurs mouvements de danse accrocheurs. Morceaux à écouter si vous ne connaissez pas encore le groupe : Chartreuse et Kangaroo Court. Un très bon début pour Osheaga!

K-OS

« J’aime trop la musique pour faire ça » (traduction libre)… Quand Kevin Brereton a lancé son bracelet dans la foule et est sorti de scène aussitôt, j’ai cru à une blague. Bien non. Chanter 30 secondes est suffisant pour juger de la qualité du son et pour abandonner ses fans, pour certains du moins.

ALT-J

Décidemment une très grande découverte de cette année, Alt-J () sait surfer sur la vague indie tout en restant tout à fait original. Ok, le son n’était pas parfait (clin d’œil à K-OS), mais l’essence du groupe et des chansons y était, et les 45 minutes qui leur étaient allouées restent mémorables. Avec des morceaux provenant de leur seul album studio (An Awesome Wave, 2012), Flitzpleasure, Breezeblocks et Matilda, les quatre musiciens de talent ont réjoui nos oreilles brûlées par le soleil. Si le second album est à la hauteur de Dissolve Me, leur single de 2013, on risque de les revoir l’année prochaine (croisez les doigts)!

Vampire Weekend

C’est devant une scène assez fleurie que le jeune quatuor new-yorkais s’empare de la scène de la RIVIÈRE à 18h45. Le groupe Vampire Weekend a su faire danser la foule aux rythmes de leurs mélodies sophistiquées teintées de pop/rockDiana Young en guise de pièce d’ouverture, tirée de leur dernier album Modern Vampires of the City sorti en 2013, suivi de White Sky et d’une douzaine d’autres titres. Avec trois albums à leur actif, le groupe a su exécuterune performance diversifiée et agréable.

Two Door Cinema Club

C’est sous un ciel plutôt orageux que le groupe d’électropop irlandais Two Door Cinema Club a entamé son set de 45 minutes sur la scène de la RIVIÈRE devant une foule peu compacte mais certainement réceptive. Ça dansait depuis les premières rangées jusqu’aux tables à pique-nique derrière les consoles de son! On a bien aimé entendre I Can Talk et le début a cappella de What You Know, chanté à l’unisson par foule. Un bel avant-goût pour Ellie Goulding et Phoenix qui jouaient juste après.

Jake Bugg

Que vous soyez, comme moi, un peu tannés d’entendre Lightning Bolt  à la radio ne diminue aucunement le fait que Jake Bugg est un jeune britannique pas mal talentueux, à un point tel que du haut de ses 19 ans il fait sentir les « jeunes » d’entre nous un peu cheaps de n’avoir encore rien accompli. Bref, ne vous arrêtez pas à cela, ni à cette chanson (bien qu’elle soit un petit chef-d’œuvre), puisque des titres tels que Two Fingers, Trouble Town et Taste It méritent d’être connus. Un petit show aux allures country-folk-blues plutôt intime à la scène Verte, parfait pour redonner à tous un peu d’énergie à l’heure du souper.

Phoenix

L’un des groupes indie pop rock les plus attendus en cette huitième édition d’Osheaga à Montréal. Malheureusement, les nombreux et intenses hipsters présents au parterre de la scène de la Montagne ne semblaient connaître que 1901, moment fort, donc, du spectacle. Est à noter l’enthousiasme contagieux du groupe qui a crû au rythme de Lasso, Lisztomania puis Armistice. Avec leurs cinq albums studio, ces étonnants Français (qui l’eût cru, aucun petit accent particulier lorsqu’ils chantent!) auraient pu nous tenir en haleine pour beaucoup plus longtemps qu’une petite heure. Un show parfait pour danser un peu, histoire de brûler les calories de la délicieuse poutine du souper!

Ellie Goulding

La chanteuse britannique s’est présentée sur la scène de la MONTAGNE devant un parterre rempli pour sa deuxième présence à Osheaga. Après l’avoir vue au Festival d’Été de Québec en juillet, Ellie Goulding, qui a passé l’été en tournée avec Bruno Mars, a donné une belle performance, toutefois un peu ternie par des problèmes de son au milieu de son set. On regrettera également l’atténuation de sa voie légère et unique qui se fond parfois dans les instruments,  un petit bémol que la foule a préféré ignorer en dansant. Ça a été le cas pour la majorité des morceaux tels que Starry EyedAnything Could HappenI Need your Love et Lights en final. Sans oublier sa reprise d’Elton John, Your song, qui nous a donné des frissons.

The Cure

C’est avec un maquillage et une coiffure aux allures gothiques que Robert Smith entrait sur scène ce soir. Prenant place sur la scène principale du festival, le set de The Cure aux tonalités mélancoliques aura su faire plaisirs à une foule résolument plus mature qu’au début de la journée. Le légendaire groupe britannique  terminait la première journée d’Osheaga avec un set solide de près d’une trentaine de chansons, incluant leurs plus grands succès comme Boys Don’t Cry, The LovesongClose To Me et Lullaby. Avec une discographie aussi imposante, ils auraient pu allonger leur prestation à l’infini. Ce qu’ils ont justement tenté de faire avant que la régie ne leur coupe le son peu après 23h. Sur cette petite note de déception, nous avions hâte aux deux journées suivantes du festival!

Le reste de nos articles à suivre très bientôt !

Auteure: Jeanne Mercier, Marie Claude Collin, Paul Blondé

Photographe: Julien Kauffmann

Pour en savoir plus: Osheaga

Incoming: Etienne de Crécy @ Belmont (Montréal)

Les larmes me viennent. C’est avec une nostalgie immense que je vais aller revoir Etienne de Crécy, monstre et précurseur de la musique électronique french touch ! Ce fut lui qui me fit poser mes pieds pour la première fois au Belmont, lieu qui, a Thorium, a été beaucoup fréquenté. On devrait donc pouvoir attendre de sa part a un DJ set très technique, assez old school, sur CD. Quant au style de musique, même si je parierais sur de l’électro et de la house d’époque, je pense que nous pourrions être très surpris. On notera aussi la présence de la belle Mayday en première partie. Rendez-vous le 8 aout au Belmont !

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httpv://youtu.be/Jzil8S7tUeY

Crédit photo: Etienne de Crécy

Auteur: Julien Kauffmann

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