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Fakear dévoile un nouveau chef d’oeuvre musical … et visuel

Fakear a toujours eu le don de faire parler de lui quand on ne s’y attend pas. Et c’est souvent pour en dire du bien. Voici qu’il débarque aujourd’hui avec une nouvelle superbe réalisation visuelle pour accompagner le cinquième titre de son nouvel album All Glows intitulé Chakra. On vous laisse le savourer :

Un clip inspiré et inspirant

Le clip, dirigé par Les Gentils Garçons et Icecream, mêle tout ce qu’on l’on aime : originalité, créativité et délicatesse visuelle. On y reconnaît très facilement la patte des Gentils Garçons (dont le mérite n’est plus à prouver en témoignent leurs très nombreuses collaborations avec des grandes marques), notamment dans l’utilisation d’une gamme de couleurs pastels qui sont un peu leur marque de fabrique mais aussi dans le travail graphique extrêmement inspiré – que l’on retrouvait déjà dans le clip d’Odyssey de Dream Koala ou encore – de manière un peu différente et plus structurée – dans le clip de Together de Douchka ft. Clarent. Dans ce nouveau clip, ils nous proposent un voyage aquatique et spatial rappelant parfaitement l’exotisme inclus systématiquement dans les projets de Fakear. Pourtant bien différent des autres clips du DJ français, il suit une série particulière de visuels très colorés, graphiques et surtout tournés vers l’animation ; comme celui de Lost in Time sorti le 16 mars dernier ou même des créations graphiques statiques accompagnant ses derniers projets comme son E.P Karmaprana (sorti en 2017) ou All Glows. Sans doute un tournant dans l’univers de Fakear qu’il nous tarde de voir continuer !

Un univers sonore déjà entendu ?

On le sait déjà, Fakear affectionne particulièrement l’exotisme et la diversité de notre planète. Au travers d’une discographie de plus en plus cohérente au travers de ses “voyages” musicaux, il a déjà donné l’occasion à son public d’explorer l’Inde, le Moyen-Orient ou encore l’Est asiatique. Or, avec ses derniers projets, nous n’avons non plus l’impression de visiter le monde, mais plutôt une spiritualité particulière que l’on trouvait déjà dans des sons comme Mamaha (Energy Song) et que l’on retrouve en fil rouge dans son dernier album. Rien que les titres sont évocateurs : Chakra, Next Life, Karmaprana, Mantra ou encore La Belle âme. Dans All Glows, chacun y trouvera donc l’exotisme qu’il souhaite y trouvait (on pencherait, de notre côté, pour la spiritualité made in India) mais les rouages musicaux sont toujours présents entre samples de voix féminines et electronica très ambiant. Et si vous l’avez raté, on vous le laisse juste en-dessous, de même que si vous avez raté son nouveau live vous en trouverez un aperçu ici :

 

Rédaction : David Vacher

Thylacine touche dans le mille avec “War Dance”

Depuis quelques jours, nos regards étaient tournés vers la page Facebook de Thylacine et pour cause ; voici ce qu’il publia il y a une semaine :

 

Après plusieurs teasers, voici qu’hier il dévoile un nouveau track et son clip qu’on vous laisse découvrir dès maintenant :

 

Une compo très sombre

C’est donc avec le titre War Dance que l’artiste français marque son retour. Musicalement, on y découvre des sonorités totalement inhabituelles chez Thylacine, comme durant les premières secondes avec une instru très sombre, assez puissante aussi. Rapidement, on retrouve néanmoins une construction assez minimaliste et progressive, marquée ça et là par des empreintes typiques comme le sax débarquant en fond aux alentours d’ 1:07. La suite allie une rythmique assez variable à des samples violents (respiration précipitée, tambours militaires pour marquer le temps etc.) nous procurant, comme il sait si bien le faire, une immersion parfaite et un univers toujours très travaillé et poignant. Mais l’on connait William Rezé, et si son electronica est toujours bien pensée, elle est aussi très souvent accompagnée d’images – comme le reportage qui illustrait l’album pépite Transsiberian.

 

 

Un clip quasi-cinématographique

War Dance : cela suffirait presque à expliquer le clip si prenant. À l’image de la musique, celui-ci est contrasté entre une violence assez visuelle et une douceur poétique ; opposition que l’on retrouve dans le titre de la chanson. Un peu baudelairien sur les bords donc, il est dirigé par Cyprien Clément-Delmas et met en scène la beauté des corps et des machines militaires au travers de chorégraphies improvisées. Tantôt ce sont les figures géométriques formées par des tanks, tantôt ce sont les entrelacements de corps durant un combat ou encore la dance d’un blessé de guerre et de sa compagne : Thylacine arrive ici à rendre beau ce qui habituellement renvoie au trash et au sang. Il fait implicitement référence aux “war dances” qui, en anglais, désignent l’ensemble des danses faisant appel aux combats simulées et aux gestuelles guerrières. La Capoeira en fait par exemple partie, mais aussi l’Hopak en Ukraine, pays où se tient le clip : visiblement, cette partie du globe inspire le jeune prodige ! L’accord parfait entre vidéo et musique ainsi que la combinaison entre guerre et danse rendent finalement ce “clip” extrêmement esthétique, voire cinématographique et l’on pourrait parfaitement l’imaginer comme étant un court-métrage (d’autant que le track dure presque 6 minutes).

Comme à son habitude, Thylacine ne nous déçoit pas et nous laisse même impatients de découvrir ce qui suivra. En attendant, on pourra le retrouver en live au festival Weekend au bord de l’eau en Suisse le 29 Juin prochain.

Auteur : David Vacher

Scylla marche sur l’eau avec son nouveau titre

On l’attendait depuis son teasing : Scylla vient de sortir un nouveau morceau en duo avec le pianiste Sofiane Pamart. Il avait déjà contribué de nombreuses fois sur les titres du rappeur belge (La Tête ailleurs, Charbon etc.) et revient pour une nouvelle instru magnifique qui sublime à souhait le texte – ou plutôt le poème – de Scylla. Embarquez avec Thorium à bord du magistral “L’Enfant et la mer“.

 

 

Un clip sobre et puissant

Avec Frank Luckaz à la réalisation, ce clip est des plus sobres possible. Nul appel à l’imaginaire comme les paroles auraient pu le laisser présager ; seulement un enchaînement de plans serrés sur Scylla, sur Sofiane Pamart et ses mains. Néanmoins, cumulé à un Noir et Blanc assez contrasté, la réalisation laisse entrevoir et ressentir les émotions qui émanent des deux artistes. Plus encore, elle met en valeur l’opposition entre la délicatesse des premières notes et la puissance qui se dégagera du dernier mouvement : effet assuré !

Un appel aux rêves ?

On le sait, la mer fait partie intégrante de l’univers du rappeur bruxellois. L’artiste au blaz de monstre marin l’invoque ici au nom des rêves et des êtres disparus, nous rappelant par la même occasion que sa plume demeure bien souvent mystique et interrogatrice sur le rapport entre vie et mort (comme dans son superbe titre Vivre). L’héros de cette chanson, un fils de marin disparu, remet en avant une théorie que Scylla avait déjà parcourue dans L’Étoile et semble ainsi dire :

Mon étoile est celle de ceux qui doutent qu’un jour la chance viendra
Mais qui savent que ce qu’on appelle bonheur est avant tout un choix, oui !
Celle de ceux qui savent qu’ils vont tous finir sous un drap
Mais qui espèrent que quelque part, ici, quelqu’un se souviendra d’eux !

Ainsi, “guidé par le son des astres”, ce gamin dont Scylla nous conte l’histoire est perdu entre deux Mondes comme le montre le nombre impressionnant d’oppositions dans le texte entre “invisibles continents” et “pays sombre”, entre “Léviathan” et “Poséidon”, entre sa mère et son père. Décidément, le “monstre du rap” nous régale encore d’une écriture sublime, toujours fondée sur un univers unique mêlant mythologie, mystique et convictions personnelles. Et à l’instar du reste de sa discographie, il nous tarde de pouvoir frissonner en live sur L’Enfant et la mer à son retour sur Toulouse plus de 5 mois après son passage impressionnant au Rex. Scylla est définitivement un artiste à part et à suivre.

 

Rédaction : David Vacher

Nouveau clip de Yelawolf avec des airs de Beastie Boys !

Après Daylight, Shadows, Row Your Beat et Punk, Yelawolf nous sort un nouveau clip issu de son dernier opus Trial By Fire. Même album mais dans un style très différent des précédents morceaux avec un son Hip-Hop qui fait fortement penser aux Beastie Boys.

Le clip est plein de testostérone, un mélange de tatouages, chapeau de Cow-Boy, filles, grosses cylindrées et pyrotechnie… bref du Shady Records quoi !

Précédent concert à Montréal.

Auteur : Jérôme Jacques

All the stars : Kendrick Lamar frappe encore.

 

Décidément, l’actualité est en ce moment tournée vers le rappeur Kendrick Lamar ; créant des échos inattendus. En effet, tandis que l’artiste s’est vu décerner 7 Grammy Awards dont celui du meilleur clip vidéo avec Humble, il est aussi dans toutes les lorgnettes au travers de la BO sublime du prochain film de Marvel Production intitulé symboliquement Black Panther (sortie prévue le 14 Février 2018). Or, comme si cela ne suffisait à attiser la curiosité de la planète musique, Kendrick a décidé de croiser tout cela en sortant le 06 Février dernier le clip d’un des morceaux de la BO intitulé All the Stars, titre interprété par le rappeur en compagnie de la chanteuse SZA.

 

 

Une esthétique sublime et travaillée

Si les précédents clips de Kendrick Lamar (Humble, DNA etc.) avaient déjà démontré toute la finesse du travail produit par Dave Meyers, celui-ci ne fait que renforcer l’idée qu’un beau clip est une oeuvre à part entière. Bien loin cette fois des banlieues américaines, le clip de 3:54 met en scène la tradition culturelle et esthétique de l’Afrique, continent qui accueillera l’intrigue du film dont est tiré All the Stars. Alors se mêlent, dans un enchaînement assez rythmé, tenues atypiques, danses typiques et animaux féroces ; mettant en avant et en parallèle les éléments centraux des croyances africaines tels que la Nature, la Spiritualité et le rapport humain. On y retrouve, comme dans les vidéos précédentes, un apport particulier au travail esthétique de telle sorte que le clip semble la succession animée de photographies toutes aussi magnifiques les unes que les autres.

 

Le revers de la médaille ?

Bien que prometteur et attendu par beaucoup, le film Black Panther a connu des contretemps à quelques jours de sa sortie. En premier lieu, il a été victime d’un Google Bombing (sorte de “piratage”) associant ainsi l’affiche du film au titre pour le moins équivoque “La planète des singes : Suprématie” ; détournement raciste corrigé par les plateformes. Mais surtout, le clip de All the Stars a été associé ces dernières heures au nom de Lina Iris Viktor. Cette peintre, contactée par l’équipe de tournage pour intégrer une série de tableaux (Constellations) au clip, avait refusé la demande. Or, de fortes ressemblances entre une des séquences et les œuvres de la peintre l’ont poussé à se dresser contre l’équipe pour viol de droits d’auteurs. Affaire à suivre …

 

 

Rédaction : David Vacher

GoGo Penguin sort un nouveau clip haut en couleurs !

Que croyez-vous qu’il y ait après la mort ? Peut-être trouveriez-vous la réponse dans l’un des titres intitulé Bardo et qui figurera sur le prochain album, A Humdrum Star, de GoGo Penguin. S’annonçant déjà comme l’un des morceaux majeurs du nouvel opus, qui devrait sortir le 8 Février prochain, il s’est en plus paré récemment d’un clip somptueux que nous vous laissons ici découvrir :

Si l’écoute de Bardo nous a rappelé l’excellent mélange de free jazz et d’électro dont nous a habitué le groupe mancunien, la visualisation du clip nous a elle rapproché du titre même de leur nouveau son. En effet, les Bardos (“Intervalle” en tibétain) sont, dans la tradition bouddhiste, des périodes de transition existentielles constituant notre vie, tel que la phase entre la naissance et la vieillesse, le rêve ou encore l’après-mort. Alors, l’on comprend mieux le jeu de couleurs mis à l’œuvre dans le clip, symbolisant tour à tour la mort, le moment transitoire et la renaissance/réincarnation.
Quant à la délicatesse et l’efficacité de la vidéo, nous espérons évidemment la retrouver sur scène, puisque GoGo Penguin sera au Bikini le 22 Mars prochain pour nous présenter l’entièreté de leur nouvel album.

Plus d’infos :

Le Jeudi 22 Mars 2018, 20h
Le Bikini
Rue Théodore Monod – Ramonville Saint-Agne
Tarif : 26 €
Billets en vente ici

Rédaction : David Vacher

 

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