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Le Weekend des Curiosités 2018 (Jour 2) @ Le Bikini (Toulouse)

Samedi 02 Juin – Deuxième et dernier jour déjà de ce Weekend des Curiosités édition 2018, avec en ligne de mire les tant attendus Caballero & Jeanjass, mais aussi comme nous avons le voir de belles découvertes !

On commence gentiment, dès 19h avec Ramo. L’ancien guitariste du Yalta Club a proposé une pop dansante et rafraîchissante ; de quoi bien débuter ce deuxième jour malgré le peu de monde présent pour l’instant.

 

Petit coup de cÅ“ur pour ce groupe ! The Horner a envoyé une véritable boule d’énergie sur le festival avec leur rock 70’s crooner et leur enthousiasme scénique !

 

Là encore c’est un set assez frais que nous propose Crayon, DJ parisien rejoint depuis par deux autres membres instrumentaux. Malgré la jeunesse de la formation, on peut croire en la future réussite de ce groupe qui vient de sortir un EP en début d’année sous le nom de “Post Blue

 

On connaissait déjà les locaux de Do You want some ? ; et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne perdent rien avec le temps. Ils ont envoyé un set de 45min durant lesquelles ont a pas vu le temps passé. Ils confirment la très bonne programmation de cette scène secondaire qui, en ce Samedi, nous paraît de plus en plus intéressante.

 

Encore et toujours de la fraîcheur sur la scène principale avec Haute. Menée par la belle voix d’Anna Majidson, ils ont proposé un pop/r’n’b aux influences très américaines à l’image de leur titre phare : Shut me Down.

 

Après les deux premières prestations très rock, on redescend un peu sur la scène secondaire avec le batteur de Tame Impala, Julien Barbagallo qui était là ce soir avec son groupe (qui porte son nom). Les batteurs-chanteurs sont toujours intéressants à voir et, une fois n’est pas coutume, on trouvera beaucoup de qualité dans ce concert d’un des dignes héritiers de la chanson française.

 

Sopico est en train de se faire une place de choix dans le rapgame français, et il nous tardait de le voir en live. Malgré quelques petites bafouilles, il est extrêmement généreux et se donne à fond pour le plus grand bonheur du public qui, pour le coup, était déchaîné !

 

Pale Grey est unique en son genre, et il serait difficile d’en définir le style précis. Puis à quoi bon ? Tout ce dont nous sommes surs, c’est que nous avons adoré leur projet qui vient clore une scène Curiosités qui aura bien porté son nom jusqu’au bout.

 

Têtes d’affiche du festival, Caballero & Jeanjass étaient fidèles à eux-mêmes : décontractés, complémentaires et surtout en feu. L’ambiance que l’on connaît sur ce genre d’artistes étaient bien au rendez-vous avec un beau turn up général.

 

La soire se finira avec Bleu Toucan et Idem Navi, gagnant du tremplin ; avant de s’en suivre avec la traditionnelle programmation électro. De notre côté nous rentrons assez crevé, ayant en tête une excellente scène secondaire cette année et un choix artistique qui rappelle l’âme de ce festival, bercé entre découvertes et nouveaux talents.

 

Photos et rédaction : David Vacher

Le Weekend des Curiosités 2018 (Jour 1) @ Le Bikini (Toulouse)

Vendredi 01 Juin – Rendez-vous incontournable du début d’été toulousain, le Weekend des Curiosités emménageait de nouveau au Bikini durant 3 jours. L’occasion de découvrir des “curiosités” mais aussi de voir ou revoir des groupes en pleine ascension (inter)nationale. Thorium y était pour vous !

20h sonne et marque le début de trois jours de folie à Ramonville. Pourtant, c’est encore extrêmement calme pour accueillir Sailors at Sea mais l’on a l’habitude : l’affluence devrait arriver plus tard, d’autant que le Weekend affiche complet pour cette édition. En attendant, tandis que Mad Rey anime la terrasse depuis la scène Swimming Deer, on commence bien cette session avec leur rock psyché et la voix “à l’ancienne” de leur leader et chanteur Nicolas Woilet. La composition est assez classique (chant/guitare/basse/batterie), le son l’est beaucoup moins avec des accents tantôt psyché tantôt garage. Ça déménage plutôt pas mal et permet de rentrer comme on le souhaitait dans ces deux jours hétéroclites. Clin d’œil au passage à l’association Progrès Son, qui a contribué là encore au développement de la scène locale : un plus pour un festival comme celui-ci.

À peine le temps de savourer qu’on se dirige vers la deuxième scène du festival pour y découvrir une autre artiste locale. Ex-chanteuse du groupe Azad Lab (dont nous vous parlions il y a peu ici), elle a depuis débuté un nouveau projet sous son nom ; et l’on peut dire que c’est sacrément prometteur. Porté par la prestance incroyable d’Agathe au chant et à la lyre, ils ont su apporter à leur folk blues une patte singulière qui rend la prestation atypique et super riche. Pour sur que nous les reverrons à un cran au-dessus dans les prochains mois !

Lui aussi est bien connu dans la région : Slim Paul connaît un début de carrière solo fracassant après avoir fait vibrer le public des années durant au sein de Scarecrow. Après un dernier concert (avec en première partie une certaine Agathe Da Rama, ça vous parle ?) au Bikini il y a quelques mois, le voici lancé dans un nouveau projet (qui porte son nom) beaucoup plus Blues New Orleans. On avait été emballé par son premier clip et avions donc l’opportunité de le découvrir ici pour la première fois en live : on s’est régalé. Le groupe gère non seulement techniquement, mais a en plus su développer le “truc” en plus qui fait taper du pied et voyager sur ce genre de musique. La prestance scénique de leur leader vient en bonus pour assurer un show qu’on vous recommande franchement : il y aura certainement d’autres occasions de le voir dans la région.

C’est ce qu’on appelle une transition musicale ! Passé de Slim Paul à l’électro de Flabaire sur la scène Swimming Deer (il l’occupera toute la soirée) pour finir avec l’univers transpirant des The Psychotic Monks n’a pas été facile. Il faut dire que d’un folk blues, nous passons en quelques mètres à un rock ultravitaminé. Mais ce qui attire surtout, c’est l’attitude singulière des quatre membres du groupe sur scène : le spectacle est assuré. Quelle énergie, quel partage aussi ! Ils se donneront à fond du début à la fin, entraînant avec eux une bonne partie du public qui se laissera tenter par cet élan de lâcher-prise ; et ça fait un bien fou.

Angèle est un nom qui doit commencer à vous parler. SÅ“ur d’un certain Roméo Elvis, la belge joue pourtant dans une autre catégorie puisqu’elle propose une chanson/pop assez rafraîchissante. Munie de sa dérision et de sa légèreté apparente, on l’attendait au tournant sur scène pour voir comment elle gérait son personnage “drôlatique”. Et il faut dire que c’est tout aussi rafraîchissant on stage, d’autant que le public a été d’un soutien énorme en reprenant en cÅ“ur la plupart des morceaux. Petit moins : on sent un peu trop (notamment au niveau de l’éclairage) qui est la leader du groupe ; et le reste des musiciens seront tout le concert plongé dans l’obscurité..
Si le début de soirée dévoilait un Bikini vide, les quelques heures passées ont suffit à faire le plein de festivaliers et la salle est enfin pleine. C’est de bonne augure pour la deuxième partie de la soirée axée Rap/Electro. Quant à Angèle, on la laisse avec regret pour retourner à la Scène Curiosités.

En prémices de l’after électro qui secouera le Bikini de 2h jusqu’à l’aube, Apollo Noir est le dernier artiste de la Scène Curiosités pour ce soir. Le DJ, sorti en 2017 grâce à son premier projet A/N, a proposé un set assez complexe avec des moments downtempo très ambiant mêlés à des rythmiques rappelant un peu l’IDM d’antan. Sur fond de mélancolie, il a quand même vu le public adhérer puisqu’assez nombreux et visiblement embarqué dans sa musique. Il vient clore une programmation finalement assez qualitative sur cette scène secondaire, avec pour le coup de vraies curiosités et de vraies bonnes découvertes venant rappeler l’esprit du Weekend des Curiosités.

Surement mourra-t-il un jour, pour l’instant il paraît immortel : Loud est au sommet. Le nouvel ambassadeur du Hip-Hop québécois n’a pas marché sur Paris ce jour-là, mais il a tout renversé à Toulouse ! Rythmiques US, franglais et culture nord-américaine font de sa prod. un monde à part, qui regroupe la plupart des rouages qui forment le rap actuelle. Ainsi, les punchlines et l’ambiance ont résonné dans la salle du Bikini pendant 1 heure environ ; laissant derrière lui une salle comble et en sueur, prête à accueillir comme il se doit PLK.

Avant dernier nom de ce soir avant l’after électro, PLK a su se faire une place dans le rap game français. On attendait sa performance ce soir, tout comme une bonne partie du public qui s’est amassé dans la grande salle du Bikini. 00h35 : début du show. Son DJ entre seul en scène et commence à faire tourner un morceau, puis un deuxième, puis un troisième etc… Au total, ce sont plus de 15 minutes de concert qui se dérouleront ainsi, sans la présence de PLK et avec une setlist du DJ un peu désordonnée bien qu’efficace vu l’ambiance. On s’étonne même d’entendre dans celle-ci du Caballero & Jeanjass, prévus au Weekend le lendemain. Enfin, le rappeur entre en scène et assurera le show durant environ 40 minutes.

La soirée se poursuivra à grand renfort d’électro, avec le groupe du moment Bagarre, puis Kiddy Smile pour finir avec Khalk b2b Léon Ruiz.
En somme un Vendredi éclectique, où l’on notera la bonne qualité de la scène des Curiosités qui a parfaitement joué son rôle avec des très bonnes découvertes ! On est ravi de retrouver un site toujours aussi agréable, de taille modérée pour notre plus grand plaisir. Ça s’annonce bien pour le lendemain !

Photos & Rédaction : David Vacher

Le Weekend des Curiosités dévoile son Teaser ! @Le Bikini (Toulouse)

Tandis qu’il y a quelques temps était annoncée la programmation du festival – nous vous en parlions ici -, voici l’heure de découvrir le trailer de cette édition 2018.

https://www.facebook.com/leweekenddescuriosites/videos/1833172706714337/

 

Ainsi peut-on se remettre en tête tous les noms de cette programmation, le tout sur fond de musique chill qui nous rappelant la piscine, l’été et les palmiers qui caractérisent l’événement.
Mais les nouveautés ne s’arrêtent pas là puisqu’ils viennent d’annoncer de nouveaux noms pour enrichir encore un peu plus l’affiche : Vladimir Cauchemar + Piu Piu + Vie sauvage dj set + Khalk b2b Léon Ruiz.


Infos complémentaires :

Le Bikini
Rue Théodore Monod – 31520 Ramonville St Agne
05 62 24 09 50

Place pour un soir disponible ici (le vendredi) ou là (le samedi)
Prix : 12€ TTC

Pass 2 jours disponible sur Digitick
Prix : 20€ TTC

 

Auteur : David Vacher

Rone

Rone + Synge @ Le Bikini (Toulouse)

Rone

Rone

Samedi 27 janvier – Soirée électro au Bikini pour bien finir ce premier mois de l’année, avec une programmation juste : le show est annoncé complet. Cela se voit à 21h avec une queue inhabituelle qui mettra du temps à se désemplir.

Sans surprise donc, le Bikini n’est qu’à moitié plein au début de Synge. Sur scène, on découvre un duo polyinstrumental assurant, sur base de pads et de guitare, une électro ambiant à souhait et relativement calme malgré des beats parfois très marqués. Par-ci par-là, quelques touches de chant ou des samples comme le titre R2D2 de Lomepal viendront également agrémenter le show. Néanmoins, nous resterons un peu sur notre fin, non vraiment à cause de la prod mais plutôt car ce genre de musique assez deep conviendrait peut-être plus à une fin de soirée qu’à une première partie. Malgré cela, le public finira par remuer la tête tranquillement jusqu’à 22h et la fin du set.

Rone est un genre d’ovni sur la scène electro française : aucune pub, très peu d’émissions, des feat toujours très originaux pour une carrière saluée par nombre de professionnels ainsi que par un public de plus en plus grand. Il était ce soir au Bikini pour présenter Mirapolis, son dernier album sorti le 03 novembre dernier. Si celui-ci devait être un album sans featuring, il s’est transformé en “fête foraine sous acide” pour reprendre les mots de Rone. Pourtant, ce n’est pas vraiment l’impression qu’il donne en live : toujours aussi spatial, il offre aussi comme avec I, Philip ou Brest une dimension cinématographique incontestable. Cela explique peut-être le décor travaillé sur scène, où une ville fictive se met à se mouvoir et à s’illuminer sous l’effet d’un lightshow impressionnant. On sait que l’ambiance visuelle est primordiale dans un concert d’électro : l’équipe de Rone l’a clairement compris et mettra en oeuvre quelque chose de tout à fait unique. Mêlé aux nouveaux titres de Mirapolis, mais aussi à des plus anciens comme l’inévitable Bye Bye Macadam en rappel, le spectacle sera complexe, complet aussi et captivera le Bikini bondé du début jusqu’à la fin. Mais Rone, ou plutôt Erwan Castex ici, est un personnage fascinant en lui-même : il finira par descendre, lui, le timide, de la scène pour faire le tour du premier rang avant de se noyer dans la foule en sueur de la salle. Cela viendra clore ce qui, pour sûr, reste l’un des meilleurs concerts d’electro qu’il nous ait été donné de voir.

Auteur : David Vacher

Photos : Antony Chardon

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