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Accept @ Le Bikini (Toulouse)

Accept

14 Octobre 2014 – Hier c’était un concert plein d’émotion que nous offrait Anathema au Metronum, mais ce soir on passe aux choses sérieuses et on se prépare à transpirer ! En effet, pour sa rentrée SPM Prod nous invite au Bikini pour voir la crème de la crème du heavy metal made in Germany : Accept.  Les fans du genre sont nombreux ce soir, venus de la région et d’ailleurs, heureux d’accueillir un groupe de heavy d’une telle envergure, ce qui est chose rare par ici. Quant à moi, j’attendais cette date avec impatience, marquée par leur prestation majestueuse durant le Hellfest 2013, pour moi l’un de meilleur show du festival ! 15h30, je m’en vais rejoindre les copains déjà postés devant la salle.

Il faudra patienter et attendre 19h30 pour que les portes s’ouvrent et c’est vers 20h que le premier groupe se met en place. Il s’agit de Damnation Day originaire d’Australie, leur musique est un curieux mélange de power métal, de mélodique et de quelques touches de thrash. Inconnue au bataillon, la formation a réalisé un seul et unique album Invisible The Dead sorti en 2013. Sur scène il n’y a vraiment rien de mirobolant, le guitariste Jon King et le bassiste Luke Vinken resteront prostrés pendant tout le set. Seul le chanteur Mark Kennedy mettra du cœur à l’ouvrage, tentant de chauffer le public. On peut quand même admettre qu’il a une superbe voix et heureusement, parce que côté guitare ce n’est vraiment pas ça. Un guitariste ça suffit ! Son jumeaux, Dean, assurera la batterie durant la petite demie heure qui leur est consacrée. Ils auront juste le temps de présenter 6 titres dont Invisible The Dead, I Am et Reaper, une musique énergique jouée par des musiciens quelque peu endormis c’est dommage surtout avec une voix pareille.  Une chose est sûre, Accept ne prend pas le risque de se faire de l’ombre.

Une trentaine de minutes sera nécessaire pour préparer la scène, un décor travaillé pour en mettre plein la vue : mur d’amplis, batterie en hauteur et spots à gogo. Accept a connu de nombreuses perturbations et nous aurions pu penser que le départ du chanteur et membre fondateur Udo Dirkschneider en 87 aurait pu tout compromettre. Que nenni ! Cela fait presque 40 ans que le charismatique guitariste Wolf Hoffmann et le bassiste Peter Baltes tiennent bon. Depuis 2009 la formation est plus que solide avec Mark Tornillo qui assure le chant d’une main de maître, Herman Frank est à la guitare et Stefan Schwarzmann à la batterie. L’album Blind Rage est leur dernier bijou succédant aux deux très bons Stalingrad et Blood Of The Nation.
C’est à 21h que la salle est de nouveau plongée dans la pénombre réclamant le groupe avec ferveur. Et boum ! Accept fait une entrée du tonnerre sur un nouveau morceau, Stampede, littéralement débandade et c’est peu de le dire ! Ca saute autant sur scène que dans le pit. La température monte d’un cran avec Stalingrad et Hellfire. Le sourire aux lèvres les membres du groupe sont en grande forme et vont nous le faire savoir, sauf Herman qui sera presque invisible ce soir. Les allemands vont nous offrir la quasi intégralité du dernier opus panachée à tous les tubes qui ont fait le succès d’Accept. Le son est parfait, les lumières sont calées au millimètre et le jeu de scène du trio infernal est détonant, ils assurent leur rôle de musiciens mais aussi celui de showmen posant pour les photographes d’un air amusé. Stefan est un peu caché derrière sa batterie, certes, mais il met du cœur à l’ouvrage et son sourire semble être la preuve de son contentement. Wolf est un guitariste talentueux qui gère divinement bien son statut de leader, il investit le plancher du Bikini brandissant fièrement ses bébés, ses guitares customisées. La complicité entre les trois acolytes est certaine et partagée avec les spectateurs qui sont exaltés par cette folle ambiance. Moi-même je saute partout, et remue la tête à m’en briser les cervicales, trop contente de les revoir ici à la maison, dans ce joyau qu’est le Bikini. Nous aurons le plaisir de chanter en cœur sur les illustres London Leatherboys, Restless and Wild et Princess of the Dawn. Messieurs Hoffman et Baltes feront un duel époustouflant durant No Shelter, une perle musicale. Enfin le groupe jouera Fast As A Shark avant de s’éclipser dans les loges, et oui après une suite ininterrompue de  18 titres il est peut-être temps de reprendre son souffle et s’hydrater un peu. On pourrait se demander s’ils ne sont pas des demis dieux tant leur performance est impressionnante de par leur prouesse technique et leur endurance.  Accept revient sous les acclamation de son fervent public pour nous interpréter le très attendu Metal Heart suivie de Teutonic Terror et d’un final majestueux sur Balls to the Wall. L’excellent Mark Tornillo n’a rien à envier à Udo, sa voix est quasi identique et il fait preuve d’une incroyable résistance pour chanter sans faille pendant presque 2 heures non-stop. Chapeau !

Ce concert était tout simplement magistral, jouissif, intense, un pur moment de Whaouuuuuuuuu où on en prend plein les oreilles mais aussi plein la vue ! Les 21 morceaux sont passés à une vitesse phénoménale. Un immense merci à SPM Prod de nous avoir organisé un concert de heavy au top du top ! Attention maintenant la barre est haute !

Auteur : Fanny Dudognon

Photographe : Antony Chardon

Incoming: Shaka Ponk @ Le Zenith (Toulouse)

C’est en 2004 qu’une bande de potes a donné naissance à Shaka Ponk. Proposant une musique novatrice inspirée de différents styles musicaux, rock, punk, electro, funk ou encore hip-hop, le groupe se compose de 7 membres : Frah, Mandris, CC,Steve, Ion, Samaha Sam et la fameuse mascotte le singe Goz. Les français ont sorti en mai dernier un quatrième album : The White Pixel Apple dont une deuxième partie sortira très prochainement The Black Pixel Apple. Ils avaient accueilli 1 million de spectateurs lors de leur dernière tournée, forts de ce succès, ils sont de retour dans les salles Françaises dès aujourd’hui et ce, jusqu’en 2015.
Pour l’occasion, Bleu Citron vous donne rendez-vous au Zénith de Toulouse le vendredi 14 novembre à partir de 20h00 avec Shaka Ponk. Alors n’attendez plus et pensez à réserver vos places.

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Billetterie: Digitick

Crédit photo: Antony Chardon (Archive Thorium Magazine)

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming: Eluveitie @ Le Metronum (Toulouse)

Le 6 novembre le Metronum va danser ! Spm Prod nous a prévu une date mettant le métal celtique à l’honneur. La soirée débutera avec le groupe islandais Skálmöld et son métal viking et folk. Ca sera ensuite au tour d’Arkona, groupe de pagan métal aux paroles inspirées du folklore russe et de la mythologie slave, représenté par la chanteuse Maria Scream. Enfin Eluveitie, que l’on a déjà vu au Phare en 2010 et tout récemment au Hellfest viendra enflammer le Metronum. La voix death Chrigel Glanzmann s’harmonise parfaitement avec celle d’Anna Muprhy plus douce et leur death métal celtique très mélodique. Les helvètes viennent de sortir leur sixième album Origins et deux clips : Kings et Call Of The Mountains. Leur nouvel opus sera sans doute pour beaucoup le meilleur album du groupe après Slania.

Déjà complet vous pouvez tenter de gagner votre place en participant au concours proposé par Thorium : http://www.thoriummag.com/concours-eluveitie-toulouse/

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Crédit photo: SPM Prod

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming: Lindsey Stirling @ Le Bikini (Toulouse)

Lindsey Stirling est une jeune violoniste californienne. C’est en 2012 qu’elle se fait connaître grâce aux nombreuses vues de ses vidéos sur Youtube. Elle joue sur la diversité mélangeant des bandes originales de jeux vidéo à des rythmes dubstep. Son originalité se trouve aussi dans l’alliance de la danse et du violon. Un univers à la fois délicat et loufoque, que Bleu Citron vous invite à découvrir en live le mardi 11 novembre au Bikini de Toulouse. Marina Kay, la gagnante de La France à un Incroyable Talent 2011 se produira en première partie de soirée.

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Crédit photo: Lindsey Stirling

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming : Kissin’ Dynamite @ Le Metronum (Toulouse)

Dans de cadre de sa tournée Megalomania Over Europe Tour 2014, le jeune groupe de heavy/Glam Kissin’ Dynamite sera en concert au Metronum de Toulouse le samedi 22 Novembre. Originaire de Reutlingen en Allemagne, le quintet sort son quatrième album cette année, signé chez AFM Records: Megalomania.  Le groupe avait remporté un joli succès lors de son passage au Hellfest en 2013 et lors de nombreux autres festivals. Pour ce concert au Metronum, organisé par la Mairie de Toulouse et le Centre Culturel des Chamois,  Kissin’ Dynamite sera accompagné de deux autres groupes : leurs compatriotes de UMC et les montpelliérains de Highway.
Venez nombreux ce samedi 22 Novembre, le tarif est compris entre 11 et 18 euros seulement,  une soirée rock’n’roll dans une bonne ambiance garantie.

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Billetterie: http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Hard-rock-Metal-KISSIN–DYNAMITE–ULTIMATE-COVERS-63431.htm#/disponibilite/eb5be3e6c0a8280bfd131670332a487a/normale

Crédit photo: Kissin’ Dynamite

Auteur: Fanny Dudognon

Anathema @ Metronum (Toulouse)

Anathema

13 octobre 2014 – C’est à 20h que la jolie salle du Metronum nous ouvre ses portes. Après une suite de concerts plutôt mouvementés, c’est une soirée plus calme qui s’annonce avec Anathema et Mother’s Cake en première partie. Un public plutôt varié s’est rassemblé ce soir (pas loin de 400 personnes) , du métalleux au fan de musique lounge.

Ce sont donc les tout jeunes membres de Mother’s Cake qui investissent les planchers du Metronum vers 20h30. Le groupe autrichien s’est formé en 2008 avec Yves Krismer au chant et à la guitare, Benedikt Trenkwalder à la basse et Jan Hauels à la batterie. Leur musique inspirée des 70’s et 80’s est un étrange mélange de rock-prog comme les Red Hot Chilli Peppers, Procupine Tree mais aussi  de funk et un peu de soul à la Boosty Collins. Du trio se dégage une belle énergie qui fera écho dans la salle. La voix cassée du chanteur, que l’on appréciera sur des morceaux tels que I Like It, est à la fois douce et puissante et m’a fait penser à Michael Jackson durant Creation’s Finest. Le batteur, dont on ne verra que les cheveux, est déchaîné, frappant ses pédales avec frénésie ( faudrait-il investir dans une double pédale?). Le bassiste qui semble être monté sur ressorts, sautillant et remuant partout, maîtrise parfaitement toutes les techniques. Les jeunes nous ont offert un show plein de fougue et chaleureux, une jolie découverte à approfondir avec leur album Creation’s Finest.

C’est l’heure de faire une pause, le temps de mettre en place le décor pour Anathema. Les Britanniques qui faisaient à l’origine du doom-death ont aujourd’hui évolué vers un style plus accessible, alliant le rock psychédélique, atmosphérique voir le trip-hop à un univers mélancolique. Daniel (guitare, piano, choeurs) et Vincent (guitare et voix) Cavanagh ont formé le groupe dans les années 90, et sont maintenant entourés du troisième frère Jamie à la basse, de la charmante Lee Douglas à la voix d’or, de son frangin John au clavier et aux percussions ainsi que de Daniel Cardoso à la batterie. Un nouvel album, Distant Satellites, a récemment vu le jour et se veut dans la continuité de Weather Systems sorti en 2012. Pour Anathema, ce nouvel opus est l’aboutissement de leur univers musical, pour moi, c’est un petit chef d’œuvre mêlant beauté, sérénité, tristesse et intensité.

La pénombre s’installe dans la salle tandis que la scène se teinte de rouge et de noir (les couleurs de Distant Sattelites) et que les membres du groupe s’installent sous les applaudissements du public. Une ouverture délicate et mystique avec les deux premières parties d’un titre du dernier album: The Lost Song. La cadence s’accélère avec Untouchable Part 1 suivie de la Part 2 où les voix de Vincent Cavanagh et de Lee Douglas s’harmonisent à la perfection, nous voilà emportés par cette musique saisissante. Les spectateurs accompagnent le sextet sur Thin Air tapant dans leurs mains en rythme et avec enthousiasme. Le calme revient avec Ariel et cette douce introduction au piano accompagnant la voix cristalline de la chanteuse. La magie opère encore une fois et je ne peux retenir la larmichette qui se présente au coin de mon œil. Daniel, vêtu de sa belle chemise à fleurs, est là pour mettre l’ambiance, il chauffe son public, plaisante de temps à autre et orchestre sa bande avec soin. Nous sommes témoins d’une belle complicité entre les trois frères et les autres membres du groupe. Chaque détail est travaillé et le jeu de lumière, qui évolue au gré des morceaux, magnifiera le spectacle tout au long de la soirée. Les titres comme Anathema, Universal, Closer vont s’enchaîner à une vitesse incroyable avant que le groupe ne disparaisse. C’est donc l’heure du rappel, la salle est toujours plongée dans le noir et le public est en effervescence, acclamant les artistes avec chaleur . Le groupe revient pour le plus grand plaisir des spectateurs. Quelques accords de piano me permettent de reconnaître Firelight , le Metronum  se trouve plongé dans une atmosphère quasi religieuse, un moment de pureté et d’apaisement. Le sextet jouera ensuite Distant Satellites, une œuvre exquise, parfaite pour le live, mettant assurément le talent de chacun des musiciens en valeur. Le show s’achève sur les notes de Fragile Dreams, un dernier frisson et il est temps pour nous de sortir de ce rêve et de revenir à la réalité. Ce soir Anathema nous a fait voyager, un instant la terre s’est arrêtée de tourner mais nos têtes et nos cœurs ont chaviré.

Je tiens à mettre en avant la qualité du son offerte ce soir, qui nous a permis d’apprécier la musique de la meilleure façon qu’il soit. Merci à Bleu Citron, Mother’s Cake, Anathema et au Metronum pour cette soirée forte en émotion…

Auteur : Fanny Dudognon

Photographe : Jérôme JACQUES

Incoming: Cannibal Corpse @ Le Bikini (Toulouse)

Le 27 octobre, SPM Prod vous propose une programmation ultra death metal au Bikini. En effet la tête d’affiche n’est autre que Cannibal Corpse ! Fondé en 1988, c’est l’un des groupes pionniers du brutal death qui nous fait l’honneur de venir nous présenter leur dernier album A Skeletal Domain en live. Les américains ne viendront pas seul mais accompagnés de quatre autres groupes dont le groupe de trash/death Revocation et des suédois death metaleux de Aeon. Enfin nous auront le plaisir de voir les copains toulousains de Blood Ages et Heresic Synopsis monter sur scène pour ouvrir le bal.

Le concert est organisé dans le cadre du Toulouse in Bikini et est proposé au tarif de 11€ seulement en prévente ! A ce prix là, interdiction de se priver !

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Crédit Photo: SPM Prod

Auteur: Fanny Dudognon

In Flames @ Le Rocher de Palmer (Bordeaux)

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10 Octobre 2014 – 17h30, après quelques heures de route en provenance de Toulouse, nous voici devant  Le Rocher de Palmer à Cenon, dans la banlieue bordelaise.  Garés non loin des Tour bus, nous apercevons l’un des guitaristes d’In Flames qui nous salue, je réalise que c’est le grand jour … 10 ans que j’attends ce concert ! Je récupère mon précieux laissez-passer vers 19h30 et découvre le Rocher 1200, la plus grande des trois salles du complexe qui se remplira au fil de la soirée.

Vers 20h30, les lumières s’éteignent pendant que les jeunes de While She Sleeps se mettent en place sur la scène. Ce groupe de hardcore venu du Royaume-Unis a été formé en 2006. Après un EP en 2010, l’album This Is The Six est sorti en 2012 et leur a permis de gagner l’Award du meilleur nouveau groupe britannique de l’année. Sur les planches du Rocher, le quintet se donne à fond et enchaînera 5 titres pêchus comme Death Toll et Crows ainsi que le très mélodique Crows Our Courage, Our Cancer qui prend aux tripes. Le groupe va déverser une onde d’énergie sur le public qui commence à sauter, crier et fera même un petit wall of death à la demande du chanteur Lawrence Taylor.  Un son plein de fougue qui passe vraiment bien en live, les riffs sont efficaces et les refrains chantés en cœur par tout le groupe sont fédérateurs. Le set prendra fin sur le morceau Seven Hills. Un début de soirée qui démarre fort et une musique en accord avec le public présent ce soir, plutôt très jeune. Certains auront d’ailleurs pu faire leur premiers slams, tous fiers !

Les britanniques cèdent leur place à Wovenwar  qui réunit les anciens membres d’As I Lay Dying (en dehors de Tim Lambesis  arrêté en mai 2013) et le chanteur Shane Blay du groupe de metalcore chrétien Oh, Sleeper . Fraîchement formés, proposant un métal alternatif  ils ont donné naissance à un album éponyme sorti l’été dernier et joueront 11 des 15 titres ce soir dont Profane, Archers, Identity, The Tempest, Matter of Time. Proposant une musique beaucoup plus calme que While She Sleeps l’ambiance festive qui avait été amorcée va redescendre d’un coup. Pour ma part leur concert m’a semblé interminable et fade, je me suis cru au milieu d’une scène de bal de promo de série américaine, les deux vocalistes statiques en mode “beau gosses”. Lorsque Josh Gilbert , qui assure également la basse se met à chanter, on a juste envie que ça s’arrête ! Dommage car la partie instrumentale est plutôt bonne avec Shane, Phil Sgrosso et Nick Hipa aux guitares, et Jordan Mancino, remarquable à la batterie. Ce dernier,  je l’ai surnommé Astelix avec ses cheveux blonds et sa moustache à la Astérix semble être tombé dans la potion avec sa carrure plus proche de celle d’Obélix. Ses baguettes sont aussi grosses que des bûches, sa frappe est puissante et sèche et on l’imagine plus dans un groupe comme Pantera que Wovenwar. On entendait malheureusement très peu Nick qui pourtant s’appliquait à donner le meilleur de lui-même. Choix judicieux, leur show s’achèvera sur un titre sans parole : Onward. Le calvaire terminé, c’est un public ramolli et plus languissant que jamais qui trépignent de l’arrivée d’In Flames sur scène.

Le groupe suèdois existe depuis les années 90, la formation a subi divers changements dont le départ du guitariste et co-fondateur Jesper Strömblad en 2010. Variation dans le line-up, de prod, mais aussi dans le style puisque In Flames, qui faisait au départ du death mélodique assez bourrin, évolue vers une musique plus soft rajoutant des chœurs et du chant clair (depuis Reroute To Remain). Aujourd’hui, In Flames est de retour avec un onzième album nommé Siren Charms présentant le guitariste Niclas Engelin, qui avait déjà remplacé Jesper autrefois, comme membre officiel.  De nombreux fans ont déclaré ne plus aimer le nouveau style du groupe qui, lui, assume totalement cette évolution.
C’est aux alentours de 22h que la salle est à nouveau plongée dans l’obscurité. Le public en ébullition appelle le groupe et moi je tremble d’impatience ! La scène est inondée par les nombreuses lights qui clignotent faisant apparaître progressivement les membres d’In Flames pendant que les premières notes d’In Plain View résonnent. S’en suivra Everything’s Gone, un démarrage énergique avec ces deux morceaux du dernier opus. Je suis placée devant le charismatique Björn Gelotte hyper souriant, dieu de la guitare jouant principalement sur Gibson et ne fait qu’un avec son instrument. Ce son clair et mélodieux me donne la chair de poule. C’est aussi un véritable showman : il pose pour les photos, il nous fait des signes et nous encourage à chanter. L’enchaînement de Fear Is The Weakness, Trigger et Resin va transcender la foule, qui gueule les refrains, headbang, slame, saute … Les natifs de Göteborg nous offrent un show de grande qualité, le son est vraiment parfait et le jeu de lumières magnifique, bien qu’un tantinet aveuglant. Anders semble un peu fatigué mais reste très proche de son public avec lequel il plaisante, il demande aux gens de ne pas lésiner sur les prises de vue piquant parfois un appareil afin d’en faire lui-même. Durant tout le concerts Niclas, Björn et Anders bougent dans tous les sens toujours souriants, Peter Iwers à la basse et Daniel Svensson à la batterie sont plus discrets que leurs confrères mais non moins efficaces . Le public entonne chaque refrain, l’ambiance est à son comble, c’est un vrai moment de partage avec le groupe. Après la tant attendue Cloud Connected, le chanteur prend la parole et promet un “High five” en échange d’une caméra. Un jeune homme torse nu lève la main et Anders lui dit : “habituellement je ne suis pas branché mec, mais ce soir peut-être que je ferais un exception” provocant ainsi les éclats de rire dans la salle, c’est qu’en plus il a de l’humour ! Finalement un autre jeune aura la chance de filmer la prestation durant Only for the Weak, depuis la scène.  Un peu de calme avec The Chosen Pessimist, on passe de la frénésie à la mélancolie parfaitement interprétée et permettant d’apprécier la sublime voix claire du chanteur. In Flames nous offrira cinq autres morceaux sans rappel avec une fin endiablée sur Take This Life. A bout de souffle mais totalement conquis, les spectateurs acclament le groupe qui prendra le temps de nous remercier et de nous saluer un bon moment avant de nous quitter définitivement. Pendant 1h30 le temps a filé à une vitesse phénoménale !

Environ 800 personnes étaient présentes pour cette date, ceux que j’entendais râler à propos de la setlist en début de soirée ont finalement été envoûtés par la magie In flames. Je remercie Nous Production pour ce concert inoubliable, qui m’a fait vibrer, trembler, et même pleurer . Merci également aux trois groupes et tout particulièrement à Björn et Peter qui sont venus échanger quelques mots  avec les 5 fans que nous étions à attendre jusqu’à 1h30.  Si vous avez l’occasion de les voir foncez vous ne le regretterez pas !

 Auteur et photographe : Fanny Dudognon

Incoming: Hollysiz @ Le Bikini (Toulouse)

Bleu Citron et Auguri Productions vous proposent de découvrir Hollysiz en concert au Bikini le jeudi 30 octobre. Cécile Cassel alias Hollysiz sur scène a sortie son premier album My Name Is en 2013 mixé par Dave Bascombe à Londres. Cet album est la finalité d’un travail acharné mélangeant des textes révélateurs à des mélodies pop electro parfois plus rock’n’roll. La chanteuse s’est fait connaître avec son premier titre Come Back to me sorti avant l’opus. Molly Jin et June Cooper, musiciennes et chanteuses de The Buns feront la première partie.

Rendez-vous donc le 30 octobre au Bikini pour un show 100% féminin.

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Crédit photo: HollySiz

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming: Kruger @ La Dynamo (Toulouse)

Le groupe Kruger, fondé en 2001 en Suisse, sera de passage dans la ville rose pour la sortie de leur prochain album Adam & Steve. Les cinq membres du groupe s’étaient déjà produits en France à l’occasion du Hellfest 2011 ainsi qu’à Toulouse au Bikini en 2013 en première partie de Gojira. Leur musique est un sobre mélange de post-hardcore, sludge, rock et métal. Ils seront accompagnés de leurs confrères suisses Coilguns, de Nesseria ainsi que des toulousains Nojia .

Noiser asso vous invite à réserver votre soirée du 22 octobre 2014 pour ce concert qui aura lieu à la Dynamo.

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Crédit photo: Kruger

Auteur: Fanny Dudognon

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