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Incoming : Kreator @ Le Bikini (Toulouse)

Le mois de décembre commence très fort avec une programmation monstrueuse organisée par SPM Prod. En effet, accrochez vos ceintures et préparez vous à une destruction massive du Bikini avec la présence de deux groupes cultes de la scène extrême. Un duel Thrash/Death avec Kreator et Arch Enemy. Les allemands de Kreator sont des habitués de la scène Française et étaient encore présents lors de l’édition du Hellfest 2013. Ce qui n’est pas le cas des suédois qui reviennent aujourd’hui avec du sang neuf, une nouvelle chanteuse Alissa White-Gluz et un nouvel excellent album War Eternal.
Il reste encore des places mais dépêchez-vous car en ce moment les affiches SPM Prod remplissent les salles. Rendez-vous donc le 1 décembre au Bikini.

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Billetterie: http://www.digitick.com

Crédit Photo: SPM Prod

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming: Epica @ Le Bikini (Toulouse)

Le 3 décembre prochain, le Bikini recevra un groupe de metal symphonique habitué des salles toulousaines : Epica. Le groupe est de passage chez nous à chaque sortie d’album et cette année ils ne dérogent pas à la règle puisqu’ils viendront nous présenter leur nouveau bébé : The Quantum Enigma. Les néerlandais seront pour l’occasion accompagnés du groupe anglais de power speed DragonForce ainsi que des frenchy de Dagoba. Un bel assortiment qui permettra d’éviter la monotonie et de satisfaire tous les goûts.
Pensez à réserver vos places pour ce show organisé au Bikini le mercredi 3 décembre.

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Billetterie: http://www.digitick.com

Crédit Photo: Epica

Auteur: Fanny Dudognon

Ez3kiel @ Le Bikini (Toulouse)

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05 novembre 2014 – C’est sous la pluie que nous nous rendons au Bikini pour une soirée au son synthétique et au sang français,  avec Ez3kiel et Dorian & The Dawn Riders en guise d’ouverture.

20h30, la salle est plutôt vide lorsque la première partie démarre. Steve alias Dorian & The Dawn Riders prend place au centre de la scène avec son clavier, son micro et sa guitare électrique. Dorian, en référence à Dorian Gray d’Oscar Wilde et Dawn Rider c’est le titre d’un film de 1935 avec John Wayne. Curieux mélange d’inspirations donnant naissance à une musique étrange où se mêlent percussions tribales, son planant et voix éthérée. Le show débute avec le titre Meïr de son EP éponyme, étayé par le clip projeté sur la toile de fond. Le jeune homme est dans sa bulle, plutôt réservé sur scène, chuchotant, le peu de fois où il s’adressera au public. Son univers psychédélique et sa pop aérienne ne m’ont pas touché, peut être à cause du manque d’interaction. The Night In The Ocean est toutefois un morceau intéressant, une mélodie apaisante et un rythme prenant qui m’a convaincue hors live. Le public applaudit timidement la prestation qui aura duré une trentaine de minutes.

Changement de décor, il faudra attendre 21h30 pour que la pénombre s’installe à nouveau et que les 3 membres d’Ez3kiel prennent place. Formé en 1991, produisant des sons trip-hop, électro, dub parfois rock, le groupe, vient de passer 4 ans à écumer les salles, accompagné d’instruments classiques pour la Naphtaline Orchestra et Extended. Ils sont de retour avec LUX, se reconnectant à leurs racines électro. Ez3kiel est connu pour associer musique et visuel, créant des ambiances magiques sur scène. Aujourd’hui Yan Nguema, l’un des fondateurs et ex bassiste se consacre aux effets graphiques. Joan Guillon est aux machines, claviers et guitare, Stéphane Babiaud à la batterie et Sylvain Joubert à la basse.
Lorsque le show commence on sait que l’on va voyager, un voyage extraordinaire dans l’univers fantasmagorique d’Ez3kiel. Excursion musicale et visuelle peaufinée dans les moindres détails, chaque morceau est accompagné d’un jeu de lumière époustouflant. Le Magic Screen est composé de 48 projecteurs rotatifs permettant de multiples variations lumineuses et projections lasers, retournés ils servent d’écran de projection. Ce concept ultra moderne et novateur, nous permet de voir un spectacle à couper le souffle, presque irréel. Les styles s’entremêlent, nous sommes au cœur d’une exploration sensorielle et émotionnelle. L’obscurité : effluves électroniques et rythmes acerbes fusionnent dans Born in Valhalla, Zero gravity et Dead In Valhalla. L’immensité et la rêverie: on s’échappe un instant lorsqu’on entend les sublimes ballades au mélodies aériennes: L’œil du Cyclone et Anonymous. L’Etincellement : nous aurons un véritable feu d’artifice sur LuxStéphane s’éclate sur sa batterie, en totale synchronisation avec les lumières, offrant un show éblouissant. Le public est emporté par la magie des quatre envoûteurs d’un nouveau millénaire. Ez3kiel jouera aussi des anciens morceaux comme Volfoni’s RevengeAdamantium sans oublier le très attendu et excellent titre Versus. Nos petits français sont de véritables artistes, que ce soit aux instruments ou aux lights, la technique est irréprochable et carrément impressionnante. En live c’est un véritable show totalement unique avec un son bien évidemment au top grâce au Bikini. Leur présence scénique et leur plaisir à jouer – tout au long  du concert JoanSylvain et Stéphane sont à fond – sont à féliciter aussi.
Si vous avez la possibilité de les voir, foncez c’est surprenant et d’une beauté incroyable : des musiques et un visuel en parfaite harmonie qui vous transperceront à coup sûr.

Auteur: Fanny Dudognon

Photographe: Antony Chardon

Eluveitie @ Le Metronum (Toulouse)

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06 Novembre 2014 – Encore une date très attendue cette année, puisque c’est un concert à guichet fermé qui va se dérouler ce soir au Metronum. Une fois de plus, Spm Prod frappe fort et nous sert sur un même plateau : Skálmöld, Arkona et Eluveitie. Les vikings sont de sortie à Toulouse, ça promet d’être une soirée animée.

Malgré la longue file d’attente, l’entrée se fait en douceur et le Metronum se rempli progressivement, une bonne partie des spectateurs est déjà là quand les lumières s’éteignent à 20h pétantes ! Ce sont les islandais de Skálmöld qui commencent les hostilités. Depuis 2009 le sextet a sorti 3 albums, leur musique est un viking metal aux couleurs folk inspiré pas les œuvres épiques islandaises et la mythologie nordique. Ils sont chaleureusement accueillis par le public toulousain qui les avait découverts il y’a un an avec Finntroll et Tyr au Bikini. Innrás, Arás sont les deux premiers morceaux joués et la sauce prend tout de suite, ça s’agite dans le pit et les fans au premier rang sont en ébullition. Il faut dire que c’est efficace, la musique est entraînante, les gars sont souriants et animés. En tout, il y trois guitares, une basse, une batterie, un clavier et un peu de hautbois agrémentés par leurs 6 voix et leur bonne humeur. On sent également une belle complicité au sein du groupe. Skálmöld jouera des titres de leur prochain album MEÐ VÆTTUM dont Að Hausti et Með Fuglumet nous offrira un final épique sur Kvaõning. Une très bonne première partie que j’ai eu plaisir à revoir et qui vous plonge dans l’ambiance tout de suite.

Après l’Islande, place au folklore made in Russia avec Arkona. En 2002, Maria Arhipova alias Masha Scream et Alexandre Warlock Korolev appartiennent à une communauté païenne et forment Arkona (=principal sanctuaire des Slaves païens dans la mythologie) désirant exprimer leurs idéologies par le biais de la musique. Ils ont peiné durant quelques années avant de stabiliser le line-up composé  de 4 membres depuis 2004, de 5 depuis 2009. Les russes sont en tournée cette année à l’occasion de la sortie de leur septième opus : Yav. Vêtus de leur costumes traditionnels et de peaux de bêtes, les païens prennent possession de la scène à 21h. C’est parti pour une heure de show qui débute avec Yav, Goi, Rode, Goi! et Serbia. Leur musique folk/pagan raconte des histoires liées à la mythologie et au paganisme slave. Masha module son chant entre voix claire et growl sur des rythmes plutôt lents, relevés par une bonne gestion de la double pédale. Visuellement c’est assez particulier, on a cette petite blonde qui chante et crie en s’agitant dans tous les sens. Sur les côtés, il y a Vladimir aux instruments ethniques et Sergei à la guitare qui headbanguent à gogo et occupent plutôt bien l’espace. Vlad donne tout derrière sa batterie et on en oublierait presque Ruslan qui semble endormi en compagnie de sa basse. La technique est très présente, l’ensemble est toutefois particulier car il y’a peu de mélodie et les chansons sont très longues. Un style un peu primitif auquel on adhère ou pas. Il faudra attendre Stenka na Stenku et Yarilo pour se prendre au jeu, deux morceaux rythmés sur lesquels on éprouve un réel plaisir à se défouler. Congratulons la bonne énergie du groupe qui s’est largement répandue dans la salle. Avec pogos, slams, wall of death et tout le tralala … Хорошо Аркона !!

C’est maintenant le moment tant attendu, des suisses dont je suis fan et que j’attendais de revoir avec une certaine impatience : Eluveitie. Ce groupe de death metal celtique a été créé en 2003 par Chrigel Glanzmann mais c’est en 2008, lorsque sort le bijou qu’est Slania, signé chez Nuclear Blast, que tout va changer. Leur 7ème et ô combien excellent album Origins vient de voir le jour, en voilà une bonne excuse pour faire une tournée ! En 2010 ils se partageaient l’affiche avec Korpiklaani au Phare, les voici enfin de retour chez nous après un énorme succès lors de la dernière édition du Hellfest.
Troisième changement de décor avec une jolie scène aux couleurs du nouvel opus. Deux étages, des mini estrades, quelques spots, ils ont pensé à tout. C’est à 22h, sur les premières notes de King que les huit musiciens apparaissent enfin, acclamés par une foule enjouée et d’ores et déjà bien échauffée. Ca y est, ils sont là, en forme pour nous livrer leur métal celtique rehaussé de death. Chose non négligeable : la qualité du son est là aussi ! Quel plaisir ! Durant tout le set, Eluveitie communiquera avec son public, ils savent comment mettre l’ambiance. Les tubes se succèdent à une vitesse folle, Nil, From Darkness, Carry The Torch, ThousandfoldMerlin assure à la batterie, ça blast. Kay s’applique à  la basse pendant qu’Ivo et Rafael s’exécutent à la guitare, c’est propre. Padë joue de la flûte ainsi que de la cornemuse et Nicole est au violon. Tous se partagent la scène accompagnant les deux chanteurs, Anna et Chrigel qui gèrent aussi leurs instruments (vielle à roue, flûte, mandore…). Tout est techniquement et scéniquement au poil, Eluveitie sur scène c’est extra. Harmonie entre riffs lourds et mélodies celtiques délicates, rythmiques et voix fluctuantes, c’est un voyage ancestral en terre gauloise. Les deux voix sont parfaites, Mr Glanzmann a un timbre death incomparable, et impressionne par son aptitude à assoler 4 à 5 instruments au chant et à son rôle de showman. Dans le pit ça s’embrase aussi, l’heure est à la fête, danse, pogo, slams et, à la demande de Chrigel, circle pit et wall of death…S’en suit un moment de calme et de douceur, Anna Murphy annonce The Call Of The Mountains laissant son public choisir entre une interprétation en anglais ou en français. La langue de Molière sera victorieuse. Après ce court instant plus en légèreté, la cadence repart crescendo avec dix autres titres dont Omnos, The Nameless, The Silver Sister et Havoc. Au cours de la soirée, nous seront filmés, invités à faire un maximum de bruit afin de montrer aux autres villes qu’a Toulouse on sait faire la fête et embraser une salle. Le groupe est ravi de cet accueil et nous le fera savoir à plusieurs reprises. Les musiciens toujours bourrés de dynamisme occupent tout l’espace, montant à tour de rôle sur les différentes estrades, les deux filles font virevolter leurs chevelures à tout va. Le jeu de lumière est parfaitement en corrélation avec le reste, impossible cependant de regarder partout, c’est l’effervescence ! Les membres d’Eluvietie partent en coulisses un peu essoufflés mais les clameurs du public qui n’est pas tout à fait rassasié, les feront revenir rapidement. Ils nous offriront un final explosif interprétant Helvetios suivi de leur plus gros succès Inis Mona. Que dire ? C’était parfait… Ambiance, technique, présence scénique, son et lumière, tout était réuni pour nous charmer. Et oui, c’est un public conquis qui quitte le Metronum après une bonne heure et demie d’intense bonheur.

Encore une fois un énorme merci à SPM Prod qui nous à encore servi du pain bénit, merci au Metronum et bien évidement merci Skálmöld, Arkona et Eluveitie de partager ces moments avec nous. Revenez vite !

Crédit Photo: Antony Chardon

Auteur: Fanny Dudogon

Incoming : Dying Fetus @ La Dynamo (Toulouse)

Noiser vous donne rendez-vous à la Dynamo le mardi 25 novembre. L’affiche sera composée de 4 groupes aux styles différents. Le groupe américain de death métal atmosphérique Fallujah ouvrira le bal, suivi des anglais de Malevolence et leur metalcore. Goatwhore sera présent également pour représenter la scène black metal americaine. Enfin Dying Fetus officiera en tant que tête d’affiche, le groupe étant connu pour évoluer dans un style qui lui est propre, mélangeant death, grind et hardcore. Il y’en aura pour tous les goûts alors n’hésitez pas à réserver votre soirée du 25 novembre.

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Billetterie :  https://noiser.festik.net/,

Crédit Photo : Dying Fetus

Auteur : Fanny Dudognon

Incoming: Saxon @ Le Bikini (Toulouse)

Bleu Citron vous invite au Bikini le mercredi 26 novembre pour une soirée old-school sous le signe du rock/heavy. Nous avons la chance d’avoir une magnifique programmation avec deux groupes mythiques des années 70 et 80 : Saxon et Skid Row. Ces derniers nous viennent d’Amérique et ne sont pas souvent en France, ils étaient de passage au Hellfest en juin 2014. Saxon y jouait en 2013 à l’occasion de la sortie de l’album Sacrifice. Les américains, quant à eux, ont sorti cette année Rise Of The Damnation Army, la deuxième partie du United World Rebellion. Deux groupes qui performent avec brio en live à ne manquer sous aucun prétexte.

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Billetterie :  http://bnds.in/1ieZ8gj

Crédit Photo : Saxon

Auteur : Fanny Dudognon

Cannibal Corpse @ Le Bikini (Toulouse)

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27 Octobre 2014 – La soirée promet d’être mouvementée en ce lundi soir. En effet, après la déferlante heavy Accept, SPM Prod nous sert un plateau 100% death metal dans la lignée des concerts organisés par Noiser. On se croirait dans un mini festival avec 5 groupes à l’affiche : Heresic Synopsis, Blood Ages, Aeon, Revocation, Cannibal Corpse et non moins de 1100 personnes présentes au Bikini ce soir. Nous pouvons remercier la Mairie qui, dans le cadre de Toulouse in Bikini, a permis à l’association de proposer l’entrée pour la modique somme de 12 euros seulement en pleine période de vacances. Aucune excuse pour manquer ça !

Les portes du Bikini s’ouvrent vers 18h30 et la soirée débute vers 19h avec les toulousains d’Heresic Synopsis. Jouer en première partie d’un concert de Cannibal Corpse c’est une certaine responsabilité, et c’est un peu stressés qu’ils entrent en scène. Malgré la pression, le groupe est heureux et se donnera à fond pendant les 20 petites minutes qui leur sont octroyées. Ils nous présentent des morceaux tels que DeliveranceAr-men ou Martyr tirés de leur album Je suis d’Ailleurs qui sort dans les jours à venir. Leur death metal est brutal avec des riffs puissants, une voix plutôt bien maîtrisée et du tapage intensif à la batterie. Pour moi c’est un peu le branle-bas de combat, un peu trop “tout à la fois” et manquant de mélodie, ce qui m’a empêché de rentrer dans l’ambiance. Le public est majoritairement réceptif mais encore un peu timide, alors bravo pour cet investissement et le partage de votre passion.

Leurs confrères de Blood Ages qui font, avec Heresic Synopsis, partie du collectif de groupes de metal extrême toulousain Brutal Frog prennent la suite. Le groupe propose un death plus mélodique inspiré, entre autre, par le death old-school ainsi que le deathcore qui apporte une touche de modernité. D’entrée de jeu, le groupe donne le ton avec une musique plus solide et plus énergique. Le public va d’ailleurs commencer à bouger un peu, se préservant toutefois pour la suite. Les musiciens sont bel et bien présents et contents d’être sur cette scène, jouant avec enthousiasme des titres comme The Beast Within, Dusk, Seth… Les riffs sont techniques et accrocheurs, une belle rythmique amorcée par le batteur et un mélange d’influences venues d’ici et d’ailleurs. Un univers violent, sombre et extravagant qui permet de s’évader un instant dans le monde de Blood Ages. J’ai vraiment passé un bon moment et chapeau bas au chanteur Aniki qui, bien que malade et fiévreux a assuré du début à la fin !

Après une petite heure dédiée au death metal toulousain, place maintenant à la Suède avec Aeon. Formé en 1999 par le chanteur Tommy Dahlstrom et Sebastian Zed Nilsson à la guitare, le groupe a sorti 4 albums entre 2005 et 2012 mais reste tout de même peu connu. Ils connaissent bien Cannibal Corpse puisqu’ils partagent le même label Metal Blade Records (Revocation aussi) et qu’ils ont déjà partagé une tournée en 2006. Le line-up maintes fois modifié est aujourd’hui composé de Tommy, Zeb, Tony Östman à la basse et du batteur Emil Wiksten. Le quatuor investi la scène à 20h05 devant une salle bien remplie de métalleux désirant s’agiter. C’est parti pour un set musclé et technique qui démarre sur Satanic Victory. Le batteur est un vrai bûcheron, ça tabasse sec ! Côté guitare, ça envoie également avec des parties agressives et d’autres très mélodiques. Le chanteur au growl impeccable nous fera un nombre incalculable de headbangs en duo avec le bassiste Tony.  Kill Them All, Aeons Black, Biblewhore, des titres bien bourrins qui font effet sur le public, quelques slammeurs s’élancent et l’agitation dans le pit commence à se faire sentir.  J’ai à côté de moi un gros fan qui connaît tout par cœur et qui aura droit à quelques secondes de gloire quand Tommy lui passera le micro. Le chanteur de Revocation monte sur scène un court instant durant Still The Pray et la prestation se termine sur Forever Nail après 35 minutes de show. Un set court mais suffisant quand on sait ce qui nous attend.

Il faudra environ une quinzaine de minutes pour effectuer le changement de plateau avant l’arrivée de Revocation.  Né au début du 21ème siècle, le groupe adopte le nom Revocation en 2006, natifs de Boston ils n’ont pas chômé puisque leur dernier album Deathless sorti cette année est déjà leur sixième réalisation. Leur musique est un death metal technique très majoritairement tinté de thrash, le dernier opus est d’ailleurs carrément thrash. Nous avons Dave Davidson qui performe au chant et à la guitare, Phil Dubois derrière les fûts, Dan Garguilo à la gratte et Brett Bamberger à la basse. Fan de thrash, j’adhère totalement sur CD, je suis donc pressée de voir ce que ça donne en live. La salle est de nouveau plongée dans le noir quand résonnent les premières notes de The Hive. Un flot d’énergie en plein dans la face ! Dave est incroyable, faisant osciller sa voix entre chant death, thrash et chant clair sans jamais défaillir et capable d’assurer à la guitare en même temps. Le deuxième morceau est Teratogenesis, tap tap tap tap tap tap, Phil frappe le rythme pendant que déferlent les riffs mélodiques. Brett se donne à fond avec sa jolie basse à cinq cordes, avec son physique et son jeu il pourrait aussi être dans un groupe comme Havok. Dans le public ça se réveille clairement, le premier circle pit est effectué à la demande du chanteur, on slamme, on pogote, on sautille, on gueule ça y est ça pulse ! Revocation va jouer Deathless, un morceau qui fait penser à l’époque Schizo Deluxe d’Annihilator. S’en suivront Dismantle the Dictator, Fracked  et Madness Opus. Cette dernière est plus death mélo, hyper calée niveau technique, c’est propre, c’est beau ! Alala vraiment le groupe assure ! No Funeral, un dernier titre très thrashy, ça donne envie de sauter dans tous les sens et de headbanguer sans retenue, putain que c’est bon ! – Ripping right into you, Racing through to infinity, Disassemble the absolute, Integrate with vacuity- un refrain qui restera. Une quarantaine de minutes qui sont passées bien trop vite selon moi. Cependant, c’était un show d’une qualité admirable, avec des mecs qui donnent tout. Une ambiance de folie dans le public, un son de dingue super technique agrémenté par des refrains entraînants, des branlettes de manches au top et du groove, merci Revocation !

L’attente va être plus longue, il faudra patienter une bonne trentaine de minutes avant la reprise, le temps d’un petit break et d’échanger les premières impressions avec les copains. C’est donc aux alentours de 22h30 que Cannibal Corpse, la tête d’affiche de la soirée monte sur les planches du Bikini. Groupe américain fondé en 1988 par Chris Barnes, Bob Rusay, Jack Owen ainsi qu’Alex Webster et Paul Mazurkiewicz les deux membres restants, ils font partie des pionniers du brutal death. Aujourd’hui, le groupe vient présenter son dernier et treizième opus A Skeletal Domain, 10 ans après le dernier passage dans la ville rose. Je ne suis vraiment pas fan du groupe mais je tiens quand même à ne pas mourir idiote et voir ce que ça donne en live. Les “cannibales” investissent donc la scène avec le monstrueux George Fisher alias Corpsegrinder au chant. Le set débute avec Staring Through the Eyes of the Dead , Fucked With a Knife  et Stripped, Raped and Strangled, trois tubes de The Bleeding. Fisher nous offre du chant guttural bien gras, assaisonné de headbangs à tire-larigot, s’il n’avait pas un cou si gros on craindrait que sa tête se détache et vole dans le public. Dans le pit c’est l’effervescence et c’est la lutte pour rester à sa place contrairement au groupe qui lui est quasi statique. Les morceaux suivants seront Kill or Become, Sadistic Embodiment, Icepick Lobotomy… Ça devient l’hystérie derrière moi et ma tête commence à chauffer, pour moi tous les morceaux se ressemblent tous  et je trouve cela soporifique, je m’en vais donc de ce pas au fond de la salle voir ce que ça donne au loin. C’est assez impressionnant ! Plus de 1000 personnes présentes et une bonne partie en mode destruction du Bikini ! Au moins les spectateurs s’éclatent (dans tous les sens du terme).

En définitive la soirée aura été tout en progression avec une fin chaotique dans le public. Une belle affiche dans l’ensemble avec un énorme coup de cœur pour Revocation qui a tout déchiré et un gros bravo à Blood Ages pour leur performance ce soir. Je n’aime toujours pas Cannibal Corpse mais j’aurais essayé. Merci à Heresic Synopsis et Aeon également et un grand merci à SPM Prod de toujours se bouger pour organiser de si belles dates.

Photos : David Torres

Auteur Fanny Dudognon

Hollysiz @ Le Bikini (Toulouse)

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30 octobre 2014 – Ce soir je me rends au Bikini pour une soirée 95% girls et 100% frenchy avec une affiche composée de The Buns et d’Hollysiz. Un concert qui a rameuté du monde, c’est une longue file d’attente qui se profile devant la salle dès 19h30.

C’est vers 20h30 que deux jolies jeunes filles montent sur scène. La brune, Molly Jin qui chante accompagnée de sa guitare électrique et la blonde June Cooper, qui assure batterie et chant. The Buns (les chignons), ce sont deux voix, deux instruments et un look rétro des 50’s. Côté musique c’est du rock’n’roll inspiré des 50’s,60’s et 70’s modernisé, rythmé, entraînant, simple mais efficace. Elles joueront des titres comme One more Shot, The True Story of Molly Jin & June Cooper abordant le sujet de la femme dans les années 50 et son émancipation. Elles feront participer le public qui devra balancer les bras et claquer des doigts avec elles sur un nouveau morceau : I Want. Une première partie très sympathique, Julie et Emilie ont du talent, de belles voix et le rythme dans la peau ! Les spectateurs semblent aussi avoir apprécié cette mise en bouche.

Le changement de plateau prendra un certain moment avant l’arrivée d’Hollysiz. Le groupe est jeune, formé en 2010 avec Cécile Cassel à sa tête. La jeune femme, également actrice, décide de se consacrer pleinement à la musique et donnera naissance à un premier l’album intitulé My Name Is sorti en 2013  et mixé à Londres par Dave Bascombe (Depeche Mode, The Verve, Tears For Fears...). Une réalisation qui se veut l’aboutissement de toute une vie avec des titres évocateurs, dont elle est l’auteur compositeur, avec des sonorités pop, rock et électro.
C’est maintenant l’heure de découvrir l’artiste sur scène, 21h30, extinction des feux, le show commence. Cécile fait son entrée sur The Light, accoutrée de son fidèle mini short rouge à la mode des années 80 et de ses petites chaussures vernies à la Fred Astaire . La belle blonde est chaleureusement accueilli par les applaudissements et cris des spectateurs, elle nous confie être étonnée de voir tant de monde et nous fait part de sa gratitude. Après un premier morceau plutôt électro/new wave, c’est une ambiance plus rock’n’roll qui s’installe avec Sponge Friend et Ok. La chanteuse nous briefe avant chaque chansons pour que l’on connaisse  son histoire, pour que l’on découvre SON monde. Elle nous confiera avec émotion que son prénom lui a été donné en référence à la fille de Claude Nougaro, de cette façon, elle déclare son attachement à la ville rose. Puis, place à la danse, à la sensualité et à la sexy-attitude avec Tricky Game, un véritable jeu de scène  mis en valeur par un accord parfait des lumières. Ce petit brin de femme est vraiment époustouflant, c’est une pile électrique dotée d’une superbe voix. Dans la salle les gens chantent, dansent, applaudissent, il se passe réellement quelque chose entre le public et l’artiste. Un show hyper varié, agrémenté par les petites anecdotes : A Shot, composé avec ses copines Les Brigitte serait dans ses rêves les plus fous le générique d’un James Bond réalisé par Quentin Tarantino. Cette chanson met sa voix suave en valeur et, pendant un instant on s’évade dans l’univers de Tarantino dont elle semble sortir avec sa tignasse blonde, sa sensualité et la dominante rouge qui l’entoure. Elle interprétera deux reprises : I’m On Fire  de Bruce Springsteen et Smalltown Boy des Bronski Beat, très bons choix, efficaces en live. Sous les projecteurs, la belle fait son show avec ses pas de danse endiablés et son bagou naturel. La présence des musiciens, chacun avec son propre style est un très bon point pour le spectacle, on sent une belle alchimie dans le groupe, une énergie communicative. On retrouve parmi eux Molly Jin, cette fois au clavier. La set-list sera composée d’autres titres comme Mrs Selfish, The Fall, Hangover et la fameuse Come Back To Me. Cette dernière sera jouée deux fois et dont une pour clôturer la soirée. Armée de sa Go Pro, Cécile se met au milieu du public et lui demande de s’accroupir et de chanter. Lorsqu’elle remonte sur scène, les gens se lèvent et se lâchent une dernière fois avec elle, on se croirait presque dans une boîte de nuit des 80’s. Pour résumer, Hollysiz c’est un show de qualité, avec une musique travaillée aux influences variées (pop, rock, new wave, electro, blues…): une artiste complète. Ce concert était un savoureux mélange d’énergie positive, de sensualité, de douceur, de spontanéité et de partage, que demander de plus ? Si comme moi vous n’êtes pas forcément fan de ce style, sachez qu’en live c’est vraiment extra.

Merci au Bikini et à tous les artistes présents pour ce moment d’intensité et d’émotion.

Crédit Photo: Jérôme Jacques

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming: Machine Head @ Le Bikini (Toulouse)

A l’occasion de la sortie de son nouvel album Bloodstone & Diamond, Machine Head sera de passage dans la ville rose le mercredi 12 novembre. Ce groupe californien est né dans les années 90 est un mélange de divers genres :groove metal, nu metal, thrash et est bien connu des metalheads d’Europe et d’ailleurs. Après de nombreux changements de line-up, Machine Head est de retour,  Robb Flynn et ses acolytes investiront les planchers du Bikini en compagnie de deux autres groupes Devil You Know et Darkest Hour.
Pensez à acheter vos billets et venez nombreux.

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Billetterie: http://bnds.in/1lWvdQL

Crédit photo: Machine Head

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming: Peter Gabriel @ Le Zenith (Toulouse)

Peter Gabriel est connu pour être le membre fondateur et chanteur du groupe britannique Genesis de 67 à 75, alors remplacé par Phil Collins. Aujourd’hui, à l’âge de 64 ans, il poursuit sa carrière solo en tant qu’auteur, compositeur et interprète. Dans le cadre de sa nouvelle tournée « So Live », il sera de passage dans seulement 4 villes en France, et Bleu Citron vous propose un concert au Zenith de Toulouse. Le chanteur sera accompagné du célèbre batteur français Manu Katché et de Tony Levin à la guitare, qui faisaient partie de la formation lors de la création de l’album So. Cet opus fut le plus grand succès commercial de Peter Gabriel avec les deux tubes Don’t Give Up et Sledgehammer.
Pensez donc à réserver vos billets pour une date qui promet d’être belle au Zentih de Toulouse le dimanche 16 Novembre 2014.

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Billetterie: http://www.aparteweb.com/awprod/bc09/AWCategories.aspx?S=1&INS=bc09&CAT=1543&SEA=1753&LNG=FR

Crédit Photo: Peter Gabriel

Auteur: Fanny Dudognon

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