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Incoming: Obituary @ Le Metronum (Toulouse)

SPM prod fait sa rentrée ! Pour bien commencer cette année 2015, ils vous donnent rendez-vous au Metronum le mercredi 28 janvier. Le groupe culte de death metal Obituary nous rendra visite accompagné de trois autres groupes : M-PIRE of EVIL, DUST BOLT ainsi que Rotting Repugnancy. Une affiche variée mélant Heavy, Thrash et Death metal afin de contenter tout le monde.
Vous pouvez d’ores et déjà prendre vos places: ici ou bien ici . Venez nombreux !

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Auteur: Fanny Dudogon

Crédit photo: SPM Prod

Incoming: Sólstafir @La Dynamo (Toulouse)

Noiser vous invite à fêter cette nouvelle année le 29 janvier 2015 à la Dynamo en compagnie du groupe islandais Sólstafir. Le groupe viendra défendre son dernier opus Ótta sorti en 2014. Les islandais ont leur propre style, mélangeant post rock, metal, prog et produisant une musique à la fois sombre et rayonnante, mystérieuse et mélancolique. Leur genre reste toutefois difficile à définir, c’est pourquoi il faut venir les découvrir sur scène. Pensez à réserver vos places ici et venez nombreux afin de vous plonger dans l’univers unique de Sólstafir.

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Auteur: Fanny Dudognon

Crédit photo: Solstafir

Aborted @ Le Metronum (Toulouse)

Archive Aborted X-trem Fest 2014

Mercredi 10 décembre 2014 – Dernier concert de l’année 2014 pour SPM Prod après l’excellent show de Kreator/Arch Enemy la semaine précédente, ce soir nous avons droit à une affiche défouloir 100%  brutale. Aborted nous vient en compagnie d’Origin, d’Exhumed  et de Miasmal. Ouverture des portes à 19h30.

Le Metronum est quasiment vide lorsque les suédois de Miasmal montent sur scène à 19h45. Le groupe, né d’une union entre punks et métalleux, s’est formé en 2007 et compose un death metal qu’il veut authentique. Leur quatrième réalisation, Cursed Redeemer, est sortie cette année.  Pas simple pour Miasmal d’ouvrir les hostilités face à ce public très peu nombreux qui va cependant les encourager. Pontus qui se sert de sa bedaine pour porter sa guitare,  nous livre son chant éraillé caché derrière ses cheveux. Magnus, le guitariste, restera assez statique durant toute la prestation. Björn à la batterie et Ruben à la basse sont un peu plus présents, le bassiste essayera de chauffer un peu la salle. Leur set est de bonne qualité, du death qui groove, avec des titres comme Whisky Train. On notera aussi leur look atypique, un chanteur death looké stoner qui semble avoir emprunté la veste de sa petite sœur et la coupe de cousin machin. Un bassiste qui paraît appartenir à un groupe de thrash des années 80, étrange ! Heureusement le son primera sur le visuel, plutôt cool comme première partie.

C’est un peu avant 20h30 qu’Exhumed prendra le relais. Ce groupe américain qui mélange death metal et grindcore existe depuis le début des années 90, on peut reconnaître des influences old school telles que Entombed ou Carcass . Le fondateur, Matt Harvey assure encore aujourd’hui le chant et la guitare en compagnie de Michael Hamilton à la batterie, Bud Burke à la guitare (ancien bassiste) et Matt Ferri à la basse depuis cette année. Leur dernier album Necrocracy a vu le jour en 2013, ils étaient déjà venu le défendre à Toulouse cette même année. Ils assurent le show musical et visuel, leur fidèle boucher/chirurgien viendra agrémenter le spectacle brandissant sa tronçonneuse au dessus de nos têtes. Exhumed arrive en force servant une entrée qui mettra tout le monde d’accord sur Necromaniac. Du gros bourrin, normal quoi ! Bud et Matt Ferri doubleront le chant caverneux de Mr Harvey de leur beuglements. Michael assène des coups de double avec hargne sur Coins Upon The Eyes. Nous aurons le droit à du glamour aussi ! Le boucher va gaver Bud d’un breuvage inconnu que celui-ci va débagouler sur le bord de la scène avec classe, puis reviendra clôturer le show. Le set s’achève sur les dernières notes de As Hammer To Anvil, pendant que l’autre barge récupère une tête dans un micro-onde maculé de sang. Pas de chance pour la jeune fille qui s’est faite arroser par l’intégralité du jus écœurant contenu dans cette caboche en plastique. Un spectacle de fêlés et du bon son, le public applaudit chaleureusement cette prestation réussie.

On ne traîne pas, hop hop, c’est maintenant au tour d’Origin d’investir les planches du Metronum. Formé en 1997 au Kanxas, ce groupe de death métal technique n’en n’est pas non plus à son premier passage à Toulouse. Origin revient cette année à l’occasion de la sortie d’un nouvel opus : Omnipresent. Ils débarquent à 21h20 sous les acclamations du public. C’est avec Reciprocal et Expulsion Of Fury qu’ils commencent leur set. Côté brutalité on est servi ! Ca fait très mal, techniquement c’est juste impressionnant. Mike Flores manie sa basse comme personne faisant preuve d’une vitesse incroyable, il va bluffer tout le monde . John frappe ses fûts avec décontraction, on sent la maîtrise parfaite du blast. Paul nous offre une vraie leçon de guitare, alliant riffs irascibles et habileté. Jason Keyser donne tout au chant, une voix sépulcrale qui vient des tripes. Paul et Mike gèrent également les choeurs, mugissements, égorgements…c’est virulent. Niveau ambiance, c’est l’anarchie, le chanteur attrape les gens (timides) du premier rang pour les faire monter sur scène. Les plus courageux resteront un moment pour une session de headbanging. Les 200 personnes présentes sont loin de remplir la salle alors pour les slams, ce soir on innove. On forme des wagons pour accueillir les slammeurs qui se feront balader dans la fosse. Nous aurons aussi l’un des plus petits wall of death jamais vu à Toulouse. Neuf titres seront joués, environ 45 minutes de pure violence. Un show ultra puissant et technique qui vous coupe le souffle. Une gifle ? C’est presque un euphémisme… Par contre, les lumières vraiment …. insupportables !!!!!!!!!!!!!!!

22h00, changement de plateau pour la venue du groupe de brutal death Aborted. Le beau décor est installé : back drop aux couleurs de leur  dernier album  The Necrotic Manifesto, bannières portant les inscriptions : Raise The Dead et Kill The Living, batterie surélevée, machine à fumée et rampes de spots. Les belges ont sorti le grand jeu et grimpent sur scène à 22h20. Je ne suis pas friande de brutal death mais leur passage à l’XtremeFest en août dernier m’avait conquise, je suis donc contente de les revoir. Le show sera assez semblable, une belle énergie et une excellente communication avec le public, qui d’ailleurs s’éclate. Sven assure avec son growl et ses headbang sur des morceaux comme Dead Wreckoning, Necrotic Manifesto, Fecal Forgery… Les deux guitaristes, Danny et Mendel se partagent les riffs et la scène avec le sourire. JB est également en forme, faisant tournoyer sa chevelure à tout va en même temps qu’il fait vrombir sa basse. Ken est toujours aussi impressionnant,  avec ses petites lunettes d’intello, c’est un batteur extraordinaire. Il sait envoyer du groove, du blast, sa technique est parfaite !Le spectacle sera enrichi par les exploits d’un petit blondinet de même pas 10 ans qui viendra à maintes reprises faire du headbanging et sauter en compagnie du groupe et même s’offrir un petit slam. La relève est assurée. Durant tout le set Aborted se donnera à fond, du brutal mais un peu de mélodie quand même, c’est aussi pour ça que j’aime ce groupe. Bravo c’est top.

Pour SPM Prod 2014 s’achève avec un concert où la brutalité et la convivialité étaient au rendez-vous. Le seul bémol pour moi c’est l’assommant show lumineux qui était quasi aveuglant. Une belle façon de clôturer cette riche année, pleine de concerts inoubliables. Merci SPM et vivement 2015. Bonne fêtes à tous. (Vous pouvez déjà demander au Papa Noël des places pour vos prochains concerts).

Auteur: Fanny Dudognon

Photo: Archive XtremeFest 2014

Epica @ Le Bikini (Toulouse)

Epica

3 décembre 2014 – Après l’énorme claque prise le 1er décembre  avec Arch Enemy / Kreator  (SPM Prod), nous voici de retour au Bikini. Même endroit certes, mais style et public complètement différents. En effet, c’est une affiche quelque peu étrange regroupant Dagoba, DragonForce et Epica, qui nous est proposée. Un choix audacieux qui permet toutefois d’attirer un public plus large et d’éviter la redondance. Le froid et la pluie n’auront cependant pas dissuadé les gens et, d’heures en heures, la file s’agrandie. Il est rare de voir du monde avant 18h30 mais les groupes comme Epica font toujours salle comble à Toulouse, ce soir la règle ne sera aucunement transgressée.

Les portes s’ouvrent vers 19h00 et c’est très rapidement que Dagoba monte sur scène. Leur musique est un mélange de death metal, de metalcore et d’indus qui ne me sied guère en CD mais le groupe a toujours su me convaincre en live. Les marseillais écument les salles et festivals depuis plus de 15 ans et ont la réputation d’enflammer le pit. On se souvient encore de leur superbe prestation au Hellfest cette année qui aura même engendré en CD/DVD live : Hellfest MMXIV. Encore une fois, ils sont en forme et vont déployer une immense énergie en dépit d’un espace réduit et surtout d’un très court set de 30 minutes. Franky, derrière sa batterie, nous démontre une fois de plus son talent, toujours aussi impressionnant, et avec le sourire ! Shawter assure au chant et tente de chauffer la salle. Malheureusement, la sauce ne prend qu’à moitié, les fans d’Epica n’ont clairement pas l’habitude des wall of death et autres cicles pit. Dommage car le public toulousain est passé pro en la matière. Zed et Werther, respectivement à la guitare et à la basse essayeront aussi d’apprivoiser la foule. Dagoba nous livrera 6 titres dont I, Reptile, The Man You’re Not et The White Guy. Située à l’extrème gauche de la barrière, je n’ai pas autant souffert des problèmes de son que certains. En revanche le jeu de lumière était déplorable ! Par pitié arrêtez de nous aveugler avec des stroboscopes ! Le Bikini nous a habitué à mieux. Bravo au quatuor qui ne s’est tout de même pas démonté.

C’est vers 20h15 que DragonForce prendra le relais après un changement de décor. Inspiré par l’univers fantasy et les jeux vidéo, le groupe de power metal a sorti cette année son 6ème opus : Maximum Overload. Le set démarre fort avec la célèbre Fury of the Storm suivie de Three Hammers et The Game. Herman Li et Sam Totman, qui s’affrontent en un duel comique, impressionnent par leur dextérité. A les voir ça semble si simple de jouer les « Guitar Hero » ! Vadim Pruzhanov, le claviériste et clown du groupe s’agite et saute dans tous les sens, amusant la galerie. Fred Leclercq, le frenchy de la bande, qui gère la basse, nous gratifie de son plus beau sourire et se charge des transitions en français bien sur. Gee Anzalone, le batteur fraîchement arrivé dans le groupe n’est pas en reste et assure comme un chef. C’est une véritable démonstration technique, doublée d’une présence scénique indéniable que nous offre DragonForce. Marc Hudson assure également le show mais sa voix acérée est parfois imperceptible. Et c’est là que l’ont se demande ce qu’il se passe ce soir, le son est encore mauvais. Ce power metal ultra technique nécessite un mixage parfait pour être apprécié à sa juste valeur. Moi qui écoutais les anglais en boucle autrefois et qui me réjouissais de les voir enfin sur scène, ce soir je n’ai pas réussi à rentrer dans le show. Je pense ne pas être la seule étant donné le calme qui régnait au sein du public. Ne parlons pas des lumières…quasi impossible de fixer la scène plus de 30 secondes sans se prendre un flash en pleine tête. On frôlait la crise d’épilepsie ! Le groupe achève sa prestation sur Valley of The Damned et Through The Fire and Flames, un final qui aurait pu être grandiose si les réglages avaient été bons… Quel dommage, surtout quand  on voit à quel point le groupe s’est donné pendant ces 45 minutes.

Epica est de retour et le public semble impatient. Le groupe de métal symphonique qui existe depuis 2002 est habitué à jouer dans la ville rose, les hollandais nous rendent visite environ tous les deux ans, ils sont rodés et nous aussi. Nombreux avaient été déçus de leur dernière venue au Bikini et de l’album Requiem for the Indifferent. Epica n’a cependant pas dit son dernier mot et nous revient pour défendre le dernier et très bel album, The Quantum Enigma sorti cette année. 21h30, Le Bikini s’assombri, la scène s’illumine et c’est sur la magnifique intro Originem qu’apparaissent les silhouettes des membres du groupe. Simone, plus rayonnante que jamais, va nous offrir une jolie prestation et, malgré le problème de son, de mon côté j’ai pu apprécier la justesse et la qualité de sa voix. Les garçons sont en grand forme également. Mark Jansen souriant comme toujours, armé de sa guitare, assure ses parties vocales, et il est clair que son chant se bonifie avec le temps. Il nous le prouve dès The Second Stone. Isaac se promène avec sa guitare, gérant technique et prestation scénique, c’est aussi le cas de Rob à la basse. La scène est équipée d’estrades qui permettent aux musiciens de se partager l’espace à part égale. Coen fait l’andouille derrière son clavier,  s’équipant  par moment de son curveboard piano pour se mettre en avant aux côtés de ses confrères, leur complicité fait plaisir à voir. Ariën, plus discret derrière ses fûts n’en n’est pas moins efficace, variant les rythmes avec aisance il nous jouera un très sympathique solo.  Le show lumineux est enfin à la hauteur de mes attentes, travaillé avec soin il met parfaitement la scène et le groupe en valeur. Ca fait plaisir !  Epica nous sert une belle set list : The Essence of Silence, Storm of The Sorrow, Chemical Insomnia… et certains titres magiques comme Unleashed, The Obsessive Devotion ou encore Design Your Universe. Côté audience, c’était relativement calme malgré les applaudissements et les « Epica, Epica, Epica » maintes fois chantonnés qui auront d’ailleurs amusé la chanteuse. Simone et Mark semblent tout de même prendre du plaisir à partager avec le public toulousain et le groupe aura donné le meilleur ce soir. Epica reviendra pour un rappel chaudement acclamé, 3 titres dont Consign To Oblivion, un très bon choix qui clôture parfaitement le set vers 23h30.

Avis mitigé donc, les trois groupes ont géré, mais son et lumières ont été très décevants. Heureusement la performance lumineuse durant Epica était irréprochable. Les toulousains font la fine bouche, on leur sert de tels shows de qualité, que la moindre erreur est impardonnable… C’est vrai qu’après des concerts d’exception comme Accept, Saxon, Kreator on peut se montrer difficile.
La faute n’est cependant pas aux groupes alors merci à Dagoba, DragonForce et Epica. Et un grand merci à Hervé, Mark Jansen et sa bande pour l’accueil après le concert et leur immense gentillesse.

Auteur: Fanny Dudognon

Photo: Antony Chardon

Kreator + Arch Enemy @ Le Bikini (Toulouse)

Arch Enemy

01 décembre 2014 – Nous attaquons le dernier mois de l’année avec une double affiche décoiffante : Arch Enemy/ Kreator. Les deux groupes seront accompagnés de Drone ainsi que de Slamdown. SPM Prod nous en a fait voir de toutes les couleurs en 2014, en ce 1er décembre, pas question de déroger à la règle. On se retrouve donc au Bikini pour l’ouverture des portes à 18h30.

Il est tôt et le Bikini est encore un peu vide, mais pas le temps de traîner, à 18h40 Slamdown monte sur scène. Originaire de Cologne, le groupe existe depuis 2012. Inspirés par divers courants musicaux les allemands produisent un metal unissant death mélo, riffs thrash et groovy usant parfois de quelques sonorités hardcore. Ils ont pour le moment réalisé trois démos et nous en découvrirons quelques morceaux ce soir à l’instar de  Hell or High Water et Zombie.  Sur scène, ils envoient une bonne énergie, Malte à la guitare et Kevin à la basse occupent bien la scène. Michael alterne voix claire et voix gueulée, ça manque de coffre et certaines parties sonnent malheureusement faux. Rien à redire sur Jason à la batterie qui assure son rôle sans plus ni moins. Pas évident d’ouvrir lors d’un tel concert, le groupe est jeune et a sans doute besoin de plus d’expérience pour me convaincre…ou pas.

Quelques minutes à peine s’écoulent avant que Drone ne prenne le relais à 19h. Le groupe a sorti son 4ème album DRONE en avril dernier à l’occasion de sa 10éme année d’existence. Pour moi et beaucoup d’autres, c’est une vraie bonne découverte ! Leur musique n’est pas sans rappeler les groupes américains tels que Machine Head , Lamb of God, Fear Factory ou même Trivium: du bon groove metal bien thrashy. Le groupe va investir la scène du Bikini et nous offrir une excellente prestation. Moritz Hempel s’impose avec sa voix rauque, son look grunge et sa belle présence scénique. Ils joueront essentiellement des titres de leur opus de 2012 : For Torch And Crown comme Deepest Red ou Making Believe. Les trois musiciens assurent également, Fabian à la basse, Marcelo à la guitare et Felix derrière les futs. Riffs lourds et groovy , refrains efficients et investissement, un combo convainquant qui aura permis de réveiller le public et de nous mettre en jambes pour la suite. Une trentaine de minutes passée à vitesse grand V, ils peuvent revenir, les toulousains ont largement apprécié le metal puissant et efficace de Drone.

Les équipes s’activent pour changer le décor avant l’arrivée du groupe de death mélo Arch Enemy. Créée il y a presque 20 ans par Michael Amott, la formation a connu de nombreux changements et 2014 n’est pas en reste. Angela Gossow, qui officiait depuis 2001 en tant que chanteuse et icône du groupe décide de céder sa place afin de se consacrer au management. C’est la québécoise Alissa White-Gluz (The Agonist) qui devient sa remplaçante. Une grosse modification qui se voit doublée du départ de Nick Cordle (à la guitare depuis 2012) à quelques jours de la tournée EU, Christopher Amott reviendra succinctement pour assurer les dernières dates aux USA. Enfin, Arch Enemy annonce la prise de poste par Jeff Loomis qui brillait auparavant au sein de Nevermore. Le groupe nous rend donc visite avec du sang neuf et un nouvel album, War Eternal, à défendre. Le public les attend de pied ferme, curieux de voir la nouvelle formation à l’œuvre. 19h50 les lumières s’éteignent. Les musiciens se mettent en place sur l’intro du dernier opus et attaquent en force avec son titre éponyme. Alissa qui alimentait de débat quant à ses capacités vocales ne va pas décevoir. En effet, la jeunette a tout pour elle, jolie, elle se débrouille aussi bien sur les morceaux récents que sur les anciens et fait preuve d’une présence incroyable. Mr Amott nous a déjà offert de meilleures prestations, ce soir il semble ailleurs même si techniquement son jeu est irréprochable. Heureusement le reste du groupe est au top, Daniel est toujours aussi efficace derrière sa batterie, il nous assène de coups de double pédale, ça envoie ! Sharlee, bien que réservé, assure à la basse avec le sourire, quant à Jeff, il est juste brillant! Il a su s’imprégner des morceaux en un temps record et nous délivrer un set impeccable ! Le son était un peu trop fort et le set bien trop court. Une heure durant laquelle les titres : Ravenous, My Apocalyspe, Under Black Flags We March, No Gods/No Masters…se suivront, enflammant le Bikini. Arch Enemy nous offre en guise de final un combo percutant avec We Will Rise et Nemesis. Un show presque parfait ! Vivement le Hellfest.

Dernier changement de plateau, c’est un décor aux couleurs de Phantom Antichrist, dernier album en date de Kreator, qui habillera à scène. Un des plus grands groupes de thrash et pour cause, 30 ans d’existence : 30 ans que les allemands écument les salles et festivals sans jamais s’essouffler. Le Bikini est à nouveau plongé dans le noir vers 21h30, In the Year 2525 de Zager & Evans résonne, accompagné d’une projection sur grand écran. Le public bouillonne, le groupe fait une arrivée fracassante sur Violent Revolution. Un morceau qui va introduire un set puissant et équilibré, avec un melting-pot des meilleurs titres de leur discographie. Avec Kreator on ne rigole pas ! Mille Petrozza et ses trois compères ont sorti le grand jeu, murs de spots, fumigènes, vidéos et thrash attitud. Une mise en scène bien orchestrée et un jeu de lumière paramétré au millimètre pour un résultat impeccable ! Le son était également très bon. Civilization Collapse, Phobia, Enemy of God,  Impossible Brutality, Hordes of Chaos et bien sur Pleasure to Kill… de quoi se faire péter les cervicales ! Dans la salle c’est l’euphorie, headbang, pogos, Miland commandera circle pit et wall death à maintes reprises et le public s’en donnera à cÅ“ur joie.  Ventor frappe sa batterie avec fougue, nous régalant de blast et de groove, Sami enchaîne ses accords avec décontraction. Speesy, le nonchalant, fait vrombir sa basse et headbang comme un fou. Quant à Mille, aussi à la guitare, il nous prouve une fois encore son talent de showman, il est en forme et son chant est excellent. Le groupe s’en va reprendre son souffle (et nous aussi) et nous revient avec The Number Of The Beast d’Iron Maiden, qui sera reprise en cÅ“ur par la foule. Un hommage plus thrashy certes mais qui n’en perd par sa beauté pour autant. Kreator achèvera le set sur Warcurse, People Of The Lie et enfin Flag Of Hate. L’occasion pour Mr Petrozza de faire joujou avec son CO2 gun, aspergeant son public de fumée, pas vraiment indispensable mais les plus grands ont le droit de s’amuser aussi non ?.  Un concert de 90 minutes, décoiffant, fatiguant mais surtout magistral ! Kreator prouve une fois encore que le thrash allemand n’est pas mort (oui je suis poète).

Merci à SPM Prod, qui nous comble de bonheur et au Bikini pour cette soirée de dingue qui restera dans les mémoires. Un big up à Drone qui fut la chouette découverte du jour. C’est courbaturés mais ô combien comblés que les spectateurs quittent la salle. Rendez-vous le 10 décembre pour une dernière date de bourrin avec Aborted + Origin au Metronum.

Auteur : Fanny Dudognon

Photos: Antony Chardon

Kissin’ Dynamite @ Le Metronum (Toulouse)

KissinÂ’ Dynamite

22 Novembre 2014 – Ce soir, place au rock’n’roll avec Kissin’ Dynamite accompagné d’UMC et de Highway au Metronum, l’ouverture des portes se fera un peu après 20h. Manque de communication ou de motivation, malheureusement nous seront très peu nombreux ce soir.

Il est environ 20h40 lorsque les montpelliérains de Highway débarquent sur scène. Formé en 2000, le groupe s’inspire des plus grands noms du hardrock/heavy (AC/DC, Whitesnakes, Guns’n’Roses…) pour nous servir des compositions 100% hard rock’n’roll. Déjà trois albums dont United States Of Rock ‘n’ Roll, le dernier en date. Pendant une quarantaine de minutes, nos petits français vont nous mettre le feu. Ils sont contents d’être ici et ça se voit, merci pour cette « good mood » ultra communicative. Benjamin Folch assure le chant de sa voix rock et puissante, accompagné par ses confrères aux chÅ“urs. Ben Chambert se déchaîne sur sa guitare, nous offrant des petits déhanchés à la Axel Roses, yeah baby ! Ce soir, Romain n’est pas présent pour des raisons de santé et est remplacé par Raph Bouchara qui se donne à fond et gère son set comme un chef. Ca groove à la basse avec Sam Marshal. Les membres de Highway nous feront découvrir des titres tels que Leave me Alone,  Mr King Size, Only Rock’n’Roll, I Like It, Freedom… Ils ont l’habitude de la scène et ça se voit, on sent une réelle aisance qui leur permet de réaliser un show de qualité, alliant technique et jeu de scène. Le public est conquis, les petits corps s’agitent et c’est très rapidement que nous reprenons tous ensemble leurs refrains efficaces, le son est au top. Merci pour ce super moment, vos sourires et votre rock’n’roll attitude ! Longue vie à Highway, on espère vous revoir très vite dans les salles toulousaines.

UMC (Ultimate Music Cover), c’est quoi ? Né d’un délire entre potes, le concept est plutôt orignal, l’idée étant de prendre des hits commerciaux et de les retravailler version métal. Le groupe allemand se compose de Tobias Derer batteur et producteur vidéo et de Nils Lesser guitariste et producteur son. Aux alentour de 21h45, ils viendront sur scène en compagnie d’un chanteur en carton avec un visage interchangeable fait de feuilles où sont imprimés la tête des artistes qu’ils reprennent ainsi que des personnages (Astérix et Obélix, Mickey, Conchita Wurst…). Une petite touche humoristique à laquelle s’ajoute la magnifique tenue de Tobias : jogging orange, pendule autour du coup… la parfaite parodie du rappeur/pop américain. Une chose est claire, ils ne se prennent pas au sérieux. Côté musique, ça démarre sur Happy de Pharrell Williams (qui me sort déjà par les oreilles) puis nous aurons des titres comme Timber de Keisha Feat PitBull ou encore Rather Be de Clean Bandit. C’est bien dommage, le son était très mal réglé, guitare quasi inexistante, batterie très présente et samples mal dosés. Au final ça donne un truc très fouillis et très désagréable ! Certains membres du public ont tout de même semblé s’amuser et apprécier la prestation. Ce n’est pas mon cas mais Tobias Derer a vraiment assuré à la batterie. Il est très fort ce monsieur. N’ayant pas voulu mourir bête, j’ai écouté leurs compositions sur internet et c’est beaucoup mieux avec de vrais chanteurs, une guitare audible et un bon mixage. A voir avec leur vrai groupe de death melodique et indus Cypecore !

Les techniciens s’activent pour finaliser le décor, une bonne trentaine de minutes s’écoulera avant de voir la salle se replonger dans l’obscurité. 22h40, nous sommes en petit comité, mais l’ambiance n’est pas mauvaise pour autant, et les clameurs s’élèvent lorsque l’intro retentit : une radio qui crépite, les membres de Kissin’ Dynamite apparaissent à tour de rôle sur les planches du Metronum. Le groupe qui tourne à l’occasion de la sortie de leur quatrième album Megalomania démarre le set avec DNA. Une chanson rythmée, « yeah yeah yeah », le public est tout de suite convié à chanter les refrains et joue le jeu assez facilement. Leur musique est un mélange de glam, de heavy et de rock ‘n’roll très dynamique, attention tout de même à l’usage des samples qui ajoutent parfois une note trop pop à leur musique. Le style musical est agrémenté par des looks très personnels, gilets à épaulettes, boutons dorés, torses apparents, cuir, brushing et maquillage : du glam en veux-tu en voilà (modernisé tout de même). Belles guitares également, notamment  la sublime Ibanez violette de Jim Müller. Vip in Hell, She’s a Killer, Money Sex & Power… les allemands vont enchaîner les titres avec une énergie communicative avant de laisser Andreas Schnitzer faire son petit solo de batterie. Petit solo oui… c’est bien dommage car le batteur manque un peu de conviction ce soir, comparé à ses confrères qui s’agiteront tout le long du show, transpirants leur bonne humeur. Hannes Braun, le chanteur prend du plaisir à échanger avec son public et prendra le temps de nous parler un peu français. Les morceaux suivants seront, God In You,  Love Me Hate Me, Six Feet Under, encore des refrains éloquents que tous reprendront en chÅ“ur. C’est un moment de calme et de douceur qui se présente quand retentissent les premiers accords acoustiques de Fireflies, de quoi apprécier la très belle voix d’Hannes. Pas le temps de s’endormir pour autant, les guitares électriques de Jim et Andreas Braun reprennent de plus belle sur Sex is War succédée par l’efficace Hysteria.  Le bassiste Steffen Haile, assure également, nous offrant un jeu groovy et un large sourire. Dans la salle on chante et on danse, pendant encore 10 minutes avant que Kissin’ Dynamite ne quitte la scène. Le batteur revient sur les « Kissin’! Dynamite! » criés par les spectateurs, il sera rejoint par les 4 autres musiciens pour un final endiablé sur I Will Be King, le Frontman sort alors sa fameuse cape rouge et son sceptre. Les allemands ne manquent pas d’humour. Le show s’achèvera sur Operation Supernova et ses riffs électrisants. Un concert punchy dans l’ensemble, un moment convivial et festif idéal pour un samedi pépère avec les copains.

Photos: Antony Chardon

Auteur: Fanny Dudognon

Dying Fetus @ La Dynamo (Toulouse)

Photo prise le 3 aout 2013 @ XtremFest

Photo prise le 3 aout 2013 @ XtremFest

25 novembre 2014 – Un bon mois s’est écoulé depuis la dernière fois où je suis allée à La Dynamo, il est donc temps de remédier à cela. Encore une grosse soirée se prépare avec la venue de 4 groupes: Fallujah, Malevolence, Goatwhore et Dying Fetus en tête d’affiche. Noiser nous sert une fois de plus un repas extrême, équilibré, lourd et épicé. A 19h30 nous sommes déjà nombreux à patienter devant les portes, cette date se faisait attendre.

La soirée débute à 20h30 avec Fallujah, un groupe de death métal progressif et atmosphérique, fondé en 2007. Ces jeunes californiens ont fraîchement pondu leur second album The Flesh Prevails. Une première partie qui va en scotcher plus d’un, ils sont jeunes mais leur musique audacieuse est clairement arrivée à maturité. Fallujah a son propre style, original et créatif alliant technicité, lourdeur et ambiance aérienne. Les guitares sont assurées par Brian James et Scott Carstairs, Rob Morey est à la basse et Andrew Baird derrière sa batterie. Alex Hofmann déverse ses paroles engagées avec son growl grave et puissant, un chant sépulcrale qui vous prend aux tripes. Brian assure la rythmique avec des riffs lourds pendant que Scott nous offre des envolées mélodiques sur sa Legator 7 cordes. La cadence ne s’essoufflera pas, Andrew excelle à la batterie, jouant des rythmes techniques, explosifs et diversifiés évitant de tomber dans la monotonie. Ça swing, et ça fait du bien car il arrive que les batteurs de death metal abusent de la double pédale produisant des sonorités parfois soporifiques. Le groupe jouera pendant 25 petites minutes des titres tels que Ritual of Godflesh,Carved From Stone ou encore Sapphire. Fallujah a su nous emmener dans son univers, une dualité entre beauté et brutalité une atmosphère particulière s’est installée un court instant au sein de La Dynamo. Merci pour cette très belle prestation.

Malevolence prendra le relais vers 21h15. Changement de registre, les anglais qui se qualifient de groupe hybride s’inspirent de divers genres et groupes comme Biohazard, Hatebreed, Lamb of God… pour produire un deathcore moderne. Encore des louveteaux, le groupe est né en 2010 et a sorti son premier album Reign Of Suffering fin 2013. Alex (chant), Wilkie (basse), Konan (guitare rythmique et choeur) Josh (guitare) et Charlie (batterie) nous offrent un hardcore explosif. Leur dynamisme et leur musique dévastatrice vont enflammer les fans du genre présents dans la salle. Je n’ai malheureusement pas pu assister longtemps à leur show, propulsée contre le mur, black out, ce sont les risques du métier, une histoire à raconter et des blessures de guerre, c’est ça aussi la musique extrême !

Mais grâce aux copains et à la bienveillance de tous ceux qui travaillaient à La Dynamo ce soir j’ai pu me remettre sur pieds à temps et être opérationnelle pour voir Goatwhore que j’attendais avec impatience. Originaire de Nouvelle-Orléans, Sammy Duet, guitariste et chanteur, forme ce groupe de black/thrash métal en 1997, accompagné par le chanteur Louis Benjamin Falgoust II. Aujourd’hui Goatwhore est complété par Zack Simmons à la batterie et Robert Coleman à la basse. Leur sixième album Constricting Rage of the Merciless est sorti cette année. A22h, le quatuor monte sur scène, d’où résonnent les premiers accords de Poisonous Existence In Reawakening. Ça démarre en force et le public est directement plongé dans l’ambiance. L.Ben est remarquable, charisme et aisance consternante au chant, le combo utlime pour mettre le feu à La Dynamo. Zack alterne parfaitement les coups de double, rapides, propres au black metal et les rythmes ultra thrashy. Les titres s’enchaînent avec vélocité : In Deathless Tradition, An End To Nothing, FBSSammy maîtrise son set à la perfection délivrant ses riffs puissants et ultra techniques tandis que Robert fiert les cordes de sa basse avec pugnacité. Le public est en ébullition, les pogos et les slams se succèdent. Goatwhore nous servira le puissant, sombre, magnifique et déchirant : Cold Earth Consumed In Dying Flesh. Une quarantaine de minutes pleines d’intensité, avec une conclusion sur l’excellent morceau : Apocalyptic Havoc. Le set était transcendant ! Woawwww on en veut encore, et à priori le groupe sera de retour en 2015. Joie !

Quelques minutes de répit avant l’arrivée de Dying Fetus. Le groupe a été formé en 1991 dans le Maryland. Les américains sont connus pour leur deathgrind très personnel, évoluant en permanence vers une musique toujours plus brutale. Depuis la sortie de leur album Reign Supreme en 2012, Dying Fetus écume les salles, ce soir ils montent sur les planches de La Dynamo à 23h05. Le trio Sean Beasley (basse et chant), John Gallagher (guitare et chant) et Trey Williams (batterie) fait résonner les premières notes de In the Trenches. Voix gutturales, blast beats, riffs à forte complexité et lourdeur, c’est la recette que Dying Fetus réalise avec brio. La salle est alors plongée dans une atmosphère sépulcrale, le public est en transe. John délivre ses accords, sur son ESP, avec une facilité déconcertante. Trey nous assène à coup de double pédale, ça blast ! Le bassiste, Sean et sa voix caverneuse chante en duo avec Gallagher, il nous délivre un son épais et rablé. Il est clair que ces trois mecs là sont de vrais techniciens du bourrin. Ils livreront une heure de show ininterrompue, jouant entre autre : One Shot/One Kill, Second Skin, Shepherd’s Commandment… Dans le public on se donne à fond, les slams et les pogos reprennent en force, une ambiance très sympa une fois de plus. Une musique qui me touche moins et que je trouve parfois trop redondante, j’applaudis cependant la performance et la maîtrise technique.

Encore une affiche de qualité proposée par Noiser. Merci aux quatre groupes et merci à ceux qui ont volé à mon secours après mon vol plané, le métal c’est parfois violent mais les métalleux sont des amours.

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming: Sabaton @ Le Bikini (Toulouse)

Le groupe de power metal Sabaton a sorti son 7eme album Heroes cette année. Pour l’occasion, le groupe sera en tournée en France et de passage à Toulouse le 11 décembre prochain. Bleu Citron vous propose de venir festoyer au Bikini, l’affiche sera completée par deux groupes de folk metal: Tyr et Korpiklaani.

Vous pouvez réserver vos places dans vos points de vente habituels: Fnac, Digitick

Rendez-vous le 11 décembre 2014 au Bikini.

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Crédit photo : Sabaton

Auteur: Fanny Dudognon

Incoming: Aborted @ Le Metronum (Toulouse)

SPM Prod vous convie au Metronum le 10 décembre afin de venir vous défouler une dernière fois avant les fêtes. Pour l’occasion, ils vous proposent un petit tour en enfer en compagnie de quatre groupes de death metal. Le groupe suédois Miasmal, les américains Exhumed puis Origin. Enfin la tête d’affiche mettra à l’honneur le doux son du brutal death belge avec Aborted.

C’est le dernier concert SPM Prod pour 2014, alors venez nombreux et pensez dès à présent à prendre vos billets.

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Billetterie :  http://www.digitick.com

Crédit photo: SPM Prod

Auteur : Fanny Dudognon

Shaka Ponk @ Le Zenith de Toulouse

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14 novembre 2014 – Ce soir, je me rends au Zenith de Toulouse pour assister au concert de Shaka Ponk. La pluie et les bouchons auront sans doute retardé bon nombre d’entre nous mais la populace est motivée. En effet, un peu avant 20h, la file est encore longue dehors, il faudra donc patienter.

A 20h15 j’arrive enfin dans une salle bondée, le premier groupe, What about your Mom ? est déjà en place depuis 15 bonnes minutes. Ces parisiens forment depuis 2012 un trio rock’n’roll mêlant la chaleur du blues avec un son parfois un peu plus grunge. Le morceau qui débute à ce moment là est leur reprise punchy de Harder Better Faster Stronger des Daft Punk, qui fait son effet auprès de la foule. Un public assez jeune qui saute et chante en chœur avec le chanteur. Brice, Xavier et Franck partageront avec nous d’autres morceaux comme I Wanna B in Ur Sex et Ooh, ça groove, ça rock ! Une ondée d’énergie sur scène qui s’est très vite répandue parmi les 11000 personnes présentes ce soir. Belle voix, guitare grésillante, basse funky et rythmes entraînants, une recette efficace qui aura conquis les spectateurs, déjà bien chauds en ce début de soirée. A revoir !

Le changement de plateau durera une petite trentaine de minutes. Shaka Ponk est formé en 2004 par une bande de potes, leur  musique novatrice est inspirée par différents courants musicaux : punk, rock, électro, funk ou encore hip-hop . Aujourd’hui le groupe est composé de 7 membres : Frah et Samaha Sam (chant), Mandris (basse), Cyril (guitare), Steve (claviers et samples), Ion (batterie) sans oublier la mascotte, le singe Goz. Ce soir, le groupe revient nous faire découvrir les deux albums sortis cette année : The White Pixel Ape et The Black Pixel Ape. A 21h les lumières s’éteignent sous les clameurs du public. PONK est la base du décor, une structure géométrique blanche organisée sur différents niveaux. A l’intérieur de la lettre O se trouve l’écran central ou seront diffusées les animations synchronisée avec le show. Une violoncelliste virtuelle se matérialise à l’écran jouant les premières notes d’introduction.  Cette douce mélodie permet aux musiciens de se mettre en place, tous vêtus de blanc, le rythme s’accélère progressivement faisant monter la pression dans la salle. Goz apparaît alors sur les premières notes de Black Listed – Palam pam pam pam pam palala – Frah et Samaha arrivent à leur tour. Un rythme punk qui enflamme la fausse du Zenith. S’en suivront, Wanna Get Free, Twisted Mind, Come one Cama, Story of My Life, Sex Ball… Rock, punk, electro.. des titres qui bougent pour faire danser la foule. Visuellement c’est vraiment génial, tout est parfaitement calibré pour que le monde virtuel soit en totale synchronisation avec le réel. Un spectacle éblouissant pour les petits comme pour les grands, le public de ce soir n’a d’ailleurs pas d’âge tant il est varié. Côté musique j’ai trouvé que cela manquait de peps, la batterie était très présente mais il manquait un petit quelque chose pour que je puisse rentrer dedans. Néanmoins, ça s’agite dans la fosse, ça saute et ça crie, on voit où sont les vrais Monkeys ! Shaka ponk va ensuite  calmer légèrement  le jeu avec un titre de l’album The White Pixel Ape : Scarify, aux sonorités plus électroniques et  plus lentes. Cependant, je l’ai trouvé beaucoup plus prenant, la musique était vraiment mise en valeur et la performance scénique était au top avec danse et images impeccablement coordonnées. C’est maintenant l’heure de la Battle Ion vs Goz, l’impressionnant Monkey virtuel prendre place derrière sa batterie provoquant Ion. Ils vont se livrer un duel endiablé qui mettra le Zénith en ébullition avant d’enchaîner des tubes comme : I’m Picky, Te Gusta Me, My Name Is Stain.  Pendant le show, le chanteur a demandé à la foule de s’écarter, je pensais qu’il allait descendre au milieu comme à son habitude. Que nenni ! Frah fait un signe, invitant les gens à se foncer dedans – un Wall of Death dans notre langage métalleux – et dit « Pogo ! ». Ce public là n’a pas l’habitude et n’a pas vraiment compris,  ce fut un peu raté mais je me suis bien marré à peine bousculée par ce léger mouvement dans une fosse pourtant pleine. Shaka Ponk achèvera son set avec 6xLove suivit d’un dernier rappel sur Morir Cantando. Dans l’ensemble, le groupe à livré une bonne énergie dans une salle comble et devant un public réceptif. Pour ma part, j’ai trouvé ça un tantinet mou malgré l’énorme prestation visuelle. Peut être un peu trop ? On regarde, presque plus, le décor que le groupe lui-même. J’apprécierai peut être davantage une prestation dans une salle plus intimiste.

Plus de deux heures de spectacle quand même, il faut le faire ! Bravo Shaka Ponk ! Et bravo aussi aux membres de What About Your Mom ? qui ont su chauffer les 11000 personnes venues principalement pour Shaka Ponk, une tâche plutôt difficile mais relevée avec brio.

Photographe : Antony Chardon

Auteur: Fanny Dudognon

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